Ils grandissent si vite... ( Tsubaki partie III)

Suite de Car l'amour est plus fort que la guerre

Ainsi les deux tourtereaux étaient arrivés à Uma après de longues journée. Il y avait tant à faire, et si peu de temps pour le faire. Autant dire qu'il n'allait pas avoir le temps de profiter de son aimée. Bien qu'il allait rester avec elle. Il se dirigea alors vers sa demeure, afin que Tsubaki puisse prévenir Saru de sa présence en Uma ainsi que des futures réjouissances qui allaient se dérouler. La marche ne fut pas très longue pour parvenir à la demeure de l'Umano qui se dressait au centre de la ville comme celles de ses frères. Entrant dans celle-ci on pouvait constater qu'il n'y avait aucun servants. Bien sur cela ne pouvait être normal du point de vu d'une personne extérieure au jeune général, mais il détestait simplement être servie, aussi les seuls qui venaient dans cette demeure étaient lui, ses frères et ses amis... Puis son aimée aussi à présent. Ainsi la laissant rédiger une lettre il partit à l'étage pour y déposer ses affaires. Une fois redescendu, il vint se poster aux côtés de son aimée, la regardant tendrement avec un sourire.

" As-tu terminé d'écrire ce que tu voulais écrire ? Dans ce cas allons-vers la garnison pour envoyer un ninja porter ce message au plus vite.... a moins.... que tu ne veuilles rester ici et monter dans ma chambre ?"

Il se mit alors à rire en se disant qu'à jouer à ça, il finirait surement par se bruler les doigts. Ainsi les deux amoureux commencèrent une marche dans les rues d'Uma, après tout plutôt que de foncer directement vers la garnison, autant profiter de sa présence et de flâner un peu en ville. Lui tenant la main, il marchait doucement, sont regard acéré se posait alors sur un stand de dango. Tel l'aigle se ruant sur sa proie, les yeux brillant, il fonça sur le stand et prit quelques dango à savourer. Il fit un grand sourire et en propose un à son aimée, puisqu'il les avait achetés, c'était pour les savourer à deux après tout. Une fois assit sur un banc, il se souvenait alors qu'elle ne lui avait pas dit ce qu'elle comptait faire... Il y avait tant de choses à régler...

" Tsubaki... Tu ne m'as pas dit au final, que comptes-tu faire ? Tu vas rester avec moi à Uma ? Ou retourner à Saru ? Oh... peut-être as-tu marqué ça dans ta lettre ! Racontes moi donc ce que tu as marqué sur ce papier si important ahaha"

Un nouveau sourire resplendissant s'affichait alors sur le visage de l'homme, qui aurait pu penser qu'il avait un passé si tourmenté quand on le voyait comme ça... Surement personne, ainsi une fois les sucreries terminées, il était temps d'aller à la garnison pour susciter l'aide d'un shinobi qui devait surement aussi être au courant des fiançailles imminentes du général, qui n'était pas au courant en fin de compte... Entrant dans l'énorme bâtiment central de la citée il donna la lettre à un ninja qui se fit un plaisir de disparaitre aussitôt pour foncer vers Saru. Il fallait à présent attendre une réponse, alors Akechi prit son aimée par le bras et la traina avec lui dans une pièce qui était là pour se reposer, Taku et Kenji y étaient parfois... mais pas aujourd'hui. Souriant, ils n'étaient que tous les deux et personne n'avait le droit de monter ici sauf les Umano et ceux qui les accompagnaient. Il se posta au balcon et profita du vent qui soufflait assez fort à cette hauteur.

" Assit toi Tsubaki, je vais te servir un thé, je peux au moins faire ça pour ma douce et belle épouse non ?"

Il préparait alors le thé et vint s'assoir à son tour, son regard plongé sur son aimée en souriant, il la contemplait encore une fois, comme s'il était dans un rêve, qu'il était encore endormi et que tout n'était qu'illusion... Mais pourtant c'était bien réel n'est-ce pas ? Ce n'était pas un rêve... Non ce n'en n'était pas un.

Enfin à Uma. Tsubaki ne s'était pas menti. La ville était magnifique. Ces bâtiments si grands, si majestueux. Et surtout ce vent, si raffiné et si agréable. Cela ne faisait aucun doute que Tsubaki allait se plaire ici, pourtant, elle avait le sentiment qu'elle perdait quelques choses d'énormes. Après tout, son clan et son seigneur sont tout pour elle. Mais en venant ici, elle pourrait à nouveau s'attacher à d'autres personnes qui pourraient devenir aussi important, et également apprendre que à connaître ce clan, et ainsi devenir proche de lui.
Alors qu'elle réfléchissait à tout cela, Akechi la fit rentrer dans sa demeure. Tout comme l'extérieur, la décoration intérieur était tout aussi belle. La jeune femme ne remarqua la présence d'aucun servants. Cela ne l'étonnait pas. Akechi ne devait pas être énormément présents ici. Ce dernier laissa ensuite la jeune femme seule afin qu'elle puisse rédiger sa lettre pour son seigneur. Elle alla s'asseoir près de la table et pris le pinceau dans sa main. Elle ne savait pas réellement par où commencer.

"Mon seigneur,
Je me trouve actuellement à Uma, dans la cité du vent. Un événement récent est survenu : le général Umano Akechi que j'avais rencontré lors des manoeuvres dans notre ville m'a invité dans sa demeure afin de fêter notre lien intime. Il semblerait que je me sois énormément attachée à lui. Grâce à cette cérémonie, nos clan, Saruha et Umano, pourront ainsi être liés davantage. Je suis honoré de pouvoir faire une telle alliance. Je reviendrais vous voir quelques temps après la cérémonie afin que nous puissions discuter de tout cela à calme.
Mes salutations à mon noble seigneur,
Tsubaki Keira"

Déposant le pinceau légèrement, Tsubaki soupira en regardant son nom. En se mariant à Akechi, elle le perdrait. Cette dernière trace que son père lui avait donné. Elle ne put réfléchir très longtemps à ce sujet qu'Akechi était déjà derrière elle. Monter dans sa chambre? Pour Tsubaki, cela ne semblait pas si malsain mais venant d'Akechi, elle savait pas vraiment comment le prendre. Mais quoi qu'il en soit, elle en sourit en lui répondant qu'elle irait avec lui.
Alors qu'il se baladait dans la ville, avant de rejoindre la garnison, Akechi lâcha la main de la jeune femme pour rejoindre un maison. En voyant l'écriteau, la jeune femme soupira avant d'afficher un sourire. Lui et ses dangos, c'était une histoire d'amour encore plus grande qu'avec elle. Il revint finalement avec un dango en bouche et en proposa un à la jeune femme qui le prit et qui en mangea une bouchée. C'était délicieux, elle n'en avait jamais au par avant. Tout deux assis sur un banc, ils savouraient leurs sucreries, jusqu'à ce qu'Akechi brise le silence. Ce qu'elle allait faire? Bizzare, cela lui rappela immédiatement la lettre qu'elle venait d'écrire. Déposant la sucrerie sur ses genoux, elle lui répondit en regardant loin devant elle.

« Après la cérémonie de notre union, je comptes retourner quelques temps à Saru afin de discuter des détails avec mon seigneur. Mais au final -elle se tourne vers Akechi- je pense rester avec toi, ici, à Uma. »

Le sourire aux lèvres après cette nouvelle, et finissant les sucreries, nos deux amoureux se dirigèrent enfin vers la garnison. Une fois à l'intérieur, Tsubaki remit la lettre au ninja en lui disant de la transmettre le plus rapidement possible au seigneur de Saru. Le ninja ne tarda pas à disparaître. Après quoi, Akechi prit la jeune femme par la bras pour l'emmener jusque dans une pièce où il avait un grand balcon qui laissait le vent s'engouffrer. Elle s'approcha de ce balcon. L'air y était si agréable. Uma était une ville magnifique au final. Elle comprenait mieux beaucoup Akechi et ses frères s'y plaisaient. L'invitation d'Akechi à s'asseoir sortit la jeune femme de son rêve éveillé. Venant s'asseoir près de la petite table, Tsubaki regarda une nouvelle fois l'horizon. Le thé était à présent près. La jeune femme servit son aimé puis elle à son tour. Elle en bu une gorgée et reposa son regard sur le paysage.

