Mistral semblait tendu, mal a l’aise, sachant qu’il n’était pas seul dans les environs, et son anxiété se transmettait a son maitre qui avait l’œil agar et vigilant. Emmitouflé derrière son écharpe de soie noire et sous son sugesaga, il devançait de quelque pas son accompagnatrice qui semblait aussi attentive que lui. Ce voyage vers Ondorie s’annonçait bien plus périlleux que le seigneur l’avait imaginé, partit a la recherche de son frère, inquiet pour lui en territoire Ondorie, il avait décidé de le suivre pour s’assurer de sa sécurité, et peut être en apprendre plus sur ce camps qui leur faisait les yeux doux.
Il jeta un regard en arrière, posant ses yeux quelques secondes sur Aïkara qui ne le remarqua pas. Il éprouvait un énorme réconfort à l’avoir a ses cotés bien qu’il ne connaissait rien d’elle, du moins, rien qu’il avait apprit par lui-même. Avec Taku, elle était la plus jeune conseillère du seigneur, et comme son frère, elle contrastait énormément avec les vieux rabougris avides d’encre et de parchemin qui entourait d’habitude le seigneur.
Jeune, douée et avide d’aventure, la protégée du seigneur Satô, un vieil ami du père de Kenji saurait se montrer pleine de surprise, et une alliée de choix si il savait se la mettre de son coté, si il savait en faire une confidente. Bien sur cela excluait toute relation plus… intimes avec elle, et quel dommage de passer a coté d’un si jolie brin de femme… Mais Kenji avait son plaisir suffisamment souvent, sa liberté et sa jouissance contrastées bien trop souvent avec son rôle, peut être devait il savoir se tenir de temps en temps, surtout quand l’enjeu était si grand.
Il posa a nouveau son regard sur la route ou la neige commençait a tombé, l’hiver intense s’approchait a grand pas et le vent manquait a Kenji qui se sentait nue sans sa caresse sur son visage. Avançant toujours au pas, il caressa l’encolure de sa monture pour rassurer celle-ci, le voyage s’annonçait périlleux… Bien, ainsi il pourrait voir si les louanges des professeurs d’art martiaux d’Aïkara étaient fondées ou non, et cette idée lui laissa échapper un petit rictus. A vrai dire il voulait en savoir plus sur elle, mais il voulait s’imposer une limite due a leur rang, lui d’habitude si détaché et décontracté. Non pas qu’il était intimidé, mais il voulait surtout instauré une base solide sur sa relation avec la stratège avant de pouvoir lui laisser plus de liberté d’action, après tout, elle semblait nouvelle a cela.
« Aikara-san, que connaissez vous donc sur les Ondorie ? »
Posa-t-il simplement, sans quitter la route du regard.
Aïkara, venait de recevoir un document officiel apporté par un messager du seigneur d’Umano. En ouvrant ce dernier, elle découvrit que le seigneur Kenji avait besoin de son aide pour l’accompagner à Shuho ou il craignait pour la vie de son frère.
La toute nouvelle et jeune stratège d’Umano était plus qu’honorée que le seigneur Kenji ait pensé à elle pour le protéger lors de ce voyage qui s’annonçait plus que dangereux. Elle alla donc, sans réfléchir, rédiger un message informant son seigneur qu’elle serait là. Se dirigeant vers le messager, elle lui tendit l’enveloppe. Ce dernier repartit aussitôt et Aïkara, retourna dans sa maison pour y préparer son Tachi, ses Sai ainsi que quelques vivres et c’est avant l’aube, qu’elle prépara son meilleur étalon : Raiu ; juste avant de prendre la route direction le château d’Umano. A peine fut-elle en vue de la porte du palais qu’Aïkara distingua un homme de bonne stature sur un cheval. Voyant cela elle en déduit qu’il s’agissait certainement du seigneur Umano. Prenant les devants, Aïkara décida de descendre de sa monture, tout en lui adressant une longue caresse au niveau de son encolure pour lui témoigner son affection et pour le rassurer sur le fait qu’il n’avait rien fait.
