Haru Hanae -VS- Umano Kenji

Haru Hanae
- VS -
Umano Kenji

Duel en 3 tours

Haru Hanae -VS- Umano Kenji 163113546bdb7cb27461cf024df68d62062eda

Lieu ~

La ruelle était très animée de ses marchants et autre saltimbanques qui aiguayaient petits et plus grand alors que le voile sombre de la nuit commençait à recouvrir Uma. C’était un jour simple de semaine ou le bonheur avait comme a l’accoutumé envahit la ville selon les bons vouloirs du seigneur local, Umano Kenji. A hauteur d’une petite taverne ou l’on sert le saké a flot, la rue commence a se vider, les passants quittant les boutiques pour leur maison, ou bien rejoignant troquet et autre restaurant pour se restaurer ou se divertir. C’est dans ce cadre, en apparence idyllique, qu’un bruit fracassant raisonne alors, laissant choir un homme au sol recouvert de débris de bois.

Il s’agit du seigneur Kenji lui-même, alors vêtu d’un simple kimono bleu foncé, d’une écharpe noir qui lui couvre la bouche et d’un chapeau pointu qui lui cache le visage, il est la incognito et vient de voler au travers de la cloison qui séparait le petit bar du reste de la rue. Il toussote, étouffant un rire pourtant perceptible, pivotant sur lui-même avant de se relever péniblement, toujours le rire aux lèvres. Face à lui se trouve une jeune femme du clan Umano, une samouraï du nom d’Hanae Haru dont le visage semble déformé par la colère.

« Tu as un sacré jeu de jambe ma belle, j’ai cru que tu allais me faire ressortir mes ramen. »Dit-il toujours en rigolant ouvertement. « Voyons voir si tu sais te servir de ton machin long et pointu et… Si c’est le cas, peut être que je te laisserais jouer avec le mien. »

La réflexion du seigneur fut suivit d’un rictus pervers, caché par son écharpe mais qui se dessina également sur ses yeux. Maintenant qu’il était debout, il fléchit ses jambes en position de combat, portant la main à son sabre, dégainant les premiers centimètres de celui-ci. Il cherchait son adversaire du regard qui venait de le rejoindre dans la ruelle, sabre à la main. Les provocations du fils du vent avaient fonctionnées a merveille et il avait réussit à faire sortir la belle de ses gongs, maintenant venait l’heure du test, a savoir ce qu’elle valait en temps que Samouraï.

Il n’était pas tomber sur elle par hasard, la vérité, c’est qu’elle hantait ses nuits depuis plusieurs semaines déjà. De longue nuits de doutes et de colère qui avait vu le seigneur d’Uma perdre son sang froid a plusieurs reprises, mais toujours a l’abri des regards. Il y avait déjà des années que cela était arrivé, mais cela avait été la première fois pour le seigneur, il avait perdu des hommes lors d’une mission…

Un groupe de bandit avait été repéré non loin de Sura, et en temps qu’allié, Kenji s’était empressé d’envoyer une troupe de renfort pour aider celui qu’il considère toujours comme son allié et son ami, Sahura Kotaro. Cette troupe avait été guidé par le père de Hanae qui a l’époque était reconnu pour être l’un des plus braves samouraïs a la solde du clan. Kenji, de son jeune âge et de sa faible expérience avait décidé d’envoyer l’homme et sa troupe à la rencontre de ces bandits. Quand il comprit que ce n’était point de simple bandit, mais une troupe de mercenaire envoyé par un autre clan, il comprit son erreur, et bien trop tard. Il avait envoyé 10 hommes a une mort certaines a cause de sa négligence…

Beaucoup avait loué son courage, sa témérité, mais la perte d’un père est une chose horrible pour un enfant, Kenji le savait, et il s’en était voulu depuis lors, de ne pas avoir été capable d’évaluer les forces en présences, et il se jura de ne plus reproduire une telle erreur. Il avait, depuis, étudier chacun des hommes a son service pour savoir ce qu’il valait, ses forces, ses faiblesses, pour être sur de ne plus refaire cette même erreur de jugement.

