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Umano Kenji







Umano Kenji

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MessageSujet: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyLun 29 Oct - 3:06

    Il était essoufflé, transpirant, allongé les bars en croix, il pouvait encore ressentir les bouffées de chaleur, son corps brulant du désir et de l’extase. Les deux premières n’avaient été qu’une mise en bouche, la troisième avait commencé à faire les choses correctement, mais ce n’est que la quatrième qui l’avait vraiment satisfait. Il se rendait compte qu’il commençait à se lasser des Geishas, c’étaient des plaisirs faciles, mais bien médiocre, a l’amour et a la douceur d’une femme aimant véritablement.

    Mais a défaut d’avoir ce que son cœur désiré, il se contenté de ces filles de joies, elle ne le comblait que moindrement, mais elles le comblaient tout de même. La porte s’ouvrit alors, les filles sortant les unes après les autre pour retourner voir leur maitresse, Taku était a l’entrée, et Kenji pu l’apercevoir virer au rouge tomate alors que les demoiselles passaient devant lui, encore légèrement dénudées, lui souriant et riant de sa timidité. Il laissa passer le mauvais moment avant de pénétrer dans la chambre.

    Kenji venait d’enfilé un pantalon de soit noir et une veste de la même couleur qu’il laissa ouverte, son frère lui tendit une lettre que le seigneur observa un moment avant d’ouvrir. Elle portait le sceau des Ryuuji, ainsi donc Niwa avait des affaires à conduire avec Uma, c’était quelque chose de plutôt étrange, il n’était pas réputé pour sa sociabilité et sa curiosité. Il rompu le sceau et lu alors le message, son frère l’observant et attendant sa réaction.


    « - Est-ce que tu connais un certains Reiya Teruo ?

    - De nom mais je ne sais pas grand-chose sur lui, il est chef de guerre si mes souvenirs sont bons.

    - C’est exact, mais il est aussi bien plus que ca, apparemment il serait l’homme de confiance de Niwa qui nous l’envoi ici dans 2 jours. Ce dernier semble intéressé par des chevaux, il veut les meilleurs, et il sait que c’est ici qu’on les trouve, il est prêt a payé le prix, et nous envoi ce Teruo pour négocier.

    - Et bien, il est dit couard timide et asociale, mais il ne semble pas dénué de sens, nous avons les meilleurs chevaux ! Dit Taku d’un ton enthousiaste le sourire aux lèvres.

    - Certes, et je pense que c’est également une bonne opportunité pour lié des relations avec un seigneur que peu de gent connaisse dans l’Hinomoto. »


    Kenji replia la lettre et se dirigea vers l’extérieur de sa chambre pour commencer a préparer l’arrivé de ce Teruo. Il était plutôt satisfait de savoir que la réputation de ses chevaux s’étaient si bien exporté, ayant même attisé la curiosité d’un seigneur comme Niwa. Il savait que son frère serait particulièrement ravi, il aimait les chevaux, mais c’était lui qui en avait fait sa principale passion, son métier. Quand Kenji était en réunion politique, Taku montait, quand il était en voyage d’affaire, Taku montait, quand il s’entrainé au combat, Taku montait… Il l’enviait beaucoup.

    « - Taku, va me sélectionner tes 5 meilleurs pur-sang, il va falloir les nettoyer et les préparer pour la réception de Teruo. Je vais aller voir les cuisines et organiser le banquet, ainsi que des chambres, je ne sais pas combien de temps il compte rester.

    - Très bien Kenji. »


    Les deux jours qui suivirent furent dédié à la préparation de la réception du Ryuuji. Il n’était pas un seigneur, mais personne n’avait encore personnellement reçu Niwa dans son fief, il était trop timide et centré sur lui-même pour voyager ainsi. Recevoir son homme de confiance était donc presque comme le recevoir lui-même. Kenji préparait donc sa venue avec le plus grand soin, tout en veillant a ne pas sur jouer, il resterait le seigneur d’eux deux.

    Le temps passa très vite et le matin de l’arrivé de Teruo, tout était prêt pour la réception de leur hôte. Kenji et Taku scellèrent alors leur chevaux respectif, prêt à aller a sa rencontre, il voulait voir les chevaux d’Uma, il serait servit. Salué par la foule qui s était rassemblé a l’entrée, certains par fierté, beaucoup par curiosité, Kenji et Taku se dirigèrent vers les grandes portes de la ville, détalant aux triples galops une fois celle-ci franchies.

    Le vitesse, le vent, la liberté, il n’y avait rien d’autre pour le seigneur Kenji, et son frère, que de parcourir des chemin de terre sur le dos d’un puissant destrier lancé à toute allure. Ils galopèrent ainsi une bonne dizaine de minute avant d’apercevoir au loin une petite troupe faisant route en direction d’Uma, il devait surement s’agir de la délégation de Ryuuji. Ils ralentirent progressivement jusqu’à s’arrêter a quelque mètres des cavaliers de tête, Kenji prit alors la parole.


    « - Je vous salut émissaire de Ryuuji. Je suis Umano Kenji, fils du vent et seigneur d’Uma. Voici mon jeune frère Taku. C’est un honneur de vous accueillir dans ma ville, et je me ferais un plaisir de vous y escorter. »

    Il s’écarta alors d’un coté de la route, son frère en faisant autant de l’autre coté, laissant alors la route libre jusqu’à Uma.



Dernière édition par Umano Kenji le Mer 28 Nov - 9:23, édité 1 fois
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Reiya Teruo







Reiya Teruo

■ Clan Ryuuji ■
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyLun 29 Oct - 8:56

Que de doux matins en territoire Ryuuji, lorsque les yeux s'ouvrent lentement mais sûrement, posant un regard neuf sur un soleil levant. Encore une nuit passée sur un bureau pour le chef de guerre dragon, alors que la paperasse levait le nez en même temps que lui, collée à son visage. Elle n'était pas pour lui, cette vie. Des responsabilités, encore, toujours, alors qu'il prenait grand soin de déléguer la majorité de ses tâches. Ses moments à lui se faisaient rares ces derniers jours. Tant de jeunes dragonneaux aspiraient à la hiérarchie, tant de jeunes guerrier à la recherche d'honneur. Jeune, il l'était lui-même, pourtant. Il se devait d'en profiter autant que faire se peut, tant d'un aspect que de l'autre. Ryuuji Niwa lui même ne s’embarrassait pas réellement des détails, aussi son bras droit et ami de toujours pouvait bien vaquer à ses envies les plus étranges sans qu'il ne soucie vraiment. Que voulait dire, alors, cette missive signée du seigneur en personne. S'il avait voulu le voir, nul doute qu'il l'aurait réveillé à grand coups de naginata s'il avait fallu. Il n'était guère sorti ces derniers temps, voilà des lunes qu'il n'avait foulé le pas en dehors du village pour une quelconque partie de chasse. Teruo, alors obligé de prendre sur lui et de s'accompagner de nouveaux frères dragons, n'en avait que multiplié ses devoirs.

- Rah … Mais où sont mes journées d'antan?

Les mains sur la tête, le regard vague, alors que l'unique rayon de soleil gagnait du terrain jusque son visage. Il n'était plus vraiment Reiya Teruo, paresseux de service, chef de guerre à la manque, moins homme que jamais. Non, il restait officiellement indigne de son rang, propre à servir de faire valoir pour le seigneur. Les derniers temps auront su changer la donne, le privant du moindre plaisir matinal ou de fin de soirée. Il n'était qu'une machine, expédiant ses tâches vitesse lumière pour n'en entamer que de nouvelles. Quelle plaie, quand on pense à tout ce que l'Hinomoto pouvait offrir de faveurs sympathiques. Enfin, il ne fallait pas trop faire attendre le seigneur, quand bien même il ne devait pas l'attendre avant quelques heures. Tel un vieillard arthritique, il peina à se remettre debout, se débarrassant dans le mouvement de ses vêtements sales, avant de se jeter dans un bain. Là encore, nul temps de se reposer, ce ne serait qu'un récurage en règles avant d'en sortir prestement pour enfiler une nouvelle tenue. Complet noir de rigueur, sans tellement le vouloir, alors qu'il sortait finalement de son bureaux pour rejoindre le rez de chaussée. Dévalant les marches quatre à quatre sans se soucier du moindre pécore, il ne tarda pas à retrouver son seigneur, à demi nu sur un assemblage de coussins et soieries. Ce foutu garnement ne regardait vraiment pas à la dépense pour son confort personnel.

Quelle surprise, après que que le seigneur eu fini sa tirade. Un besoin de chevaux, pressant, et un seigneur avare prêt à allonger les ryos. Voilà une situation tout bonnement exceptionnelle compte tenu de ses antécédents avec la salle des coffres, à la limite d'avaler la clef pour ne plus avoir à piocher dedans. Mais Niwa n'avait rien de l'image du simplet que certains ignares lui prêtait à l'autre bout du pays. Si le clan dragon devait se fournir en chevaux, nul doute que la raison en valait la dépense. Surtout pour accompagner le chef de guerre de tout un contient militaire. Il s'en serait sûrement passé à plus d'un égard, mais au vu de son sens de l'orientation quasi légendaire,peut-être ne fallait-il pas tenter le diable. Sans doutes son seigneur l'avait-il compris en donnant ses ordres. Faire faux bond à un seigneur tel qu'Umano Kenji reviendrait à se mettre à dos l'un des rares clans encore à même de commercer avec un vassal du clan écarlate. C'est accompagné d'une petite ribambelle de cavaliers qu'il prenait la route, à peine sorti du palais seigneurial. Toute une marche forcée accompagné de toute une tripotée d'hommes, voilà qui n'était pas pour lui plaire, mais au moins arrivera-t-il à temps pour mener son expertise à bien, et revenir d'autant plus prestement. C'est qu'il avait une connaissance du clan du cheval relativement limitée ; au delà de leur neutralité connue, il n'était pas dit que la famille seigneuriale soit à même d'apprécier le chef de guerre dragon, jusqu'à lui fournir un lit à même les écuries.

Sans être pure folie, cette pensée ne gardait tout de même pas sa place, alors que la route, largement taillée, offrait pour seul spectacle le nuage de fumée laissé derrière le galop d'une paire de chevaux. Le plus remarquable, outre ces fiers destriers lancés à toute allure, serait sûrement de constater la présence de deux seuls cavaliers. Leur crinière blanche comme neige reflétait, même de loin, le nom d'Umano. Était-ce là un aperçu de l'hospitalité du clan du cheval, le seigneur et son jeune frère venant seuls à la rencontre d'un petit contingent militaire ? Le mot bêtise fut vite remplacé par respect à leur approche, lorsque le seigneur lui même se présenta pour invoquer son honneur. Ah, s'il connaissait Teruo, peut-être serait-il moins enclin à parler d'honneur, quand bien même il représentait ce jour son propre seigneur. Les joues du seigneur de guerre s'empourprèrent tout de même légèrement, lorsque les deux cavaliers firent place, chacun d'un côté de la route. Une telle révérence pourrait être perçue comme officielle à plus d'un égard, mais le jeune homme suspectait une prise d’initiative propre à leur caractère. Ils n'avaient véritablement rien à envier à quelconque autre clan, peut-être même étaient-ils les plus aptes à recevoir Reiya Teruo. Niwa l'avait-il deviné, ou l'avait-il lancé dans une folle aventure sans même le savoir ? Un sourire en coin des lèvres, il félicita son seigneur pour son initiative.

- L'honneur est pour moi, j'imagine, même si rencontrer le seigneur Umano avec une troupe de soldats n'est, j'en suis sur, pas le moyen le plus efficace de nouer de solides relations dès le départ. Vous êtes venus seuls, aussi me dois-je de faire de même.

Sans plus de cérémonie, il leva le bras, avant d'adresser un geste de la main à ses subordonnés. Quoi qu'on puisse penser de lui, il gardait l'autorité d'un chef de guerre, ses ordres étaient absolus pour tout soldat. Leurs chevaux se détournaient lentement avant de reprendre la marche en sens inverse, laissant le chef de guerre en seule compagnie des fils du vent. D'un coup de talon, il fit avancer sa monture jusqu'à dépasser la haie d'honneur du clan hôte, avant de s'arrêter net. Le protocole est une chose, les principes personnels en sont une autre. Il se voulait démontrer toute sa sympathie par le refus catégorique d'ouvrir la marche. On l'avait presque accueilli en supérieur, mais c'est bien en égal qu'il souhaitait se montrer. Une proposition commerciale peut-être officiellement, mais le début d'un réel lien d'amitié, officieusement, ne pouvait qu'être bénéfique entre eux, à ceci près que le clan Umano ne soit de ceux pensant qu'un clan vassal n'est d'aucune utilité. La suite des événements promettait d'être digne d'un récit, qu'importe la direction prévue.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMar 30 Oct - 4:55

    Le seigneur Kenji fixait avec attention et sérénité le chef de guerre donner les ordres a ses hommes et venir se joindre a eux. Il étudiait ses gestes, son charisme, son attitude face a ses subordonnés pour essayer de savoir un peu plus qui il était. L’accueil que les deux frères lui avaient réservé avait eut son effet comme souhait. Il était une chose de prétendre a un certains rang, jouer d’une position pour montrer arrogance et supériorité.

    Mais Kenji, en plus du simple fait de détester cela, savait qu’il n’y avait jamais rien de bon à tirer d’une telle attitude. Faiblesse d’esprit, tendresse manipulable, couardise, beaucoup de rumeurs et critiques était revenu a ses oreilles a ce sujet. Et pourtant, jusqu’à aujourd’hui, il n’avait eut à leur prouver le contraire, preuve que le respect et la crainte restaient toujours omniprésente autour du seigneur du vent.

    Le geste du chef de Guerre Ryuuji en fut une fois de plus la preuve, et Kenji apprécia particulièrement ce geste. Ils reprirent alors le chemin au petit pas, les trois cotes à cotes, comme égaux, des hommes face a la vie faisant route vers le fief d’Uma. C’est cette image qui frappa en premier le seigneur, ce Teruo semblait partager son aversion pour les protocoles ou autre cérémonies de bienséances, la rapidité de sa décision, l’aisance qu’il en dégagea, lui rappelait lui-même, et il pouvait lire sur le visage de son frère qu’il avait analysé la même chose.

    Il ne connaissait pourtant pas Niwa. Seigneur introverti, chanceux et richissime. Bien que simple vassal du clan Ondorie, Kenji ne respectait que trop peu ces derniers pour ne pas accordé le bénéfice du doute a ceux qui subissait leurs lois. Il savait qu’il pouvait être un allié précieux, surtout grâce a sa ressource, établir un commerce viable avec un homme riche faisait partit d’un futur dans lequel bien trop peu de vieux stratèges n’étaient capable de se projeter. Honneur, guerre et mariage arrangé, ils radotaient sur des principes vieux comme le monde.

    Mais ce fameux Niwa, lui non plus n’était pas comme ces antiquités, il savait qu’il était jeune, d’a peut prêt le même âge, qu’il avait, comme lui, prit les rennes de son camps a un moment difficile. Une sensibilité était née chez Kenji lors de cette épreuve, Niwa avait il perçu la même ? Avait-il envoyé quelqu’un qui semblait finalement si proche de Kenji quant aux relations politiques ? Ou était ce le pur hasard, la simple chance d’un avorton fébrile et timide trop peureux pour sortir de son cocon…

    La seconde image fit sourire le seigneur, sachant que dans l’un ou l’autre des cas, il restait riche, et il restait intéressé par les chevaux d’Uma, et c’était pour le moment ce qui importait le plus.


    « Cette lettre du Seigneur Ryuuji m’a surprit je dois vous avouer. La réputation de nos chevaux n’est plus à faire je l’espère, mais qu’elle touche un clan si lointain avec une telle ferveur pour vous envoyer ici même est inattendu. »

    Bien sur il y avait le risque d’espionnage, d’assassinat, de vol ou de manipulation, il y avait beaucoup de choses que les seigneurs de l’Hinomoto était capable de faire pour un peu de reconnaissance, ou un peu plus de pouvoir. Mais si le geste de Teruo avait balayé le peu de soupçons qu’il avait, Kenji ne serait jamais contre corrigé lui-même un intrus un peu trop enthousiaste.

    « La lettre ne donnait que peu de détails sur les attentes de votre seigneur, une fois en ville mon frère se fera un plaisir de vous montrer son élevage. Mais il se fait tard, et j’espère que vous accepterez l’hospitalité d’Uma, pour une nuit au moins. Une chambre vous a été préparée, et j’espère que vous viendrez diner à ma table ce soir. Nous auront le temps demain de discuter des affaires qui vous amène ici.»

    Le trajet jusqu’au porte fut vite comblé, et l’entrée dans la ville fut plutôt chahuté, la curiosité et la joie de vivre des habitants les ayant rassemblé un peu partout a l’entrée pour voir le seigneur Kenji et son hôte. Des enfants, curieux du visage et de l’accoutrement du nouveau venue, des vieux qui discutaient déjà politiques sur l’implication de sa visite, et des filles vêtues de façon bien trop décontracté, rigolant et gloussant entre deux sourires ou regards a Teruo. Kenji était à la fois gêné et ravi, un tel accueil aurait refoulé bon nombre des seigneurs de ce pays, mais ces gents traduisaient tellement son état d’esprit et sa joie de vivre.

    Il accompagna Teruo jusqu’à un pavillon a l’extérieur du palais principale. Celui-ci, bien qu’a l’écart, était comme une résidence a part entière offrant tout le confort nécessaire a un seigneur. Deux demoiselles habillées d’un kimono très décoré et souriante attendaient le chef de guerre a l’entrée.


    « Voici Ayame et Asumi, elles seront à votre disposition le temps de votre séjour. Des bains sont à votre disposition dans le pavillon. Prenez votre temps pour vous reposez et je vous attendrais dans la salle de banquet quand vous serez prêt. Elles vous y conduiront. Laissé votre cheval a mon frère, il se chargera de lui. »

    Il descendit a son tour de cheval et salua une dernière fois Teruo.

