-Il était encore bien tôt ce matin, quand Hisae quitta Kobuta. L’aube pointait tout juste, étirant paresseusement ses premiers rayons.
La jeune fille achevait son premier grand pèlerinage en direction Ohama, l’un des temples les plus sacrés de tout l’Hinomoto.

Le voyage avait été bien long, mais à tout début subsistait une fin. Une bouffée de nostalgie l’envahit soudainement, et elle se revit alors trois jours avant.

Elle se souvint. Plus qu’impatiente, elle avait vérifié plusieurs fois ses affaires la veille pour s’assurer que son étourderie ne lui avait point joué de tours pendables cette fois-ci. S’agissait pas d’oublier quoi que ce soit !

Le lendemain, prête bien avant tout le monde, la grande prêtresse avait dû patienter, assise sur les larges marches du temple, le temps que ses « gardes du corps » termine de se préparer.
En effet, n’ayant jamais accompli un si grand trajet, et les routes étant peu sûres, elle avait dû –à contre cœur- accepter d’être accompagnée. Toutefois, elle avait émis une condition : pas plus de deux. Cette dernière fut prise en compte. De toute manière, c’était ça ou elle partait seule et à l’insu de tous, avait-elle déclarée.
Elle ne voulait pas d’une cohorte derrière elle à chaque fois qu’elle avait à effectuer un déplacement. Certes voyager seul pouvait s’avérer très dangereux par les temps qui courraient, mais delà à déménager littéralement toute l’institution avec elle pour ce faire…
Ne vous méprenez pas surtout, aucune once de présomption ou d’ignorance là dedans, non ; juste l’envie de préserver son entourage…peu importe si elle trouvait la mort, en revanche, mettre en dangers les autres lui était difficilement supportable. D’une manière générale, elle n’aimait pas qu’on se sacrifie pour elle.

Enfin, quand le débat fut close et que tous furent apprêtés, ils partirent. Le voyage dura bien quatre jours, car ils avaient dû contourner la baie de Terayama, séparant Hitsuji d’Hebi.
Pas question de prendre le bateau, car ce n’est que dans l’effort que l’on se réalise pleinement.
Cependant, le trio n’était pas parti les mains dans les poches non, un quatuor de mules les accompagnait afin de transporter tout le nécessaire à la réalisation d’un tel voyage.

Tout d’abord, le groupe était remonté vers le Nord, longeant la côte jusqu’à Terayama. En chemin, ils firent une brève étape à Noguchi, où elle ne pu hélas saluer sa famille par manque de temps.
Ils reprirent donc la route. Arrivés a Terayama, ils passèrent la nuit au temple ainsi que toute la journée qui suivit afin de se receuillir et d’honorer Kasugami comme il se doit.
Le matin du troisième jour, le trio avait quitté les lieux avant l’aurore dans l’espoir d’atteindre Kobuta avant la tombé de la nuit, et ce tout en prenant en compte le col montagneux qu’ils devaient franchir en chemin.

Ils y parvinrent sans encombres.

Et la voici à présent, quittant la ville du Sanglier pour Ohama. Ses deux compagnons de route, le moine Akinori et la prêtresse Fuyuka commençaient à montrer des signes de faiblesse. Certes, tout deux n’étaient plus très jeune mais n’étaient pas si vieux non plus...dans la force de l'âge dirons-nous.
Hisae n’était pas en reste, de temps à autre, ses jambes l’élançait douloureusement, il était temps d’arriver.

Le trajet pris environ trois bonnes heures. En fin de matinée, ils parvinrent au temple d’Ohama.

Là ils attachèrent les bêtes dans la cour où se dressait fièrement l’édifice ; avant de se diriger vers l’entrée.

Un homme était présent à l’intérieur, visiblement en pleine méditation.
A peine eurent-ils le temps de franchir le porche que l’étranger fit volte face pour les pointer de son sabre.

Presque aussitôt, Akinori et Fuyuka s’étaient interposés, brandissant l’un son Yari, l’autre ses tonfas.
Hisae, elle n’avait pas réagit, en aurait-elle eut ne serait-ce que le temps ?
En réalité, elle n'avait pas imaginé une seul seconde que cet homme ce soit senti menacé au point de les désigner ainsi de sa lame.

Allons bon, un samourai…tient donc…harnaché de pied en cape dans son armure rutilante.