Il y a peu qu’il avait entendu que la Jeune Hanae avait prit les armes a son tour comme son père, se prétendant samouraï pour le clan. Ainsi donc elle voulait marcher dans les pas de son père, il n’y avait pas plus grand honneur en ces temps indécis, et Kenji lui donnerais cette chance, si elle en était capable. Il l’avait suivit ici, puis provoquer, la draguant ouvertement, la pelotant et l’insultant, elle, et surtout, la mémoire de son père. Il avait la chose qu’il répugnait le plus, mais il devait savoir si elle était de la vraie trempe des samouraïs.

La première chose qu’il pu constater fut le mal qu’il eut à la faire sortir de ses gongs, la belle ignorant ses propos les plus malsains et les plus déplacés… Mais des que le sujet abordé touchait a son père, sa fois, sa fidélité, son honneur prenait le dessus, une preuve de grande honnêteté et de grande bravoure pour un samouraï. Elle ne mit pas longtemps alors à sortir son sabre et a touché Kenji sans que celui ne s’en aperçoive, se retrouvant ici, dans cette ruelle, face a la belle, et le foie très endolori.

Mais c’est maintenant que les choses sérieuses pouvaient commencer. Finissant de dégainer son sabre, et remettait son chapeau en place et serrait son écharpe pour être sur de ne pas être démasqué. Voyant les deux protagonistes armés, les gents commencèrent à quitter la ruelle, les échoppes a fermer leurs portes alors que quelques curieux laissaient dépasser un œil d’une porte ou d’un coin de mur pour observer la suite des événements.

Lentement, Kenji leva son sabre au dessus de sa tête, ses deux mains sur le pommeau, fixant toujours son adversaire dans les yeux. Sa jambe gauche en avant, il fléchit un peu plus celle-ci, pivotant alors son pied droit au fur et à mesure que ses muscles se tendaient. Il recula alors le poids de son corps vers l’arrière, fléchissant à présent sa jambe arrière, comme l’on tend un arc prêt à décocher une flèche mortelle, la prise de son sabre descendant alors au niveau de son épaule.

Accélérant alors le mouvement, ses bras descendirent jusqu’à ses hanches, la lames de son sabre atteignant le sol sur la droite du seigneur d’Uma. Celle-ci avait pivoté de 90ᴼ et frappa avec le plat les débris de bois encore au sol qui s’envolèrent alors en direction de la belle, au moment ou la tension des muscles des jambes du fils du vent se relâchèrent.

Telle une flèche décochée par un puissant arc, Kenji se propulsa en direction de la belle, d’un bon d’un seul réduisant la distance les séparant, comme si il avait comblé cette distance en volant. Ce mouvement fut accompagnée d’une rotation du corps de Kenji entrainé pas l’inertie de son sabre qu’il avait gardé dans sa main droite. Pivotant dans le sens antihoraire il accomplit un tour sur lui-même avant que la lame qu’il tenait d’une main ferme ne vienne s’abattre avec toute la force de son saut et l’amplitude de sa rotation sur le flanc gauche de la belle samouraï.

Joignant ensuite sa main gauche au bas du pommeau, sa lame pivota vers le bas alors que ses bras montèrent a nouveau jusqu’à ce que sa lame se retrouve dans l’axe au dessus de sa tête, l’abatant tout aussi soudainement dans ce long mouvement fluide qui avait délicatement suivit le premier. Il n’avait aucun doute sur la capacité a Hanae pour se défendre, mais il ne lui ferait aucun cadeau, si elle voulait servir Uma, elle devait être capable de voir la mort en face et… D’accepter celle de son père.

