Car l'amour est plus fort que la guerre (partie II)

[Suite de Un rayon de lune resplendissant]

Tsubaki ne pouvait pas rester sur des séparations telles que celles à Saru. Les paroles que son supérieur, Umano Akechi, lui avait dit avant de partir pesait encore lourd dans le corps de la jeune femme : « Sur une femme qui ne se considère pas comme telle, il n'y aucune épaules où se reposer. » Ces mots lui avaient prendre conscience qu'elle ne pourrait jamais être ce qu'elle n'est pas. Un homme. Elle y avait réfléchit pendant des jours et des jours.
Quoi qu'il en soit, elle ne voulait pas qu'elle et Akechi partent sur de mauvaise base. C'est pourquoi, quelques jours précédents celui-ci, elle avait envoyé un message au général qui l'avait supervisé pendant les manoeuvres à Saru. Dans cette lettre, elle lui demandait de la rejoindre dans le temple de Terayama qui se situait au centre d'Hinomoto. Elle s'était permise ce petit voyage car son seigneur, après le rapport des derniers missions, lui avait donné quelques jours de repos avant de reprendre le travaille de plus belle.
Tsubaki s'était donc rendu le jour indiqué sur la lettre au temple. Le paysage était magnifique. Les cascades coulant le long du temple, qui était lui même installé dans la montagne le rendait majestueux. Le temple était constitué de plusieurs petites tours bâtit dans un style ancien. Des ponts reliés chaque tour. Dans ce paysage, les cascades faisaient apparaître quelques fois des arcs-en-ciel au-dessus des ponts. Tout était en parfaite harmonie.
Empruntant les escaliers menant dans l'une des tours, Tsubaki arriva dans la pièce qui servait d'accueille aux pèlerins. Le sourire aux lèvres, cela lui rappelait ses souvenirs d'enfance, lorsqu'elle avait été dans le temple d'Iriwaku pour étudiait. Pas forcément des bons souvenirs pour l'enfant qu'elle était autrefois, bien qu'elle s'en rit maintenant.

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Assise tranquillement devant une table, le coude sur cette dernière et la tête sur la paume de sa main, Tsubaki écoutait ce que la prêtresse racontait sans vraiment s'y intéressait. Faisant la grimace, Tsubaki détourna le regard jusqu'à ce que les paroles de son père lui revinrent en tête, disant que si elle voulait devenir une grande guerrière, elle devait s'instruire. C'est pourquoi elle remit son attention sur les dires de son enseignante. Lorsque les cours étaient terminés, Tsubaki n'était pas vraiment très calme. Elle essayait toujours de s'entraîner alors que les prêtres ne voulaient pas. Courant dans le temple, tout en esquivant les prêtres, Tsubaki rigolait.
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Elle en rigolait encore maintenant. Reprenant une part de sérieux, la jeune femme se dirigea vers l'extérieur qui donnait sur deux ponts, l'un portant vers la tour dédiée au dieu des Umanos, et l'autre menant vers la tour dédiée à Yomigami. Tsubaki ne choisit aucun des deux, puisqu'il ne s'agissait pas de son dieu. Elle regarda donc le paysage, si majestueux. Le bruit de l'eau des chutes étaient si apaisant. L'air était très doux, la jeune femme ferma les yeux et se laissa quelques instants envahir par cette harmonie. Tsubaki avait remarqué que la même paix reposé également dans le temple d'Iriwaku. Est-ce que tout les temples étaient ainsi? Avec la même sérénité? Si c'était le cas, les clans devraient prendre ensemble sur ces lieux. Quoi qu'il en soit, il était bientôt l'heure du rendez-vous. Rouvrant les yeux, Tsubaki regarda la tour des Umanos. Avec un petit temps d'hésitation, elle prit le pont menant à ce bâtiment. Une fois à l'intérieur, elle ressentit comme un petit vent. Très léger, mais perceptible. Cette tour était bien à l'effigie du clan. Beaucoup de prendre étaient en train de prier devant la grande statut de Kazegami. Tsubaki resta à observer cette statut jusqu'à ce qu'une voix familière vienne la sortir de ses pensées.