Arrivée au niveau de l’homme et voyant la prestance qu’il avait, la jeune femme s’approcha tout en susurrant à l’oreille de Raiu de rester en place le temps de se présenter à son seigneur. Se mettant à son niveau, et étant quelque peu impressionnée ; elle s’agenouilla :
- Umano-Sama, je me présente humblement devant vous, Fujita Aïkara, stratège d’Umano pour vous servir.
Se relevant, elle remit ses cheveux en arrière d’un simple mouvement de tête, et retourna vers sa monture. Se retrouvant à sa hauteur, elle aperçu un signe de la part de son seigneur lui indiquant de le suivre.
Ils prirent donc la route. Aïkara suivait Kenji sans dire un mot. Le silence régnait et la jeune femme sentait la tension qui était palpable. Etant toujours en alerte, elle prenait son rôle très à cœur et scrutait tout ce qui se trouvait autour d’eux. Elle venait également à penser à ce qui pourrait se passer sur la route pour être prête à réagir immédiatement, et surtout comme il le fallait face à certaines potentielles situations… Son cerveau était en ébullition et c’est son seigneur qui la sortit de ses pensées en lui demandant ce qu’elle connaissait des Ondorie.
Aïkara prit quelques secondes avant de répondre. Bien que venant de débuter en tant que stratège, elle avait longuement étudié chaque clans d’Hinomoto, et comme tout bon stratège se devait de faire, avec son maître Kaito-sensei.
- Les Ondorie… Elle se stoppa comme pour remettre ses idées en ordre… Si je ne me trompe pas, ce clan est dirigé d’une main de maître par son seigneur Ondorie Ichiro. Ce dernier est réputé pour être un homme sadique. Sa sœur est l’épouse du seigneur Toragi, clan qui d’ailleurs est en alliance avec eux. Il a également conquit le Clan Ryuuji. Que pourrais-je bien ajouter à cela ? Ah oui, Le seigneur Ondorie à son stratège, Enako Shôji comme conseiller tout comme son père.
Regardant son seigneur, Aïkara ajouta :
- Cela vous convient-il et vous rassure-t-il sur le fait que je connaisse mon rôle de stratège ?
La stratège savait qu’elle posait une question des moins conventionnelles à son seigneur mais c’était dans son caractère, et par cette dernière elle espérait en quelque sorte lui faire comprendre que, malgré son âge et son sexe, Aïkara savait où elle mettait les pieds.
Lorsqu’elle posa cette question, ce fut la première fois qu’elle eu réellement l’occasion de voir l’homme plus en détails, et elle paraissait plutôt enchantée de ce qu’elle voyait. Elle comprenait aisément pourquoi toutes les femmes le courtisaient. Il est vrai qu’il avait du charme mais Aïkara, malgré son attirance certaine envers l’homme, n’en ferait rien. Son rôle ici était de le protéger et non de s’en attirer de quelconques faveurs. Tout en tournant son regard vers Raiu elle le caressa et demanda à Kenji :
- Une petite question Umano-Sama, votre message était plutôt concis, j’aimerais donc en savoir plus sur notre mission, ainsi que les risques que nous encourons pour pouvoir parer à toutes éventualités.
Attendant une réponse de son seigneur, Aïkara en profita pour sortir de sa besace une pique qui lui servit à s’attacher ses cheveux qui commençaient à s’éparpiller au gré du vent qui se levait. D’un geste coutumier elle regroupa sa longue chevelure pour en un faire un joli chignon, laissant de-ci de-là, quelques mèches parfaire les lignes de son visage.