Haussant les sourcils, elle apposa ses mains sur les épaules respectives de ses deux gardes du corps en un geste qui se voulait apaisant.
Ce n’est que lorsque le guerrier rengaina pour s’agenouiller que ces derniers se détendirent.

Les deux religieux la consultèrent un instant du regards, hésitants à faire de même. La grande prêtresse opina légèrement du chef.
Ne pouvant réprimer un soupir appuyé, Akinori fut le premier à s’exécuter puis à reculer de quelques pas.

- Dame Iwasa…

Un ton clair et ferme, teinté de mise en garde, délicatement saupoudré de méfiance. Celui de Fuyuka.

Hisae rafermit très légèrement sa prise sur l’épaule de sa camarade, esquissant un sourire bienveillant.
Sa main glissa le long de ce bras ainsi relevé pour l’abaisser doucement.
Résigné, Fuyuka lança au samourai un regard lourd d’avertissement avant de laisser tomber tout signe d’agressivité pour reculer à auteur du moine.

Inspirant et expirant longuement Hisae s’inclina légèrement afin de saluer l’inconnu, arborant un sourire amical.

C’est alors que ce dernier ouvrit la bouche, brisant le silence retombé depuis peu.

Nakamura Katsumoto, ainsi se nommait-il. A son tour, l’homme lui demanda son nom.

Hisae eut un petit rire contenu avant de mêler sa voix au silence qui venait de clore l’interrogation.

-Iwasa Hisae…grande prêtresse…

Elle ne jugea pas utile de lui révéler son clan de but en blanc…l’inévitable question viendrait d’elle même.
Aussi, elle reprit la parole, sereine comme à son habitude. Une note un échos, une voix douce et profonde, légèrement chantante.

- Vous me semblez bien alerte…Nakamura-san ; vous devriez savoir que la bienséance même militaire interdit de livrer bataille en ce genre de lieux, quand aux yokai, ils ne se risqueront jamais à pénétrer un édifice aussi pur…que craignez vous ainsi ?

Le timbre de voix de cette dame semblait calmer le samouraï. Jamais il n'avais encore entendu une voix aussi douce. Son inquiétude s'estompa rapidement. Et ses visions également. Effectivement le temple était immense. Il ne l'avais pas encore remarqué. Il ne venais que pour s'occuper de l'armure de son ancêtre et ne regardais pas le temple dans tous ses angles. Il se demandais toujours ce que faisait l'armure d'un samouraï dans un temple religieux, mais là n'était plus la question.

Son éducation l'empêchait de faire du mal à une femme. Même si sa vie en dépendait, il n'oserai pas faire ça. Se retournant vers son interlocutrice, il ajouta à nouveau :

-Peut-être que je ne trouverai jamais la réponse. Je ne connais de lui que les récits que ma mère me racontait. Je sais juste que ce fut un grand Samouraï très apprécié par l'ancien Empereur. Avoir un ancêtre très apprécié de Sa Majesté est un immense honneur. Mais je ne suis pas là pour parler uniquement de ma personne.

Le jeune samouraï proposa a la Dame une promenade dans l'enceinte du temple, pour entretenir une conversation. Il ne restait jamais en place. Pour preuve de sa bonne fois, il noua le cordon du fourreau de son katana, comme quand il entrait dans un sanctuaire sacré. Chose qu'il ne faisait presque jamais. Il lui fallait s'aérer les idées. Et pour lui rien ne valais une promenade en extérieur pour se changer les idées. Le temps s'y prêtait, il ne faisait ni trop chaud ni trop froid, mais il faisait beau.

Il se dirigea vers les jardins. Le jeune combattant respirait l'air pur. Un air qui n'était pas chargé de l'odeur du sang. Un air qu'il n'avais pas respiré depuis bien longtemps. Un fin parfum floral flottait dans l'air. Même si un samouraï était avant tout un combattant, il pouvait apprécier la nature et ce qu'elle offre. Katsumoto était très sensible à la nature. Il la respectait et l'admirait. Assis sous un cerisier, il prit a nouveau la parole :

-Sauf votre respect Ma Dame, puis-je vous demander ce qui vous amène en ce lieu? Je ne suis pas un habitué, mais je ne me souviens pas vous avoir déjà vu ici. Veuillez excusez ma question, mais j'aime savoir quelques choses sur les personnes que je côtoie. Mais je ne vous demanderai rien de personnel ne vous inquiétez pas Ma Dame.