Ainsi, alors même que le temps était passé et qu'il était resté à Uma sans savoir comment allait tourner les choses, il recut un message, il ne s'y attendait pas du ton, c'était le sceau des Saruha qui était dessus. Il se demanda alors dans un premier temps si cette lettre n'était pas destiné à Taku ou Kenji, mais le messager avait insisté sur le fait que c'était pour lui... Étonné, il ouvrit cette dernière et pu lire le message de Tsubaki... Cette dernière voulait le rencontrer au temps de Terayama... Pourquoi donc ? Curiosité attisé, il décida d'aller voir ce que cette femme lui voulait... Ainsi, prenant simplement quelques affaires afin de faire le voyage qui l'attendait. Commença alors une marche solitaire avec une certain appréhension... qu'allait-il se passer une fois qu'il serait la-bas ? N'était-ce pas sur une sorte de dispute qu'ils s'étaient quitté ? Puis son cœur ne cessait de battre pour elle, il n'aimait pas ça et pourtant chaque pas qu'il faisait le dirigeait plus près d'elle comme s'il était immuablement attiré par une force invisible. Après quelques longues heures de marche qui au final fut rapide. Il arriva au temple, cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas venu prier... Se disant ceci il riait nerveusement. Il approchait alors de la tour dédié au dieu des Umano. Une fois à l'intérieur il pu apercevoir celle qui l'avait convié en ces lieux. Approchant doucement il dit alors...

" Tsubaki.... Me voici arrivé, que me vouliez-vous ? J'ose espérer que cette convocation à un but précis ? Sans quoi je repars vers Uma sur le champ."

Disant ceci, il se dirigea vers l'extérieur, l'intérieur du temple n'était pas un lieu approprié pour telle discutions. La jeune fille semblait le suivre mais ne disait rien, elle ne semblait rien vouloir dire, attendait-elle qu'il s'excuse ? Ou allait-elle encore le provoquer en duel en bon guerrier qu'elle était ? Une fois dehors, le général lança son regard sur le panorama qui se dessinait devant lui. Entouré par la nature et la paix, c'était un endroit magnifique, un idylle qui échappait à la réalité bien malheureusement. Le silence était roi et n'était brisé que pas le bruit de l'eau qui s'écoulait. Il voulait dire quelque chose mais il ne savait pas quoi. Finalement il poussa un soupire et se tourna doucement vers la jeune fille. Son regard se plongea dans le sien. Il ne dit rien pendant quelques secondes, avant de finalement briser le silence qui s'était installé.

" Quel étrange endroit vous avez choisis pour me rencontrer, pourquoi ne pas être venu à Uma ? Ma réaction vous effraie tant que ça ? Aviez vous peur que je lève mon arme contre vous à tel point que vous m'avez fait venir dans un lieu ou la violence est prohibé ? Pourquoi cherchez-vous à me tourmenter ? Ne pensez vous que ce n'est pas assez de hanter mon esprit ?"

Il détourna le regard comme s'il éprouvait un peu de gêne, après tout il avait dit à Tsubaki qu'elle hantait ses esprits, et ce depuis plusieurs jours. Même une femme qui ne se considérait pas comme telle devait avoir compris ce que cela voulait sous-entendre. Ceci étant dit, il commença alors à repartir mais il fut stoppé par la jeune fille... avait-elle encore mot à dire puisque les explications étaient faites ? Il ne savait pas... Il voulait savoir, mais il avait peur, qu'allait-il apprendre ? Qu'allait-il devoir faire ? Seul la suite allait bien pouvoir lui dire ça... La suite hein.... Il n'aimait pas la surprise....

*Hâtes toi avant que mon cœur ne s'emballe au point que je ne puisse plus en contenir les bruits* Pensa-t-il finalement

Cette voix si familière était celle d'Akechi. Finalement, il était venu. Cela soulagea la jeune femme. Pourtant, lorsqu'elle se retourna pour le regarder, elle revit le regard froid de l'homme, c'est pourquoi elle ne pu d'accrocher un mot. Le général se dirigea ensuite vers l'extérieur. Tsubaki aurait fait de même s'il n'avait pas fait le premier pas. Une fois sur le pont, la jeune femme ne lâcha pas du regard l'homme qu'elle avait en face de lui. Elle se rappela le passé de cet homme, celui d'un meurtrier. Alors qu'il regardait le panorama, il tourna son regard vers elle, qui la fixa de plus belle. Pourquoi n'était-elle pas venu à Uma? Même si Uma et Saru étaient en bonne entente, elle ne voulait pas aller dans cette ville. Les paroles de l'homme la laissa indifférente. Sauf une. Les yeux de surprise, Tsubaki ne s'attendait pas à avoir une place si importante dans les pensées de cette homme. Ils ne se connaissaient que depuis très peu de temps et pourtant...
Tsubaki resta muette et fixe. Mais alors qu'Akechi allait partir, Tsubaki lui prit le bras au passage. Gardant le visage baissé, elle dit d'une voix faible mais sûr d'elle.

« Vous aviez raison. Je dois m'accepter telle que je suis. Femme et guerrière. Il y a certaine situation qui mérite de laisser la guerrière de côté... Comme aujourd'hui. »

La jeune femme se retourna en soutenant le regard de l'homme qui fut surpris. Le regard de la jeune femme était triste, blessé même. Malgré cela, elle continua, toujours avec la même voix.