Ses questions ouvertes envers son seigneur, son contact avec son cheval, sa beauté légère et rafraîchissante, avec elle a ses cotés, c était comme si Kenji avait emmené une partie d’Uma avec lui, et cela le rassurait grandement. Mais il sentait aussi un peu de naïveté en elle, cette convocation avait pour but de briser la glace, et de la mettre dans une situation qui la sortirait de sa zone de confort habituelle et lui donner cette confiance en elle dont il aurait besoin dans le futur.
« Si je ne m’abuse ceci est votre première mission officielle ? Ce que vous connaissez de votre rôle de stratège et ce qu’on vous a apprit dans les livres et de vos mentors… J’ai passé 5 ans a parcourir l’Hinomoto a cheval avant de prendre mon rôle de seigneur, inutile de vous dire que je n’avais aucune idée sur ce que cela impliqué pour moi et pour le peuple d’Uma. Ne soyez pas trop friande a vouloir satisfaire le rôle théorique qu’on vous a enseigné. Vous êtes jeune, pleine de vie, intuitive et diablement douée à ce qu’on m’a dit, vous vous créerez le rôle à votre mesure, et en réponse a mes besoins. »
Il laissa un petit blanc et se retourna alors, lui lançant un regard plein d’amusement et de malice, un grand sourire sur les lèvres :
« Car si vous finissez comme ces vieux rabougris qui on réprimé ce voyage et qui passe plus de temps dans leur parchemin qu’en dehors d’Uma, votre carrière de stratège a un court avenir devant elle. »
Il finit sur un rire cette phrase clairement évoqué sur le ton de la plaisanterie. Mais il espérait qu’elle comprenne rapidement ce qu’il attendait d’elle, et qui était bien loin du rôle de stratège classique déterminé par son père et ses conseillers. Il attendait d’elle une implication plus personnelle et spontanée a son égard, il avait besoin d’un avis différent du sien, et le fait qu’elle soit une femme en faisait un compagnon de choix a ce niveau la.
« Comme vous le savez mon frère est actuellement en Ondorie en réponse à leur invitation quant a une proposition d’alliance. La situation que vous exposez et la bonne, a ceci prêt que les Toragi sont les ennemis jurés de Suigyuu avec qui nous avons un pacte de non-agression… Ainsi qu’avec Hitsuji… Cette démarche a pour simple but de ramener Uma de l’autre coté de l’Hinomoto, celui d’Ondorie et de Tora. C’est une manipulation perfide pour nous avoir d’un coté ou de l’autre, parce que chaque camps sait pertinemment que notre influence, et celle de Saru peut faire pencher la balance. »
Le seigneur exposait la situation avec clarté et objectivité, cela lui était facile parce qu’il l’avait fait dans sa tête depuis des semaines et la visite des Ondories a Uma. Taku était au courant de tout ca déjà, et c’est pour cela qu’il était partit seul. Il avait eut le point de vue de tout ses conseillers, et il avait maintenant la chance de pouvoir avoir un nouveau point de vue de quelqu’un de très différent.
« Si jusque la mon influence a toujours plus penché a l’Est, l’Ouest se manifestant m’oblige à revoir ma position qui devient de plus en plus délicate. Et c’est cette même délicatesse qui m’oblige a se déplacement. La situation d’Uma est telle qu’un émissaire dans une ville étrangère peut courir un grand danger. Si je pense déjà simplement au membre du clan du feu qui peuvent simplement s’opposer a cette union, je dois aussi prendre en compte les clans dominé comme Ryuu, Usagi ou Kobuta qui peuvent avoir des envies de rébellion et peuvent profiter d’un tel moment pour semer la discorde… Sans compter les camps de l’Est qui pourrait profiter de la présence d’un Umano en terre Ondorie pour un flan fourbe à me retourner contre les hôtes de mon frère… »
Il ralentit alors son cheval pour se retrouver aux cotés de la stratège et la fixait dans les yeux, pour lire sur son visage son impression, son sentiment sur tout ceci.