    « Je vous laisse il y a quelques taches desquelles je dois m’acquitter avant de vous retrouvez. Si vous avez besoin de quoi que se soit, n’hésitez pas, et je vous retrouve un peu plus tard. »

    Il lança un regard accompagné d’un geste de la main aux deux servantes avant de faire volte face et de retrouver son frère. Il lui confia les rennes du cheval de leur hôte avant de se diriger ensuite vers le palais. C’est un peu plus d’heure plus tard qu’il se retrouva dans la salle principale ou le repas venait d’être servit. Ils seraient en petit comité, ne voulant trop en faire pour son hôte qui n’était tout de même pas un seigneur. Mais il veillait à ce que la nourriture soit excellente, et que le saké cool a flot. Quelques Geishas étaient tout autour de la table, prêtes à jouer de la musique, a danser et a divertir les protagonistes. Les mets arrivaient les un après les autres, et les coupes se remplissaient de saké.

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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMar 30 Oct - 17:38

Délicieux trajet que lui offrait là le seigneur Umano, accompagné de son frère. Si Teruo laissait planer le doute quant à son action précédente, elle restait toutefois balayée par le naturel quasi déconcertant de ses hôtes, pour son plus grand bonheur. Renvoyer ses hommes se révélait sûrement être le bon choix, d'autant qu'il pourrait à loisir profiter de l'hospitalité à sa façon, dorénavant. Être en permanence collé aux basques par toute une troupe de gardiens ne lui aurait certainement pas permis d'être aussi à l'aise, alors même qu'il n'avait encore foulé du pied la capitale du vent. Manquait toujours la présence de Niwa, cependant. La facilité du contact entre dragon et cheval l'aurait sans aucun doute mit à l'aise également, surtout accompagné de son ami de toujours. Il lui faudrait faire sans ce jour, en espérant que son inexpérience totale en matière de chevaux ne lui soit pas fatale. Les premiers mots du seigneur hôte lui ôtaient toutefois ce doute, encore une fois pour son plus grand bonheur.

- La réputation de vos écuries n'est plus à faire, en effet. J'ai le regret de ne pouvoir expliquer l'absence de mon seigneur, cependant, puisque je ne la cerne pas moi même, pour vous l'avouer. J'apporte cependant les pleins pouvoirs décisionnels, j'ose espérer que cette marque de confiance vis-à-vis de ma personne saura remplacer cette fois son absence.

Il marqua un temps de pause, laissant son interlocuteur continuer. Une chambre, un repas et une hospitalité digne de ses plus belles attentes, voilà qui lui apportait un réconfort qui ne manquait déjà pas. Il jeta un coup d’œil au frère du seigneur, Umano Taku, lorsqu'il fut nommé en tant que principal responsable des affaires équestres. De minute en minute sa confiance grandissait, devant un tel enthousiasme. Qu'il était bon d'avoir affaire à autre chose que quelques pantins désarticulés qui ne gardent qu'un sens démesuré du protocole en tête. Peut-être même d'ici la soirée courraient-ils les jupes ensembles, comme des amis de toujours. Cette seule pensée suffit à élargir son sourire intérieur, alors que la route entamait sa phase terminale. Comme prévu d'un fief de clan majeur, Uma restait d'une beauté incroyable, de près comme de loin, du village même jusqu'à ses alentours.

Un clan propre à sa réputation, certainement. Uma n'était pas qu'une ville riche et fortifiée, capitale d'un clan prospère, aux lois et règlements stricts habituels. Sans doutes ses habitants reflétaient cette image, sous couvert d'une certaine liberté en présence même de leur seigneur. Inhabituel, peut-être ; surprenant, certainement pas. Ryuu elle même, sous un vent nouveau, voyait ses mœurs muer en quelque chose de plus souple, presque plus frivole. Si le respect total restait encore de rigueur, elle n'en incombait qu'à l'éducation des familles de générations en générations. Ryuuji Niwa ne semblait avoir aucune réelle idée de comment se comporter envers son peuple, et l'inverse se révélait tout aussi vrai. Paradoxalement, Teruo aurait plutôt tendance à suivre la voie choisie par les Umano. Une ville de liberté, de richesse, d’excellence en certains domaines. Ici, peut-être pourrait-il flâner à loisir sans tellement se préoccuper de son devoir. Un sourire vint s'afficher sur le coin de sa bouche, signe d'une inhabituelle capacité d'adaptation. Sans se sentir tout à fait comme chez lui, il retrouvait avec bonheur certaines souplesses, allant jusqu'à lâcher un petit soupir de soulagement, quasi indiscernable. Il aurait pu prendre sur lui, dans le cas où le clan du cheval ait été trop loin de sa vérité, mais se retrouver dans un environnement quasi familier relâchait une bonne partie de la pression sur ses épaules. L'ulcère ne serait pas pour aujourd'hui.

De même que toute autre maladie liée à son hygiène ou son bien être, par ailleurs, à en juger par le binôme de demoiselles et le bain prévu à sa seule utilisation. Restait à savoir s'il s'agissait là d'une marque de gentillesse ou pour affirmer au chef de guerre qu'il sentait lui même la route et le cheval. Un nouveau sourire vint se dessiner sur son visage, alors que Kenji retournait vaquer à ses occupations. De douces jeunes filles, un bain chaud et aucune présence d'escorte, voilà qui savait donner le ton, et de quelle manière. Il n'était pas aussi bien reçu dans son propre chez lui, peut-être aurait-il pu à l'avenir déposer une demande d'asile définitif, si Niwa n'avait jamais été seigneur du clan dragon. Ayame et Asumi, hein... pensa le jeune dragon, alors que les deux jeunes femmes lui rendaient son sourire. Dangereux mouvement que celui ci, pour un seigneur comme Kenji, à la réflexion. Nombre de personnages dotés d'un rang aussi élevé que celui de Chef de guerre d'un autre clan, fut-il vassal d'un autre, auraient juger bon de « disposer » d'elles à leur façon, à commencer par quelques demande érotiques, si ce n'est bestiales. Une pensée qui fit bondir son cœur, tant le dégoût qu'il ressentait vis-à-vis de ce genre d'homme se voulait profond. Il fit balancer son corps en avant, s'inclinant respectueusement vers les deux servantes, surprises. Loin de refléter son comportement habituel, au moins arriverait-il de cette façon à mettre les choses au clair ; il n'était pas question de recourir à leurs services personnels, mais bien de favoriser son insertion par quelques conseils et astuces.

Sans les chasser de quelque manière que ce soit, il invita les deux jeunes femmes à prendre leurs aises, alors qu'il gagnait la salle d'eau pour un nouveau récurage en règle. Bien au chaud dans son bain, il repensait alors aux événements récents. Le clan Umano n'avait rien d'un clan allié, mais ne gardait aucun motif d'inimitié pour le clan doré, à part un éventuel mouvement de recul envers Ondorie Ichiro, seigneur du clan Ondorie. Il n'était pas tellement réputé pour sa gentillesse et sa capacité à nouer de bonnes relations avec les seigneurs rivaux, aussi le simple fait de se voir clan vassal d'un tel homme pourrait jouer contre Teruo et ses futures négociations. La famille Umano n'était toutefois pas dirigée par une bande d'imbéciles, il en avait eu la preuve quelques temps plus tôt, aussi n'aurait-il peut-être aucun besoin de nommer la profonde tristesse du clan dragon quant à sa condition actuelle. Les choix et actions des aînés ne reflètent pas toujours les principes des cadets, Kenji devait le savoir au moins aussi bien que lui.

Il n'eut guère le temps de faire tourner les rouages d'une éventuelle stratégie à adopter, quand Ayame vint l'interrompre. Les affaires du seigneur semblaient en ordre, et attendait sa présence pour un premier jour de négociations, sous couvert de nourriture et d'alcool. Sans plus du pudeur, le chef de guerre se leva, souriant de l'innocence de la jeune fille quant à la vision d'un homme en costume d'Adam. Il attrapa un linge pour se sécher avant de finir par enfiler des vêtements propres, pour le plus grand bonheur de la jeune femme, dont les joues restaient teintées d'une touche écarlate. Se forçant de garder son rire pour lui, il déposa un haori flanqué d'un dragon sur ses épaules, avant de finalement rejoindre son escorte féminine. La beauté d'Uma ne tarissait pas plus soleil tombant, quel que soit le lieu par lequel les deux jeunes femmes l'emmenait. Le château lui même rendait grâce, d'extérieur comme d'intérieur, jusqu'aux plus petits chemins empruntés pour rejoindre la salle de réception. Et quelle salle, alors qu'il s'avançait en direction du coussin à sa disposition, sur lequel il s'agenouilla finalement, face à la table. Il félicita intérieurement son hôte du manque de gratin habituel, grandement soulagé de n'avoir affaire qu'à un petit comité. Sans être mal à l'aise à l'idée d'être la cible d'une centaine de regards, au moins pourrait-il tenter une approche plus directe et, avouons le, manquant d'autant plus de tact. Il glissa la coupelle de Sake qu'on lui proposait jusque ses lèvres, avant de la déposer sur la table, vide de la moindre goutte.

- N'hésitez pas à me corriger de la manière qu'il vous plaira si je me trompe, mais vous ne semblez pas le genre d'homme à aimer le protocole, et peut-être encore moins la distance des propos. Je pense qu'on a tout gagner à se lâcher pleinement et boire jusqu'à ce que nuit devienne jour, j'ai moi même plus d’intérêt pour les bêtises qu'on pourrait partager que pour les cérémonies pompeuses pour un sujet dont je ne sais rien. Je peux affirmer d'avance toute la confiance que j'ai envers votre frère quant aux chevaux que vous seriez prêts à nous céder, votre passion se lit trop facilement pour penser le contraire. Je serai davantage intéressé par vos récits de conquêtes féminines ce soir, je pense.

Peut-être la touche d'humour finale lui assurait l'assurance de ne voir ses propos trop mal jugés. Dans le cas contraire, peut-être rentrerait-il dans l'heure sans sa tête, mais le parti prit de tout miser sur un éventuel début d'amitié ne reflétait au final que son propre être profond. Pouvoir rester quelques jours de plus sans se soucier du protocole habituel plus qu'il ne le souhaitait ne pourrait assurément qu'être une bonne chose, en espérant que la famille Umano soit fidèle à ce qu'il se représentait.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMer 31 Oct - 4:13

    Kenji portait ne tenue d’appart bien simplet et bien mal ajusté pour quelqu’un de son rang, flanqué de Kazegami qui se confondait avec les plis du vêtement. Il était assit quand Teruo entra et salua ce dernier d’un geste de la tête avant de chercher le regard des deux servantes. Un rapide échange de regard et il comprit vite l’attitude de son hôte vis-à-vis des deux demoiselles, un soulagement qu’il ne montra pas.

    L’Invité s’assit et ensemble ils commencèrent à boire et a manger, trempant leurs lèvres dans le délicieux saké, et se délectant des mets raffiné qu’il avait fait préparer. Le reste de la tablé restait silencieuse observant tour à tour les deux protagonistes et attendant que la parole soit prise. Kenji aimait ce silence pesant qui mettait tout le monde mal à l’aise sauf lui, laissant l’hésitation monter en chacun, ne sachant si le seigneur se vexerait d’une initiative. Cela n’était jamais le cas, mais même après ces quelques années au pouvoir, tout le monde doutait toujours, et il en jouait.

    Mais sa cible principale cette fois fut belle et bien Teruo, l’impression qu’il avait eut du chef de guerre jusque la était la bonne, il ne cessait de le tester, le tentant pour voir a quel genre d’homme il avait à faire. Un petit jeu de dupe qu’il n’avait pas l’intention de poursuivre trop longtemps, il appréciait ce qu’il découvrait. Et c’est donc lui qui prit la parole en premier, rompant ce silence et soulageant les quelques personnes présentes qui sourirent a ses paroles. Kenji en fit de même, laissant un léger blanc alors qu’il regardait autour de lui ses plus proches conseillers.


    « Écoutez-moi ce jeune homme messieurs. Cela ne fait pas un jour que nous nous connaissons et nous avons déjà laissé les tracas politique bien loin derrière nous. J’espère que vous serez faire preuve d’un d’autant d’attention et de lecture de vos hôtes lorsque je vous enverrez en visite, une telle efficacité est remarquable. »

    Finit il en levant sa coupe a l’honneur de Teruo et la buvant alors cul-sec, suivit des ses conseillers.

    « Comme vous dites, laissons les tracas commerciaux a demain, mon frère Taku vous fera visité les écuries, et il sera a même, après quelque discutions avec vous, de savoir ce qui vous sera le plus judicieux. »

    Il s’approcha de Teruo, une bouteille de saké a la main, réservant leurs deux verres et trinquant avec lui.

    « Mais venons en au sujet qui nous intéresse ce soir. Le saké d’abord, j’espère qu’il est à votre gout ? Je ne suis pas un grand expert moi-même. Les voyages que j’ai pu faire m’ont fait découvrir mille saveur, mais mon manque… d’altruisme concernant l’alcool de riz m’a fait grande défaut. Je dois dire que j’avais bien d’autre chose en tête. »

    Dit il en levant sa coupe aux Geishas qui gloussèrent derrière leurs éventails. Il s’écarta de Teruo pour s’en approcher d’une, l’invitant à jouer de la musique, prenant une seconde par la main pour l’inviter à danser au milieu de la salle. Parmi les conseillers, certains semblaient mal à l’aise, trop vieux est trop ancrés dans leur tradition pour s’accommoder de ce genre de folie. Les autres, bien moins a l’aise que Kenji, semblaient pour autant être capable d’apprécier ces moments de légèretés.

    Il jeta alors une troisième courtisane dans les bras de son frère dont le visage devint écarlate dans l’instant. Ce dernier n’avait jamais pu s’habituer a la présence d’une femme a ses cotés, il le savait, Kenji le savait, les courtisanes le savaient, a vrai dire tout Uma devait en être au courant, et Kenji ne se lasser jamais de le taquiner a ce sujet, pour toute les fois ou son frère se montrait meilleur cavalier, ce qui était a vrai dire a chaque fois qu’il se retrouvait sur un cheval.


    « Ne fait pas attention à ces vieux singes, ils se débrident petit a petit, mais la route sera encore longue. Vous voulez des histoires de femmes ? Je n’aime pas les raconter, je préfère les créer, et j’espère que vous vous joindrez à moi dans cette tache. Mais avant cela, j’aimerais en savoir un peu plus sur votre seigneur et sur votre clan. Les rumeurs vont bon train à son sujet et je n’aime pas me fier à ce genre de ragot. J’ai cru comprendre que vous étiez son serviteur le plus fidele, vous devez donc bien le connaitre. »

    Kenji avait prit Teruo a part, il espérait lui délier un peu la langue pour en apprendre plus sur les Ryuuji et leur seigneur. Apres tout, Teruo n’était il pas la pour ca, créer un échange entre les deux camps. Il continua de servir le saké avec entrain, il était joyeux, festif, et comptait bien continuer ainsi longtemps durant la nuit.

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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyVen 2 Nov - 10:39

    - Serviteur le plus fidèle, hein ? Je crois que les rumeurs en Hinomoto n'aiment que trop confondre chacun à son poste. A vrai dire, je suis moins serviteur qu'ami, parfois conseiller. Je ne crois pas qu'il existe quiconque de suffisamment remarquable pour gagner ma fidélité, il aura réellement fallu que nous fassions connaissance très jeunes. Ceci dit, grâce à ça, je peux tenter de vous le faire découvrir sans le voir en personne cette fois ci, j'imagine.


Teruo marqua un temps de pause. A y penser, il n'avait jamais réellement réfléchit à qui ou ce que pourrait être Niwa. A jamais, il ne l'aura vu qu'en tant qu'ami, sans réellement prêter attention aux rumeurs qui circulaient à son propos. Il répugnait un peu à décrire son frère d'armes et seigneur par un simple assemblage de mots, mais rassurer Kenji par une petite masse d'informations pourrait finir par n'être qu'un mal pour un bien. Curieux, sans doutes le seigneur du vent l'était-il, mais prompt à juger une personne qu'il n'aura jamais croisée, aucune idée. Pourquoi pas, après tout, mais il fallait faire en sorte de trouver les bons mots. Et, connaissant Niwa, Teruo lui même ne pourrait affirmer comment il se comporterait s'il était ici présent avec lui. La diversité de ses réactions le rendait presque imprévisible, quand bien même le doute restait permit quant aux réflexes généraux.

    - Je ne pourrais vous faire connaître Niwa en quelques mots, c'est certain. Mais les rumeurs parvenues à mes oreilles sont aussi moches que fausses, je peux l'assurer. Il faut simplement savoir qu'il n'est pas fait pour être seigneur, à la base. Il le sait, ses conseillers le savent également, mais nous arrivons à nous en sortir grandis par cette variété de logiques et réactions aux plus hautes strates du gouvernement. Le problème, c'est qu'il ne se sent pas à sa place, et ce malaise arrive parfois à déteindre sur l'ensemble de ses actions. Il n'est pas pour autant incapable de gérer le clan dragon, loin de là, et ses prouesses martiales à la naginata vous surprendraient, j'en suis convaincu.


Quel dommage que de ne pouvoir détailler davantage le genre d'homme qu'est Ryuuji Niwa. Il était à espérer que les deux hommes se rencontrent un jour de manière au moins aussi naturelle que l'échange présent, sans doutes parviendraient-ils à s'apprécier mutuellement sans trop d'efforts. Peut-être la légèreté du seigneur du vent ne manquerait pas de le surprendre, mais un bref instant suffirait à couper court à la surprise et au malaise. Le chef de guerre dragon esquissa un sourire en imaginant les deux chefs de clan sous le même toit. Aucun doute, ce genre de rencontre inter-seigneur ne pourrait donner lieu qu'à des situations cocasses, si ce n'est comiques. Il laissa son regard glisser jusqu'à croiser celui de Kenji, qui lui servait alors une nouvelle coupelle de sake, qu'il laissa glisser le long de sa gorge en un cul-sec. Beaucoup auraient repensé à cette légèreté, cette insouciance, venant du fils du vent. Beaucoup l'auraient jugé irresponsable à plus d'un titre également, mais pas Teruo. C'était justement là le point faible du protocole diplomatique, peu se sentaient capables de rester eux-mêmes à la rencontre de sommités d'autres clans. Ils ne se connaissaient pas, pourtant, ils partageaient cette même liberté, les mêmes chaînes depuis longtemps débarrassées de leurs chevilles.