Comment avait-il osé ? Comment cet imbécile avait eu l’audace de poser les mains sur moi, d’oublier la politesse, et de surtout souiller la mémoire de mon père. Jamais auparavant, de ma mémoire j’avais été autant en colère. Après qu’il ai prononcé les mots dérangeant, je dégaina mon Katana avant de planter la lame à terre, pour ensuite frapper pieds joints l’homme en prenant appuies sur mon Katana, et faisant appelle au Uzumaku Kaze, ce qui envoya l’inconnu dans la cloison de bois.
Dans mon regard ainsi que sur mon visage, on pouvait voir l’étendue de ma colère et de la haine que j’avais accumulée en quelques secondes envers ce petit impertinent. Je n’étais pas du genre à perdre mon sang froid si facilement, mais il avait dépassé les bornes.

Dégainant mon Wakisashi de ma main gauche, portant mon Katana de ma main droite, je m’avançais vers ce qui semblait être un homme, au vu de sa silhouette et de sa voix.

« Tu as un sacré jeu de jambe ma belle, j’ai cru que tu allais me faire ressortir mes ramen. »

Je ne répondis pas à cette réflexion des plus débile qui semblait en plus le faire rire. Si ce gars avait mangé des Râmen au dîner, il allait avoir de la poussière en dessert.

« Voyons voir si tu sais te servir de ton machin long et pointu et… Si c’est le cas, peut être que je te laisserais jouer avec le mien. »

Une nouvelle fois, je restai muette à ses paroles. Mon adversaire se mit en position de combat. Je regardais sa main qui semblait être posé sur le poignet d’une lame dont il faisait apparaître que quelques centimètres seulement.
Il finit par dégainer la totalité de sa lame, avant de m’attaquer d’un bond. J’observais mon adversaire, et une nouvelle fois, utilisait la capacité du clan Umano, afin de créer des petites bulles d’air sous mes pieds, et esquiver de justesse l’attaque en allant sur le coté, réatérissant une jambe pliée et un genou à terre. L’inconnu répliqua aussitôt, attaquant cette fois d’en haut. Je croisai mes deux lames au dessus de moi, faisant ainsi s’entrechoquer nos sabres.

J’écartais ensuite la lame de mon adversaire avec mon Katana dans le but de me relever. Une fois à nouveau sur pieds, il ne fut pas longtemps à attendre avant que j’attaque une nouvelle fois. Je m’abaissai légèrement, avant de frapper avec mes deux sabres sur le coté droite de l’homme au visage caché, pour ensuite faire de même du coté gauche, avant de frapper de front avec seulement mon Wakisashi, visant sa tête dans le but de le décapiter.

Je me retournai rapidement en un demi cercle, pour ensuite lui donner un nouveau coup de pieds, utilisant, une fois de plus l’Uzumaku Kaze lors de ma frappe, faisant ainsi tombé mon adversaire. Je me fis tomber a califourchon sur ce dernier, mettant mes lames croisés autour de sa gorge. Je le regardais de haut, mes cheveux tombant légèrement sur mon visage, où la colère était clairement visible

Prononce une seule parole, effectue un seul geste, et ta tête sera jetée du haut de la montage la plus proche …

Ma voix était froide et mon ton sec. Mes lames tremblaient, j’avais du mal à me retenir de tuer cet homme qui selon moi, ne méritait pas de rester ici bas.

L’image se figea dans l’esprit de Kenji. Il venait de ramener son sabre à lui alors qu’Hanae s’était relevée. Cette dernière, pleine d’un élan majestueux, d’une grâce que seule le vent pouvait exprimer arma ses sabres sur son coté gauche. Son katana dans la main droite, son Washizaki dans l'autre, les épaules de profile vers sa cible, lui, et son regard perçant qui exprimait cette haine et cette colère, les cheveux volant au gré de ses mouvements délicats.

Son buste était pivoté alors que ses jambes se préparaient à donner l’impulsion pour relâcher ce geste qui avait pour but de frapper le seigneur d’Uma sur son flan droit. Doucement, alors que le temps semblait figé, il descendit son regard, quittant les yeux de feu de la belle pour venir le poser d’abord sur son épaule qui tenait le Katana et cachant le haut de sa poitrine.