« Vous aviez dit que je ne pourrais soutenir votre fardeau que si je m'acceptais. C'est le cas, laissez moi vous aider, Akechi-sama. Je vous soutiendrai quoi qu'il advienne. »

Tsubaki fit une chose qui obligatoirement choquer Akechi. Elle lâcha le bras de l'homme, se recula, et s'agenouilla devant lui.

« Permettez moi de rentrer sous vos ordres, Akechi-sama. Je serai honoré de vous soutenir. »

La jeune femme se releva et regarda l'homme en face d'elle, qui ne savait plus quoi dire sur le moment. Ce regard, ce n'était pas celui de la guerrière mais de la femme. Tsubaki appréciait beaucoup Akechi. Son gaieté, sa gentillesse. L'homme qu'elle avait vu avant qu'il ne parte n'était pas le même homme. A cette instant, Tsubaki aurait comparé les deux faces d'un pièce : une partie sombre et une partie bienveillante. Quoi qu'il en soit, elle ne voulait pas que cette partie sombre prenne le dessus. Et puis, a présent qu'elle connaissait son secret le plus lourd.
Voyant le visage se refermer et se remplir de tristesse, Tsubaki fit une chose qu'elle allait peut être regretter par la suite mais qui soulagerai sûrement l'homme. Elle s'approcha de lui, alors qu'il ne la regardait pas, et le prit dans ses bras. Les yeux de l'homme s'ouvrir en grand alors que ceux de Tsubaki se refermèrent légèrement. Elle ajouta.

« Vos frères doivent vous soutenir d'une autre façon que celle-ci, mais je pense que vous en aviez besoin, Akechi-sama. Même si mes épaules ne sont pas assez forte pour soutenir votre fardeau, je ferai de mon mieux pour qu'elles vous soulagent. »

A cette instant, ce geste soulagea également la jeune femme. La dernière fois qu'elle avait pris une personne dans ces bras, c'était son père, il y a de ça quelques années maintenant. Se retrouver dans les bras de quelqu'un n'était pas une mauvaise chose après tout.

Ainsi alors qu'il allait partir, il fut retenu contre toute attente. Il restait immobile, qu'avait-elle à ajouter ? Il ne le savait pas, il voulait le savoir mais il n'allait surement pas l'avouer. Elle disait alors qu'il avait raison, qu'elle était une guerrière mais aussi une femme... et que parfois la femme devait prendre le dessus sur la guerrière. Surement disait-elle ça simplement pour lui faire plaisir, en tout cas ce fut l'impression qu'il avait sur le coup. Elle insista alors sur le fait de vouloir être un soutient pour lui... Elle reculait alors et s'agenouillait, comme pour prêter serment, le regard d'Akechi exprimait largement son étonnement à présent. Elle venait de prêter serment... mais elle ne le pouvait pas, pas si impunément, elle servait Saru, pas Uma. Il fermait alors les yeux entrant dans une phase de réflexion, quel ne fut pas son étonnement de sentir la jeune fille se blottir contre lui, ses yeux s'ouvrirent, brillant, comme si la lumière l'avait inondée. Il ne savait quoi dire, les larmes apparurent alors au coin de ses yeux. Lorsqu'il revint totalement à lui, il se détachait légèrement, son cœur ne fit qu'un bond.

" Tsubaki je...."

Il ne su quoi dire, une action valait alors dix milles mots. Son souffle devint plus fort et plus chaud, il s'approcha doucement contemplant les lèvres de la jeune fille. Il ne voulait plus résister à ce qui semblait être un coup de foudre. Ses lèvres se posèrent sur celles de Tsubaki, le moment semblait durer une éternité, une éternité qui allait se montrer bien courte. Se rendant compte de son geste complétement déplacé, il se retirait, souriant, rougissant et embarrassé aussi... Son regard se posait alors dans celui de la fille. Il brillait ses yeux brillaient. Akechi avait-il déjà était aussi effrayé dans sa vie ? Non... il avait peur de sa réaction, il avait peur de ses propres sentiments. Il la regardait, il hésitait.... il décida de lui dire au final, il ne risquait rien, après tout il avait tout à gagner et rien à perdre

" je.... je vous aimes ! Depuis le premier regard je fus charmé ! Je vous en prie.... passer votre vie avec moi, non pas seulement comme soutient, mais aussi comme épouse !"

Il fut prit d'un rougissement violent et se recula légèrement, ne sachant quoi dire il partie s'assoir sur les rebord qui bordaient le vide qui séparait la terre des cascades. Il les regardait en se tenant la tête dans les mains.... Que diable avait-il dit si facilement... Il le pensait mais... surement allait-il se faire froidement rejeter, après tout il lui rappelait juste quelqu'un, il n'était rien pour elle, il le savait, c'est pourquoi il se tut un long moment. Puis voyant qu'elle ne s'était toujours pas enfuie il dit alors.