Sans doutes valait-il mieux sa présence que celle de Niwa, son don naturel pour repousser les débats trop sérieux semblait être le genre de choses utiles en cet endroit. Sans se dérober au partage de sake, la griffe du dragon se laissa un certain temps pour réfléchir. Il ne connaissait son seigneur que trop bien, et était en passe de nouer une relation relativement solide avec un nouveau clan, tout en ne se dérobant aucunement de sa mission principale. Sa présence n'était sans doutes pas le fruit du hasard, comme il l'avait supposé au départ, alors qu'il se trouvait encore au château Ryuuji. Un sourire réel vint s'afficher sur le coin de ses lèvres, voilà une information qu'il ne pouvait que partager avec son nouvel ami.

    - Je pense cerner un peu mieux les raisons de ma présence. Je dirais même qu'il existe deux raisons principales au fait que je sois présent, contrairement à lui. En premier lieu, il ne faut pas oublier que mon petit seigneur est d'un naturel timide, il n'a aucune idée de comment se comporter face à telle ou telle personne. Il attend certainement que je lui fasse part de mes impressions sur vous avant de vous rencontrer en personne. Il ne faut pas le prendre mal, cependant, s'il avait été présent en ce moment, sûrement se cacherait-il à l'instant dans un coin de la pièce en tentant désespérément de se défroisser. Quant à la deuxième raison … Je pense qu'il vous a dors et déjà cerné, maître Kenji. De l'ensemble de mon clan, je suis peut-être le plus à même de dialoguer facilement et rapidement avec une personne comme vous. Je pensais qu'il s'agissait d'un choix risqué, à la base, puisque j'aurais été tout autant capable de sortir mon arme en votre demeure pour la pointer sur vous ou votre frère. J'ai une certaine tendance à afficher mes idéaux , même au sein d'un clan étranger. Mais vous n'avez vraiment rien susceptible de froisser mes croyances, tout au contraire. Je pense que mon seigneur l'avait compris bien avant de m'envoyer ici. Il a bien grandi...


Cette dernière remarque s'adressait plus à lui même, en vérité. Le jeune Niwa, dont le pêché mortel restait son insouciance à la mort de son père, semblait enfin s'être prit en main pour paraître tel un vrai seigneur. Radical changement, lorsque l'on imagine encore le chaos de ses premiers jours en tant que seigneur du clan Ryuuji. Le sourire de Teruo s’étira davantage, fier de son ami de toujours. Il croisa une nouvelle fois le regard de Kenji, gardant toute confiance pour ses derniers propos. Il avait réussi à le décrire sans s'éloigner de la vérité, en ne lui accordant ni réelle qualité, ni réel défaut, préférant laisser Kenji seul juge à leur prochaine rencontre, si elle devait un jour avoir lieue. Portant une nouvelle fois sa coupelle de sake à ses lèvres, il se demandait bien ce que pouvait encore lui apporter cette nuit de festivité en territoire Umano.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptySam 3 Nov - 7:06

Teruo s’était donc mit en tête d’effectuer cet exercice difficile que Kenji lui avait demandé, alors que ce dernier restait debout, fixant son interlocuteur et sirotant avec délectation sa coupe de saké. Il n’y avait qu’un seul moyen pour le seigneur de connaitre son homologue et c’était de le rencontrer en face, néanmoins, il était curieux. Curieux de savoir ce que Teruo pourrait dire, curieux de le comparer a ce que d’autre avait pu dire a son sujet, curieux de voir la relation qui pouvait unir son invité a son seigneur, et curieux de voir comment Teruo répondrait a une question si difficile et si personnelle.

Ecoutant avec attention les paroles de son interlocuteur, il trouvait dans son histoire beaucoup de similitude avec la sienne et Taku. S’il ne cernait pas Niwa, et refusé de le faire sur ce qu’on avait raconté sur lui, il semblait manifestement dans une position qu’il n’avait jamais souhaité, et ca c’était quelque chose que Kenji comprenait parfaitement. A cette évocation son regard se durcit d’ailleurs, son sérieux laissant place a sa légèreté habituelle.

Il tourna un instant son regard vers son frère, repensant a ces jours et semaines qui avaient suivit leur retour, la mort de son père, sa prise de pouvoir, son refus… Un bien piètre exemple de ce qu’avait pu être le seigneur Kenji, et il ne remercierait jamais assez son frère d’avoir était la pour lui en ces moments difficile. Il reposa son regard sur Teruo, imaginant avec une facilité déconcertante ce que le chef de guerre avait pu être pour Niwa, et il éprouva un grand respect pour lui en cet instant.

Il écouta avec attention la fin de l’histoire de Teruo, souriant, puis riant avec lui. Sa franchise et son franc parlé était très apprécié par le fils du vent, et son analyse montrait une certaines capacité de compréhension et une intelligence dont le seigneur Niwa savait apparemment faire bon usage. Il resta par contre perplexe a sa dernier phrase, parce qu’il s’imaginait tres bien a la place de Niwa. Ce dernier avait du grandir bien plus vite que ce que Teruo pouvait penser. Il croisa le regard de son frère a ce moment la, car malgré leur fort lien, la relation avait été tout autre depuis on intronisation a la tete du clan, et une grande partie de la difficulté de ce post avait été de ne pas changer ce qu’il avait d’acquis, tout en jouant le rôle nécessaire a sa nouvelle position. Une gymnastique qu’il avait apprit avec le temps, mais qui l’avait fait murir bien trop vite.

Il passa son bras alors autour de l’épaule du chef de guerre, finissant la bouteille de saké dans sa coupe.


« Et bien, j’espère que vous serez utiliser des mots aussi sincère a mon égard lorsque vous raconterez votre visite a votre seigneur. Il est temps de passer à autre chose, le cérémonial, les banquets, c’est amusant un instant. »

Il avança au milieu de la salle et tapa dans ses mains après avoir posé sa coupe et la bouteille de saké vide. L’audience cessa alors de discuter et se tourna vers le seigneur d’Uma.

« Mes amis, je vous remercie tous de votre présence ce soir et d’avoir avec moi honoré notre invité, Reiya Teruo. Il se fait maintenant tard, vous avez chacun affaire et famille dont vous devez vous occupez aussi je vous laisserais prendre congé. Taku, je te laisse faire le nécessaire pour les chevaux ce soir, demain matin, nous avons à impressionner notre ami ici présent. »

Tous saluèrent le seigneur puis son invité un par un avant de s’éclipser en silence de la salle. Le dernier a partir fut Taku qui sourit malicieusement a son frère. Il riait intérieurement a la dernière phrase de Kenji qui n’avait pour but que de rassurer ces vieux rabougris, mais il savait que cela marchait a chaque fois.

A vrai dire c’était une question récurrente dans l’esprit du jeune seigneur, sa réputation frivole avait fait le tour d’Uma tres tôt dans sa jeunesse, et il se demandait si c’est conseillers pensaient vraiment qu’il était si sage en reprenant du service le soir, responsable et attentif. Cette nuit s’annonçait comme beaucoup d’autre, une nuit de plaisir, de liberté et de luxure, un petit plaisir qu’il s’accordait de temps en temps, parcourant incognito les rues d’Uma. Si son frère savait, il était bien trop timide pour risquer de se joindre a lui, il fallait beaucoup de discrétion pour un seigneur pour se fondre au milieu de son peuple, dans des conditions de sobriétés excessive. Mais Teruo…. Peut être que Teruo…


« Et bien nous voila maintenant prêt pour vous initier aux vrais plaisirs d’Uma. J’imagine au vue de votre position que vous avez, comme moi, était convié a ce genre de cérémonie des plaisirs. Invité dans un palace à manger et boire jusqu’à plus soif, entouré de créature plus désirable les unes que les autres prêtes a tout pour vos faveurs. »

Il sortit alors une nouvelle bouteille de saké et s’assit plus confortablement sur l’un des coussins, oubliant un instant l’étiquette.

« Mais je dois vous avouez que cette facilité dans le plaisir m’en gâche quasiment la totalité. Peut être est ce mon rang et mon éducation qui après trop d’excès à provoquer une certaines lassitude… Je laisse la philosophie pour ceux qui ont du temps à perdre. J’ai appris à aller chercher moi-même ce que je veux, liberté, vérité, aventure et surprise. »

Il regarda alors d un air malicieux Teruo.

« Il y a une chose que j’aime faire pour me sortir de cette prison. Découvrir les rues et les gents d’Uma en simple habitant, incognito dans la ville, a la recherche d’amusement autour d’une table de jeu, de bagarre dans un troquet mal famé, ou de volupté dans le plaisir d’une femme qui me choisirait pour moi et pas pour mon nom. J’aimerais, si vous acceptez de m’accompagner ce soir pour un tour d’Uma comme vous en verrez rarement.»

Il finit alors sa coupe en cul sec attendant la réponse de son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyLun 5 Nov - 15:15

Trop en dire sur Niwa aurait été nuire autant à son ami qu'au seigneur Umano, et ce dans tous les sens possibles. Il fallait que les deux hommes se rencontrent un jour, ils se découvriraient de réels liens de sympathie au vu de leurs similitudes. Un chapitre prochain, peut-être, il s'agissait pour l'heure de suivre son hôte dans ses mouvements. Le dragon se releva, doucement, attrapant dans le mouvement une nouvelle bouteille de sake, qu'il porta à ses lèvres sans cérémonie, oubliant le protocole de la coupelle. Kenji se voulait amusant sur plus d'un point, mais relever de la soirée le déjà petit comité présent revenait à abolir d'autant plus l'écart entre les deux hommes, ne laissant qu'un sourire d'autant plus grand sur le visage du chef de guerre. Ce dernier lança par ailleurs un dernier clin d’œil à Umano Taku, avant qu'il ne disparaisse derrière la porte. Son frère n'était pas tout à fait entre de bonnes mains, mais au moins le rassurait-il d'un quelconque danger. Ne restait que ce duo, pour finir, deux hommes amoureux de liberté et de vagabondage, prêts à empiler les bêtises indignes de leur rang, et ce pour leur plus grand bonheur. La bouteille fut déposée sur la table d'un mouvement lent, le chef de guerre passablement étourdi par la dose d'alcool ainsi gagnée. Les joues légèrement empourprées, le regard moins vif, les muscles détendus... Tout laissait paraître le début d'une soirée mémorable, aussitôt oubliée le lendemain. Parti comme il était, sans doute partagerait-il ses pires déboires du moment avec le seigneur du vent dans un futur proche.

Il écouta sans broncher les dernières paroles de son nouvel ami. Leurs pensées s'étaient comme reliées, chacun ne souhaitant que le confort du peuple, dans des endroits où le luxe n'est pas permis. Ce même luxe dont ils n'avaient tous deux que trop souhaité la disparition, à l'en croire, ce qui n'enlevait rien au charme de la soirée. Ce même déplaisir de facilité et de mensonge lorsque le voile se lève pour laisser place à l'identité, cette même envie de pouvoir être ce que l'on souhaite à n'importe quel endroit. Teruo l'avait connu, ce sentiment, et le ressentait toujours à de rares moments. Comme lui jadis, Kenji semblait toujours garder le sourire malgré tout, c'était bien là une qualité digne des plus grands. Le seigneur du vent restait à ce jour une personne hors du commun, tellement proche à la fois de Teruo et de Niwa, en tout gardant assez de traits spécifiques pour être une personne bien à part. Sans parler de charisme débordant, il donnait l'envie de rejoindre sa famille, de devenir son nouveau frère. Qui aurait pu penser que le dragon trouverait tant de similitudes chez son cousin cheval. Dans un sourire, il donna enfin un semblant de réponse.

- Vous savez... Ryu a depuis le temps appris à rire de moi, mais aucunement à mes dépends. Au fil du temps, le peuple a réussi à me cerner, et sait bien que mon nom ou mon statut ne me sert d'aucune façon à jouer sur les ficelles du pouvoir, que ce soit pour apposer des sanctions ou pour favoriser quelconque quidam. Je comprend donc tout à fait votre désir d'être un homme du peuple parmi le peuple, sans que celui ci ne puisse voir à travers votre couverture. Je l'ai expérimenté moi même au départ, même si par la force des choses je n'ai aujourd'hui plus aucun besoin de capuchon. Je vous le montrerai, lorsque vous passerez du côté de Ryuu, j'espère prochainement. Les « petites gens » apprennent très vite à vous prendre pour ce que vous êtes, non ce que vous reflétez. Il m'est arrivé un nombre incalculable de fois de me faire battre au sang par des femmes ou perdre la moitié de ma bourse dans des jeux de hasards, sans que quiconque n'oublie mon rang. J'espère qu'Uma vous montrera bientôt que le seigneur n'est qu'un homme parmi les hommes, sans vouloir te manquer de respect.

Voilà un discours pour le moins inhabituel, surtout pour qui s'amuserait à analyser les éléments un à un. La promesse d'une légèreté telle qu'un rang ne reste au final qu'un mot, déguisée en subtile invitation future. Kenji serait peut-être d'autant plus à l'aise à Ryuu qu'à Uma, chose que Teruo pouvait comprendre au vu de sa situation actuelle, lui même presque plus à l'aise parmi les fils du vent qu'entouré de dragons. Au delà de l'invitation, ce tutoiement rapidement exécuté en fin de discours, dont la faute revenait autant au volume de sake bu que de la réelle envie du chef de guerre de briser les dernières frontières entre les deux hommes. Un jeu d'égal à égal, aussi égoïste cette pensée puisse paraître, n’entamerait qu'une amitié d'autant plus sincère, tant par sa rapidité d'approche que sa capacité à recevoir. Un lapsus qui pourrait se vouloir chaudement accueilli, d'où le refus du chef de guerre de se corriger. On pouvait lire si facilement le visage du seigneur Umano. Un homme qui n'a pour seigneur que le nom, qui se voit obligé de faire avec ses responsabilité en essayant le moins possible de déroger à son caractère habituel. Un homme qui n'est pas fait pour régner diraient certains ; un homme parfait pour ce rôle, de l'avis de Teruo.

Kenji ne voulait qu'une nouvelle soirée parmi le peuple. Pourquoi l'en priver, pourquoi attendre, pourquoi parler ? S'armant d'une nouvelle bouteille, il tourna les talons vers la sortie. Sans un mot, d'un seul geste désignant la porte, il offrait ce secours à son hôte. Direction les bas quartiers, là où la vie règne à flots, même dans le creux de la nuit. Un pas, puis un autre, enfin il retrouvait ses gettas, prêt à sortir pour la tournée des refuges de cas sociaux. D'un mouvement d'épaule, il se débarrassa de son haori flanqué du symbole Ryuuji, pour ne garder qu'un vêtement d'un noir de jais privé de toute trace de son appartenance au milieu noble. Refoulant son nez au creux de son écharpe, laissant pendre la petite jarre de sake à son épaule par un cordon, voilà qu'il ouvrait la petite porte donnant accès à l’extérieur, avant d'y poser un premier pas. L'air d'Uma une fois la nuit tombée n'avait rien à envier à Ryuu, on y sentait cette même chaleur douce nous envahir les poumons. Nul besoin d'haori ou quelconque vêtement chaud cette fois, c'est bien dans le plus simple apparat que la route se ferait.

Teruo leva les bras vers le ciel, s'étirant de tout son long, n'oubliant pas de faire résonner ses articulations par quelques craquements. D'une manière ou d'une autre, il se préparait à quelques événements d'autant plus importants qu'une soirée au palais, preuve de son désintérêt total pour la caste noble, ou du moins sa préférence pour la simplicité même. Et quoi de plus simple, cette nuit, que de démarrer la marche de son propre chef, ne laissant d'aucunes façons Kenji devenir guide. On proposait au chef de guerre de découvrir le village d'Uma, c'est donc bien de son propre chef que la route se dessinerait, laissant le destin seul juge des événement proches à venir. Tout en restant aux côtés du seigneur hôte, voilà que la balade débutait, de quelques pas vifs et assurés. L'alcool engourdissait ses sens, mais le bonheur était bien au rendez-vous. Alors que le soleil privait les rues de sa présence, les lanternes et autres lampions décoraient les bâtiments d'une lueur teintée d'or, n'offrant que merveilles délicates pour des yeux non accoutumés. Chaque quartier d'Uma respirait le bien être, des premières bâtisses riches aux alentours du châteaux, jusqu'aux plus petites masures légèrement décrépies à l'approche des zones moins aisées. Un petit tour du village pour le moins charmant, non dénué d'un immense plaisir alors que le Teruo partageait sur deux nouvelles coupelles le breuvage qu'il avait volé en salle des festivités.

- Uma est tel que je l'imaginais, vraiment. Je ne regrette d'aucune façon le voyage pour le moment, et j'ose espérer que vous me ferez visiter vos endroits fétiches, de manière incognito ou totalement libérée, sous peu. Un brin de compagnie féminine pourrait également être bienvenue, j'imagine, mais il ne s'agirait que d'un détail vu la qualité de la soirée qui m'est offerte. Je ne peux qu'avouer un réel plaisir de trouver quelqu'un qui partage mes envies, et je tiens à préciser que je suis capable de supporter beaucoup. N'hésitez pas à m'en faire voir de toutes les couleurs...