Oui... en effet, sans doute ne trouvera-t-il jamais la réponse, le monde était vaste, et la vie brève, quoi que... avec beaucoup de persévérance et un poil de logique, retracer la vie de ce mystérieux ancêtre pouvait s'avérer possible, à condition là encore de s'adresser aux bonnes personnes...d'après ses dires, sa mère connaissait une partie de l'histoire...si cette dernière était encore en vie, elle était donc certainement en mesure de le guider vers un autre membre de la famille, un ami, un collègue, bref... quelqu'un en mesure de lui fournir des renseignements supplémentaires et de le conseiller sur le chemin à suivre pour en apprendre davantage et ainsi de suite jusqu'à atteindre la "source"...

Être issu d'une famille estimée par sa majesté était toujours extrêmement valorisant...et puis cette histoire d'armure, il y avait en effet de quoi attisé la curiosité...

Elle aussi, intriguée, Hisae ne pouvait s'empêcher de commencer à tourner et retourner le problème dans sa tête, à la recherche du scénario le plus crédible...néanmoins, beaucoup d'éléments essentiels à de tel réflexions manquaient à l'appel, et ce n'était pas de son ressort...

L'extirpant de sa méditation par une nouvelle prise de parole, son interlocuteur lui proposa une promenade aux alentours. Hmm pourquoi pas ? c'était toujours mieux que de rester là à piétiner tout en se sondant mutuellement et bêtement le blanc des yeux à l'affut de la solution.
En espérant que ça ne soit pas trop long...à la base elle n'était pas venu pour taper causette, mais pour honorer Kasugami.

La grande prêtresse sourit, acceptant de ce fait de le suivre.

Ils sortirent côte à côte. Elle eut alors un geste rassurant envers ses deux compagnons de route qui l'attendaient à l'entrée.

-Je ne serais pas longue.

Akinori opina brièvement du chef, tendis que Fuyuka proposa alors de décharger les bêtes et de déballer le nécessaire durant son absence. Ce qu'Hisae approuva, appréciant le service.

Ceci fait, elle remonta à la hauteur du samourai et tout deux prirent la direction des jardins entourant l'édifice.
Il faisait encore bon en ce milieu d'automne...probablement les derniers beaux jours, ensuite le froid s'abattra pour de bon sur l'Hinomoto, enneigeant montagnes, plaines et vallées.

Ils déambulaient à pas lent, profitant tout deux du silence, au milieu de la végétation dont le verdoyant apparat à présent jaunit voire rougit pour certain commençait à choir doucement au sol... le soleil, bas dans le ciel, accrochait de sa lumière rasante les haillons vermeils dont l'automne parait arbres et arbustes en tout genre.
Une bien belle vision que celle-ci.

Subjugués, les deux promeneurs n'échangèrent que quelques brèves banalités sur l'indéniable beauté de dame Nature en cette saison. Jusqu'à ce que le guerrier ne s'arrête sous un grand cerisier dont il contempla un instant la cîme avant de s'assoir à son pied, s'appuyant contre le tronc volumineux de l'arbre.

Il semblait préoccupé.

La grande prêtresse qui admirait alors les rares fleurs ayant subsisté, le rejoignit de sa démarche souple et légère pour s'arrêter à quelques pas de lui. Posant alors sur son interlocuteur un regard quelques peu compatissant.
Qu'est-ce qui pouvait bien donc le pousser à vouloir en apprendre davantage sur cet ancêtre...

Il y eut un temps où l'on entendit plus que le murmure de la brise caressant les feuillages meurtries mêlé au chant cristallin d'un oiseau résonnant dans le lointain.

Vint une autre question, ponctuée d'excuses qui fit sourire l'hitsujide.

Visiblement il ne semblait pas connaître grand chose de la vie religieuse, si ça avait été le cas, il aurait rapidement fait le lien entre son rang, qu'elle lui avait annoncé plus tôt et le lieu dans lequel ils se trouvaient.
Par où commencer, voyons...

-Hé bien, c'est simple... je suis venu honorer les kami comme il sied à mon devoir et à mon statut... répondit-elle calmement, penchant légèrement la tête de côté en un tintement de grelot tout en joignant les mains derrière son dos, l'air quelque peu...amusée.