"Non oubliez, je suis désolé c'est égoïste de ma part de vous demander ça simplement car vous m'avez séduit de par votre naturel et votre beauté... Nous ne nous connaissons pas, je comprendrais que vous ne vouliez pas de moi... Qui voudrait de moi ahaha. Soit, faites comme si je n'avais rien dit."

Bien sur il était peiné de dire ça,il ne voulait pas qu'elle oublie, il voulait qu'elle ressente la même chose. Mais l'espoir était de son sens, le premier pas vers la désillusion. Cependant, même trompé, n'était-il pas bon d'espérer et de vivre. Ainsi gardant son regard sur les eaux turquoises, il attendait une réponse... allait-elle accepter ? Fuir ? Oublier ? Refuser....

*J'ai si peur.... ridicule.... Qui aurait pensé que je tremblerais presque pour une femme ahahah* Se dit-il finalement

Après avoir soulagé l'homme en face d'elle, Tsubaki fut surprise de voir que les sentiments d'Akechi était bien plus grand que ce qu'elle pensait. A l'instant même où les lèvres des deux personnes se touchèrent, la jeune femme fut surprise mais les sensations qu'elle ressentait très agréable. Finalement, elle ferma les yeux et apprécia cet instant. Au fond d'elle, tout n'était que calme, sérénité, lumière et paix. Pour la première fois depuis des années, elle était apaisé. Toutes ses peurs, ses doute partirent en un instant. Après ce baiser, Akechi avoua à la jeune femme qu'il était tombé amoureux d'elle dès le premier regard. Tsubaki ne pouvait s'empêcher de rougir à cet moment-là, ce qui était normal. Et puis, elle eut les grands yeux quand Akechi lui demanda d'être à ses côtés, pas en t'en que soldats mais en t'en qu'épouse. La jeune femme mit ses mains devant sa bouche, très surprise. Avant qu'elle ne réponde quoi que ce soit, l'homme alla s'asseoir près du précipice. Et même si elle voulait dire quelque chose, elle ne pouvait pas. Elle resta paralysé. Seul ses pensées étaient encore actives. Des tonnes de pensées tournaient dans sa tête. Tsubaki ne savait plus quoi penser. Pourtant, elle glissa quelques doigts de l'une de ses mains sur sa bouche. Ses yeux se remplirent de douceur et calme. Quelques pensées traversaient à présent la mémoire de la jeune femme. Son coeur était serein. Elle se sentait si bien. Elle repensa alors à la rencontre avec Akechi, ce qui s'était déroulé lors des manoeuvres, lors de leur conversation. Même si elle montrait un coeur de glace, quelque chose s'agitait au fond d'elle lorsqu'elle le voyait. Mais elle ne voulait pas l'avouer. Cette flamme qui était en elle s'alluma lorsqu'elle entendit la musique de l'homme. Puis la gaieté de coeur de l'homme, son physique et ses yeux... Ses yeux étaient si profond, empli d'une telle douceur. Ses yeux si topaze lui rappelait les soirs de pleine lune. Tsubaki sortit enfin de ses pensées. Son regard se tourna vers l'homme lorsqu'il ajouta qu'il fallait que Tsubaki oublie les paroles de l'homme. Comment pourrait-elle le faire? Puisqu'au final, elle partageait les mêmes sentiments. Elle ne pouvait se le cacher. Était-ce qu'on appelait un coup de foudre? Quoi qu'il en soit, Tsubaki était sous le charme de l'homme. L'homme semblait totalement perturbé, voire même effrayé. Était-ce lui aussi la première fois qu'il tombait amoureux? Lui, un si beau général. Malgré son passé si sombre, l'Akechi d'aujourd'hui était très différent. La jeune femme s'approcha de l'homme. Elle s'assit juste à côté de lui. Elle fixa elle-aussi le paysage, les cascades. Elle sentait que l'homme à côté d'elle la regardait, c'est pourquoi elle rougit légèrement lorsqu'elle plongea son regard dans celui de l'homme. C'était ces yeux là qu'elle aimait. Si lumineux. Même s'il n'était plus de ce monde, Tsubaki sentait le sourire de son père au plus profond d'elle. Pour cela voulait tout dire. Elle hésita un instant, mais elle approcha sa main du visage de l'homme pour la déposer sur sa joue. Elle le regarda quelques instants avant d'ajouter d'une voix un peu hésitante à cause de la peur mais très sereine.