Ses yeux continuèrent un peu plus bas ou son buste se tordait sur lui-même avec ses hanches, statiques et prêtes a transmettre le mouvement. Ils continuèrent encore plus bas, longeant les longue jambes fines d’Hanae, cachées par son vêtement, finissant leur course sur les pieds de la belle. Ils les fixèrent, encore, et encore, dans ce moment qui parut une éternité pour le fils du vent mais qui ne dura en réalité moins d’une seconde.

Il ne voulait rien rater du spectacle, en fixant son point d’origine, ce pied qui donna la première impulsion de laquelle tout découla ensuite. Elle commença alors a pivoter, entraînant ses membres inférieurs qui transmirent ce même mouvement au hanche, puis au torse, puis aux épaules, décochant alors ses lames vers leurs cible… Lui.

D’une fluidité parfaite, chaque geste fut suivit par un autre, tous découlant les uns des autres pour arriver vers ce même but, tranchant en deux le corps de celui qu’elle considérait comme son ennemi. Mais Kenji ne pouvait rester de glace face a un tel spectacle, il devait accompagner de son récital celui de la belle, entrainant son corps dans cette même danse gracieuse a laquelle elle le conviait. Lui aussi, gardant la mesure et le tempo de la belle partit en rythme, ce même rythme qui avait été guidé par le pied de la belle.

Il se cambra, l’épaule droite d’abord qui fut suivit par le haut de son torse, ses abdominaux, puis ses hanches, puis ses jambes alors que la lame s’approchait inexorablement de lui. Alors que ses yeux étaient remonté jusqu’à ceux de Hanae lorsqu’elle déclencha son mouvement, ils continuèrent le leur jusqu’à la pointe de la lame supérieur, la plus longue, observant celle-ci qui semblait chercher un contact avec eux.

Le métal froid se rapprochait et le corps chaud de Kenji se courbait sur lui-même, observant avec une grande précision la pointe ennemie. Mais alors qu’elle fondait sur lui, il se rendit compte qu’il avait perdu le tempo, il était allé trop vite, et il allait rater le contact si il continuait a cette allure, et c’est a ce moment qu’il comprit qu’elle ne pourrait pas le vaincre, sa vitesse, son agilité étant moindre que la sienne.

Kenji voulait embrasser cette lame, la laisser courir sur son visage pour en sentir la force, l’intensité, la ferveur. Il ralentit alors son mouvement, laissant l’arme de Hanae venir a lui, et c’est ainsi qu’il se remit dans la danse, laissant alors le filet d’air provoqué par ce coup lui chatouiller le visage.

« Le vent… »

Murmura-t-il de plaisir lors que le katana venait de sectionner quelqu’un de ses cheveux qui trainaient au dessus de son nez. La lame l’avait rasé, sans le toucher, seul le vent, l’air, l’élément d’Uma, son élément. Il ferma les yeux a ce contact divin, appréciant chaque milliseconde de celui-ci, avant que le temps ne retrouve sa superbe.

Le mouvement rapide de Hanae prit fin et Kenji se redressa prêt pour le second assaut qui vint aussi rapidement que le premier. Alors qu’il avait commencé a reculé, il fit un autre pas en arrière pour éviter a nouveau les lames, usant de son léger avantage sur la belle. Accompagnant son coup, il tournoya aussi sur lui-même, sabre tendu, passant derrière son adversaire alors le coup de cette dernière venait de manquer sa cible, entaillant une partit de son épaule et laissant choir au sol une mèche de cheveux.

Une troisième attaque suivit, toujours aussi fulgurante, que Kenji ne pu cette fois esquiver, obliger de monter son sabre au visage pour détourner la lame courte qui aurait pu avoir raison de lui. Distrait, il se sentit alors partir, aidé de la gravité et du pied de la belle. Sans comprendre, il se retrouva au sol, collé serré avec celle qui l’avait provoqué ouvertement un peu plus tôt.