« Uma est magnifique. Jamais je n'aurais cru voir une ville si belle. Je comprends mieux pourquoi tu es si enjoué. » dit-elle en affichant un sourire.

Ainsi elle comptait rester à Uma avec lui ? A cette annonce, il fit un sourire radieux, surement espérait-il que ce soit cette réponse qu'elle lui donne. Etre tant amoureux dans une telle époque ou la guerre planait au dessus de chaque samurai.. était-ce raisonnable ? Pourtant...c'était si... agréable. Ainsi, c'est complètement enjoué qu'il commença à boire le thé avec son aimée. Bien évidemment nous parlons d'Akechi, ce dernier s'était débrouille pour avoir encore quelques dango dans une boite qu'il avait glisse sous son kimono. Il regardait alors Tsubaki qui disait trouver l'endroit magnifique et qu'elle comprenait la fougue du jeune homme à présent. Bien évidemment qu'Uma était la plus belle des villes ! Buvant une gorgé de thé avant de dévorer un dango il se levait et se dirigeais vers son aimée, avant de l'enlacer par derrière.

" Uma est magnifique bien sur, mais pas autant que toi Tsubaki... Si mon frére m'entendait dire ça, il me soufflerais dans les oreilles pour rendre mon esprit plus clair ahahah"

Riant de vive voix en pensant à son frère, il se disait qu'il devait lui présenter sa sublime future épouse... Avant le mariage, il serait tout de même triste que ce dernier garde la surprise sur la beauté de Tsubaki jusqu'au bout. Il revint alors s'assoir et lança son regard vers l'horizon à son tour, il était vrai que c'était reposant et magnifique... Il en avait l'habitude et pourtant c'était toujours aussi apaisant, et c'était encore bien mieux avec Tsubaki à ses côtés. D'ailleurs alors qu'il pensait à tout et à rien, il eut soudain une idée qui fit se dessiner sur son visage, un sourire des plus malicieux, surement une personne normale aurait eut peur de savoir ce qu'il pouvait bien mijoter.

" Tsubaki... Alors dis moi.... Puisque nous allons bientôt nous marier, peut-être devrais-tu commencer à penser à la destination que nous allons prendre pour consommer notre mariage ? ahaha"

Il tourna la tête vers son aimée qui devait avoir rougit en parlant de consommation de mariage, en tout cas elle avait baissé le visage... Surement la gêne l'avait conquise, bien que c'était aussi le cas pour le général qui était rouge comme une écrevisse... Reprenant des pensées plus sérieuse et calmant ses rougeurs, il repensait alors à un point important... les héritages de Tsubaki. Il soupira intérieurement se disant que ce serait vraiment dur pour elle de tout laisser aussi eut-il une idée.

" Que vas-tu faire pour ton nom ? Si tu m'épouses tu deviendra Umano Keira... à moins... Que tu n'use de ton nom comme prénom, ce n'est pas comme si ça ne s'était jamais fait. Umano Tsubaki, cela peut fonctionner qu'en penses-tu ? C'est idiot hein, une simple idée comme ça hahaha"

Il se relevait alors, il était temps de prévenir de vrai messagers de dire aux nombreuse personnes d'influences liés au clan que le général allait se marier, il aurait préféré faire ça dans la discrétion la plus totale, n'invitant que ses hommes et sa famille, mais visiblement pour un général ce n'était pas vraiment une option mais en devoir de faire une grande cérémonie. Ainsi il quittait la pièce suivit de son aimée , il retourna alors dans la salle ou se trouvaient ninjas et messagers et leur demanda à tous de livrer aux quatre coins du vent que le Général Umano Akechi allait se marier d'ici peu. Aussitôt ce fut demandé, aussitôt ils se mirent tous en route. Il soupira, se retourna et prit son aimée par la taille avant de l'embrasser avec douceur.

" On dirait que les choses sont vraiment lancées maintenant ahahaha, tu sera la plus belles des mariées que l'Hinomoto ait connu, j'en suis sur."

Faisant alors un grand sourire il attendait, il ne savait plus trop comment consommer ce moment, il n'allait pas lui sauter dessus, mais n'avait pas non plus envie de la trainer partout comme une poupée de chiffon.

Alors que Tsubaki observait le paysage avec beaucoup de plaisir, une question d'Akechi la sortit totalement de ses pensées. Pire encore, elle devint rouge de visage et gêné. Où allait-il consommer leur mariage? Et pour le coup, elle n'y avait pas vraiment réfléchit. Baissant la tête, elle ne pouvait cependant dissimuler son visage rempli de gêne. Elle ne savait quoi penser. Et surtout, elle n'avait vraiment aucune idée. Pour l'instant, ce qui importé, c'est qu'elle était avec celui de son coeur, dans la ville natale de ce dernier. Tout le reste n'avait plus d'importance. Puis, Akechi posa une autre question, sur le nom de la jeune femme. Il est vrai qu'en se mariant, elle perdrait le nom que son père lui à transmis. Son visage était toujours baissé mais cette fois, il est rempli d'un soupçon de tristesse. Mais l'idée d'Akechi n'était pas si mal : Gardé son nom comme prénom et ainsi conserver l'héritage d'un père. Umano Tsubaki. Cela sonnait plutôt bien en plus. Souriant, Tsubaki répondit à son aimé que cela n'était pas une mauvaise idée et qu'elle la prennait.
Par la suite, nos deux amoureux retournèrent dans la pièce des messagers et des ninjas. Akechi leur donna l'ordre de répandre la nouvelle de leur alliance. Tsubaki fut légèrement surprise. Oui, après, la plupart des personnes étaient déjà au courant. D'ailleurs, elle se demandait si les frères d'Akechi était déjà au courant. Enfin, passons. Après avoir donné ces ordres, la jeune homme se retourna et embrassa Tsubaki, qui apprécia particulièrement ce baiser. Après quoi, les paroles de l'homme fit apparaître un grand sourire sur le visage de la jeune femme.
Tsubaki s'écarta un peu d'Akechi et lui demanda quelques choses à son tour.

« Dit moi, Akechi-kun. Est-ce que par exemple, votre écurie ne serait pas très loin? J'aimerais beaucoup l'avoir, si c'est possible. »

C'est vrai que Tsubaki a une passion pour les chevaux. Depuis que son père lui avait offert son cheval, la jeune femme avait trouvé un passe-temps en compagnie de ses animaux. Hochant la tête, Akechi prit la main de la jeune femme et ils partirent en direction des écuries. En voyant les chevaux, Tsubaki s'approcha et caressa la tête de la plupart des chevaux. Le sourire resta constant sur le visage de la jeune femme. A un moment, elle s'arrêta sur l'un d'entre eux. Elle prit le bas de la tête du cheval avec une main, posa l'autre sur le côté. Fermant les yeux, elle posa son front sur celui de l'animal. Elle avait l'impression de pouvoir sentir l'âme de cette dernière; voire même son coeur. C'était si agréable et apaisant à ses yeux. Rouvrant les yeux et déposant un baiser sur le front du cheval, elle regarda Akechi qui semblait surpris de voir à quel point Tsubaki appréciait la compagnie de ces bêtes. S'approchant d'un autre animal, Tsubaki demanda, tout sourire.

« Lequel est le tien, Akechi-kun? »

Montrant du doigt et s'approchant de celui-ci, Tsubaki rejoignit son futur époux. Le cheval de l'homme avait une robe d'un brun très éclatant. Ces sabots étaient parfaitement net. Sa crénière était si douce et soyeuse.