« C’est pour ca que je me rends a Ondorie, incognito, pour étudier la situation la bas. Je ne veux pas que les gents sachent qui je suis, parce que je veux savoir ce qu’il se dit chez le peuple, et c’est pour ca que j’ai besoin de vous, de quelqu’un de jeune et spontanée. Femme, sœur, collègue, nous auront tout le loisir de trouver une histoire à raconter sur place, parce que je sens, et je sais que vous aussi, que cette route va être longue et dangereuse… »
Il parcourut le paysage de son regard perçant, guettant ce danger qui les guettait eux, avant de revenir sur Aikara.
« Et si j’ai besoin de vous c’est parce que j’ai besoin de votre avis honnête sur la situation que je viens de vous exposer et que je sais que vous connaissais déjà bien. Je ne veux pas savoir ce que votre mentor, ou bien les autres conseillers d’Uma feraient, je veux votre opinion personnel, la seul chose que vous risquez avec moi c’est de me cacher la véracité de vos sentiments… Je vous écoute. »
Aïkara avait entendu beaucoup de choses sur le seigneur Kenji lors de son apprentissage. Beaucoup disait qu’il était froid et distant, quand d’autre le qualifiait de sympathique. Mais la jeune stratège encore novice voulant se faire sa propre opinion, préférait laisser de côté tout ce qu’on lui avait dit. Elle appréhendait beaucoup de ne pas être prise au sérieux du fait d’être si jeune, est qui plus est une femme. Elle se devait donc de montrer encore plus ce qu’elle valait et cette mission en serait l’occasion. Kenji ne manqua pas de le lui faire remarquer, mais sa façon de parler n’était en rien péjorative. Bien au contraire.
- Oui cette mission est la première pour moi et je vous avoue appréhender quelque peu ce qui nous attend. Mais je ferais tout pour que notre périple se passe au mieux. Kaito-Sensei m’a enseignée la théorie c’est vrai, mais il n’a pas oublié de me dire que le rôle de stratège était beaucoup plus complexe que cela.
Aïkara se senti soudainement rougir lorsqu’elle entendit son seigneur la complimenter sur ce qu’il avait entendu d’elle. Elle espérait qu’il ne le remarque pas mais c’est à ce moment qu’il se tourna vers elle en souriant.
- J’espère ne pas vous décevoir Umano-Sama. Et, pour être franche avec vous, je ne vois pas les stratèges comme étant des personnes restant sur leurs parchemins. Bien sûr c’est leur rôle principal, mais ce n’est pas ce que je veux devenir. Je suis une femme impulsive. Peut-être un peu trop parfois, et pour moi être sur le terrain est le meilleurs moyen de prouver ce que l’on vaut. J’ai encore beaucoup à apprendre et j’en suis consciente.
Entendant son seigneur rire, Aïkara ne pu s’empêcher de lui rendre un sourire franc et quelque peu charmeur comme à son habitude. La jeune femme commençait à comprendre ce que Kenji attendait d’elle. Rester elle-même et ne pas se cacher derrière ce qu’elle avait apprit. Le fait d’être novice était un plus mais, fallait-il encore arriver à faire la part des choses tout en restant elle-même.
Puis le seigneur Umano rajouta quelques petits détails sur la situation actuelle des Ondorie. Des détails qu’elle savait mais qu’elle avait omit de dire. Aïkara se sentait un peu bête mais au moins elle avait une vision claire et nette de ce que le Seigneur Kenji pouvait avoir en tête et préféra écouter plutôt que de se justifier de son oubli comme elle l’aurait fait avec une autre personne.
La jeune femme était plus qu’étonnée que son seigneur lui dise autant de chose sur sa stratégie. Cela lui prouvait qu’il lui faisait confiance et qu’il comptait vraiment sur elle. Se sentant rassurée à se sujet, elle était également surprise par la complexité de la situation d’Uma. Kenji se retrouvait maintenant presque à sa hauteur. Aïkara était relativement perdue par toutes ces explications. Malgré cela elle ne semblait pas apeurée et paraissait même confiante.