« Je ne peux oublier vos paroles, Akechi-sama... car elles m'affectent énormément. Et puis, je mentirai si je disais... que je ne vous suis pas insensible. »

Tsubaki afficha un grand sourire. Les sentiments des deux personnes étaient donc réciproque, cela ne faisait plus aucun doute. Elle prit l'homme dans ses bras comme tout à l'heure, mais cette fois, avec énormément de tendresse. Fermant les yeux, un sourire tendre sur les lèvres, elle ajouta en chuchotant.

« Je serai ravie de partager ma vie avec vous... Akechi-sama. »

Elle pouvait sentir la surprise de l'homme. Quoi qu'il en soit, Tsubaki ne sentit jamais aussi qu'aujourd'hui. Il semblerait que son coeur de pierre soit redevenu comme avant, lorsque son père était encore avec elle. Plein de joie et d'affection.

Ainsi le temps s'était comme figé, Akechi ne savait plus quoi dire, plus quoi faire, il avait l'impression d'être aller trop vite en besogne en disant ça d'un coup d'un seul. Pourtant il ne regrettait pas ce qu'il avait dit à Tsubaki, car il était sincère c'était une évidence. La jeune fille vint alors se poster à ses côté et posa une main sur sa joue. Bien sur allez imaginer le rougissement qui recolora le visage du jeune Umano à ce moment là... Il la regardait dans les yeux, elle était si belle à cet instant, si magnifique qu'elle aurait fait fondre le plus épaisse des couche des glace qu'un homme pouvait bâtir autour de son cœur. Elle se serait alors contre lui et lui dit oui... Elle disait bien vouloir passer le reste de sa vie avec lui. Son cœur ne fit qu'un bond et tout se stoppait alors dans l'esprit du jeune homme. Il n'en revenait pas, il pensait être dans un rêve, mais il n'en sortait pas, c'était donc la réalité. Il se détachait alors légèrement, on pouvait lire la joie sur son visage. Il l'embrassait alors avec une certaine passion montrant toute sa joie au travers de se geste.

" Je... je n'y croyais pas vraiment... Je ne pensais pas que tu accepterais... Mais... Cela... Cela ne te dérange-t-il vraiment pas ? Tu deviendras une Umano si tu m'épouses, n'es-tu point attaché à l'héritage que ton père t'as laissé ? Et... et ton clan ? Ne vas-tu point devoir le quitter si tu veux me suivre ? "

En effet, il la voyait mal se séparer de ses héritages... Elle qui les aimait tant... Et il ne voulait pas la forcer à les laisser, car il voulait son bien. Peut-être cette demande n'était pas une si bonne idée. Il allait être difficile de vivre dans le bonheur si les deux aimés ses retrouvaient si loin l'un de l'autre. Saru était à plusieurs jours de marches... Et il fallait passer par des territoires ennemis pour y accéder. C'était très difficile surtout si les choses commençaient à tourner. Ainsi bien qu'il était heureux, il avait toujours peur dans un certain sens. Il la regardait dans les yeux en souriant, la blottissant contre lui affectueusement il dit:

" J'aimerais tant que tu viennes avec moi à Uma... mais j'imagine que c'est impossible n'est-ce pas ? Comment allons-nous faire ? Mon-- Mon aimée...."

Il avait dit ces derniers mots en rougissant et en bégayant un peu. Après tout c'était la première fois qu'il disait une chose comme ça. Se lovant alors contre elle, il entendait son cœur battre, il se sentait si bien qu'il voulait que se moment dure une éternité, mais c'était impossible, il le savait, il le savait que trop bien. Il se levait en la portant alors, il tournait sur lui même avant de la déposer. Il la regardait avec tant de tendresse qu'une femme ne pouvait en demander plus. Il prit ses mains dans les siennes et fit un sourire chaleureux comme il en faisait rarement.

" Allons, vers Uma, j'aimerais au moins que nous célébrions et fassions nos fiançailles au plus vite et la-bas si ça ne te dérange pas..."

Se dirigeant alors vers la sortie du temple, il marchait doucement, gardant son aimée avec lui. Ils étaient si proche qu'ils étaient attendrissant, bien que l'ont pouvait voir la jalousie dans les yeux de certains homme tant Tsubaki était magnifique. Ainsi alors qu'ils marchaient tout doucement, il baisse légèrement la tête et vint murmurer à Tsubaki.

" Je t'aime..."

Ainsi, il n'avait plus rien à dire, et se laissait guider par le doux vent qui les accompagnait vers Uma...