« Tu vas vite en besogne ma belle, que dirais tu de finir les préliminaires d’abord. »

Décontenancée, énervée, elle tremblait de rage, et le regard pervers et évocateur que Kenji se forçait de lui envoyer amplifiait un peu plus cette effet. Elle avait la technique, il lui manquait la manipulation mentale, mais elle l’apprendrait vite. Un grincement suivit le silence installé après la nouvelle provocation du fils du vent. C’était sa lame, tempête, qui venait se placer avec vélocité entre les deux d’Hanae. Il tourna alors son bras plaçant sa lame a la perpendiculaire de son corps et parallèle a celles de la belle, bloquant ainsi celles-ci l’une par rapport a l’autre.

Profitant de la faiblesse d’esprit de la belle, il repoussa son assaut vers le haut et se saisit de ses bras, passant ceux-ci au dessus de la tête de la samouraï et les bloquant derrière elle. Il accomplit ceci en se relevant alors, son torse maintenant collé à celui de la belle. Cette dernière avait la tête en arrière due a la tension sur ses cheveux que Kenji avait saisit au passage. Elle pouvait sentir le souffle de Kenji sur sa joue alors qu’il était tout contre elle.

« Ton met ton point faible trop en évidence, aussi forte sois tu, tes ennemis le trouveront toujours si tu ne l’enterres pas plus profondément. Il était un lâche et un incompétent… Et alors ? »

Il tira un peu plus sur les cheveux de la belle pour faire choir celle-ci en arrière, la poussant en même temps de son autre main. Ses deux bras tordus en arrière furent forcées de lâcher leur prise sur ses lames a cause de l’inconfort et de la douleur de la position. Ils se retrouvèrent tout les deux debout, elle titubant en arrière de quelques pas, et lui placer entre les deux lames gisants au sol.

Il fit alors quelque pas en arrière, laissant le champ libre a la belle pour venir récupérer ses précieuses armes et voir si elle avait appris de son erreur, ou si elle laisserait toujours la haine et la colère dominer ses émotions.

Je sentais le corps de cette ordure contre le mien. Sa main dans mes cheveux qu’il tirait me faisait horriblement mal. Une grimace de douleur apparue sur mon visage. Je jurai intérieurement. La prise finit par lâchée, j’en perdis mes sabres. Je me relevai, titubant légèrement et regardait l’inconnu d’un regard lui témoignant toute la méprise que j’avais pour cet homme. Mes deux sabres étaient au sol près de mon adversaire. Suis-je vraiment digne d’être Samouraï, si j’arrive jusqu'à en perdre mes armes ? Ce n’était l’heure de se poser ce genre de question, je devais récupérer mes armes, et vite. Car je savais qu’il n’allait en aucuns cas me faire de cadeau.
Par précaution, j’adoptai une position de défense à mains nues. Je devais réfléchir, je devais absolument récupérer mes armes… J’avais utilisé à plusieurs reprise l’Uzumaku Kaze … Je savais que je ne devais pas en abuser, et que je ne pourrai pas l’utiliser éternellement lors de ce combat. Mais pour l’heure, c’était le seul moyen de reprendre mes armes. Je me concentrai, inspirai, avant de souffler. Créant une nouvelle fois des bulles d’airs sous mes pieds, je me propulsais vers mon adversaire, une fois devant ce dernier, sans le toucher, je fis un saut rapide vers sa gauche, m’accroupissant en récupérant une de mes lames tout en gardant un œil à mon ennemi… Je répétais l’action, en passant par derrière celui-ci pour ma deuxième lame. Pour ensuite me relevée, en étant derrière l’inconnu à environ 5 ou 6 mètres de lui.

Ne m’éternisant pas sur ma position, je repartis à l’attaque, courrant quelques pas, avant d’utiliser une dernière fois l’Uzumaku Kaze, afin de pouvoir me déplacer sur les cotés, devant et derrière mon ennemi à grande vitesse grâce à les propulsion et une stabilisation à l’atterrissage que nous offrait cette capacité. A chaque déplacement, je tentais de mettre un coup d’un de mes sabres à mon ennemi. J’pouvais entendre un bruit de métal s’entrechoquer, parfois, mais du à la vitesse, ma vision était réduite. De cette manière, je fis deux fois le tour de mon adversaire, avant de refaire un bon en arrière, la respiration haletante du au coups d’énergie que la capacité demandait. Je toussotai légèrement du à l’écran de poussière qui s’était élevé, ne permettant pas de voir les résultat d’un tel effort. Je sentais des douleurs, sur mon corps, preuve que j’avais été probablement touchée… Je restais silencieuse, tentant de prendre ma respiration… Espérant intérieurement de l’avoir vaincu.