« C'est un très bel étalon. Il semble en pleine forme. »

Tsubaki caressa la tête de l'animal qui ne semblait pas effrayé. Bien au contraire. Dans la foulé, Tsubaki demanda d'une voix douce.

« Est-ce qui serait possible de faire un tour? Tu pourrais me montrer les plus beaux paysages d'Uma. »

Afin de convaincre Akechi, ou plutôt par plaisir, la jeune femme vint poser un baiser sur les lèvres et l'homme avant d'afficher son plus beau sourire. Elle espérait réellement pouvoir faire un tour. Ainsi elle pourrait montrer ses talents à son mari et lui prouvait qu'elle est aussi bien une excellente cavalière qu'une grande combattante. Le sourire d'Akechi voulait tout dire. Tsubaki en rigola légèrement.
Après avoir désigné un cheval, Tsubaki le prépara comme il se doit. Habituellement, ce sont les garçons d'écuries qui s'occupent de cela, mais Tsubaki a insisté pour le faire elle même. Brossant, , préparant la selle sur le dos du cheval, Tsubaki était ravi. Sa vie avait pris une tournure resplendissante. Elle ne pouvait demander mieux. Le cheval prêt, elle le sortit et grimpa dessus facilement, s'en l'aide de qui ce soit. Tsubaki étant une guerrière, elle ne s'était pas mise en amazone comme le ferait les grandes dames. Elle préférait sentir les battements de l'animal et son souffle. Une fois en selle, elle attendit son futur époux qui ne tarda pas à la rejoindre.

Ainsi une étrange question finit par tomber, Tsubaki demandait à Akechi s'il voulait bien la conduite aux écuries. Elle semblait bien aimer les cheveux, ce qui fit sourire Akechi, elle lui rappelait Taku sur ce point là. Ainsi elle demandait au général lequel pouvait bien être son canasson; Akechi fit un grand sourire, il n'aimait pas se déplacer à cheval, il préférait le laisser libre, mais parfois ça ne faisait pas de mal. Ainsi il lui montrait Shu, son cheval. Tsubaki, caressant la monture, disait qu'il était un bel étalon, bien sur, Akechi qui était farceur de nature ne pu s'empêcher d'envoyer une phrase au sens plus que douteuse si elle était sortie de son contexte initiale.

" Oui un étalon ! Comme son maitre haha !"

Il n'eut pas vraiment le temps de voir l'impact de sa phrase douteuse que son aimée lui demandait de faire un tour sur les terres qui environnaient Uma. La jeune fille savait demander quelque chose au jeune homme, afin d'appuyer sa demande, elle vint embrasser le général, leurs douces lèvres se posant l'une contre l'autre, elle se reculait alors, affichant le plus magnifique qu'elle avait. Devant ça le jeune homme rougit légèrement et fit volte-face demandant à ce qu'on prépare sa monture. Une fois cette dernière prête, il grimpe sur son dos en souriant. La cheval semblait vraiment aimer son maitre, ça pouvait se sentir... Aussi étaient-ils aussi joueur l'un que l'autre. Une fois à l'extérieur d'Uma, Akechi pu constater que la demoiselle s'en sortait très bien en équitation. Il rejoint alors cette dernière, faisant légèrement accélérer sa monture.

" Tu es très bonne cavalière Tsubaki, tu as apprit à monter avec ton père ? Ou est-ce simplement le résultat d'une passion ?"

Il fit un grand sourire, les deux amoureux étaient maintenant côtes à côtes, leurs montures marchant doucement afin de pouvoir profiter du paysage qui se dessinait devant eux. Tsubaki semblait sublimé par les terres d'Uma, ce qui fit sourire le général, si elle était heureuse, alors lui aussi. Soudain il eut une idée. Lorsqu'ils passèrent non loin d'un lac, Akechi sauta de son cheval et agrippa son aimée fonça avec elle dans le lac. Bien heureusement que l'été avait la vertu d'être assez chaud. Il sortait alors la tête de l'eau, riant de vive voix, surement ne devait-elle pas attendre telle attaque c'était une évidence. Son aimée encore dans les bras, blottit contre elle il lui dit alors.

" Nous voilà mouillé, je suis maladroit et j'ai glissé, tu ne m'en veux pas dit ? Tu es sublime avec tes vêtements si près du corps"

Il fit un grand sourire malicieux avant de voir les montures venir boire avec de de s'hydrater. Sourire aux lèvres, son aimée contre lui, la chaleur de l'été et l'eau si fraiche, Akechi ne pouvait rien demander de plus... La guerre... La guerre était si loin à présent... Pourtant si proche.

La baignade n'était pas vraiment prévu. Et surtout, Tsubaki n'avait pas l'habitude de plonger dans l'eau habillé. Quelle fut sa surprise. Ressortant la tête de l'eau, la jeune femme ne fit que rigoler. On aurait deux gamins d'enfances. D'ailleurs, cela lui rappela le seul ami qu'elle avait eu; elle l'avait rencontré dans le temple où elle avait étudié. Tout deux étaient très complice à cette époque. De vrai chenapans. Elle se demandait ce qu'il avait pu devenir. Mais ce n'était pas vraiment le moment de penser à ça. A l'heure actuelle, Tsubaki était dans les bras de son fiancé. Leurs vêtements étaient tout deux mouillé. La jeune femme se sentait un peu gêné. Ces vêtements n'étant pas très épais, contrairement au kimono de l'homme. Alors qu'elle rougissait déjà assez, les paroles d'Akechi n'arrangèrent pas les choses. Il lui dit qu'elle était sublime avec ses vêtements près du corps. La gêne avait totalement envie la jeune femme. Cette dernière partit lorsque Tsubaki tourna son regard vers les montures qui vinrent boire l'eau du lac. Il était très complice eux aussi, comme Tsubaki et Akechi. La jeune femme plongea son regard dans celui de son homme, si tendre et si doux. Elle n'en revenait toujours pas qu'elle venait de trouver l'être le plus important à ses yeux. Le fixant quelques instants, elle vint déposer un long baiser tendre, passionné et profond.
L'instant d'après, elle s'approcha des rebords du lac afin de déposer le peu d'armure qu'elle avait sur elle. Revenant dans l'eau, elle s'allongea de sorte à flotter comme une feuille. Elle écarta ses bras et ferma les yeux. La douce brise d'Uma était si agréable. On pourrait croire qu'elle conterait une histoire. Telle une mélodie. En parlant de mélodie, Tsubaki replongea la majeur partie de son corps dans l'eau pour regarder son homme qui s'approchait. Le sourire aux lèvres elle lui demanda.

« Dit moi, serait-il possible que tu me joues cet air à la flûte? Cela me ferait énormément possible. »

Durant ses paroles, Tsubaki avait enlacer l'homme qui était revenu au près d'elle. D'un sourire, Tsubaki avait compris qu'il accepta. Tout deux sortir de l'eau. Akechi se dirigea vers sa monture pour récupérer sa flûte. Quant à Tsubaki, elle s'était assise près du bord du lac. Akechi ne tarda pas à la rejoindre. Déposant un baiser sur les lèvres de l'homme, ce dernier commença sa mélodie. S'allongeant dans l'herbe, fermant les yeux, Tsubaki écoutait les douces notes venant de l'instrument. Le vent des plaines, plus celui de la flûte virevoltaient ensemble. On aurait dit un dialogue entre eux. Néanmoins, cela ne faisait plus aucun doute pour Tsubaki. Cette mélodie était bel et bien celle que son père jouait et dont elle avait appris les paroles. Sans vraiment s'en rendre compte, Tsubaki commença à chuchoter l'air de cette chanson. Sa voix était devenu si mélodieuse. Elle s'accordait parfaitement avec les notes de l'instrument et le vent d'Uma. Elle n'ouvrit à aucun moment les yeux. Cet instant était si agréable pour elle qu'elle ne voulait pas qu'il s'arrête. Son coeur battait la chamade. Ses souvenirs, ses sentiments, ses pensées. Tout se mélangeait mais harmonieusement. Tsubaki n'avait jamais autant heureuse que maintenant. Continuant de chanter, sa voix devenait de plus en plus audible et un sourire s'affichait sur son visage.
Même la mélodie terminée, Tsubaki resta allongée. Cette chanson résonnait encore dans sa tête. Les souvenirs de son père défilèrent les uns après les autres. Sans le vouloir, un larme de détacha des yeux de la jeune femme. Elle espérait juste qu'Akechi ne s'inquièterait pas. Il n'agissait que d'une larme de joie causé par le sourire du père de la jeune fille. A ce moment-là, elle aurait tant aimait qu'il soit ici, célébrant avec son mariage, son union avec l'homme qui lui ressemblait tellement car malgré leur différence d'âge, Akechi et le père de la jeune femme se ressemblait. Le même sourire, la même gaieté, les mêmes ambitions. Finalement la jeune femme rouvrit les yeux et ne vit que le visage de son homme juste au dessus d'elle. Comme elle s'en doutait, il lui demanda pourquoi elle pleurait. Il sécha la larme de la jeune femme avec son doigt. Tsubaki sourit tout en refermant les yeux.