* Ça aurait pu être un nuage rose... mais pour un Umano un vent rose convient mieux...et qu'est-ce que je pense comme idioties moi...* pensa-t-il finalement

Tsubaki était heureuse. Elle avait quelqu'un d'important ( à par son seigneur et son peuple) à protéger. Quelqu'un en qui elle pouvait avoir confiance, bien qu'elle ne le connaissait que depuis très peu de temps. Elle se laissa donc guider par l'homme à qui elle venait de confier son coeur.
Ils partirent donc pour les chemins menant à Uma. Cela serait la première fois que Tsubaki allait dans cette ville. Elle ne savait pas ce qu'elle allait y découvrir, mais elle était sur que cela sera magnifique. Les deux personnes marchèrent donc côte à côte. De temps à autre, la jeune femme regarda le visage de l'homme qui sera bientôt son époux. Il semblait si heureux. Le sourire qu'il arborait ne s'était toujours pas effacé. Cela la fit sourire également. Le chemin menant jusqu'à Uma était long et périlleux. Ils n'y seraient pas avant facilement plusieurs jours.
Une partie de la journée venait de s'écouler à présent. Nos deux voyageurs en profitèrent pour monter leur campement. Ils se reposeraient et pourront ainsi dormir. Alors que Tsubaki dépliait les quelques affaires, Akechi était parti chercher du bois pour ce soir. L'homme revenant les bras chargé, il fit un sourire et s'approcha. Il lui dévoila qu'il trouva une petite rivière non loin d'ici. Il proposa donc d'y aller se baigner. Tsubaki devient rouge de visage mais cela n'était pas une mauvaise idée. Elle avait ce qu'il fallait pour se changer. Elle accepta donc. Akechi lui tendit sa main qu'elle prit avec grand plaisir. La sensation de sa main sur la sienne était agréable. La chaleur qu'elle dégageait réconfortait le coeur de la jeune femme. Ils arrivèrent vers cette fameuse rivière. Alors que Akechi commençait à enlever son kimono comme-ci de rien n'était, Tsubaki détourna légèrement le regard. L'homme en rigola et lui demanda pourquoi. Oui pourquoi? Après tout, elle avait déjà des hommes ainsi, en particulier son père. Enlevant la gêne de son visage, Tsubaki lui répondit qu'il avait raison et qu'elle n'avait pas à être si gêné. A son tour, elle enleva ses épaulières puis le reste de son armure ainsi que sa tunique. Lorsqu'elle termina, elle remarqua le visage d'Akechi sur elle. Il semblait tellement absorbé. A vrai dire, elle regretta pas non plus de regarder son aimé. Sa carrure était digne d'un grand guerrier. Mais le regard de l'homme gêné la jeune femme; c'est pourquoi elle entra dans l'eau et l'éclaboussa par surprise. Ce qui eut pour effet de sortir l'homme de ses pensées. D'un air ironique, Tsubaki dit.

« Tu ferais bien de rester sur tes gardes. Tu pourrais te faire attaquer »

Dit-elle en rigolant. Mais elle remarqua le visage de l'homme qui semblait lui préparer quelque chose. Et c'était le cas, l'homme sauta dans l'eau ce qui éclaboussa fortement la jeune femme, qui cacha son visage avec ses mains. Elle essaya par la suite de repérer l'homme mais elle ne le vit pas. Elle chercha à gauche et à droite mais rien. Jusqu'à ce qu'elle se fasse enlacer à la taille par derrière. Tournant son regard, elle vit l'homme le sourire aux lèvres lui disant qu'il avait gagné. La jeune femme se laissa donc faire.
Après cette baignade mouvementée, tout retournèrent vers leur campement afin de se sécher et surtout d'y passer la nuit. Tsubaki enfila la tunique qu'elle avait en rechange. Elle déposa également sa couverture sur ses épaules et regarda le feu qui se trouvait en face d'elle et qu'Akechi avait allumé plutôt. Ce dernier lui posa d'ailleurs une question alors qu'il était assis non loin d'elle. Une question sur son père. C'est vrai que Tsubaki lui en avait parlé. Ne pouvant refuser, la jeune femme eut les yeux rempli de souvenirs, et un visage affichant un sourire.

« Mon père était l'ancien chef de guerre du clan Saruha. C'était quelqu'un de vaillant , puissant. Tout le monde le respectait pour ce qu'il était. Il était un exemple pour tous, y comprit moi. Derrière cette carapace de guerrier qui s'était forgé, c'était quelqu'un de si doux et blagueur. Lorsqu'il était avec moi, son côté paternel ressortait immédiatement. Malgré qu'il m'est entraîné comme un homme, il voulait que je n'oublie pas que j'étais une femme, et que certaines choses ne m'étaient pas accessible. -petit rire- Il avait raison, mais je ne voulais pas l'accepter. Son sourire était la seule chose qui me rendait heureuse à cette époque. Même si j'étais jeune, il me laissa aller sur certains champs de bataille. Nous étions si complémentaires. Lorsqu'il est mort, tout autour de moi était devenu noir. A mon tour, je me suis forgée ma propre carapace. C'est ainsi que je suis devenu celle que je suis aujourd'hui. »

Puis Akechi lui demanda où se trouvait la mère de Tsubaki. Avec un sourire, elle lui répondit qu'elle avait quitter notre royaume pour rejoindre celui des esprits. A ce moment-là, l'atmosphère était devenu assez pesante, c'est pourquoi Tsubaki relança un autre sujet.