Cette dernière note mystérieuse s'accompagnait d'un petit rire, semi camouflé par l'écharpe qui cernait sa bouche. Il avait trop peu bu pour prétendre à être vraiment saoul, mais se voulait déjà enclin à participer à toutes sortes de choses, même parmi les plus avilissantes. Sans doutes ne tarderait-il pas à retirer ce qu'il lui restait de vêtements pour participer à quelques danses bienvenues au fin fond du quartier des plaisirs. Il laisserait cependant Kenji seul maître décisionnaire, jusqu'à ce que le duo se perde dans les méandres de l'alcool et du rire, qui se voulait à prévoir au vu des événements. Seule question toujours d'actualité, se souviendraient-ils un minimum de leurs frasques une fois le matin venu?
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMer 7 Nov - 16:48

La colère de Sumire était sans doute aussi brulante qu’un feu d’âtre dont les flammes s’étendraient si librement qu’elles embraseraient toutes personnes assez sottes pour trop s’en approcher. Cependant elle avait appris un tant soit peu à maîtriser ses émotions et pour le moment elle contenait sa rage. Pour le moment seulement, car elle n’avait sur l’instant qu’une seule envie, regagner l’Okiya et sa chambre pour s’y laisser aller et pourquoi pas au passage briser quelques objets décoratifs, voire même passer ses nerfs sur l’une de ses consoeurs. Ce serait là un moyen fort simple de se calmer, même si il ne serait guère judicieux. Agir comme une gamine hystérique et vexée ne lui rapporterait rien d’autre que d’agacer l’Oka-san, et ça ce ne serait profitable pour personne et surtout pas pour elle-même. La seule solution était de se calmer avant de rentrer. Une chose bien plus facile à dire qu’à faire. Quoique…si elle ne pouvait se répandre en cris et autres manifestations agressives de sa colère, il existait un moyen très silencieux de permettre à Sumire de se soulager : songer aux représailles. Et pas seulement y songer, les envisager, les matérialiser, les planifier, les organiser, les mettre en place et les amener à son terme afin que à jamais sa rivale se souvienne à qui elle avait à faire.

Nous n’entrerons pas dans les détails de l’affaire ayant causé ce trouble désastreux dans les sentiments de la geisha car cette affaire pourrait aisément être considérée comme risible. Ou du moins, disons qu’on pourrait juger que cela ne mériterait pas une telle réaction. Tiens ce serait là les mots auxquels s’attendrait Sumire si elle devait en aborder le sujet avec l’un de ses clients. Ces derniers avaient tendances à s’amuser des querelles entre geisha, quand ils apercevaient par inadvertance quelques bribes de leurs rivalités. Et c’est sans doute parce qu’ils n’en n’apercevaient que quelques bribes qu’ils n’en mesuraient pas la portée réelle. Si les filles d’une même Okiya n’en venait que rarement à se haïr, c’est parce que l’Oka-san veillait au grain et s’assurait que les filles ne jouaient pas sur le même terrain. Mais dès lors que les jeunes femmes étaient de pure rivale, cela pouvait virer à la guerre silencieuse mais dévastatrice très rapidement. Aucunes des Geisha ayant un minimum de capacité de réflexion et un soupçon de caractère ne voulaient passer trente ans à rembourser leur dette. La grande majorité d’entre elle souhaitant la totale indépendance. Autrement dit un danna souvent absent mais qui fait de beaux cadeaux, et une clientèle fidèle pour pouvoir être à son compte. Trouver un danna pour une geisha un tant soit peu douée ce n’était pas vraiment compliqué. Mais essayer de fidéliser des hommes totalement ivres relevait d’une autre paire de manche. Alors quand deux filles s’attaquait à la même cible, généralement un très bon parti, celle qui perdait l’avait très mauvaise. Et perdre, ça, Sumire ne le supportait pas. Sa vengeance serait lente, réfléchie, sournoise sans aucun doute et surtout terrible.

A cette simple pensée, Sumire cessa d’arpenter les rues de la ville à grand pas pour regagner une allure plus sereine. Il est assez étrange de voir l’effet que des projets de vengeance peuvent avoir sur la colère. Cette dernière se dissipe pour laisser place à la jubilation et une certaine impatience. Dorénavant calme et son esprit apaisé par la perspective prochaine du retour de flamme qui attendait sa rivale, Sumire pût enfin penser à autre chose et s’intéresser de nouveau à ce qui l’entourait. La nuit était tombée depuis déjà longtemps, et les lueurs artificielles de la ville remplacée celle du soleil. C’était vif, coloré et très agréable. Sumire aimait plus que tout cette ville et restait persuadée que même si elle en visitait d’autres, aucunes ne lui plairaient jamais d’avantage.

Sur le chemin de l’Okiya, Sumire regretta de s’être autant apprêtée pour une soirée dont elle n’avait au final pas profité. Passer des heures à se préparer pour rien, cela ne plaisait à personne. Le vent d’Uma soufflant toujours aussi vigoureusement, la jeune femme ramena son manteau rouge par-dessus son kimono fleuri et laissa et porta sa main droite à son chignon tressé pour s’assurer qu’il ne serait pas trop malmené. Cela fait elle reprit sa route en se disant qu’elle pourrait bien proposer à ses sœurs non occupées une soirée « client ». Ces soirées étaient souvent amusantes, on y raconter des anecdotes vécues et des situations embarrassantes (jamais sur soi évidement) et on y riait beaucoup.

Cependant ses idées de projets ne durèrent pas longtemps puisqu’au détour d’un carrefour, la jeune femme surprit une conversation, ou du moins les paroles qu’un homme adressait à un autre homme. Elle en comprit que l’un des deux hommes (et à l’en croire le second serait partant) souhaiter passer une soirée haute en couleur et si possible avec des femmes. Si au début elle ne voulait pas spécialement faire attention à l’échange des deux inconnus, elle devait bien admettre que les habitudes de son travail lui revenaient sans cesse. L’une d’entre elle étant de toujours tendre l’oreille à ce qui se disait deux mètres à côté. Et les quelques bribes de cette conversation qui ne la concernait en rien lui donnèrent une idée. Certes elle pouvait envisager toutes les vengeances qui pouvaient exister, cela n’empêcherait personnes de répéter dès le lendemain, qu’en plus d’avoir perdu un client, elle était misérablement rentrée chez elle. Alors que si elle passait la soirée avec d’autres clients, cela atténuerait déjà les rumeurs puisqu’elle montrerait que ce n’était pas un mur sur la route qui lui ferait rebrousser chemin. Et cela diminuerait un peu aussi la joie de sa rivale.

Le temps de ses réflexions, Sumire avait dépassé de quelques mètres les deux hommes qui continuaient leur route. Sumire s’immobilisa et se retourna. La distance qui les séparés n’était pas très grande aussi Sumire n’eut pas grand besoin d’élever la voix pour attirer l’attention.

« Messieurs. Pardonnez-moi de me mêler d’une conversation qui ne me regarde en rien, mais j’ai cru entendre que vous souhaitiez passer une grande soirée. Sachez que je connais tous les recoins du quartier des plaisirs et que surtout je pourrais vous faire entrer absolument partout. Ma compagnie pourrait-elle vous satisfaire ? »

Le discours n’était pas long, mais son seul but était après tout d’attirer l’attention des deux personnes et non de faire un long monologue. Aux premiers abords, les deux jeunes hommes semblaient communs et déjà légèrement alcoolisés. Sumire avait toutes les chances de les convaincre, après tout ils reconnaîtraient sa profession au premier coup d’œil. Trop bien habillée pour une simple prostituée ou fille du peuple et pas assez pour une grande dame. D’autant plus que les dames ne se coiffaient pas en chignon et ne se promenaient en théorie pas seule et surtout pas à la nuit tombée. Cela rappela soudainement à Sumire qu’elle avait délaissé sa propre servante à la maison de thé dont elle était partie furieuse. Ce n’était pas bien grave au fond. Pour en revenir à nos compagnons, ils comprendraient aisément aussi qu’en effet elle pourrait les emmener où ils voulaient. Du fait de son métier, il y avait peu de patron(nes) qu’elle ne connaissait pas au sein du quartier des plaisirs. Si les deux jeunes hommes voulaient s’amuser, c’est qu’ils étaient prêts à dépenser quelque ryos. Et qu’importe la taille de leur bourse Sumire saurait s’adapter.

Qui sait il y avait peut-être moyen de faire et de passer une bonne soirée…
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyJeu 8 Nov - 11:49

    Kenji souriait aux paroles sincères et touchante de Teruo a sont égard, le tutoiement, les histoires de proximité entre lui et ses hommes, c’étaient quelque chose que Kenji n’avait jamais eut, et n’avais jamais voulut. Il avait été facile d’exprimer son désir d’éloignement envers des hommes qu’il devait envoyer au combat ou a la mort, de se protéger des regards suspicieux ou intéressé quant a son statut, ou de vouloir être capable de séduire une fille sans l’apport du pouvoir ou de la richesse.

    Mais c’était surement plus la curiosité qui guidait le seigneur, être capable de voir une ville, sa ville avec des yeux différents, des yeux nouveaux des yeux qui ne sont pas les siens, et surtout de savoir qu’il n’avait pas de limite à se donner, ni en temps que seigneur, ni même en temps qu’homme. Il aurait bien raconté la fois ou il a séduit une actrice sur scène en plein milieu d’une représentation et la haine des spectateurs a son égard, ou cette fois ou il avait été la cause d’une bagarre dans un bar qui avait finit brulé en cendre…

    L’inconscience, l’insouciance, peut être même la folie, un désir de liberté si puissant et si ardent qu’il valait mieux que ce dernier reste caché, mais peut être que Teruo en aurait un aperçu ce soir, et que celui-ci se laisserait aller a son tour a quelque folie, c’était l’avantage de ne pas être qui on est vraiment. Ils sortirent alors du palais, rhabillé pour l’occasion, Kenji avait laissé ses vêtements d’appart pour des vetements large et confortable de lin, un pantalon noir et une veste blanche. Il avait prit avec lui son Shakuhachi, son chapeau de paille et se teint légèrement les cheveux, ébouriffant ces derniers pour accentuer un peu plus la différence.


    « Mon ami, nous ne sommes plus dans le palais a présent, laissons les bonnes manières derrières nous, c’est pour ca que j’aime sortir incognito, je laisse les limites due a mon rang de seigneur derrière moi, et je ne me gène donc ainsi a franchir celle habituellement fixées par les hommes également. La nuit est a nous, et a Uma elle appartient aux aventureux et aux opportunistes Teruo. »

    Ils s’aventurèrent alors dans les petites rues commerçantes grouillantes de vie d’Uma, slalomant entre les enfants jouant, les familles qui sortaient pour un bol de ramen, ou les jeunes adultes en quête de passion et d’amour.

    « De l’alcool, des femmes, un vent de liberté, tu auras tout ce soir. »

    A la croisé d un chemin, Kenji donna une pièce a deux enfants qui attendaient devant un stand de sucrerie, accompagnant son geste d’un rapide clin d’œil. Un peu plus loin, deux amoureux bien trop timide pour s’avouer leurs sentiments fricotaient gentiment. Kenji mit alors un léger coup de coude à Teruo avant de foncer pour arracher la belle des bras de son amant, embrassant alors fougueusement cette dernière.

    La réaction fut immédiate, Kenji se retrouva au sol et l’homme prenait sa dulcinée dans les bras en prononçant haut et fort les mots qu’elle attendait, Kenji se releva, le sourire aux lèvres et continua son chemin. Il fut alors attiré par l’odeur d’une taverne ou la viande grillait parfumé ses narines, il s’y précipita toquant énergiquement a la porte en lançant quelques ryos au tenancier.

    « L’ami, garde nous de ton meilleur bœuf, il nous sera précieux a mon ami et a moi-même dans quelque heures pour éponger le saké qui ne se retrouvera pas sur nos vetements. »

    Il eut un simple signe de la main en réponse que Kenji lui rendit. Ils continuaient de s’aventurer dans les rues animées quand une voix sortit du paradis parvint a leurs oreilles, douce et suaves, telle une mélodie enchanteresque qui l’avait un peu plus endormit dans ce rêve éveillé. Il fit volte face et posa ses yeux sur ce que la nature d’Uma pouvait faire de plus beau, souriant a la belle Geisha qui dégageait une volonté et une classe qui séduit immédiatement Kenji. Dansant voluptueusement jusqu’à elle, il lui répondit.

    « Voila qu’Uma nous livre enfin un de ses trésors secret jalousement gardé. Il serait d’un plaisir divin que vous vous mêliez a notre petite soirée si l’aventure et la folie ne vous font pas peur, peut être aussi pourrions nous, plu tard, nous mêler a vous. »

    Finit il avec un sourire joueur et coquin sur les lèvres, saisissant la main de la belle pour y déposer un léger baiser. Il se releva alors, se collant a la belle dans une danse corporelle enjouée pour passer derrière elle et montrer son camarade.

    « Comme vous l’avez déjà deviné, je suis comme vous d’Uma, mais mon ami ici est en quête des spécialité de notre ville bien aimé. Si je sais en connaitre une bonne partie, je ne peux que m’imaginer l’étendu de votre savoir sur ce petit paradis terrestre, paradis dont que vous illuminé d’ailleurs de votre présence. »

    Il se saisit du menton la jolie Geisha alors qu’il finissait sa phrase pour placer son visage face au sien, rapprochant ses lèvres des siennes. S’arrêtant à quelques centimètres, il sourit alors à grande dent montrant ensuite les rues d’Uma d’un geste ample.

    « Guidez nous très cher, nous sommes tout a vous. Par contre je dois vous prévenir, nous avons certaines limites. »

    Prenant alors un air sérieux mais toujours aussi joueur. Il sortit alors une bourse de Ryos de sa poche, une bourse bien remplit qu’il posa délicatement au dessus de la poitrine de la belle, et qu’il laissa alors tomber entre ses seins, celle-ci glissant jusqu’à ses mains.

    « Notre imagination… Et celle-ci m’a déjà conduit aux quatre coins de l’Hinomoto. »

    Il lâcha son étreinte et guida la belle jusqu’à son ami.

    « Je suis Kenshin, et voici Tete… Ou est ce donc que nous commenceront cette soirée qui je l’espère sera mémorable mademoiselle… ??? »

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Reiya Teruo







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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyVen 9 Nov - 10:28

Pour une nuit des plus belles, rien de mieux que la plus belle des femmes pour nous tenir compagnie. C'est du moins ce que le chef de guerre pensait, alors que cette magnifique brune l'enjolivait de sa voix sensuelle. Kenji semblait tout autant charmé par la belle, ce qui n'était pas pour le surprendre, loin s'en faut. Au stade rapidement avancé de leur relation, ne manquait que les sentiments partagés à l'égard d'une unique personne. Ils ne se battraient sans doutes pas pour connaître l'élu de sa couche, mais un minimum de rivalité pour ses faveurs pouvait se vouloir aussi distrayant qu'amusant. Restait à trouver une approche bien à lui, l'attitude enjouée de son ami marquant une barre à belle hauteur, qu'il leur faudrait à tour de rôles dépasser. Il se savait déjà battu, incapable de séduire de manière non-naturelle, mais au moins se prêterait-il un minimum au jeu, garantissant de fait une soirée et une bourse bien remplie pour leur nouvelle hôte. Un si charmant visage pour une si charmante proposition, sans doutes le chef de guerre aurait su liquider la totalité de son coffre de sa nuque vers sa chute de reins s'il en oubliait la raison de son nouveau trésor. Des chevaux pour son seigneur, ou une belle pour sa soirée, il lui avait fallu choisir en moins de temps qu'il n'aurait pu le penser, mais encore et toujours, la raison l'emportait. « Kenshin » ferait cette fois office de banquier, quitte à monopoliser l'attention de la jeune geisha.

A charge de revanche, cependant, alors que Teruo pensait déjà à la visite prochaine du seigneur du vent en territoire Ryuuji. Pensée bien vite balayée par l'odeur enivrante de la jeune femme, dont il s'était rapproché sans même s'en rendre compte, usant de pirouettes maladroites en tous genres pour se présenter. Sans faire de ravages, l'alcool commençait à se faire sentir, il n'était qu'à espérer que ce sentiment ne disparaisse pas avant l'arrivée du soleil. Quelques heures de pur plaisir en ligne de mire, accompagné tant de présence masculine que féminine. Du au manque de sociabilité de son seigneur, ce serait sans doutes une première pour lui, même si le dépaysement se voulait trop peu prononcé pour lui faire perdre la totalité de ses moyens. Preuve faite alors qu'il invoqua une petite quinte de toux aux mots du fils du vent.

- « La mienne, d'imagination, m'aura conduit dans des endroits au moins aussi divers et variés que notre ami ci présent, mais si j'avais su qu'il existait pareille créature, sans doutes serais-je toujours en train de rêver, actuellement. »

Après Teruo, voici venir le doux surnom de Tete'. Qui eut cru que son mystérieux petit nom serait choisi par d'autres que ses dragonnes favorites, à ceci près que ça lui servirait de réel prénom cette soirée. Drôle de gadget que voilà, le mode incognito, alors qu'il se voulait tant habitué à faire office de chef de guerre répudiable. Que serait-il cette fois ? Marchand ? Gigolo ? Bandit de grands chemins ? Il pouvait se permettre de rêver, pouvant adopter la forme qu'il souhaitait, tant que sa bourse et sa stature puissent être préservés. Il s'agissait de garder un minimum de fierté pour a demoiselle, lui offrir du client dit prestigieux. Maîtresse de son propre corps, peut-être, n'en restait pas moins que son humeur jouant au yoyo se déchiffrait à des kilomètres, pour peu que l'on soit un minimum adepte de l'observation. Sa capacité à se changer les idées tout en trouvant de nouveaux clients ne s'en voulait que plus étonnante, presque plus charmante. Les geishas gardent de ces façons de vous faire miroiter le bonheur tout en gardant un rôle passif, mais ce soir … Ce soir, les deux amis veilleront à ce que la belle aussi passe l'un de ses meilleurs moments, à espérer que son charme et sa grâce naturelle ne soient balayés par les enfantillages de deux jeunes hommes prêts à toutes les folies. Qui sait, peut-être que la belle mettrait le feu d'elle même à une maison de jeu sous le coup de l'impulsion.