« De vieux souvenirs qui ont refait surface grâce à cette mélodie. Merci beaucoup. »

Dit-elle en rouvrant les yeux. Plongeant une nouvelle son regard dans les yeux si brillant de son aimé, Tsubaki se sentit totalement transporter ailleurs.

Tout deux se trouvaient à présent dans les eau cristallines qui se trouvaient ici. Certain aurait pu qualifier ce moment de magique, d'autre de puéril. Le fait est qu'Akechi se sentait bien, pour une fois dans sa vie, la guerre lui semblait loin, très loin... Il vit son aimée retirer les quelques pièces d'armures qui formaient cette dernière avant de revenir dans l'eau. Elle semblait si paisible, surement ces deux la étaient fait l'un pour l'autre. Soudain, il vit son aimée lui faire un grand sourire, interpellé il approcha de cette dernière. A sa surprise, bien que ce ne fut pas désagréable, elle l'enlaçait en lui demandant de jouer cet air de flute qu'il jouait lors de leur dernière rencontre. Il partit donc prendre sa flute et commença à jouer la mélodie qu'elle semblait tant aimer, non sans avoir reçu un doux baiser avant. Il ne savait plus vraiment où est-ce qu'il avait apprit à jouer de pareil façon, mais ça n'importait plus puisque maintenant ces sons faisaient plaisir à quelqu'un.

Grand étonnement, Tsubaki se mit alors à chanter, suivant le rythme de la mélodie que jouait Akechi, il n'avait jamais connu les paroles qui allaient avec cet air, aussi était il des plus heureux de les entendre. La voix magnifique de Tsubaki ne venait que rendre ce moment que plus doux pour le général. N'était-ce pas insolite ? Sauter dans un lac depuis un cheval et se mettre à jouer de la flute dans ce dernier ? Lorsque la mélodie fut terminé, le chant s'arrêta à son tour. Il n'y avait plus un bruit, comme si le vent d'Uma lui-même s'était émeut et s'était tut... Rapidement, un détail vint interpeler le général. Des larmes perlaient sur le visage de son aimée... Il pensait alors que cette dernière était triste, comme si cette mélodie lui faisait plus de mal que de bien. Il déposa sa flute et approcha de Tsubaki, approchant son visage très près du sien afin de vérifier que c'était bien des pleures et non l'eau du lac qui perlait sur son visage. Elle ouvrit soudainement les yeux en souriant et en le remerciant. Akechi vin alors déposer un baiser sur le front de son aimée.

" Mais de rien, je ne jouais de la flute que pour moi-même avant, mais si je peux faire plaisir à quelqu'un en jouant d'un instrument, alors j'en suis heureux. Nous devrions par cotnre sortir de l'eau avant d'attraper un rhume ahaha. Et faire sécher nos vêtements aussi"

Il prit alors Tsubaki dans ses bras, la portant comme une princesse. La gêne était plus que visible sur le visage de la jeune fille. Était-ce simplement à cause de la position ? Ou bien du fait de devoir enlever ses vêtements pour se sécher ? Allez savoir, le fait est que ses rougeurs faisaient littéralement craquer le jeune Umano qui ne pouvait résister à un visage si attendrissant. Il l'a déposa dans l'herbe, dans un endroit ou le sol tapait assez fort pour sécher les deux amoureux rapidement. A présent nu et dos à dos, il restaient silencieux; surement la gêne les avait rendu muet... du moins fut un temps, Akechi décida alors de briser ce silence qui s'était installé entre eux.

" Je me demandais tsubaki... Pourquoi le Yari ? N'avais-tu pas d'autre préférence ? Je veux dire, j'ai apprit à manier le naginata en secret, le maniement de la lance est assez difficile en soit... Tu as apprit avec ton père ?"

Ainsi il lui avait posé quelques questions afin de tuer le temps jusqu'à ce que les vêtements sèchent et que les chevaux soient reposés. Il fallait profiter de ces moment, le silence n'était donc pas de mise, c'était hors de question.

" Si tu veux un jour, je t'apprendrais à manier la lance encore mieux ahaha"

Il fit un grand sourire et attendit des réponses à ses questions...

Tsubaki rougit lorsque son futur époux la prit dans ses bras, d'abord parce que cette position était assez gênante mais aussi parce qu'avec ses vêtements mouillés et près du corps, elle n'était pas vraiment à l'aise. Une fois à terre, elle alla se cacher derrière sa monture afin d'enlever ses vêtements afin qu'il puisse sécher correctement avant de reprendre la route. Avec cette chaleur, ils ne tarderaient pas à sécher rapidement. Elle n'était pas vraiment à ses aises pour l'instant pour se dévêtir devant lui, c'est pourquoi elle se cachait. Lorsque ce fut fait, elle regarda afin de voir s'il ne la regardait pas. Non, il était assis dans l'herbe, dos à elle. Elle vint se poser vers lui, dos à dos. Elle était encore assez rouge de visage, mais la chaleur de leur deux corps donnait une sensation assez agréable.
Par la suite, Akechi, afin de briser un peu ce silence, posa des questions sur le 'passée' de la jeune femme en lui demandant tout d'abord pourquoi elle avait apprit à manier le yari. Ce n'était pas l'arme la plus simple à maîtriser, ça c'est sur. Mais Keira n'eut que très peu de mal. Comme toujours, des souvenirs de son enfance refirent surface. Celui de ses entraînements surtout. En réalité, elle n'avait manié cette arme qu'à cause de son père. Il lui avait lancé un challenge : celui de manier cette arme mieux que quiconque. Au départ, pour la jeune fille, cela lui semblait impossible pourtant, elle releva le défi. Avant de commencer à manier cette arme, elle avait commençait par un simple bâton, assez long, afin de s'habituer à combattre avec une arme aussi longue. A côté de ça, son père essayait de la renforcer, aussi bien au niveau de son endurance que de sa force. Ce n'est que quelques années après, ayant prit quelques centimètres, qu'elle prit en main pour la première fois cette arme nommé yari. Lorsque son père lui mit en main, Keira laissa tomber l'arme comme une grosse pierre. Elle essaya tant bien que mal pour la tenir debout, mais ses mouvements n'étaient pas très fluide. Jour après jour, son apprentissage lui permit au final de manier cette arme.
Le sourire aux lèvres en se remémorant ses souvenirs, Keira leva la tête au ciel en répondant à la question de l'homme.

« Au départ, ce n'était qu'un petit défi que mon père m'avait lancé. Mais je sais qu'au final, il voulait que s'apprenne à la manier car... -elle se tut un instant en fermant les yeux et en rabaissant son visage- ma mère maniait la même arme par le passé. Je suis fière de pouvoir honorer sa mémoire en combattant avec l'arme qu'elle a fait vivre sur les champs de bataille. »

Comme à son habitude, Akechi eut un petite parole en disant qu'il apprendrait à Tsubaki à maîtriser davantage son arme. Cela la faisait rire. Savait-il vraiment combattre avec? Elle en doutait. Quoi qu'il en soit, ce fut autour de la jeune femme de poser une question.