Toujours pleine de grâce et de fluidité elle revint à la charge contre le seigneur d’Uma, récupérant ses sabres dans une nouvelle danse harmonieuse. Kenji observait tout cela avec le plus grand intérêt, ses jambes toujours fléchis, les deux mains sur son arme, prêt à se défendre. Car si son visage avait laissé disparaitre cette rage il pouvait sentir que sa motivation et sa volonté n’avaient eux pas changé du tout.

Elle s’envola littéralement vers lui, usant de toute sa dextérité couplée au pouvoir du vent pour attaquer sans relâche le seigneur du vent. Ce dernier, préparé, commença son processus de défense par une série d’esquive plus proche de la danse ou de la contorsion que de l’art du combat. Il pouvait sentir chaque mouvement de chaque parcelle du corps de la belle bouger, chaque muscle se contracter et se relâcher, comme une carte de la pensée, indiquant avec plus ou moins de précision la volonté de la belle, pourtant évidente aux yeux de Kenji.

Mais une fois de plus il perdait le tempo sur la belle durant cette danse macabre, mais cette fois, il devenait en retard. Car aidé de l’Uzumaku Kaze, elle prenait une vitesse que Kenji ne pouvait suivre naturellement. La première chose qu’il fut est d’intégré son katana a son système de défense, chose qu’il détestait faire. Son sabre était son moyen d’attaquer, son agilité et sa souplesse sa défense, et l’équilibre qu’il avait entre les deux lui avait toujours permis de vaincre tout opposant. Mais c’était aussi peut être pour cela qu’il perdait le tempo, sa passivité face a cet adversaire qu’il ne voulait pas vaincre avait annihilé toute action de son katana lorsqu’il en avait le temps.

Mais maintenant, il était trop tard, et la danse se rythma alors au son des clinquements entre les trois lames de métal. Mais une fois de plus, Kenji ne pouvait suivre la vitesse endiablée imposée par la belle et le pouvoir du vent et celle-ci s’approchait de plus en plus de sa peau, laissant petite marque et coupures sur ses vêtements et sa peau. Chaque seconde, il perdait un peu plus de terrain, les coupures étaient un peu plus profondes, ses mouvements un peu plus lent, sa défense un peu plus fragile, jusqu’à ce qu’elle stop son attaque.

Car ce pouvoir si puissant soit il avait une limite physique pour chaque utilisateur, aussi fort soit il, et elle était bien connut du seigneur du vent, maitre de la même technique que la belle samouraï. Sa défense faiblissait, tout comme les forces de la belle pour maintenir une telle tension et un tel rythme dans ses coups. Il avait subit des dégâts certes, mais bien minime comparée a la valeur de son adversaire et a ce qu’elle aurait pu lui faire subir si la colère n’avait pas perturbé son jugement depuis le début du combat.

Il sentit une goutte de sang perler de sa joue alors que son chapeau tombait au sol. Elle l’avait touché a la naissance de ses cheveux, coupant le lien qui lui tenait son chapeau en place. Il tomba a ses pieds alors qu’il était isolé au milieu de ce nuage de poussière. Il sortit de sa poche un ruban qu’il contempla un instant, alors que celui-ci le ramener des années en arrière.

Il avait à nouveau l’image du père d’Hanae prosterné devant lui alors qu’il venait de lui confier cette dangereuse mission. Conscient du danger, il lui remit ce ruban, symbole de sa famille, demandant au seigneur d’Uma de le remettre a sa fille si il ne devait pas retourner de sa périlleuse mission. Kenji n’avait jamais eut le courage d’affronter le regard de la belle, et il ne l’avait toujours pas, d’où ce stupide subterfuge.