La dernière question de l'ami « Kenshin » semblait la plus indiqué pour cette rencontre. Sans cracher sur la finesse, un petit nom pour leur hôte n'entraverait pas le plaisir, et diminuerait les risques de flatteries trop prononcées, au risque de se perdre dans un rôle de Roméo non adapté aux projets de la nuit. La présence même de cette magnifique jeune femme boudait déjà les pires bêtises, du moins si elle se voulait aussi sérieuse que son visage le laissait penser.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptySam 10 Nov - 8:21

Une journée tout à fait banale s'annonçait une fois encore dans le village de Kamiku. Le soleil était déjà haut dans le ciel alors que le feuillage voulait au gré du vent, cachant ainsi les quelques rayons du soleil sur le visage de Kazumi, qui se reposait au pied de l'arbre en question. Le calme et la tranquillité de son village était un fait que la kunoichi ne changerai pour rien au monde. Enfin, ce repos ne serait pas éternel. Bientôt, un compagnon de la jeune femme, Usui en particulier, sortit de l'ombre de l'arbre pour venir faire son rapport sur les dernières missions exécutaient par les différents membres qu'elle gouvernait. Elle était heureuse de constaté que les missions ne tournaient jamais au drame et qu'elles étaient parfaitement remplies. Se relevant par un geste de balancier des jambes, Usui en termina en avançant une lettre vers la jeune femme. Sceptique, cette dernière la prit tout de même en main et l'ouvrit afin de prendre part de son contenu. Rien qu'en voyant le nom de la personne concernait, Kazumi en fronça un sourcil. Usui se demandait bien pourquoi le visage de la jeune femme devint rapidement ténébreux. Cela était presque inquiétant. Tendant la lettre lue vers son camarade, la jeune femme prit une voix de quelqu'un d'énervé et se fichant presque de cette mission.

« Cet homme a vraiment besoin qu'on le surveille. Franchement...
[puis elle reprit plus sérieusement] J'aimerais que tu préviennes mon père et Toshi. J'ai un long voyage qui m'attend.

-Puis-je te demander où te rends-tu?

-... à Uma. »

Après quelques heures de préparation, Kazumi, Kumon, Toshi, Usui ainsi que quelques villageois se rassemblèrent sur ce qui pouvait être la grande place du village. Scellant comme il faut son cheval, Kazumi grimpa sur celui-ci est regarda ses compagnons.

« Je ne sais pas combien de temps va durer ma mission alors faites attention à vous pendant mon absence.

-Ne t'en fais pas, on veillera sur le village!

-Fais attention à toi. N'oublie pas qu'Uma n'est pas vraiment un allié... »

Kazumi hocha la tête alors qu'elle regarda son père qui affichait un sourire apaisé. La jeune femme comprit immédiatement qu'il ne se faisait aucun souci pour la suite. Lui rendant cette expression et saluant par la suite les habitants d'un geste de la main, la jeune femme redressa ses rènes avant de la claquer. En un instant, le cheval se redressa légèrement avant de prendre la sortie du village avec ces occupants qui saluèrent la demoiselle. La voilà parti pour les montagnes d'Uma.

Durant le trajet, Kazumi rencontra de nombreux paysages, tous autant diversifié. D'abord les quelques rizières qui entouraient le chemin avec ces cabanes d'habitations au loin, fixé sur l'un des nombres monts de la montagne. Puis le pied de celle-ci laissant apparaître la puissance de la roche capable de faire apparaître la peur sur le visage des guerriers. C'est à cette endroit que la kunoichi fit une halte afin de pouvoir se reposer. L'habituel feu de camp, adossé à son cheval endormi avec un drap sur les épaules...
Le lendemain matin, alors que les rayons du soleil ne pointe pas leur bout du nez à cause de la montagne, Kazumi reprit la route afin de passer ce colossal tas de roche. Empruntant le seul chemin visible, la monté était rude. Plusieurs passage le furent encore plus à cause des différentes rochers qui rendaient le passage encore plus dur. Cependant, elle ne regretta pas son ascension : arrivé au plus haut point du chemin, entouré par deux pics de la montagne, la jeune femme pu voir en contre bas la magnifique ville d'Uma. Restant un instant à regarder ce paysage, le vent ne tarda pas à s'engouffrer et faire ressentir à la demoiselle le doux parfum se dégageant de la ville. Son cheval montra également sa joie d'être ici par un frottement de sabot et un hennissement. Tapotant le cou de l'animal, ils reprirent bientôt la route au bas pour rejoindre la capitale du vent.

Finalement, la jeune femme arriva à destination. Laissant son camarade dans les écuries reconnu comme les meilleurs, elle ne tarda pas à prendre le chemin des routes de la ville, bondés par les occupants de la ville. Caché par son drap qu'elle utilisa comme cape, elle marcha en leurs centres en regardant autour d'elle, la jeune femme aperçut un marchant de kimono. S'arrêtant en fixant celui-ci, elle se tourna vers la bâtisse avant de s'approcher. Le commerçant faisait parfaitement la pub de ses marchandises, alors que la kunoichi regardait les produits. Un kimono en couleur jaunâtre, rappelant l'éclat du topaze, attira son attention. Voyant qu'elle était intéressée, le commerçant déplia en entier l'habit. Kazumi avait flashé sur celui-ci : le bleu nuit accompagné par des fils d'or serpentant comme des étoiles filantes sur le tissu le rendait magnifique. Montrant son accord, la demoiselle sortit une bourse alors que le marchand replia le tissu et offrit même un ensemble avec un hakama de couleur assorti. Acceptant avec plaisir, elle lui tendit sa bourse et prit le tissu en main. Le marchant recomptant, la remercia par la suite mais fut surpris de ne pas la voir devant elle.

Sans attendre, la jeune femme se dirigea vers une ruelle peu éclairée et enfila l'habit. Récupérant le ruban dans ses cheveux, ces derniers tombèrent sur les épaules de la jeune femme avant que celle-ci ne les renouant, laissant le ruban légèrement retomber. Infiltration réussit, la jeune femme pu se pavaner dans les rues, retournant près de son compagnon à 4 sabots pour lui laisser ses vêtements. A présent, la kunoichi pouvait commencer sa mission. Se pavanant dans les rues, elle se dirigea en direction du palais du seigneur. En chemin, elle passa à côté de jeune femme qui dégusté des sucreries. L'une d'elle avait laissait son éventail sur le côté. En passant à côté d'elle, Kazumi resta de marbre... avant de déployer l'objet devant son visage. Quelle fut le surprise de l'une des demoiselles lorsqu'elle s'aperçut que son éventail n'était plus à côté d'elle.

Bientôt, Kazumi arriva à la limite du possible du château du seigneur Umano. Regardant la bâtisse, elle savait pertinemment que Teruo se trouvait à l'intérieur. Malheureusement, elle ne pouvait pas entrer, que ce soit habillé ainsi ou en ninja. La sécurité était bien trop grande, elle pouvait pas prendre le risque de créer des tensions. C'est pourquoi... elle préféra attendre la nuit.

La ville était à présent illuminé par de magnifique lampion à chaque demeure. Kazumi était resté à proximité du palais. Cependant ce n'est pas en restant ainsi qu'elle trouverait Teruo. C'est pourquoi elle retourna se balader dans la ville. Sûrement par un jeu du hasard, la jeune femme entendit une voix ressemblait ton pour ton à celle du jeune homme qu'elle recherchait. Se dirigeant vers une ruelle perpendiculaire, elle s'arrêta au coin de celle-ci pour observer l'autre rue. Il n'y avait aucun doute : un jeune homme qui semblait s'amuser était accompagné par un autre homme qui se détaché totalement du décor : Reiya Teruo. Il avait donc quitté le palais sans qu'elle ne le remarque. Restant discrète pour le moment, Kazumi voulait voir comment la situation allait évoluer et surtout, elle s'interrogeait sur l'identité de l'autre garçon excentrique.

Après quelques minutes d'espionnage, une geisha fit son apparition alors qu'elle aussi écoutait les deux hommes. Elle proposa ses services pour faire visiter les recoins méconnus de la ville. En restant ainsi dans l'ombre, Kazumi se ferait repérer un moment à un autre à cause de son accoutrement, et il ne serait pas judicieux de les laisser filer le temps de se changer. Voilà pourquoi elle appliqua une autre technique : utiliser ses dons d'actrices.
Se mettant à découvert, la jeune femme prit un ton de voix plus sérieux et faisant plus mature qu'à son origine.


« Et bien. Voilà de charmants hommes que nous avons là. Il semblerait que vous ayez trouvé une magnifique compagnie avec l'une de mes consoeurs. »


La kunoichi se rapprocha, tout en gardant une partie de son visage caché par son éventail. S'inclinant légèrement, elle s'exprima à nouveau.

« Souhaiterez-vous d'une deuxième compagnie pour visiter cette merveilleuse ville qu'est Uma? »

En se redressant, les yeux de la jeune femme montrait qu'elle souriait derrière son éventail. Avec un peu de chance, elle attirerait l'attention du jeune homme excentrique et ainsi ferait partie de la visite de ce soir. De ce fait, elle garderait un oeil sur Teruo, comme l'avait demandé le seigneur Niwa dans sa lettre.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyDim 11 Nov - 15:23

Plus les évènements passaient et plus Sumire se disait que sa prétendue sagesse s’en était allée dans un autre monde. Car il fallait bien admettre que la plupart des décisions qu’elle prenait ces derniers temps n’étaient pas très sages. Entre un accord plutôt bancal passé avec un parfait inconnu dans sa chambre et la décision soudaine de se promener seule dans la nuit avec deux inconnus, encore, à croire que les étrangers l’attiraient, on pouvait se demander ce qu’il y avait de judicieux là-dedans. Bon certes, elle avait toujours une idée derrière la tête lorsqu’elle faisait ces choix, toutes ses décisions étaient d’une façon ou d’une autre liées à un élément nécessaire à son ambition, l’obtention d’un danna ou l’éviction d’une de ses rivales par exemple. Cependant il n’en restait pas moins qu’elle ne savait jamais vraiment où elle mettait les pieds, ni même dans quoi elle s’engageait. Et tout cela, car à défaut d’obéir à une sagesse visiblement envolée, la jeune femme se pliait à l’un de ses pires défauts, l’impulsivité. Et en cette soirée, elle se demanda furtivement comment cette nuit allait se terminer.

Elle avait attiré l’attention des deux jeunes hommes qui s’étaient alors retournés vers elle. Le premier qui s’adressa à elle ne pouvait pas passer inaperçu. Il s’était rapproché d’elle rapidement et tout, que ce soit dans son attitude ou dans ses mots, trahissait une grande confiance en soi et un vrai talent de séducteur, ainsi que si l’on se fiait à ses paroles une certaine connaissance des jouissances que l’on pouvait trouver dans le monde de la nuit et sans doute même ailleurs. Quant à la soirée à venir, il sembla vouloir déjà placer la barre haute en parlant d’imagination. Si c’était là leur seule limite, Sumire en déduisit que la soirée allait sortir des sentiers battus et contenir sans doute quelques surprises. Il ne fallait pas s’attendre à une nuit calme et tranquille mais plutôt à quelque chose d’explosif et d’amusant. Pas une fois Sumire ne tenta de s’éloigner de son nouveau camarade, qui s’approcha pourtant très près. Elle aimait assez cette audace et ce côté entreprenant. Le sourire large et mutin, Sumire dit :

« Tout cela promet une soirée des plus inoubliables pleine de surprises et de plaisirs. »

Le second jeune homme, le premier qu’elle avait entendu parler d’ailleurs se rappela à leur présence par une légère quinte de toux. Si son discours s’avéra aussi charmeur que celui de son compagnon, il s’avéra tout de même beaucoup moins appuyé. De ce fait, Tete parût être plus en retrait que son compagnon Kenshin, mais il fallait bien admettre que ce dernier avait commencé très fort.

« Me voilà donc bien entourée. » ajouta-t-elle seulement.

Quoi qu’il en soit, tous deux étaient charmants, et même s’il sembla que c’était Kenshin qui inviterait durant la soirée, Sumire allait devoir trouver le moyen de jongler entre les deux en toute égalité. Mais c’est en fin de compte un problème qui ne se poserait pas, puisque de l’ombre surgit une jeune femme aux allures élégantes.

Le premier instant de surprise passé. Sumire se concentra rapidement sur la jeune femme, l’une de ses consœurs apparemment. Sumire ne se rappela pas l’avoir déjà croisé au cours d’une soirée, ce qui n’était pas spécialement étonnant. Si elle songea un instant que cette nouvelle venue pourrait lui voler l’attention des deux hommes, elle devait aussi bien admettre, qu’une femme pour deux homme, cela posait toujours problèmes. Et ce n’était pas l’objectif de la soirée.

Sumire s’approcha de sa collègue féminine. « Quelle est donc votre nom ? Le mien est Sumire, voici Kenshin et Tete. C’est à eux de décider si oui ou non, vous ferez partis de notre petite expédition, mais j’ai très envie de dire plus on est de fous, plus on rit. Qu’en pensez-vous messieurs ? Serions-nous assez de deux pour vous satisfaire ce soir ? »

Puis s’adressant de nouveau à sa collègue elle ajouta :
« Ces messieurs souhaitant être libre d’exprimer toute leur imagination ce soir, je songeais à nous rendre à l’étoile rouge. » Sumire pensant parler à une de ses consoeurs, qui connaissait forcement l’endroit ne serait-ce de réputation, elle ne s’attarda guère en parole envers sa collègue. Elle ajouta cependant pour les messieurs. « C’est un endroit fort sympathique pour s’amuser, nous y serons libérés du cadre formel des gens sages tout en pouvant disposer d’un peu d’intimité. A moins bien sûr qu’un autre lieu ne vous attire d’avantage. »

L’avantage de l’étoile rouge, c’est que l’atmosphère y était moins sereine, cadrée et surveillée que dans les maisons de thé se voulant irréprochable. L’étoile rouge organisé souvent des soirées à l’attention des jeunes hommes. La clientèle n’était pas forcément de haut rang bien qu’on y trouvait bien plus de notables que la réputation pourrait le laisser penser. Mais il y faisait bon de s’amuser. L’alcool coulait à flot et la musique résonnait dans toutes les pièces du bâtiment. Le groupe pourrait tout aussi bien se joindre à la fête principale comme profitait seulement de l’ambiance sonore et faire leur propre soirée dans une des salles mises à disposition. L’étoile rouge n’avait pas bonne réputation, sans pour autant en avoir une mauvaise. On lui reprocher d’oublier les convenances tout en disant que c’était un des lieux où l’on s’amuser le plus. Ne serait-ce que de réputation, sa consœur et Kenshin, s’il aimait tant que ça s’amuser, devait connaître. Pour Tete, venu d’ailleurs, ce serait sans doute une découverte. Encore faudrait-il que le groupe veuille bien s’y rendre. Sumire se plierait à la décision du groupe.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMar 13 Nov - 13:07

Gaieté, légèreté, volupté, le saké avait déjà fait beaucoup d’effet au seigneur d’Uma, mais c’est ce que penserais ses camarades de beuveries, quelqu’un qui connaissait Kenji savait qu’il était loin d’avoir son compte et qu’une telle attitude n’était issu que de son seul désir, sa seul volonté de s’oublier complètement pour vivre au maximum. Plus de seigneur, plus de chef de guerre, plus de Geisha, deux hommes et une femme qui n’avaient pas finit d’en voir de toutes les couleurs ce soir.

Mais Alors que Teruo suivait le petit jeu de séduction que Kenji avait commencé avec la belle Sumire, une deuxième étoile descendit du ciel pour gâter un peu plus les deux amis. Aspirant à son tour le regard du seigneur, la nouvelle venue rejoint e petit groupe pour se joindre à lui. Kenji glissa alors élégamment jusqu’à elle. Il répéta son petit jeu de séduction, tournant autour d’elle avec grâce et fluidité avant de poser un instant son regard dans le sien.

Il quitta alors cet échange rapidement quand il eut vu ce qu’il voulait y voir. Il lui prit alors le bras et l’entraina jusqu’à Sumire dont il saisit le bras a son tour. Pavanant ainsi devant son ami, lui ayant une demoiselle à chaque bras pour le taquiner.


« Plus on est de fou plus on rit ne dit on pas ? Et puis mon ami et moi-même aurions pu nous entretuer pour la délicieuse Sumire, vous nous sauvez d’un affreux massacre très chère. »

Il croisa son regard a nouveau et vu a nouveau ce feu, ces flammes de combattantes, cette détermination et cette volonté caractéristique aux combattants, ce même feu qui brulait en Ko et auprès duquel il s’était si plaisamment réchauffé par deux fois. Elle n’était pas d’Uma, ca il pu le dire, Geisha, surement pas, mais le seigneur les préférait souvent ainsi, mais mystérieuse, intrigante et dangereuse, cela n’en faisait aucun doute. Il lui lança un petit sourire complice avant de se retourner vers Sumire.

« Vous avez raison, l’étoile rouge sera parfait pour débuter cette soirée qui s’annonce délicieuse, n’est ce pas ? Vous êtes donc d’Uma, étrange que je ne vous ai pas croisé avant, je passe suffisamment de temps dans les troquets pour penser avoir fréquenté plus d’une fois chaque maison des plaisirs, peut être y en a-t-il de cacher que je ne connais pas encore ? »

Entraînant ses trois comparses, ils s’enfoncèrent un peu plus dans les rues d’Uma ou les rues commençaient à se vider, famille et enfants étaient rentrés chez eux, et il ne restait que les amoureux sauvages, les poivrots et les filles de joies. Ils arrivèrent rapidement à l’étoile rouge, et ni une ni d’eux ils commandèrent le saké. S’asseyant chacun autour de la table, la soirée pouvait commencer.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMer 14 Nov - 10:11

Et de deux, pour la modique somme de quatre compagnons de nuit. C'en serait presque trop si les deux desmoiselles s'en étaient voulues moins splendides, moins aptes à leur servir de gouvernails et gouvernantes. Mais il offrait ici un compte juste, alors que la nuit semblait tomber de plus en plus dans la noirceur, les laissant seuls âmes vivantes des environs. Petit groupe formé à la hâte, mais plus équilibré qu'il n'y paraîtrait. Un seigneur, un chef de guerre, une nouvelle invitée démasquée dès son premier acte de présence … Ne restait que cette geisha, Sumire, pour oser dévoiler son identité. Du moins l'avait-elle fait de manière si légère et habituelle qu'elle ne laissait aucun moment de doute ; petite femme rusée que voilà, si elle s'avérait devenir autre chose par la suite. Ni lui ni Kenshin ne semblaient avoir de raison de douter d'elle, contrairement à la dernière venue, toujours voilée de mystères. Il leur fallait au moins ça pour décocher un sourire d'autant plus important, pour une soirée resservant d'autant plus de passages colorés.