« Akechi... Avant notre union, je pense que nos deux seigneurs devraient se rencontrer. Après tout, notre alliance renforcera le lien des Umanos avec les Saruhas. Je ne pense pas que ton frère acceptera sans avoir rencontrer Mon seigneur Kotaro. »

Et puis surtout, Tsubaki savait que ce mariage ne se ferait jamais aussi rapidement. Tout d'abord, elle doit rencontrer Umano Kenji, le frère et seigneur d'Akechi afin qu'il donne son accord car Tsubaki n'était pas un membre du clan Umano, elle ne peut se marier si facilement. Il en va de même pour Akechi au sein du clan Saruha. Ce mariage s'annonçait plus difficile que prévu finalement mais peu importe. La jeune femme allait épouser quoi qu'il arrive l'homme de son coeur. En pensant à cela, Tsubaki ferma les yeux, comme se reposer, se laissant envahir par la chaleur du soleil et celle du corps de son futur époux.

Ainsi elle avait apprit le maniement du Yari en mémoire de sa mére, ça lui ressemblait si bien en fin de compte. Akechi laissait s'échapper un petit rire. Son aimée avait un cœur moins fermé que ce qu'elle tentait de faire croire, c'était une évidence. L'écoutant ainsi sans nul mot dire il finit par soupirer lorsqu'elle dit qu'il fallait l'autorisation des seigneurs respectifs des deux jeunes gens. C'était une évidence, ils n'avaient pas le choix sur ce point là. Son soupire se voulait alors bien plus à l'image de l'ennuie que lui causait toutes ces démarches à faire... Se relevant alors, il partit récupérer son kimono qui était encore un peu humide, mais rien de bien gênant. L'enfilant alors et voyant que son aimée en avait fait de même il fit un léger sourire et se dirigea vers sa monture. Alors qu'il caressait celle-ci comme s'il caressait le corps de sa bien aimée, il dit alors non sans une pointe d'ennuis dans son ton.

" Oui nous devrions faire ça, commençons par allez voir mon frère bien que je doute qu'il soit là puisqu'il devait partir il me semble. Après quoi je te laisserais rentrer à Saru afin que tu puisse en parler au Seigneur Kotaro... Bien que je ne soi guère impatient à l'idée de devoir nous séparer... Mais nous n'avons pas vraiment le choix si nous voulons que notre union se fasse vraiment."

Il grimpait alors sur sa monture et commença à se rediriger doucement vers Uma, suivit par son aimée. Il ne savait pas quoi dire, il était légèrement attristé par toutes ces accréditations qu'il fallait obtenir, ne pouvait-on pas simplement le laisser vivre sa vie sans qu'il ait à suivre toutes les obligations de la noblesse, d'autant plus qu'il n'avait aucun titre lié à cette dernière. Ils arrivèrent alors à leur point de départ, les écuries. Après qu'ils eurent dit au revoir à leurs montures, ils prirent le chemin du palais une nouvelle fois. Tous ces allez retours commençaient à taper sur les nerf du général, mais il gardait un visage calme afin de ne pas inquiéter son épouse... Enfin future épouse.

" Tsubaki, voudrais-tu passer une nuit avec moi avant de repartir à Saru ? Si cela ne te dérange pas... Bien sur... Je veux dire hm... Enfin... Tu sais....de....enfin voilà ahaha"

Phrase incompréhensible, mais idée facile à comprendre, surement la jeune fille de Saru avait deviné ce dont il voulait parler sauf si elle était vraiment pas futée. Rapidement ils arrivèrent dans la garnison, Kenji ne semblait malheureusement pas être la pour la journée. Soupirant, il eut rapidement comprit que al rencontre entre Tsubaki et le grand frère n'allait pas être pour toute suite, mais au moins elle pouvait aller en parler à Kotaro rapidement. Sortant alors de la salle du conseil, il s'arrêta Tsubaki, la regardant avec un sourire, sa proposition tenant toujours.

" Alors que va-tu faire ? Accepter ma proposition ? Peut-être veux-tu que je t'entraine un peu au maniement de la lance avant de... hm... enfin si tu veux ahaha"

Souriant et fermant les yeux pour alimenter l'expression de bonheur sur son visage, il attendait à présent que son aimée lui donne une réponse quant à ses projets pour les temps qui allaient suivre...

D'après ce que Tsubaki avait pu voir, Akechi n'aimait pas trop les formalités pourtant là, il ne pouvait pas les oubliées. C'était bien trop important. Cela pourrait avoir des conséquences importantes pour la suite. Se levant et retournant vers la monture, la jeune femme récupéra ses habits qu'elle mit. Regardant son futur époux qui semblait attristé, Tsubaki ne fit que regarder. Elle savait parfaitement à quoi il pensait. Fronçant les sourcils, elle finit par monter sur sa monture et suivre son aimé. Une fois à l'écurie, la jeune femme rentra sa monture et la quitta en lui déposant un baiser au dessus de son museau. Puis elle rejoignit Akechi. Le silence régnait entre les deux personnes. Tout deux pensaient la même chose : au final, le destin voulait les séparer. Mais comme on dit : 'se séparer pour mieux se retrouver'. Et puis, Tsubaki positivait. Après ses formalités, ils resteraient tout les deux ensemble pour le reste de leur vie. Cette pensée fit afficher un sourire à la demoiselle.
Une fois de retour vers le palais, Akechi lui posa une question qui ne fit qu'accentuer les rougeurs de la jeune femme. Même si le jeune homme avait cafouillé, elle avait compris ce qu'il voulait. La gêne envahit la demoiselle qui ne savait quoi répondre sur le moment. Akechi n'attendit pas la réponse qu'il se dirigea déjà dans la garnison. Tsubaki était resté un peu en retrait le temps de réfléchir puis elle rejoignit son époux. Apparemment, Kenji n'était pas. Cela était bien dommage. Tsubaki aurait aimé rencontrer le frère aîné des Umanos et surtout le seigneur de ce pays. Tsubaki soupira. Finalement, nos deux personnes sortirent de la salle du conseil. La jeune femme ne pensait déjà plus à la question que lui avait poser Akechi juste avant, que ce dernier en remit une couche. D'un coup, Tsubaki se sentit beaucoup moins gêné. Elle-même ne savait pas pourquoi. Elle devança un peu l'homme afin de rejoindre le terrain d'entraînement qu'elle avait remarqué en arrivant ici. En passant à côté de lui, elle s'arrêta et le regarda un peu rouge. Le fixant quelques instants, elle détourna ensuite le regard.

« Je—j'ac-- j'accepte ta proposition. Mais avant j'aimerais m'entraîner un peu, si cela ne te dérange pas. »

On pouvait sentir la gêne de la jeune femme malgré son ton assez sérieux. Prenant les devants, Tsubaki fut rapidement rattrapé par Akechi.
Les deux amoureux arrivèrent finalement sur le terrain d'entraînement. Celui-ci était plutôt imposant contrairement à celui de Saru. La jeune femme pu remarquer les différentes armes dans un coin. Sans plus attendre, elle s'approcha et prit le premier yari qui lui tombait sous la main. Bizarrement, celui était plutôt léger contrairement au sien. Cela allait arranger la jeune femme puisque ses mouvements allaient être plus rapide. Avant de commencer, et alors que son partenaire prenait son arme, elle vint lui déposer un petit baiser sur la joue ce qui avait l'air de surprendre un peu l'homme. Faisant un clin d'oeil, Tsubaki s'éloigna pour rejoindre un côté du terrain. Même si elle ne le regardait pas, elle pouvait sentir le sourire de l'homme et surtout sa gaieté pour cet entraînement. Pourtant, Tsubaki fut légèrement attristé. Elle savait d'avance qu'il ne combattrait pas sérieusement. Mais cela était normal. Il était général, et elle un simple capitaine pourtant, elle aimerait augmenter ses capacités aux combats afin de devenir encore plus forte.
Prenant une position de combat, elle réclama néanmoins quelque chose avant les hostilités.