« Et vous, Akechi-sama? Vous avez deux frères, c'est bien cela. Parlez moi d'eux. »

Tsubaki s'était renseigné sur Akechi. Elle savait qu'il était le fils adoptif de la famille Umano qui comptait déjà deux fils. Tsubaki écouta attentivement les paroles de l'homme. Après cette histoire, tout allèrent se coucher. La jeune femme tomba rapidement dans les bras de morphée.
A son réveil, Akechi était déjà debout apparemment, puisque toutes ses affaires étaient remballé. Tsubaki se leva donc et commença également à ranger. Plus tard, nos deux amoureux reprirent la route. Le chemin menant dans la montagne était réputé pour accueillir de nombreux bandits. Les embuscades étaient fréquentes, c'est pourquoi nos deux guerriers, ou du moins Tsubaki avait son arme en main. Cette réputation était donc fondé. Sans pouvoir avancer davantage, nos deux combattants furent assaillit par un petit bande de brigands. Déposant les quelques affaires au sol, Tsubaki ne perdit pas une minute, elle se jeta sur l'homme le plus proche qui ne réussit pas à contrer l'attaque comme il fallait. Il fut rapidement projeté contre le mur que formé la montagne. La jeune femme jeta un rapide coup d'oeil vers Akechi qui semblait parfaitement s'en sortir. Les hommes à terre puis en fuite, nos deux personne reprirent leur chemin. Sur la route, Tsubaki pu sentir le vent de plus en plus fort, mais il était très agréable. Elle comprenait maintenant pourquoi le clan Umano appréciait tant cet élément. Arrivé au bout du chemin montagneux, Tsubaki pu enfin apercevoir la ville d'Uma. Quelle fut sa surprise. Elle resta d'ailleurs quelques instants à observer le panorama. On pouvait y sentir le vent dans toute sa splendeur. Le château du seigneur Uma ainsi que la ville se situaient en haut d'une plaine assez importante. C'était donc ici qu'elle passerait le reste de sa vie avec Akechi? Le sourire aux lèvres, elle rejoignit Akechi et ils se dirigèrent enfin vers Uma qui n'était plus très loin à présent.

Ainsi la journée avait battue son plein et les deux amoureux fraichement liés venaient de monter un campement pour la nuit. Il était bon de se reposer parfois, durant une marche ce n'était pas négligeable. Ainsi pendant que Tsubaki dépliait le peu d'affaires qu'elle avait puisqu'elle n'avait surement pas prévu de venir à Uma, Akechi décida d'aller chercher du bois. Bien sur il ne prenait que les branches mortes, il n'allait pas blesser des arbres par égoïsme, de ce fait il prit un peu de temps à trouver assez de bois pour la nuit. Durant son ramassage il repérait alors un rivière, logique en fin de compte, puisqu'il y avait des cascades pas si loin que ça. Faisant un grand sourire il eut alors une idée qui était soit lumineuse, soit très stupide selon l'esprit de qui l'entendait. Rentrant alors au camp, il déposa le bois et fit un grand sourire à son aimée.

" Tsubaki ! Hey.... j'ai trouvé un rivière non loin, et si nous allions nous baigner ? Ce serait super qu'en dis-tu ?"

Il lui prenait alors la main lorsqu'il la vit faire un signe positif de la tête, ainsi il la guida jusqu'à ladite rivière sans lui lâcher la main. Bien sur, il n'allait pas y sauté entièrement vêtu, il commença donc à retirer son kimono. Il vit son aimée détourner le regard, ce qui lui fit déclencher un rire, mais aussi une certaine gêne comprenant pourquoi elle semblait si timide d'un coup, il était vrai qu'avec une vie de guerrière, le corps des hommes nu n'était pas la chose à laquelle on était le plus confronté.