Mais le combat n’était pas finit, et la fatigue de la belle additionné a la poussière environnante donnait un nouvel avantage au seigneur Umano pour achever ce combat. Il constata alors que les rues étaient devenues désertes suites à la peur suscité par l’échange de leurs coups. Ne risquant plus d’être reconnu, il laissa son chapeau au sol, sautant alors au niveau d’un balcon tout en restant inaperçu de la belle.

Passant silencieusement derrière celle-ci, il atterrit subitement derrière elle, la poussant en avant d’un plat du pied dans les reins. Se cabrant sous le coup, le choc que reçu la colonne vertébrale bloqua la respiration de la belle déjà a bout de souffle. Le seigneur continua son assaut en frappant horizontalement de son sabre le flan de la belle, veillant à ce que sa lame ne soit pas dans l’axe pour éviter de trancher trop profond.

Alors qu’elle se retournait, il continua a son tour cette danse guerrière offensive en enchainant a l’aide de ses deux mains des coups saillant, diagonaux et autres estocs pour finir d’épuiser la belle et la mettre finalement a terre. Debout devant elle, sa lame contre sa gorge, il sortit alors le précieux ruban de sa poche et le laissa choir sur la belle. Le regard du seigneur avait changé du tout au tout, il n’évoquait plus cette fausse perversité et dégout, il était ampli de respect, amplis de compassion et il le montrait clairement au travers de ses iris argentés.

Il rengaina alors son katana, frappant la belle au visage de son pied pour lui faire perdre connaissance. Il avait eut sa réponse, même si la méthode fut plus que discutable. Hanae était une samouraï sur qui il pourrait compter, et cette épreuve qu’elle venait de subir de devoir supporter les insultes sur son père lui forgerait le caractère pour le futur, du moins, il l’espérait. Il fit volte face, et marcha en direction du palais.

Je tentai des parer les coups de mon adversaire, la fatigue était présente et pesante. L’un de ses coups me fit tomber sur le dos à terre, et le vit le sabre de l’homme sous ma gorge. Je le regardai dans les yeux sans dire un seul mot, lorsque je vis un ruban qui m’était bien connu tomber à coté de moi. Le regard insolent d’autrefois que j’avais pu apercevoir n’était plus. Le regard que je voyais chez cet homme était tout autre. De la compassion, et du respect ? Venant de ce … Ce visage ne m’est pas inconnu. J’ai déjà du le voir autre part…
Avant même que je puisse me concentrer d’avantage pour tenter de reconnaître cet homme, un violent coups de pieds me fit perdre connaissance.

Le lendemain, je m’étais réveillée dans un lit du centre de Soin de la ville. Mes derniers souvenirs remontaient à ma défaite contre un homme dans une ruelle commerciale de la ville. Son visage était flou dans ma tête, n’arrivant plus à le reconstituer. En tournant la tête je vis le ruban de mon père. Je me souvenais brièvement de l’avoir vu tombé non loin de mon visage… Derrière, contre un mur, se trouvaient mes deux fourreaux aux couleurs bleus/gris où étaient rangés mes deux sabres. Sur mon corps il y avait plusieurs bandages, lorsqu’un médecin entra pour me salué et voir mon état de santé une fois réveillée, je le questionna sur le comment j’étais arrivée ici. Selon ces dires, un habitant de la ruelle avait prévenu les secours qu’une fille gisait dans inconsciente dans la rue. Je n’avais pas plus de précision… Dans l’après midi, une fois quelques formalités faites, je sortis du centre du soin, mes pensées hantées par de nombreuses question sur ce sombre inconnu…

Merci à vous deux pour votre participation à ce duel.

Le gagnant est: Umano Kenji, mais Haru Hanae a fait preuve de pas mal de résistance et d'inventivité j'ai donc décidé de lui donner un petit bonus également.

Kenji repart avec un bonus de 750 points de gloire pour sa victoire et Hanae d'un bonus de 450 points.

Évidemment ces points s'ajouteront à ceux gagnés normalement. Lorsque vous posterez dans votre journal de bord, n'oubliez pas de préciser les points bonus.