« Akechi, j'aimerais que tu y ailles franchement. Je souhaiterais augmenter davantage mes aptitudes. Je ne veux donc pas que tu combattes avec un niveau de capitaine. »

Tsubaki ne savait pas si Akechi allait accepter ou pas mais tout de manière, un combat ne fait jamais de mal, surtout s'il est amical. Sans attendre, Tsubaki fonça sur son opposant , yari dans une main, légèrement en arrière, pointe vers le bas. La jeune femme frappa de front avec une attaque transversal venant de sa droite. Bien sur, elle s'attendait à ce qu'Akechi la bloque facilement. Affichant un petit sourire, elle continua avec un coup de pied transversal du gauche, puis elle tourna sur elle même afin de lui mettre un coup de pied du droit cette fois. Akechi esquiva les deux. La jeune femme reprit une position de défense car elle savait qu'il n'attendrait pas patiemment que Tsubaki l'attaque. S'il avait décidé d'être sérieux, elle ne pouvait baisser sa garde.

Ainsi elle avait accepté la proposition du général... On pouvait lire l'étonnement sur le visage de celui-ci, il avait dit ça sans réelle attente d'un oui... Mais puisque ce dernier avait été donné, alors pourquoi cracher dessus souriant, il l'entendait dire que par contre elle voulait s'entrainer avant. Encore ? Pourtant le résultat serait surement le même que lorsqu'ils étaient encore à Saru, mais bon il était celui qui l'avait proposé après tout. Soupirant intérieurement tout en souriant il la suivait alors vers le terrain d'entrainement d'Uma qu'elle avait du voir durant leur nombreux déplacement. Une fois sur celui-ci elle s'emparait d'un Yari alors que son aimé avait prit un naginata. Il aimait de plus en plus s'amuser avec cette arme depuis que sa maitrise de celle-ci n'était plus un secret. Son aimée lui disait alors de ne pas se retenir... Elle oubliait souvent à qui elle parlait... Bien sur qu'il allait se montrer doux. Surtout avec un entrainement à armes réelles...

Il n'eut pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit que la furie fonça sur lui ! La première attaque qui fut portée fut aisée à parer, surtout avec un naginata. Puis ce fut un enchainement de coups de pieds qui fut envoyé. Esquivant ceux-ci d'un léger bond en arrière, il vit Tsubaki se remettre en position de défense. Souriant, il se disait qu'il était temps de convaincre sa future épouse d'arrêter de vouloir se mesurer à lui. il fit quelques pas avant de sauter, puis il fit une rotation. Son Naginata, allié à la force centrifuge vint s'abattre sur la tige d'acier du Yari de Tsubaki. La force du coup fut telle, que rien que l'onde de choc du coup devait avoir provoqué une douleur plus ou moins forte à son aimée. Alors qu'elle semblait à peine se remettre du choc de l'attaque, Akechi s'était déjà remit en position de combat.

" Ce n'est là que la moitié de ce que je peux donner, tu es sure de vouloir que je me montre sérieux durant un combat ?"

Il avait dit ça avec un ton remplit d'assurance, il savait très bien que s'il avait mit toute sa force dans ce coup, il aurait surement tranché le Yari de son aimée en deux. Il posa alors la pointe de son naginata au sol en souriant, puis il le tourna soudainement avant de porter une attaques ascendante. La jeune fille pu éviter le coup, mais pas la terre envoyée en même temps. Akechi vint et tenta de porter un coup de pied dans l'estomac de son aimée. . Il se plaçait maintenant droit, l'extrémité non tranchante de son naginata au sol, il soupira.

" Tu vois, tu es pleine d'ouvertures, dans un combat de haut niveau, l'honneur et le talent seuls ne comptent pas. Ce genre de petit tours tu les verras souvent dans des combats qui ne sont pas des duels. Mais tu n'as pas connu la guerre, je peux comprendre que tu ne t'y attendais pas. Une attaque, peut venir sous toute les forme, que ce soit directement ou non. Tu devrais y réfléchir"

Il vit alors son aimée se remettre en position. Il fit un léger sourire en en faisant de même. Elle allait surement charger une nouvelle fois. Sa fierté devait avoir prit un sacré coup avec une telle attaque qui l'avait eu aussi facilement. Cependant elle devait comprendre qu'elle n'avait aucune chance face au général. Sauf si elle se montrait plus rusée que lui.. Mais la feinte du coup de pied ne marcherait plus, il la connaissait trop bien à présent.

L'attaque avait été très violente, à tel point que Tsubaki a du poser un genou à terre. L'onde de choc du coup avait même balayé le sable autour des combattants. C'est pour dire. Tsubaki essaya tant bien que mal de se relever. Pourquoi? Pourquoi est-ce si difficile de trouver une ouverture? C'est ce que pensait la jeune femme. Lorsqu'elle combattait son père, elle ne se rappelait pas d'une telle difficulté. Est-ce qui ne faisait que jouer avec elle? Est-elle si faible que ça? Non, elle ne voulait pas penser à ça. Tout les efforts qu'elle avait fait jusque là ne pouvait pas être vain. Tsubaki chassa ses questions et se concentra sur le combat. Ce fut autour de son opposant d'attaquer. Le coup fut simple à esquiver, la jeune femme ne fit que s'écarter sur le côté mais alors qu'elle s'apprêtait à contre attaquer, elle se prit une petite rafale de sable sur le visage. Tsubaki essaya tant bien que mal de protéger ses yeux. En baissant les yeux, elle remarqua le pied d'Akechi. Malgré le sable dans ses yeux, elle fit un petit saut en arrière pour l'esquiver. Il s'en était fallu de peu sur ce coup-ci. L'homme prit ensuite la parole, en faisant une petite remarque sur Tsubaki. Les paroles de l'homme était blessante, certes, mais il avait raison. Même si la jeune femme avait déjà combattu des bandits et autres dans ce genre, elle n'avait jamais connu une guerre en elle même, confrontant des adversaires plus forts que jamais. Certes, elle est devenu capitaine car ses aptitudes sont excellentes, mais finalement, peut être qu'elle ne l'était pas.
Tsubaki garda ses paroles dans son esprit et reprit une position de combat. Akechi fit de même avec un sourire. Comment peut-il sourire dans un moment pareil? Enfin, c'est ce qu'il fait qu'il est Akechi. Avant de foncer dans le tas comme une furie, Tsubaki réfléchit un instant. Elle avait beau chercher, elle n'arrivait pas à trouver le point faible de son opposant. A moins que... Elle en sourit. Même si ce n'était pas très honnête, en combat, il faut jouer de ses avantages.

*Je déteste avoir recours à ce genre de tactique mais puisqu'il le faut.*

Tsubaki fonça sur Akechi une nouvelle fois mais avant de porter son coup, elle fit plusieurs petits sauts sur sa droite tout en tournant autour d'Akechi. Celui-ci ne bougeait pas, il ne fit que la suivre des yeux jusqu'à ce qu'il ne le puisse plus. Une fois dans le dos d'Akechi, la jeune femme se rua sur l'homme. Celui-ci se retourna et fut plus que surpris. Tsubaki n'avait pas attaquer avec sa lance, elle était venu lui poser un baiser. Lorsque ce dernier fut terminé, elle lui chuchota.