" Ne sois pas timide, nous sommes marié à présent, puis dans l'eau je doute que tu ne vois grand chose ahaha"

Gardant son sourire affiché sur le visage, il la regardait alors ses dévêtir. Tout homme qui se respecte en ce monde, sauf peut-être Araki, devait être subjugué par telle chose. Il la regardait sans perdre une miette, il contemplait son corps et ses courbes. Tel point qu'il ne la vit pas sauter dans l'eau pour l'arroser. Rester sur ses gardes hein, ce n'était pas vraiment la peine au vu de la situation, puisqu'il était avec son aimée et aussi avec une guerrière avisée, que risquait-il, au pire se faire pincer les fesses par un singe farceur. Cependant l'envie de se venger légèrement lui vint en tête. Il sautait alors dans l'eau et lorsque son aimée ferma les yeux quelques secondes, il passa derrière elle et l'enlaçait, se collant contre son nos dénudé et sentant sa chaleur contre lui. Lui murmurant ensuite un "je t'aime" Ils jouèrent au chat et à la souris dans cette rivière le reste de la journée durant.

Mais le crépuscule les rappelait vite à l'ordre, il était temps d'aller se reposer afin d'atteindre Uma le lendemain. Cependant avant de dormir, il lui posait alors des questions sur sa famille, son père, sa mère... Il voulait en savoir plus sur les deux qui avaient par leur amour donné naissance à une femme si sublime. Elle lui racontait alors son "histoire". Comme il le pensait, le père de Tsubaki semblait être un homme incroyable... Mais Tsubaki était seule, elle n'avait ni père ni mère. Non elle était, car maintenant elle avec Akechi... bien qu'un peu mal à l'aise, il fut sortie de cette situation de malêtre par une question de la jeune fille, elle lui demandait de parler des ses frères... Oh il y avait tant de choses à dire, et si peu de mots pour les décrire, pourtant il décida d'en parler un peu. Jouant en même temps avec une branche il lui dit:

" Mes frères... et bien Ken-nii est quelqu'un qui peut sembler difficile à cerner, il aime rire, il aime être libre mais sait aussi qu'il ne peut plus se permettre certaine choses ahaha... Il prend bien soin de moi et de Taku, mais je pense que tu pourras le voir bien assez tôt si nous nous marrions. Pour Taku... j'adore le taquiner, on se voit peu souvent puisque nous sommes plus libre que notre frère ainé et que de ce fait nous bougeons beaucoup. Comme pour Kenji, tu pourras te faire ta propre opinion bien vite ahaha"

Ainsi, l'heure de se coucher arriva bien vite, avec toutes ces émotions, il ne fallut pas longtemps au général pour dormir paisiblement. Le matin arrivé, il fut réveillé bien avant la jeune fille. Autant s'amuser dans la rivière devait avoir été épuisant pour elle après tout. Souriant, il commença alors à rassembler les quelques affaires qu'il devait rassembler. Alos qu'il en avait terminé, il vit son aimée se réveiller à son tour, lui disant bonjour d'un sourire et d'un baiser sur le front. Lorsque ses affaire furent préparée, ils partirent alors vers Uma, recommençant donc la marche qu'ils avaient arrêté la veille. il avait beau passe ici des dizaines de fois, le regard de général était nouveau tant les choses changeaient à chacun de ses déplacements. Cependant une autre chose ne changeait pas... Les bandits. Ah ! Avidité quand tu nous tiens. Ainsi ne posant pas son sac et prenant sa lame d'un main, le général utilisa la tranchant de sa lame afin de calmer ses adversaires un peu trop avides à son gout. Une fois qu'il eu finit, il ne restait au sol que des cadavres sans vie. Ceux qui n'étaient pas morts avaient fuit.

" ne dis rien, tu va me dire que j'y suis allé trop fort pour des bandite. Trois chose ! Ichi ! Nous somme à Uma, je ne permettrais à aucun bandit de sévir ici. Ni ! Ils passeront le message à leur chef, ils sont trop faible pour jouer les terreurs ici. San ! J'ai utilisé mon bras gauche ahahahaha"

Il riait de vive voix puisqu'il était droitier. Ainsi marchant encore un peu ils arrivèrent à portée de vu d'Uma. Comme d'habitude ce panorama était sublime. Se posant sur son rocher habituelle, il laissait son aimée contempler la vue un sourire aux lèvres. Espérant que ça lui plaise, et la pause étant terminé, ils se dirigèrent vers la cité d'Uma, bientôt il sera marié. Il avait du mal à le réaliser.
Souriant, il se dirigeait vers la ville, lorsqu'il arriva au porte de celle-ci, les hommes semblaient surpris, que faisait-il avec une si belle dame sous le bras, lui qui était connu pour être maladroit.

" Général c'est ?
- Mon épouse"

Voyant la jeune fille rougir, le garde resta de marque, si sa mâchoire pouvait tomber, ce serait chose faite. D'un signe de la tête l'un d'entre eux partie en ville pour prévenir tous les autres sous le regard dépité du général, lui qui voulait faire une surprise, c'était loupé... Ah ces soldats j'vous jure.

* Oro.... c'est si surprenant que ça ?* Se disait-il en riant intérieurement en fin de compte.

fin de rp