Véritable bourreau des cœurs que le seigneur Umano, ne laissant pas la moindre occasion à son ami de faire valoir sa présence autrement que d'un sourire accompagné d'un signe de main, à quelques pas de là. Dans une danse presque ridicule, il rappelait un paon en manque de compagnie, pourtant rapidement entouré des deux nouveaux soleils de la soirée. Il ne lui laissait pas une chance, pas un brin d'espace pour courtiser à son tour, agissant comme un pur seigneur sur ses terres. Un clin d’œil, suivi d'un sourire, et voilà la promesse d'une vengeance future alors qu'il fermait la marche, deux ou trois pas derrière le trio soudé. Il n'était plus l'heure des questions, mais bien de la fête, pure, simple, hautement enrichissante, notamment en alcool et compagnie. Pensée renouvelée à la vue de l'étoile rouge, bâtiment peint d'écarlate, chaudement coloré par de nouveaux lampions et lanternes, ajoutant une teinte de feu sur le bois gravé. On y sentait déjà douceur et chaleur, comme un second chez soit. Ryuuji manquait cruellement de ce genre de trésor, à y penser...

Le nouveau couple ne manqua pas de se séparer avant la montée des marches, les deux demoiselles ouvrant la voie tant en escaliers qu'en passerelles, jusqu'à rejoindre le prochain lieu des festivités. Un temps en solitaire que Teruo ne manqua pas, chuchotant à l'oreille de Kenji l'identité de la mystérieuse nouvelle venue. C'est mon chaperon lui indiqua-t-il d'un mouvement de tête, sans en dire plus. Au moins esquivait-il de possibles futures accusations sur la présence d'un ninja de Ryuu au sein des murs d'Uma, évitant les déboires politiques, mission sûrement prioritaire de la jeune femme. Restait à comprendre le pourquoi du comment de son intervention, réponse qu'il obtiendrait sans nul doute dans un futur proche, peut-être même, pourquoi pas, alors qu'il se sera coincé entre les cuisses de la belle. Aucune raison de ne pas profiter de ces présences féminines, après tout.

Boissons et nourriture se voulaient déjà commandés alors que les quatre compagnons prenaient place autour de la table, les garçons dos au mur, l'un à côté de l'autre, laissant la voie plus rapide jusqu'à la porte pour les demoiselles. Sans plus de cérémonie, Teruo posa ses fesses avant ses genoux, signe d'un relâchement particulièrement marqué. Il venait pour passer un agréable moment, non pour se perdre en protocoles inutiles, même vis-à-vis des Geisha. Au pire passerait-il pour un touriste, état déjà évoqué par l'ami Kenshin. Sans être vide, l'étoile rouge ne montrait aucun signe d'activité au seins des salles proches, rajoutant d'autant plus d'intimité à la soirée. Par ci par là, quelques servantes et cuisiniers, sans plus de remous de remous pour autant. Qu'il était bon de pouvoir se lâcher plus pleinement, sans connaître l'envie de mettre à mort les braillards ivres du coin. Il posa son dos sur une petite poutre de ce bois écarlate, avant de se perdre à nouveau dans un sourire.

- « Je vous laisse seules juges, mesdemoiselles, de ce qui pourrait bien nous arriver ce soir. » lâcha-t-il finalement, marquant un temps de pause avant de reprendre. « J'ose simplement espérer qu'on me mette au courant de la suite, mon inexpérience totale en cette matière m'empêche de profiter du sourire de maître Kenshin de la même façon que lui. »
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyJeu 15 Nov - 17:47

Ainsi la jeune femme avait réussi à se faire accepter par les trois personnes présentes. Bien qu’elle se doute que son déguisement ne ferait pas le temps qu’il faudrait, elle espérait juste que Sumire comme ce fameux Kenshin ne gâche pas la soirée. Avant tout, elle devait faire les présentations, puisqu’elle connaissait l’identité de tout le monde et surtout parce que la Geisha présente lui demanda avec gentillesse. S’inclinant légèrement, gardant son éventail près de son visage.

« Je me nomme Keira Tsubaki. Je suis arrivé en ville il y a peu de temps. Voila pourquoi vous ne me connaissez pas encore. J’espère combler vos attentes durant cette soirée. [Elle posa son regard ensuite sur Sumire, tout en relevant le buste] Je compte sur vous pour me guide, Sempai. »

Ceci fait, Kazumi fut surprise par l’attitude du jeune homme qui lui était inconnu pour le moment. Celui-ci virevoltait autour d’elle comme le ferait un oiseau. Puis, il lui prit le poigné, ainsi que celui de l’autre Geisha. Il ne manquait pas d’audace mais peu importe. De plus, elle avait comme un pressentiment, comme ci ce Kenshin lui rappelait quelqu’un. Sûrement s’en souviendrait-elle durant la nuit douce, et agréable qui allait se dérouler. Kenshin tira donc à lui les deux demoiselles, laissant Teruo derrière lui. Kazumi ne pu s’empêcher de jeter un regard derrière elle, avec un léger sourire à son camarade dragon. Ce dernier avait sûrement deviné l’identité de la demoiselle mais encore une fois, cela ne poserait aucun problème.

Après quelques pas, et l’apparition des étoiles, le groupe ne tarda pas à arriver à l’étoile rouge, apparemment réputé. Kazumi devait faire l’état des lieux rapides, au risque de se faire découvrir plus rapidement que prévu. Entrant donc après sa Sempai, elle jeta des regards au gauche à droite derrière son tessen. Le bâtiment était constitué de 2 étages visibles : le rez-de-chaussée était prévu à l’accueil et l’attente des clients. On pouvait y voir plusieurs petites tables de couleur grenat, rappelant la charpente. L’escalier, magnifiquement gravé et sculpté donna sur l’étage supérieur. Celui-ci n’était rien d’autre qu’un loin couloir formant un carré et qui donnait sur plusieurs pièces où les geishas divertissaient leurs hôtes. Puis enfin le dernier, sûrement réservé pour des clientèles plus poussée. Quoi qu’il en soit, Kazumi repéra les différents points stratégiques : cuisines, vestiaires et autres.
Bientôt, tous s’installèrent dans la petite pièce choisie par Sumire. Celle-ci était de taille modeste, mais on s’y sentait parfaitement à l’aise. Deux murs étaient recouverts de diverses tapisseries où des geishas étaient représentées. Sur le troisième, seul un paravent ne le laissait pas s’en habit. Quant aux 4èmes, ils s’agissaient ni plus ni moins des portes. Ainsi donc Kazumi s’installa après les deux hommes. Teruo prit la parole après avoir prit une position des plus décontractés. La kunoichi était dans une situation un peu délicate : les manières et paroles des geishas avaient encore des mystères pour elle, voila pourquoi elle laissa sa Sempai choisir les activités. Elle ne resta cependant pas là à ne rien faire. S’éclipsant un instant, elle rejoignit donc le couloir qui donnait sur l’intérieur de l’établissement.
Elle regarda les différentes clientèles et laissa une oreille curieuse se baladait alors qu’elle se dirigeait vers les cuisines. Uma était donc l’une des rares cités à respecter les geishas. La réputation de ses dernières étaient encore taché par la prostitution et les quelques unes qui se laissent aller à la douce odeur de l’argent. Quoi qu’il en soit, Kazumi arriva à sa destination. S’inclinant afin de montrer son respect, elle ne tarda pas à demander ce dont elle avait besoin.

Quelques instants après, elle regagna la porte où elle s’assit avant d’ouvrir la porte. Joignant ses deux mains au sol et baissant la tête, elle présenta le repas ainsi que les délices de l’étoile rouge. Prenant en main le plateau, elle répartit les différents plats et vint s’asseoir afin de rejoindre la partie.


« Je vous en prie mes seigneurs, ce festin est pour vous. Mangez comme vous l’entendez. »

Gardant son éventail près de son visage, Kazumi resta de marbre jusqu’à ce que l’occasion de parler ou d’agir se présente et surtout, elle resta à l’écoute des deux hommes mais surtout de Sumire qui serait la guider pour cette soirée.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptySam 17 Nov - 22:58

La soirée s’annonçait bien. Kenshin semblait décidé à s’amuser, se lançant dans un jeu de séduction directe, audacieux, mais très agréable pour les jeunes filles concernées. En tout cas Sumire ne s’en plaignait pas, au contraire, elle était plutôt du genre à entrer dans le jeu du jeune homme. Elle ne se montrerait pas facile après tout elle n’était pas une prostituée, mais pas inaccessible non plus. Il faudrait voir comment la soirée évoluerait. Tete restait d’avantage en retrait. Plus timide, ou moins enthousiaste ? Sans doute y avait-il quelque chose. Peut-être le fait d’être en territoire inconnu ?
Quand Kenshin lui fit savoir que l’étoile rouge était un bon choix pour un départ et qu’il s’étonnait de ne point l’avoir encontre rencontré, Sumire ne put s’empêcher d’ajouter :

« Eh bien l’erreur est réparée, sans doute n’êtes-vous jamais passé au bon moment… »

Plus son camarade se montrerait audacieux, plus Sumire aurait envie de se montrer taquine.
Cependant il y avait deux autres personnes dans cette soirée et Sumire ne comptait pas les oublier, notamment le second jeune homme puisque sa camarade féminine n’était en rien une cliente mais bien plus une complice.
Si au début, Kenshin, Keira et Sumire ouvrait la voie, la montée des marches de l’étoile rouge fût ouverte par les deux jeunes femmes. Sumire faisant d’avantage la conversation que la seconde demoiselle. Une conversation sans guère importance, son esprit étant déjà tourné vers l’évolution possible de la soirée. Sumire leur obtînt une salle et rapidement ils furent tous les quatre installés. Les deux jeunes hommes se mettant face à la porte, dos au mur. Ils furent rapidement suivis par la dernière arrivée, la jeune consœur de Sumire, Keira.
Cette simple position fit comprendre à Sumire qu’elle devrait prendre la soirée en main. Après tout Keira lui avait laissé sous-entendre qu’elle était à Uma depuis peu, cela voulait-elle dire qu’elle était devenue Geisha depuis peu ? Quoiqu’il en soit Sumire fut surprise de la voir s’éclipser si vite. Mais elle n’en montra rien, et se dépêcha bien vite de remplir les verres de ses camarades masculins. Se faisant, elle ajoutât :

« A une soirée inoubliable Messieurs ! »

Elle remplit ensuite son verre et celui de sa camarade féminine absente. Remarquant au passage la posture décontracté de Tete. De plus au vu du comportement léger de Kenshin, il était évident que les deux hommes souhaitaient se laisser aller pour la soirée. C’est pourquoi, elle reposa la bouteille de Saké de son côté. Elle comptait bien la garder à porter de main. Aux phrases de Tete, Sumire ajouta en le regardant droit dans les yeux :

« Rassurez-vous messire Tete, vous serez mis au courant de tout ce que vous devrez savoir, et je prendrai soin de veiller à votre amusement pour cette soirée. » Le sourire large et avenant de Sumire se dirigea ensuite sur Kenshin elle ajoutât : « Cependant sire Kenshin semble être un expert dans le domaine des plaisirs nocturnes, sans doute pourrait-il nous dire quelles activités amusantes il envisage pour cette soirée… »

Keira revînt plus ou moins à ce moment-là, avec les plats de la soirée. Il fallait avouer que Sumire trouva l’arrivée des plats rapides. Ce pouvait être un plus, autant manger avant de commencer à boire vraiment. Elle continua donc :

« Voilà de bons plats que tu nous amènes Keira ! Je demandais justement à Mr.Kenshin de nous dire ce qu’il attendait vraiment de cette soirée. » Quittant sa collègue des yeux un instant, elle dit à l’intention de Tete « Vos envies seront aussi les bienvenues. » Puis à destinations des deux hommes : « Histoires, jeux, ou danses et même autres envies, Keira et moi sauront sans aucuns doutes vous contenter. »

Sumire avait confiance en elle, et cela devait se sentir. Mais le quatuor improvisé qu’ils avaient formé était si inattendus qu’elle souhaitait vraiment que la soirée soit unique. Pour inviter les hommes à la confidence elle ajouta :

« N’hésitez pas messieurs à vous dévoiler, car plus vous le ferez, plus nous vous suivrons. »

Ses paroles étaient volontairement à double sens, et elle avait hâte d’obtenir des réponses à cette question. Nul doute que cela influencerait le reste de la soirée.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyLun 19 Nov - 11:12

Quel était donc ce besoin si fort d’attention que le seigneur d’Umano exprimait par son attitude à chaque rencontre ? Plus particulièrement si celle-ci était de la gente féminine, il aimait être aimé, être le centre d’attention des choses, des gents. Des restes d’un statut social qu’il appréciait plus qu’il ne le montrait ? Un manque d’affection parentale ? Peut être un peu de tout cela, mais ce n’était pas le point principale. Kenji aimait et voulait s’amuser, et rien ni personne ne l’en empêcherait jamais. Comme un guide, il faisait ce qu’il jugeait bon de faire, invitant simplement par l’exemple ses camarades de beuveries à en faire autant.

La petite troupe entra dans l’étoile rouge et Kenji se retrouva un instant seul avec Teruo, il savait très bien que son camarade de jeu de ce soir le suivrait dans la folie nocturne d’Uma et ne s’inquiétait pas du moins de la tournure qu’allait rapidement prendre la soirée. Laissant les demoiselles au soin de veiller sur eux, il se laissa guider avec Teruo jusqu’à la petite salle qui serait donc le noyau de leur excentricités.

S’asseyant a coté de son ami, il se pencha à son oreille, murmurant alors : « Il semblerait que Niwa a plus confiance en moi qu’en toi. » Finissant avec une petite tape amicale à l’épaule. Tout ce cinéma avait bien sur à voir avec cette nouvelle venue entourée de mystère, tant mieux, Kenji adorait les mystères. Attestant de son absence, il se laissa agréablement approcher par Sumire dont la douceur et le parfum mettaient en émoi le jeune homme qui en oublia vite l’absence de l’autre demoiselle.

Celle-ci proposait donc des jeux, incitant le seigneur à dévoiler un peu plus de sa vie d’extravagance, son attitude depuis leur rencontre ne suggérant pas autre chose. Il fixa la geisha dans les yeux un instant, cherchant la taquinerie qui se cachait au fond de ses yeux, et il ne tarda pas à la trouver. Elle voulait jouer, elle serait servit. Keira les rejoints alors, extrayant Kenji des griffes de velours de Sumire, il posa un instant le regard sur la belle avant de dévorer des yeux les nombreux plats qui l’accompagnait.


« Ma chère vous nous gâtait, mais votre présence et votre corps aurait bien amplement suffit à satisfaire notre appétit de male, n’est pas Tete. »

Finit il en donnant un petit coup de coude a son ami assit a coté de lui, Sumire toujours dans ses bras. L’apprentie semblait bien distraite et bien absente depuis leur arrivée, surement due a son inexpérience Kenji n’en doutait pas, alors que Sumire jouait déjà avec les deux hommes comme un enfant avec un cerf-volant, nous amenant la ou elle le désirait, tout en les laissant croire a un quelconque choix. Kenji le savait et voulait jouer a son tour, la pousser un peu plus loin, pour voir d’une part si il pouvait la séduire, et de deux si elle irait jusqu’au bout ou céderait avant.

Il se rapprocha alors de la table en se collant a elle, son souffle alors perceptible sur la peau délicate de la Geisha. Un regard charmeur qui plongea d’abord dans ses yeux avant de descendre sur ses lèvres, puis la naissance de ses seins. Il se recula ensuite une fois qu’il eut saisit la bouteille de saké que Sumire avait prit soin d’éloigner d’eux, ou peut être cherchait déjà elle cette proximité avec le seigneur du vent. Il l’assit plus confortablement sur ses genoux, plaquant son dos contre son torse et plaçant la petite coupole entre ses deux seins, la bouteille prête à être versé le long du cou de la belle.


« J’ai entendu dire que le saké qui parcours le corps d’une femme se voit gratifié d’une saveur nouvelle, chacune propre a son tempérament. Chacune ayant un parfum particulier, il aurait autant de gout de saké qu’autant de femme en Hinomoto. »

Souriant malicieusement a Sumire, il fit alors couler lentement le saké le long de cou, le liquide glissant jusqu’à sa poitrine, finissant alors dans le petit récipient qui attendait. Une fois plein, Kenji stoppa son geste et embrassa la douce la ou les quelques gouttes perlèrent encore pour les essuyer, portant ensuite la coupelle a sa bouche, son regard profondément plongé dans celui de Sumire.

« Exquis. Tete, goutte donc notre apprentie Geisha, pudeur et retenue on peut être une saveur unique. Et je suis sur que ces mets accompagnés de ce corps devrait transcender ton palais, qu’en dis tu. »

Il souriait a son ami qu’il prenne les devants avec Keira, qui qu’elle soit, ce soir elle était une geisha, et les deux amis en profiterais jusqu’à leur paroxysme. Il se tourna a nouveau vers Sumire pour ensuite gouter brièvement a ses lèvres avant de lui susurrer a l’oreille.