« Ne baisse pas ta garde. »

La jeune femme en profita pour assigner un coup de manche du yari, dans les côtes de l'homme qui n'avait pas l'air d'avoir apprécié. Voyant son homme faire un saut en arrière, Tsubaki se dépêcha de se remettre derrière l'homme afin de lancer une nouvelle attaque. Mais Akechi semblait ne pas vouloir se faire avoir une seconde fois, c'est pourquoi il envoya son naginata contre la jeune femme grâce à une attaque latérak mais Tsubaki l'esquiva en sautant par dessus malheureusement, elle ne vit pas le coup de pied de l'homme. Elle le contra avec son yari ainsi que son bras avant de lancer un regard doux vers son futur époux. Elle détestait utiliser ses manières, mais si cela pouvait le déstabiliser, cela valait le coup. Mais elle savait très bien que cela ne marcherait pas deux fois contre lui. Néanmoins, elle ne bougea pas pendant quelques instants. Akechi fit de même, ce qui était bien surprenant. Elle aurait cru qu'il riposterait. Elle se demandait bien à quoi il pensait. Mais Tsubaki arrêta de réfléchir et se remit en action. Elle prit à pleine main le naginata et le plaqua au sol avant de tenter de porter un coup de pied ascendant vers le menton de l'homme. Même si elle loupa son attaque, cela lui permis de s'éloigner de lui en faisant une roue et un saut en arrière. Elle reprit rapidement sa position de combat, yari en main, pointe vers le bas.

Les deux personnes étaient de nouveau en position de combat, un léger temps de pause fut alors marqué, Tsubaki semblait réfléchir à un plan ce qui ne manquait pas de faire intérieurement Akechi qui se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire pour le toucher. Surement allait-elle tout tenter... Mais qui aurait pu attendre ce qui allait arriver. Elle fit alors le tour de son opposant, passant derrière lui et hors de son champs de vision. Sentant alors qu'elle s'approchait il se tourna, mais il fut surprit de voir qu'elle n'était pas en position de combat. Plutôt que de le frapper, elle l'embrassait. Quel ne fut pas son étonnement bien sur... Jusqu'à ce qu'elle lui dise de ne pas baiser sa garde. Comprenant le stratagème, il ne pu malheureusement pas esquiver le coup qui vint se loger dans ses côtes. Il poussa un gémissement de douleur et fit un bond en arrière afin de rompre le contact. Commença alors un échange de coup où elle ne parvint pas à le toucher. Elle rompit alors le contact en faisait des sauts fort bien exécutés.

" Tu es une sorte de ninja ou quoi ? Où diable as-tu apprit ce genre de mouvements étranges... Bien que j'en fasse aussi, mais moi c'est compréhensible."

Lassé de cet entrainement amical, il fonça sur la jeune fille portant une multitude de coups d'école. Facile a parer et à esquiver, ils n'avaient que pour but de fatiguer Tsubaki. Son Yari avait beau être léger, il restait un poids... Un poids qui se montra désavantageux. Ses mouvement devenant plus lents, Akechi en profita pour désarmer son aimé d'un mouvement circulaire. Un grand classique du désarmement en sommes, mais si efficace quand on était autant fatigué qu'elle l'était. Faisait alors une pichenette dans le vide, Akechi envoyait en fait une bourrasque droit sur son aimée, l'envoyant dans le décors. C'est en riant qu'il vint s'accroupir a ses côtes. Elle ne semblait pas blessée mais fixait le ciel. Surement cette défaite était tout aussi amer que la première.

" J'y suis allé à 75% sur la fin ! tu devrais être contente non ?" Il se mit à rire en lui tendant une main et se relevant " Tu n'es pas blessée ? Tu devrais aller prendre un bain avant que nous ne rentrions... Bien que j'ai des bains chez moi... Allons-y dans ce cas. Sache que ton subterfuge était des plus malin, mais ne marchera pas sur autre que moi ahaha"

La jeune fille relevée, Akechi continuait de rire, se dirigeant vers sa demeure. Cet entrainement avait été marrant, bien qu'il n'aimait pas combattre des femmes pour autant. Soupirant il marchait, quand soudain, ses yeux s'illuminèrent comme habités par des étoiles. Devant lui se tenait un stand de dango. Ni une ni deux, il fut rapidement devant le vendeur à acheter de quoi manger. C'est tout sourire qu'il tendit un dango à son aimée. On pouvait surement le comparer avec un enfant lorsqu'il avait de telles sucreries dans les mains... Parlant de sucreries, il ne pu s'empêcher de penser à Jun et par extension à Junji.

*Je me demande ce que ces deux là font en ce moment... Je devrais demander un rapport des ninjas, ce ne sera pas de trop, mais pour l'instant...*

Arrivant alors devant sa demeure il entrait un sourire malicieux aux lèvres. Sa futur épouse avait peut-être oubliée ce pour quoi elle avait donné son accord, mais surement pas le jeune homme. Restant silencieux, il déposa ses armes et poussa un soupire d'aise. Il était bon de rentrer chez soi. Il entendit alors son aimée entrer dans le bain. Il se posa dos à la porte, décidé à lui parler mais pas à entrer.

" Je vois que tu as rapidement trouvé tes marques.. C'est tant mieux car bientôt ce sera aussi ta maison ahahah. J'espère que ce foyer restera en paix de longues années durant et que jamais la guerre frappera assez près de nos portes pour le mettre en danger... Bien que ce soit un rêve éveillé je suppose"

Souriant légèrement, il restait adosser au mur à côté de la porte, attendant que son aimée en finisse, aussi long cela serait-il. Après tout l'entrainement avait été rude... Il était normal que le bain ure en conséquence. Riant intérieurement, il dévora son dernier dango, voyant la nuit tomber.

*cela semble être une magnifique nuit. Je me demande comment est la lune ce soir....* Pensa-t-il finalement en souriant sans aucunes raisons apparentes..

Après ces acrobaties, et la remarque d'Akechi, la jeune femme afficha un sourire en lui répondant.

« Mon père m'a appris ces tours durant les entraînements. Il disait que c'est ce qui me permettra de rester en vie si je suis désarmé. »

A peine eut elle le temps de terminer sa phrase, que son opposant contre attaqua immédiatement. Tsubaki se tenait prête. Elle esquiva et para ces coups si faible. Elle se demandait alors si par hasard Akechi ne faisait pas cela pour l'épuiser. Même si elle ne veut pas se l'avouer, un yari a un certain poids et sa carrure de femme ne lui permettait pas de combattre pendant des heures durant. Au fur et à mesure des coups, Tsubaki tirait une grimace en sentant ses parades de plus en plus lentes. Elle savait qu'un faux pas, et elle partait pour le décor. Ce qui fut le cas d'ailleurs. Akechi la désarma facilement. Tsubaki s'attendait à une contre attaque violente pourtant, lorsqu'elle vit son partenaire faire une pichenette dans l'air, elle ne s'attendait pas à recevoir une bourrasque de vent. C'est elle qui l'envoya dans le décor. Grimaçant puis soupirant, la jeune femme regarda le ciel, un sourire aux lèvres.

*J'ai encore perdu. Cela devient une habitude qu'il faut que je perde absolument ha ha*

Akechi s'approcha de Tsubaki en s'accroupissant, s'exclamant qu'il n'y avait été qu'à 75%. La rage! Enfin, le combat était terminé maintenant, la jeune femme était tout de même soulagé. L'incitation à aller prendre un bain n'était pas une mauvaise pour le coup. La demoiselle prit la main de son aimé afin de se relever. Elle se souvint alors de leur dernier affrontement à Saru. Lorsqu'Akechi lui avait tendu la main, elle l'avait refusé par fierté alors qu'aujourd'hui, elle l'accepta facilement. Après tout, les choses avaient changés depuis. Surtout les sentiments.
Une fois en route pour la demeure d'Akechi, Tsubaki soupira. Elle était exténué. Ce bain ne lui ferait qu'un plus grand bien. Mais avant de rejoindre le bâtiment, Akechi s'écarta du chemin pour rendre visite au stand de dango. La jeune femme soupira en levant les sourcils.

*Un vrai gamin...*

En ayant cette pensée, et bizarrement, une parole revint en tête de la demoiselle. La phrase ironique que lui avait dit Akechi lorsqu'ils s'étaient affronté. Disant qu'une femme comme elle serait digne d'élever son enfant. A ce moment là, Tsubaki devint toute rouge. Elle chassa cette pensée en secouant la tête.