- Ce que vous me dites montre bien que les parchemins ne nous apprennent pas tout. Je savais que notre situation était délicate mais je ne la voyais pas si complexe. Et le fait de se fondre au cœur même de nos « ennemis » est très ingénieux. Même si je pense que beaucoup de vos conseillers on essayés de vous convaincre du contraire, Il est vrai que c’est dangereux mais pas impossible. De plus vous devez penser à Uma et non à vous uniquement.
Aïkara se tut voyant son seigneur écouter si il n'y avait pas de mouvements aux allentours et regarda de son côté si il n'y avait rien de particulier à signaler.
- Pour ce qui est de votre stratégie, je pense que c'est la bonne, part contre, nous devrons rester sur nos garde à chaque instant et être bien au point sur notre histoire par contre, je pense qu’il faudra le faire bien avant d’arriver là-bas pour être plus convainquant. Lorsque que nous trouverons un coin discret, nous devrions prendre le temps de monter notre stratégie, car il y aura pas mal de chose à voir. Qui sommes-nous l’un pour l’autre car personne ne nous connaitra, et l’attention se portera naturellement sur nous, d’où nous venons, pourquoi sommes nous ici, et voir également les questions qu’il nous faudra poser car elles devront être pertinentes mais sans attirer l’attention sur nos réelles identités.
Maintenant qu’elle avait fait par de ses opinons, elle regarda son seigneur en espérant que ce dernier serait satisfait de sa réponse.
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Sujet: Re: Pour un frère Ven 25 Jan - 18:44
Les routes parsemant les montagnes de Shuho étaient obliques et tortueuses. S'y perdre serait aisé, et cela le serait moins si une force mystérieuse n’alterna pas le chemin qu'empruntaient Kenji et Aïkara. Tous deux pris dans une discussion politique, ils ne se rendirent pas compte qu'ils n'étaient plus sur la bonne voie...
Leurs chevaux devenaient terriblement anxieux, lâchant des hennissements apeurés, et à juste titre, puisqu'ils marchaient sur une route qui n'existait pas. Tout se passa subitement : le sol qui paraissait jusqu'à maintenant immuable se brisa net, emportant avec les débris de cailloux et de terre les deux compagnons de route, qui s'échouèrent dans la rivière en contrebas.
La chute n'était heureusement pas bien haut, et l'eau était suffisamment profonde pour amortir des cavaliers et leurs montures, mais pas sans blessures (Je vous laisse juges de l'ampleur des dégâts).
Les deux Umanos eurent quelques minutes de répit pendant lesquelles ils purent rejoindre la berge et constater l'ampleur des dégâts que la chute avait causé. Mais il serait bien naïf de croire que la forêt de pins dans laquelle ils venaient de pénétrer inopinément était accueillante, où seuls des petits lapinous inoffensifs vivaient.
Un tengu s'invita à la joyeuse rigolade. Armé d'une naginata et vêtu d'une armure de yamabushi, ses deux ailes noires et son visage rouge vous indiquaient qu'il ne vous laisserait pas traverser, ou du moins vivre.
Les tengu sont dotés de pouvoirs surnaturels : ils peuvent prendre une forme humaine ou animale, ils peuvent communiquer sans ouvrir la bouche, se téléporter et s'inviter dans les rêves des vivants. Ce sont des divinités moqueuses qui punissent les prêtres trop arrogants, les arrivistes, les orgueilleux et les samouraïs vaniteux. Ceux qui enfreignent les lois sont en général leur cibles favorites. On tient d'eux leur réputation destructrice et maligne. On les soupçonne d’enlèvement d'enfants ou d'allumer des incendies. Dans les récits anciens, les tengu sont représentés comme des ennemis des divinités car ils s'en prennent aux religieux et incendient les temples.
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Sujet: Re: Pour un frère
Pour un frère
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Sujet: Pour un frère 
Lun 17 Déc - 5:35