« Peut être voudrez vous a votre tour me gouter, on dit de moi que je suis quelqu’un de fougueux, vivant pleinement chaque instant en homme libre, cela ne peut être mauvais. »
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMar 20 Nov - 10:26

Cette soirée s’annonçait tout bonnement inoubliable. Loin d'être expert en séduction, il fallait s'attendre à quelques déboires de débutant dans les premières manœuvres, surtout lorsqu'un certain seigneur du vent place naturellement la barre quelque peu trop haute. A boire et à manger, voilà deux options que le chef de guerre connaissait, deux activités déjà encensée de bien des façons. Mais la séduction n'aura jamais été son fort, de même que quelconque jeu nécessitant la présence hautement appréciable d'un compagnon féminin. Une première, donc, qu'il se devait de partager avec la plus étrange demoiselle de la soirée. Question de goûts, peut-être, il s'estimait plus heureux d'être tombé sur « Keira », sentiment inspiré d'une rencontre passée, plutôt que de tomber dans l'inexorable inconnu d'une fausse aux lions, dont les barreaux se seraient voulus du nom de Sumire. Un petit bonus pour néophyte, sûrement, que Kenji s'était empressé d'offrir à son compagnon, pour son plus grand bonheur. Cette petite kunoichi, sous ses allures de Geisha, ne refuserait pas aussi promptement les avances physiques de son supérieur. Quant à l’éventuel retour de bâton, il fallait espérer qu'il saurait attendre le retour en territoire Ryuuji.

Que dire, que faire, alors que les pensées de Teruo s'embrumaient sous la jalousie de son compagnon, qui retrouvait la promesse de l'ivresse depuis la poitrine même de sa compagne de la soirée. Non tellement compétitif mais s'étant promis de suivre le seigneur Umano jusqu'en territoires hostiles, Il lui faudrait à son tour faire montre d'une imagination sans limites, et rehausser d'autant plus l'excitation de la soirée sans trop en faire, respectant le cadre du code des Geisha. Un objectif qui s'annonçait être des plus difficiles, sentiment renforcé par le fait de partager cette intimité avec une de ses propres subordonnées. Pourtant, il n'aurait pu mieux tomber. Les courbes de son corps le serraient d'autant plus dans ce sentiment de chaleur, de sécurité et d'envie. Ses lèvres, légèrement maquillées, lui promettaient un réconfort sans pareil, sous une mélopée de sifflements tous plus sensuels les uns que les autres. Son parfum, attiré jusqu'aux narines du chef de guerre, ne lui laissait que des bribes de fantasmes, n'en ajoutant que davantage au désir du jeune homme de la faire sienne à même la table. Gestes, voix, regards éphémères et grâce naturelle s'ajoutaient à l'équation, n'aidant que davantage la salive du chef de guerre à border ses lèvres.

Pourtant, lui même ne faisait aucun effort. Il restait client, laissant ses yeux vagabonder sur le corps de Keira, imaginant ci et là la teneur du rêve si ses vêtements disparaissaient. Il restait en proie au doute, ne sachant que faire, ni comment le faire. Il gardait là l'opportunité. L'occasion parfaite, rêvée, une promesse de liberté future, enjolivée par la vision de son visage qu'il voulait collé au sien, pour seul lien l'échange d'un baiser ininterrompu. Il s'était perdu entre rêve et alcool, ne sachant comment esquisser le moindre geste. Alors qu'il tenait là une passion digne des légendes, il se voulait incapable de bouger, ni même de sourire, de l'inviter. Perdu dans ses pensées et ses rêves, cherchant le courage de se lancer. Courage trouvé dans une nouvelle coupe de sake qu'il portait à ses lèvres. Le contact froid et sec du récipient tranchait avec la qualité du charme sous lequel il se voulait envoûté, allant jusqu'à changer le goût de l'alcool en un vulgaire et immonde picrate. Son corps comme son esprit ne criaient plus que pour Kazumi, vers laquelle il glissa finalement d'un unique mouvement du corps, incapable de se contrôler.

Audace non tellement naturelle, grandement aidée par l'ivresse, tant du moment que du reste de la soirée, alcool compté. Un mouvement aux allures de danse, plus gracieux qu'on ne l'aurait imaginé, plus long, plus lent, plus délicat. Une danse qui se terminait dans le dos de la belle, laissant Teruo sur les genoux, le visage face à une chevelure féminine diablement bien peignée. Il posa délicatement ses mains sur les hanches de sa victime, pour la tirer à lui sur quelques centimètres, laissant son torse faire office de dossier. Ainsi démarrait une nouvelle danse, laissant le visage du chef de guerre s'approcher de l'oreille de la ninja, lui soufflant légèrement sur le lobe avant de le mordiller délicatement. Il fit glisser ses lèvres vers le sud, déposant au baiser sur sa nuque, puis à la naissance de son épaule, non sans avoir fait glisser la bretelle de son kimono jusqu'au milieu de son bras. Il resserra son étreinte, glissant ses doigts presque jusqu'au nombril, laissant son menton se poser sur l'épaule de sa promise.

Les mauvaises langues, loin du cadre insolite de cette soirée, pourraient parler d'un abus de pouvoir, de profiter du corps alléchant de sa subordonné en se servant de son incapacité à se défendre. Les pensées du chef de guerre se voulaient éloignées de ce soupçon, ne profitant de la situation que pour entamer davantage la résistance de la jeune femme, et ainsi mettre un terme à ce qu'il avait commencé quelques temps plus tôt. Sans être un adepte du flirt, il s'était déjà montré intéressé, à sa façon, usant de maladresses en tous genres pour le communiquer. L'endroit comme le moment s'étaient vus mal choisis, mais aujourd'hui, il en allait tout autrement. Elle s'était jetée d'elle même dans la gueule du loup. S'il lui avait fallu le surveiller, sans doutes l'aurait-elle fait de loin, en bonne Ninja. Mais elle avait préféré se faire passer pour geisha, elle en subirait donc les conséquences, payant de son corps même. Elle resterait par la suite seule juge du futur de cette relation, mais ce soir, alors qu'ils se voulaient tous deux loin de toute affaire militaire, il serait seul bourreau. Sa sentence serait son corps.

Un corps qui ne pourrait qu'offrir meilleur goût aux meilleurs mets, comme l'incitait Kenji à l'autre bout de la table. Keira elle-même aura su choisir les instruments de sa torture, alors que Teruo passait sa main sur le corps de sa compagne, du sein jusqu'à la cuisse, jusqu'à rejoindre la table, où il attrapa un demi citron. Il le leva à quelques centimètres au dessus de l'épaule de sa proie, avant de le presser légèrement, accompagnant la chute des gouttes d'un œil intéressé. Sans se presser, il fit couler le jus un peu plus longtemps, avant de finalement poser les lèvres, puis la langue, sur le filet de citron ainsi déposé sur cette épaule toujours dénudée. Un baiser déposé, puis deux, puis trois, et c'est enfin par une légère glissade qu'il finalisait son action, ne décrochant le contact de sa peau de ses lèvres qu'après quelques secondes, pour finalement jeter un coup d’œil à sa belle. Il lui afficha un demi sourire, avant de poser à nouveau son menton sur cette épaule qu'il avait fait sienne.
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Tsukiko Kazumi







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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyJeu 22 Nov - 16:30

La soirée battait déjà son plein : notre jeune ami qu’est Kenshin ne perdait pas de temps lorsqu’il affirma vouloir passer une soirée des plus charmantes et remplies de plaisir. A peine s’était-il approché de Sumire, qu’il commença à placer la coupole de saké sur la généreuse poitrine de sa camarade. La kunoichi cachait toujours sa moitié de visage à ses camarades, ne montrant aucunement son sérieux face à la situation. A cet instant, elle ne pensa simplement que ce jeune homme était bien audacieux. Sûrement autant que lorsqu’il était sur un champ de bataille ou bien en élaborant une stratégie. Kazumi avait deviné de qui il s’agissait. Au côté de Teruo qui était censé rendre visite à la haute noblesse du palais d’Uma, ce dernier se baladait à présent avec un drôle de spectacle à ses côtés. Qui plus est, le physique correspond tout à fait à la description qu’on lui avait faite : Umano Kenji, grand seigneur de ces terres qu’est Uma. Ainsi donc, il avait une personnalité aussi forte et attirée par des désirs comme ceux qu’offrent les Geishas. Bizarrement, cela n’étonnait en rien la demoiselle. Il avait bien le droit à ces petits plaisirs de temps à autre. Tout comme les hommes de cette Terre.

Teruo n’était pas une exception à cette règle et il le montra rapidement après que son camarade d’une soirée lui montre la voie à suivre. Kazumi qui adressait son attention sur les deux autres personnes, ne remarqua pas immédiatement que le jeune homme qui allait devenir son partenaire de soirée se trouvait déjà derrière elle. Sentant sa présence, elle se retourna cependant, les yeux pleins de surprises. Au vu de l’haleine ainsi que des rougeurs du visage de Teruo, la jeune femme en déduit qu’il n’était plus lui-même : l’alcool lui avait monté à la tête. Se retrouvant en position de faiblesse, elle ne pouvait ni s’enfuir ni riposter. Pour ce soir, elle était une geisha et non une kunoichi de haut rang. De plus, savoir qu’il s’agissait de son supérieur, elle ne pouvait davantage rien faire de plus. Voila pourquoi elle resta calme, mais gênée de la tournure des évènements.

Elle sentit d’abord les mains du jeune homme se poser sur son bassin afin d’être davantage rapproché de lui. De ce fait, Kazumi se retrouva non pas les genoux pliés, assise sur ses talons, mais bien par terre, jambes légèrement recourbées. C’est dans cette position qu’elle put sentir le torse de son camarade de jeu contre son dos. La température de ce dernier était bien plus élevée qu’à l’accoutumée. Teruo n’était vraiment plus dans son état normal. Son souffle passa sur l’oreille de la demoiselle avant de sentir comme un mordillement ce qui eut pour effet de la faire frissonner. Kazumi arrivait à peine à s’en remettre qu’elle ressentit déjà les lèvres de l’homme sur sa nuque puis son épaule qui fut préalablement séparée du tissu qui la recouvrait. Elle était perturbée et ne savait plus comment sortir de cette scène qui n’était rien plus qu’un jeu pour une geisha normale.
Elle qui croyait pouvoir souffler un moment après que le chef de guerre ait posé son menton, elle trembla lorsque les mains de l’homme commencèrent à voyager du haut de son corps jusqu’au-dessus qui recouvrait ses jambes. Au vu de la situation, Kazumi détourna le regard vers le sol, laissant légèrement retomber son éventail pour faire apparaître un peu plus de son visage. La main baladeuse de l’homme attrapa l’agrume qui se trouva sur la table et s’amusa à faire couler le liquide se trouvant à l’intérieur sur la peau de la kunoichi. Celle-ci trembla encore plus…
Teruo semblait apprécier de profiter ainsi du corps de la demoiselle. Pourtant, Kazumi ne s’imaginait pas qu’il pouvait être ainsi : douceur et sensualité. Mots peu associés aux combattants et autres rangs de guerre. Peut être avait-il un côté charmeur et courtois. C’est en se laissant envahir par ses mots et ses sensations que Kazumi était prête à se laisser aller à ce genre de petit jeu.


Mais elle revint vite à la réalité. Ce jeu était une mission. Elle ne devait pas l’oublier. Si elle ne l’accomplissait pas comme il se doit, elle en subirait les conséquences, bien que ce qu’elle vivait actuellement était déjà une punition dans un certain sens. Fermant les yeux un instant, elle fit abstraction de tout ce qui l’entourait. Teruo l’y aidait puisqu’il arrêta ses gestes gracieux pour poser sa tête sur son épaule. Reprenant confiance et caractère, elle se fonda une nouvelle fois dans son personnage. Les prochains évènements vis-à-vis du guerrier ne la troubleraient plus autant que précédemment.
D’un claquement d’éventail, Kazumi laissait enfin apparaître aux autres son visage teinté de blanc, ainsi que ses lèvres arboraient d’un rouge flamboyant qui s’harmonisait parfaitement avec l’onyx de ses cheveux. Tournant uniquement le regard vers Teruo, la demoiselle s’adressa à lui avec une voix calme, quelque peu sensuel.


« Teruo-sama, vous vous laissez facilement influencer pour ce cher Kenshin-san. »


Après quoi, ce fut à son tour de jouer l’hôte en herbe : attrapant avec grâce et lenteur une friandise sur la table, un petit gâteau sablé plus précisément, Kazumi vint le placer délicatement devant la bouche de l’homme avant de reprendre.

« Le voulez-vous ? A moins que cette douceur est peu de goût de cette façon. »

Suivant les paroles de Kenshin, disant à dire que les saveurs de ce monde avaient davantage d’appétit en parcourant une partie du corps d’une femme, la kunoichi vint poser le bord de la sucrerie sur ses lèvres. Elle se tourna légèrement de sorte à se retrouver face à Teruo, lui proposant ainsi de venir chercher le cadeau qu’elle lui offrait.
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyDim 25 Nov - 20:13

Le retour de Keira avec les plats était le signal annonçant le début des festivités et ceux dans tous les sens du terme. Il était évident que le repas en lui-même serait relégué au second plan et que chacun des mets s’avéreraient être de potentiels accessoires plus que de simple aliments. L’évolution de la soirée ne se couvrait d’aucuns mystères quant à sa finalité, et il ne restait plus qu’à dessiner les chemins pour y arriver.

Très vite Kenshin établit les groupes de la soirée. Elle-même et l’habitué de ces soirées, l’étranger et la nouvelle venue. Etait-ce un hasard ? Tout le monde en tout cas s’en accommoda rapidement. Après tout Sumire elle-même était ravie de se retrouver avec Kenshin pour partenaire. L’audace qu’il avait déjà montrée réduisait à néant les barrières que l’on rencontré lors de la mise en confiance et cela permettait d’entrer plus vite dans le vif du sujet. Puis il sembla à Sumire qu’ils étaient sur la même longueur. Le jeune homme avait envie de s’amuser et sans doute disposait-il de nombreux savoir-faire dans l’art de la séduction. Voilà qui le rendait des plus intéressants. De nature Sumire aimait entrer dans le jeu de ses clients. Et quand elle rencontrait quelqu’un d’aussi entreprenant, elle ne pouvait qu’avoir envie de se montrer taquine, de se faire désirer…

Ne cherchant jamais à s’éloigner du contact de son, dorénavant, partenaire pour la soirée, Sumire le laissa faire lorsqu’après qu’elle l’ait invité à dévoiler ses secrets en matière de soirées, il se plaça sur ses genoux. Comprenant à ses mots et ses gestes ce que Kenshin comptait faire avec le Saké, Sumire se fît un plaisir de lui dévoiler sa gorge sans la moindre hésitation et garda son sourire amusé tout le temps que le liquide se répandit sur sa peau avant d’atteindre enfin sa destination, à savoir la coupelle judicieusement placée. Il vînt ensuite l’embrassée là où restait encore quelques gouttes du liquide désinhibant. Elle se laissa faire, amusée et complice. Kenshin s’adressa ensuite à son camarade, l’incitant au passage à prendre les choses en main avec l’apprentie geisha, puis il se reconcentra sur elle. Maintenant c’était évident, Sumire ne s’occuperait plus de Tete, le laissant au bon soin de Keira, pour le moment du moins.

Son regard plongé dans celui de Kenshin, Sumire écoutait attentivement chacun de ses mots. Lorsqu’il lui proposa de le goûter à son tour, elle s’amusa à répondre dans un expression très intéressée :

« Il est vrai que tout ceci semble particulièrement attirant. »

Se blottissant toujours plus près de lui, la jeune femme commença par plonger délicatement son visage dans le cou du jeune homme, s’enivrant de son parfum et laissant ses lèvres effleurées dans un caresse la peau qu’on l’avait invité à goûter. Elle remonta lentement vers son oreille pour comme l’avait fait peu avant son camarde lui susurré à l’oreille :

« Cela m’ouvre l’appétit. »

Sans s’éloigner du jeune homme ni se départir de son sourire, Sumire repartit en sens inverse, repassant par le cou et continuant de descendre toujours lentement, mais en appuyant peu à peu à sa caresse. L’effleurement de ses lèvres devînt un véritable toucher et le toucher une agréable pression. Parvenue au sommet du torse, les mains de la jeune femme vinrent se rajouter comme si elles avaient voulu se saisir de cette surface de peau. Mais douces et délicates, elles se posèrent lentement sur les pans du kimono et s’en saisirent sans pour autant le déplacer d’une quelque façon que ce soit. Ses mains serrées sur l’habit permirent à ses doigts parfaitement vernis d’entrer eux aussi en contact avec une partie de la peau cachée. Se décidant enfin à remonter vers le visage du jeune homme, Sumire choisit du goûter d’avantage le jeune homme en laissant sa langue entrer en contact avec la peau. Revenu au sommet du cou, elle éloigna seulement son visage pour qu’ils se retrouvent joue contre joue. Elle déposa un léger baiser, qu’elle fit se déplacer jusqu’à la lèvre inférieur du jeune homme avec laquelle elle joua innocemment quelques secondes avant de s’éloigner sans préavis de son camarade et de dire d’un ton faussement empli de reproches :

« Savez-que vous ne m’avez encore proposé aucuns verres ? »

Elle se contenta de sourire malicieusement au jeune homme. Elle prit la bouteille de Saké des mains de Kenshin et fit mine de vouloir se servir une coupelle avant de stopper son geste avant même qu’une goutte ne s’échappe du contenant. Parfaitement immobile durant une petite seconde où se désintéressant de son futur verre elle avait de nouveau encré ses yeux noirs dans ceux si inhabituels de son camarade. Se munissant du ton que l’on prend lorsque l’on se retrouve sur un dilemme difficile, elle dit :

« J’hésite quand même, vos lèvres aussi semblent appétissantes. » Revenant contre son camarade, elle conclut : « Un mélange serait sans doute royal. »
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyMar 27 Nov - 4:24

    Alors que Sumire jouait avec lui comme un chasseur pouvait jouer avec sa proie une fois celle-ci dans son filet, Kenji avait le regard fixé sur Teruo qui s’adonnait lui aussi a ce petit jeu de séduction sur la personne de Keira, et la demoiselle, bien que visiblement moins a l’aise que Sumire, se laissait prendre dans les filets du Ryuuji. Ces quelques secondes d’inattention n’eurent que pour but a Kenji de s’assurer du reste de la soirée, entre de bonnes mains, il n’avait plus à s’inquiéter de Teruo et a ce que celui passe une bonne soirée, il pouvait concentrer toute son attention sur sa promise.