*Tu n'as pas besoin de penser à ça!*

Voyant Akechi revenir, elle lui sourit. Elle prit le dango qu'il lui proposait et en prit une bouché. Regardant son homme, elle se disait tout de même que malgré son passé, il était un grand enfant. Ce n'était pas plus mal. Pendant ces crises de guerre, une gaieté pareil était bien utile. C'est surement de ça qu'avait besoin Tsubaki, elle qui est si sérieuse et fière. Elle soupira en pensant à ce qu'elle était mais comme dit précédemment, les choses avaient changés.
Une fois de retour à la demeure du jeune homme, et sans plus attendre, Tsubaki se dirigea immédiatement dans la salle des bains. Elle déposa ses vêtements et se dirigea dans l'eau si chaude et si agréable. Soupirant d'aise, la jeune femme entra entièrement dans le bain. Fermant les yeux afin d'apprécier ce moment, elle fut néanmoins sortit de son aise par son futur époux. Elle fut contente de constaté qu'il n'était pas rentré mais seulement adossé contre la porte. Les dires de l'homme firent sourire la guerrière. Sa maison, hein? Elle se demandait ce que sont devenu le peu de domestiques qu'elle avait chez elle. Elle n'avait même pas envoyé un message pour leur dire ce qu'elle devenait. Malgré son sourire, une certain tristesse s'afficha sur son visage. Un petit silence s'installa pendant quelques minutes. L'eau était revivifiante, elle pouvait également sentir le petit vent d'Uma ce qui fit rigoler légèrement la demoiselle. Ce vent était présent partout. Sûrement parce que Kazegami veille sur l'Umano. Cela devait être l'explication. Ayant profité comme il se doit de ce bain, Tsubaki sortit et prit un kimono fait pour les sortit de bain. Il était blanc, fait d'une matière très agréable et plutôt léger contrairement aux kimonos portés par les habitants. Après s'être vêtu, la jeune femme se plaça près de la porte, l'oreille contre cette dernière. Elle pouvait entendre son aimé. Il était toujours là. Alors qu'elle s'apprêtait à toquer sur la porte afin qu'Akechi comprenne qu'elle avait terminé et qu'il se retire de derrière, Tsubaki eut un sourire de malice. Elle pourrait prendre sa vengeance de s'être fait battre. Elle rigola doucement afin qu'il n'entende pas. Même si elle sentait qu'il pourrait esquiver cette 'attaque', elle tenta quand même le coup. Elle ouvrit la porte en grande. Un grand boum résonna dans la maison. Finalement, il n'avait pas esquivé. La jeune femme vint s'accroupir près de lui, un sourire aux lèvres.

« Gagné. »

Elle se mit alors à rire avant de lui tendre la main pour le relever. Elle lui déposa ensuite un baiser et reprenant.

« Tu devrais prendre un bain aussi. Cela te ferait du bien. Je t'attendrais dans la salle du balcon. »

Lui faisant un petit clin d'oeil, Tsubaki rejoignit donc cette fameuse salle. Elle remarqua que la nuit venait de tombé. On pouvait voir encore le paysage d'Uma malgré la faible luminosité. Tsubaki vint s'asseoir sur le rebord du balcon. Elle pouvait à nouveau sentir l'air frais et pure de ce pays, ainsi que ce vent. Elle commençait se demander alors si le dieu des Umanos n'avait pas un petit faible pour elle. Fermant les yeux, elle eut une pensée pour ce dernier.

*Ô grand Kazegami, protégez cet être qui m'est si chère. Que votre vent le guide parmi les chemins d'ombres et de dangers*

Bizarrement, le vent s'intensifia un peu. Il était doux, comme une caresse. Tsubaki eut les yeux en grands. Elle cru un instant que ce vent répondait à son appel, ce qui lui fit afficher un grand sourire. Regardant ce paysage, Tsubaki pu apercevoir les premières étoiles dans le ciel bleu sombre.

*Le ciel est parfaitement dégagé. Cette nuit risque d'être magnifique.*

Entendant du bruit derrière elle, elle se retourna et pu voir Akechi propre comme un linge. Le sourire aux lèvres, elle lui demanda s'il avait apprécié. Question stupide! Qui n'aime pas les bains, je vous le demande. La jeune femme reposa son regard sur le paysage. Elle ne tarda pas d'être rejoint par son aimé.

Ainsi alors qu'il était encore adossé à la porte coulissante qui donnait accès au bain, il n'entendit plus aucun bruit, il se demandait bien ce que son aimée faisait pour être devenue si silencieuse. Soudain et contre toute attente, la porte s'ouvrit d'un coup, laissant tomber le général sur le dos. D'abord étonné un long, il se reprit, voyant Tsubaki lui tendre sa main. Se relevant, il se fit ensuite embrassé avant qu'elle ne lui conseil de prendre un bain. La voyant partir il eut un sourire et commença a se dénuder avant de rentrer à son tour dans l'eau. Un soupire d'aise sortit de sa bouche, cela faisait vraiment du bien de prendre ce genre de poses parfois. Le temps ayant battu son plein et l'homme étant à présent propre, il sortit de l'eau et n'enfila qu'un kimono léger, sans même attacher ses cheveux comme à l'accoutumé. Il entra donc dans la fameuse et accessoirement la pièce bordant sa chambre. Il vit alors Tsubaki accoudée sur le balcon, elle semblait profiter des vents nocturnes d'Uma. Il vint alors se poser à ses côtés, sourire aux lèvres.

" Bien sur, qui n'aimerait pas un bon bain ahaha.... La lune... est magnifique ce soir, tout comme toi"

Il vint lui déposer un doux baiser, plus doux qu'habituellement. La prenant par la main, il se dirigeait alors vers la chambre. Leur amour flamboyait, ils ne s'étaient jamais autant aimé qu'à ce moment précis. Lorsque tout deux furent couchés, une pétale tomba, une fleur disparue. Il consommèrent leur amour pour la première fois de façon charnel. Une fusion entre deux être aimés.... Une nuit inoubliable qui fut malheureusement très vite rattrapé par l'aube. Se redressant en baillant et regardant son aimée d'un sourire. Akechi prit les devants et se réveilla en premier. S'habillant, il partit alors dans les pièces du bas. Lorsque son aimée fut réveillée et qu'elle descendit, c'était un vrai repas de roi qui l'attendait... Du moins aussi royale que pouvait être un petit-déjeuner.

" En remerciement pour hier soir Tsu-chan ahaha"

Le repas se terminait alors à son tour, il était temps de dire au revoir. Akechi accompagnait son aimée aux écuries, partant dans l'optique de lui prêter une monture pour ce long voyage vers Saru. Les deux aimés se regardaient, Akechi l'embrassait alors avec amour et tendresse voyant le cheval qui allait servir de monture arriver.

" Tu vas me manquer... Reviens vite et avec une Tsu-chan. Et surtout fais attention à toi sur la route, je sais que tu es forte mais... On ne sait jamais sur qui on tombe d'accord ?..."

Son aimée partit alors a dos de cheval sans nul autre mot dire. Akechi soupira, un moment abattu de devoir se séparer, mais très vite un autre rôle prit le dessus. Celui du général d'Uma, celui de l'homme qui devait protéger ses soldats. Faisant un sourire et passant le pousse sur ses lèvres de façon arrogante il dit alors en monologuant:

" Ah ! allons voir ce que sont devenu toutes ces pauvres âmes perdu sans moi ! ahahaha .... Oh il me faut aussi des nouvelle de JJ et de sa servante euh.... comment s'appelle-t-elle.... Mah.... Dango-chan."

Un bras levé vers le ciel, il continuait sa route, après tout l'attente passait plus vite quand on s'amusait. Le temps... était une chose qui s'écoulait souvent bien plus vite que ce que l'on pourrait croire.

FIN DE RP