    Et quelle promise mes aïeux ! Le corps voluptueux de la douce était mis en grâce par sa démarche et ses vêtements. Son visage, rare perle lointaine façonnée avec une main de maitre donnant un bijou qui ferait pâlir les dieux. Elle avait tout de ce précieux joyaux qui avait était embellit par tout les arts connut des hommes. Et pourtant ceci était bien loin comparé a ce qu’elle semblait pouvait faire vivre a Kenji.

    Son titre l’avait très souvent lassé des Geishas plus en quête de ferveur et d’argent que d’amour, l’une de ses nombreuses visites incognitos. Mais même sans ca, il avait souvent constaté la rudesse des hommes par le peu de séduction des Geishas. Femmes de plaisir, il en était un simple qu’elle pouvait donner aux hommes qui, imbéciles de leur état ne cherchaient pas bien plus loin que leur entre jambes.

    Force fut de constater que la était quelque chose de bien rependu, et qu’il était devenu simple pour une geisha de se faire de l’argent. Mais Kenji n’était pas l’un de cela, il était le joueur, le séducteur, l’amant merveilleux qui se donnait le devoir de satisfaire une femme au mieux si celle-ci avait eut la délicatesse de le séduire jusqu’à faire fondre son cœur. Et bien trop rare étaient elles ces déesses du plaisir, ces adeptes du corps et de la chair que l’on déguste comme une délicatesse, et peut être… Surement qu’il avait trouvé l’un de ces perles rares.

    Son regard restait fixe, ses yeux sérieux, et son sourire coquin et joueur alors que Sumire laissait sa langue et ses mains danser sur sa peau. Pourtant lui son cœur battait, ses émotions se bouleversaient a l’intérieur de lui, provoquant frissons et sauts de respiration. Nul doute que la belle les avaient perçus si elle savait entendre et sentir, plongeant le seigneur dans un rêve hypnotique dans lequel elle avait tout pouvoir sur lui.

    El ;le le sortit de sa torpeur alors qu’elle prit la parole, joueuse et taquine et ne manquant sa cible, Kenji, trop absorbé par ses yeux en avait oublié ses lèvres. Alors qu’elle revint vers lui, il lui saisit la bouteille et s’adossa à nouveau au mur derrière lui, allongeant ses jambes. Il amena la Geisha a lui et la plaqua contre son torse, leur visage face a face. Il laissa ensuite perler une goutte de saké sur sa langue qu’il passa sur ses lèvres, les humidifiant du liquide alcoolisé. Il répéta son geste, passant cette fois si sur les lèvres de la belle, les humidifiant a leurs tour. S’écartant ensuite de quelques centimètre pour capter son regard, il plongea dans ceux-ci comme dans une eau turquoise, joignant passionnément ses lèvres aux siennes.

    Explosion de saveur et de plaisir qui faisait perdre a Kenji un peu plus le contrôle de lui-même, laissant a Sumire le choix de ce qu’elle voulait faire de lui, a cet instant, et si elle ne le savait pas encore, le seigneur n’était plus seigneur, il était esclave, et il forgeait lui-même ses chaines. L’étreinte passionnelle prit fin alors que Kenji, toujours dans un acte calme et sensuel, dégageant lentement les épaules puis les cuisses de la belle sans lui enlever complètement ses vêtements, laissant un peu plus le corps de Sumire exciter son désir ardent.

    Il la poussa légèrement alors que ses joues devenaient rosées par l’alcool et le plaisir, que sa nudité naissance laissait suggérer plaisir et abondance et que son regard toujours aussi coquin laissait suggérer que le jeu pouvait continuer. Il sortit alors de sa manche son Shukahachi* avec un sourire malicieux sur les lèvres qui en disait long sur ce qu’il attendait de la belle. Il se décolla de son dossier pour venir contre la belle, glissant alors une main de sa cuisse a sa nuque, passant sous son kimono et ne ratant aucun contact suggestif quant a ses intentions pour le reste de la soirée. Faisant semblant de s’approcher d’elle pour l’embrasser, il lui susurra simplement a l’oreille.


    « Danse pour moi. »

    Puis il fit glisser sa main en sens inverse et s’appuya à nouveau contre le mur, laissant du champ à Sumire. Il porta la flûte à sa bouche et commença à jouer une musique langoureuse et sensuelle, faite de longue note grave, laissant a loisir Sumire jouer de son corps de plus en plus dévêtu pour voir si elle faisait bien partit de ces déesses tentatrices qui pouvait se jouer d’un homme au paroxysme de la séduction.


* Shukahachi: Petite flûte japonaise en bambou
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyJeu 6 Déc - 13:23

Perdu. Sans doute le mot se rapprochant le plus de sa condition actuelle. A jamais les femmes s'étaient voulues secondaires, un arrière plan qu'il souhaitait toucher du doigt sans forcément s'y enfoncer. A défaut de doigt, il avait laissé ses lèvres commencer le travail, avant de se perdre dans un miasme de pensées sur la justesse de son action. Au delà du cadre politique, au delà même du plaisir, certaines frontières, où le dilemme se voulait à même hauteur que l'éternel combat entre le bien et le mal. Un homme de sa stature pouvait-il simplement se réfugier derrière l'alcool et le désir pour justifier ses actions, une fois la soirée terminée ? Quelque part, il redoutait les possibles réactions, notamment de la part de Kazumi. D'autre part, ses formes comme son goût restaient à même de faire rougir un bouddha. De ce point de vue, alors qu'il en gardait l'occasion, pourquoi ne pas simplement en profiter et se perdre simplement dans ce rythme sensuel, oubliant de même toute forme de justification.

Malgré les doutes, il ne pouvait décoller sa peau de celle de sa compagne, chaude comme jamais, plus douce et agréable que quelconque oreiller. De sa position, il semblait capable de tout, tant de s'endormir à l'instant que de céder à une nouvelle pulsion primitive, pouvant cette fois l'emmener au dessous de la ceinture, à de nouveaux plaisirs encore inconnus. Restait à trouver l'équilibre, entre jeu et mission, sans tomber dans quelconque gouffre charnel susceptible d'ajouter quelques soucis au quotidien des deux dragons. Kazumi elle même devait n'être là que pour remplir une mission, non pour subir les côtés les plus disgracieux de son supérieur. Pourtant, dieu sait que la tentation se voulait présente.

Mais pourquoi se perdre inutilement dans toutes formes de doute, alors que son compagnon de soirée, Kenshin, semblait en être totalement dépourvu. Quand bien même sa situation soit radicalement différente, il ne s'empêchait pas le moins du monde de profiter de sa soirée comme il l'entendait. Et même si les aspirations du chef de guerre se voulaient légèrement différentes, il ne pouvait simplement pas rester en arrière, se contentant du minimum. Par fierté masculine ou par pur plaisir, voilà qu'il se relançait dans la soirée, non moins apte à la volupté, à l'image de ses lèvres qui prenaient la place de son menton, de sa main qui quittait la hanche de la belle pour rejoindre sa poitrine, prenant grand soin de passer sous le tissu. A défaut de regrets, au moins garderait-il de bons souvenirs.

L'influence de Kenshin, disait « Keira ». Sûrement vrai, quand bien même la réalité gardait certains airs de compétition. Duel non tellement tenu par la vitesse ou l'engagement certain, il ne saurait d'ailleurs jamais déclarer de vainqueur, compte tenu de la différence de partenaire, même si l'apprentie Geisha se prêtait au jeu en accord avec son aînée du vent, à l'image du baiser culinaire qu'elle lui proposait à présent. S'il restait quelques doutes au chef de guerre, ils s'envolèrent avec le premier mouvement, alors qu'il jetait ses dents sur la friandise, laissant le bout de ses lèvres épouser les formes de celles de sa partenaire. Il arracha la moitié du biscuit pour l'attirer à même sa bouche, avant de pousser le second morceau dans celle de sa proie d'un unique coup de langue, avant de chercher et jouer avec avec celle de Kazumi, dans un même mouvement, collant ses lèvres sur les siennes non par effleurement mais par simple pression.

Il se voulait à présent impossible de continuer à jouer l'hôte de la soirée. Dans cette position d'apprentie Geisha, Kazumi resterait seule juge des actions à venir. Avec un sourire, Teruo se laissa tomber à terre, allongé de tout son long sur le sol, n'attendant plus que les prochaines prouesses de sa partenaire, qui ne se priverait sans doutes pas de la mélopée sensuelle qui émanait de l'instrument de Kenji. Avec un peu de chance, peut-être les deux jeunes femmes profiteraient l'une de l'autre sous la musique, avant de retrouver leur homme respectif, animées d'autant plus d'ardeur et de folie.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyVen 7 Déc - 9:32

Plus la soirée évoluait, plus la jeune femme se rendit compte que les envies, les désirs et les plaisirs devenaient eux-aussi plus grands. Kenshin ne se retenait pas pour profiter de ce que sa consœur pouvait lui offrir. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, elle avait beaucoup moins de complexe. Si cela en était autrement, elle ne serait pas geisha. Elle exécutait son travail avec tant de légèreté, de grâce et de sensualité que cela était presque effrayant. Elle observa un instant justement sa gestuelle : ses doigts virevoltaient sur le tissu que portait le seigneur du vent tels des pétales. Ses yeux scintillants et profonds reflétaient l’apparence des rayons du soleil sur l’océan du Nippon. Sa chevelure dansait sous les doigts de l’homme comme le ferait les blés fassent au vent. Tout était harmonieux.

De son côté, Kazumi n’était qu’une apprentie et cela se voyait très bien. De plus, le fait d’avoir son supérieur en face d’elle, l’homme qu’elle est censée respecter et aduler n’arrangeait pas les choses. Elle essayait plus que tout d’assouvir ces plaisirs de la soirée. En commençant par la friandise qu’elle venait de lui offrir. Sans attendre, la kunoichi sentit bientôt son souffle ainsi que la chaleur de ces lèvres sur les siennes. Ce fut bref, mais cela la perturba sur le coup. Après, les sensations qui l’envahir furent encore plus intenses lorsque Teruo se rapprocha davantage d’elle pour venir entrelacer leurs lèvres, après avoir repoussé le reste du gâteau dans la bouche de la jeune femme. Elle ne pouvait pas réellement décrire ce qu’elle ressentait à cet instant, mais cela n’était pas désagréable sur le moment. Ses pensées qui étaient celles de remplir sa mission la quittèrent, pour laisser place à un vide complet, puis remplacé par un grand voile blanc et lumineux. Elle put sentir la chaleur de son corps qui s’intensifia un peu plus. Kazumi ne comprit pas ce qui lui arrivait mais une chose était sûre, à aucun moment elle n’aurait voulu que cela s’arrête. Sans s’en rendre compte, ses mains resserrèrent le tissu que le chef de guerre portait. Ses yeux se fermèrent afin d’apprécier davantage.

Après que leurs lèvres se décollèrent en entendant le son de la flûte de l’autre hôte, Teruo s’allongea à terre. De son côté, la demoiselle resta immobile à l’observer. Il ne semblait guère se soucier de ce qu’il pourrait lui arriver une fois de retour dans leur cher pays. Peut-être devrait-elle en faire autant. Profiter de cette soirée pour s’évader et se laisser enivrer par les douceurs que sont les plaisirs nocturnes et les saveurs du monde des geishas. Ce soir, elle ne voulait plus être chef de son village ou bien même ninja accomplissant sa mission, mais bien une femme. Une simple femme appréciant ce que la vie pouvait lui offrir à cet instant. Elle ferma les yeux afin de laisser échapper toutes pensées qui pourraient la retenir. Lorsqu’elle les rouvrit, elle voulait se laisser aller.
Récupérant son éventail qu’elle avait précédemment laissé tomber à terre, Kazumi se leva. De ce fait, le haut de son kimono redescendit laissant ainsi apparaître la peau blanche et pure de ses épaules ainsi que le haut de ses bras, son cou si fin dont Teruo avait profité fut totalement découvert et le dessus de ce qui faisait de moi une femme sur cette terre également. Venant déposer le bout de ses doigts sur cette partie, elle brandit son éventail dans un geste lent et gracieux. Elle sentit monté en elle comme une nouvelle chaleur, celle d’être enfin libre et d’assouvir certaines envies interdites en dehors de ces murs. L’apprenti geisha tourna sur elle-même, laissant paraître ses pieds qui se déplacèrent d’un mouvement lents et sensuels. Ses yeux étaient fermés afin de se laisser aller comme au gré du vent. Elle se plaça de sorte à se retrouver face à Sumire pour l’inviter à la rejoindre. Bien qu’il s’agisse de sa sempai dans le domaine, elle était sûrr qu’elle voulait tout aussi s’amuser dans cette soirée. Egalement, elle remarquerait sûrement que son regard avait changé : il était plus serein et sur de lui, voulant être désiré pour cette nuit uniquement.

La chef ninja espérait à présent que tout ce qui se déroulerait ici resterait entre eux et qu’à aucun moment ils n’en parleraient à qui que ce soit…
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MessageSujet: Re: Relations commerciales   Relations commerciales EmptyDim 16 Déc - 15:03

HRP : Désolée du retard !

Plus les minutes passées et plus le reste de la soirée se dessinait. Kenshin était plein de charme et de savoir-faire. Il savait où il voulait aller, et cela plaisait beaucoup à Sumire. Il était évident qu’il s’agissait d’un séducteur habitué à la compagnie féminine. Le séduire n’en serait que plus difficile, il faudrait effacer le souvenir des précédente pour être la seule et l’unique. C’était le genre de défit qu’aimait Sumire. Il profitait de ses caresses et autres gestes éloquent tout en le dardant d’un regard intense et d’un sourire mutin.

Lorsqu’il lui demanda de danser, Sumire montra son approbation par un grand sourire, avant de se lever. Elle ne put s’empêcher de penser que Kenshin lui avait facilité les choses en entrouvrant son kimono. Dorénavant moins à l’étroit, elle pourrait se permettre des gestes plus grand, plus dévoilés, sans doute plus au goût de son compagnon de soirée, qui avait commencé à jouer de la flûte. Entreprenant, élégant et artiste, visiblement ce cher Kenshin semblait avoir plus d’un tour dans son sac.
Sumire eut aussi la surprise, agréable, de voir que sa petite sœur semblait déjà prête à se donner en spectacle. Sumire avait tout simplement occulté les deux autres personnes dès lors que les groupes s’étaient formés afin de pouvoir totalement se concentrer sur son compagnon à elle. Mais maintenant, c’était avec Keira qu’elle allait agir. Un rapide coup d’œil à Tete lui permit de voir que ce dernier allongé attendait de voir la suite des évènements.

S’approchant rapidement de sa camarade, Sumire prit cette dernière par les mains pour l’entraîner au centre de la pièce, là où elles auraient plus de place et seraient parfaitement visible des deux hommes. Voyant le regard assurée de sa compagne, Sumire sût que même si Keira n’était pas rodé à ce jeu-là, l’apprentie se débrouillerait très bien. Ne voulant pas non plus s’embêtait d’une chorégraphie déjà toute faîte Sumire songeait partir sur de l’improvisation. Et cela pour deux raisons, d’abord Keira et elle ne venait pas de la même école et sans doute ne possédaient elles pas les mêmes connaissances en cette matière. De plus, Sumire ne perdait pas de vue que Kenshin semblait un habitué de ces soirées, et s’il était habitué aussi aux geishas, des danses il devait déjà en avoir vue de nombreuses. Sans compter que le but de cette danse n’était absolument pas de prouver qu’elles avaient un bon niveau technique mais de séduire et de se faire désirer. Cette soirée était placée sous le signe de la séduction et cette danse ne serait qu’un petit interlude très plaisant. C’est pourquoi en allant se placer au centre de la pièce, elle chuchota à l’oreille de sa camarade, alors qu’elles tournaient encore le dos aux garçons :

« Je propose que l’on commence chacune de son côté avant de se réunir pour le bouquet final. »

Dans l’esprit de Sumire, chacune des deux filles, allaient de son côté accaparer le regard de son compagnon de soirée, offrant à chacun des deux garçons une danse originale et personnelle qui leur serait dédiée. Avant de conclure sur quelques chose de plus osée et poussant au désir profond.

Chacune de leur côté, les deux jeunes femmes entamèrent leur danse sur la litanie sensuelle qui émanait de l’instrument de Kenshin. Sumire pour sa part ne le quitta pas du regard et exécuta des mouvements au début lent et délicat, voulant attirer l’attention du jeune homme sur chacun des mouvements qu’elle réalisait, que cela soit sur un bras se levant, ou une jambe s’éloignant. Du début à la fin son sourire ne la quitta pas. Sumire aimait bien la danse, bien réalisée, cette dernière avait un côté hypnotique. Et c’est cet effet que la jeune femme recherchait. Elle n’hésitait pas à accomplir de grands mouvements pour révéler ses jambes longue, ni à se pencher et se redresser lentement pour laisser entrapercevoir le haut de sa poitrine. Elle maniait sa chevelure avec autant de savoir-faire pour l’utiliser à cacher ses épaules dénudé ou au contraire à les relever pour révéler la totalité de sa gorge et du haut de son buste. Tout au long des pas esquissaient, elle oscilla entre élégance et sensualité.

Après quelques minutes de danse solitaire, elle estima qu’il était temps de rendre le spectacle plus brulant en se rapprochant de sa compagne. Et toutes deux se lancèrent dans un ballet encore plus sensuel. Sumire ne ressentait aucuns troubles, aucunes gênes à jouer de son corps que ce soit avec un homme ou une femme, cela faisait longtemps qu’elle avait appris à passer bien au-delà. Dans cette partie-là, Sumire se concentrait d’avantage sur sa camarde que sur son compagnon. Le but simple était de jouer l’attirance et pourquoi pas de jouer aussi sur la jalousie. Toute sa première danse avait été pour Kenshin et maintenant c’était sur Keira qu’elle se concentrait. Tel que pourrait le faire une épouse retrouvant sa maîtresse et délaissant son mari. Sumire finit cependant par porter son regard sur les deux hommes notamment pour savoir comment ces derniers voudraient voir les choses continuaient. Voudraient-ils les rejoindre, les rappelaient à eux ou simplement profiter encore du spectacle ?

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