Point trop n'en faut, la précision viendra, en attendant, il était toujours tant d'omettre...

En effet, le samouraï semblait préoccupé. Mais lui même ne saurait dire pourquoi. Il n'avais pas fait le rapprochement entre le rang de cette personne et la raison de sa visite. Il connaissait ce qu'un samouraï doit connaître de la vie religieuse mais ses pensées étaient ailleurs. Perdues dans quelque mauvais rêve oublié, et surgissant des tréfonds de son imagination.

Elle venait donc honorer les Kami. Lui même, après avoir honoré son ancêtre, venait en honorer quelques uns. Gekigami en particulier. Ainsi que Moegami, Kami de son clan d'origine. Il espérait trouver en eux des réponses a ses questions les plus graves. Lui qui accordait tant d'importance à sa spiritualité. On lui avait appris le respect des dieux, et c'était un devoir auquel il se pliait avec le plus de sincérité possible. Il ne devais pas déshonorer sa famille, qui fut très pieuse.

-Il sied également a mon devoir de les honorer. Et je ne désespère pas de trouver en eux des réponses a mes questions. Des interrogations qui peuvent ne pas avoir grand sens pour quelqu'un de normal.

Le temps continuait son vol. Son regard toujours tourné vers les jardins, les interrogations affluaient dans son esprit. La plus grave concernait la mort de sa mère. Pourquoi? Il ne le savait pas. Il pensait que la prière l'aiderait à trouver les réponses a cette question. Il accordais une grande importance à chaque indice qu'il récoltait. Petit à petit, il progressait.

Il n'était pas venu pour discuter, mais pour honorer des esprits. Mais voir quelqu'un présent dans le temple a ce moment-ci l'intriguait. Se levant, il se dirigea vers le milieu des jardins.

-Je suis un guerrier. Je ne devrais pas avoir de failles. Je ne devrais pas. Je me dois de les cacher le plus longtemps possible. Mais comment faire à présent? Je ne peux supporter cette situation plus longtemps encore.

Il se demandait comment pourrait-il cacher ses failles encore longtemps. C'était également une grande question pour laquelle il cherchait de grandes réponses. Des réponses que seuls des esprits supérieurs, ou des gens de foi pourraient lui apporter. Il chercha longtemps en lui des solutions, qu'il ne trouva pas. La prière était la seule chose qui pouvait lui apporter ses solutions.

L'automne commençait a s'installer. Bientôt viendrait l'hiver. La nature se couvrirai d'un long manteau gelé. La poésie florale s'estomperait, puis renaîtra. Une boucle sans fin, un cycle éternel. Se tournant vers son vis-a-vis, il annonça qu'il partait prier. Ils seraient proches. Pas par la proximité des corps, mais celle des esprits.

Il ne fallait pas grand chose, pour accomplir de grandes actions.

La jeune femme l'écouta tranquillement, attentive.

La première remarque du guerrier la laissa tout d'abord songeuse, son regard se perdit alors dans l'éclat d'un rayon solaire accroché au tapis vermillon ... quelqu'un de normal ... mais qu'est-ce que la normalité ... dans un monde bâtit sur la diversité et les paradoxes de la terre au cieux, où était la norme ?
A vrai dire, qu'entendait-il par là ? quels étaient ses critères ?

Ne souhaitant pas envenimer le problème, elle garda le silence se contentant de sourire faiblement, sans pour autant s'arracher à sa contemplation.

Ce n'est que lorsque l'homme reprit la parole qu'elle daigna lever de nouveau les yeux vers lui.

Des failles, tout le monde en avait, qualités et défauts définissait le genre humain, tout comme le noir, qui ne serait noir sans le blanc, ou la vie que l'on appellerait point "vie" si la mort n'était ... on ne peut "être" sans un contraire pour nous confirmer notre unicité, notre existence ...
Ces faiblesses, à quoi bon les cacher ... le plus dure est de les accepter puis de tout faire pour les combler, identifier ses peurs ne suffit pas, on ne devient réellement fort que lorsque l'on se décide réellement à les regarder dans les yeux, à les affronter ... ce n'est qu'ainsi que l'on avance, que l'on gagne en expérience et que l'on en ressort grandit. On peut alors à bon droit se dire "J'ai survécu à cette terrible épreuve, je résisterai mieux la prochaine fois."

Surtout ne pas se laisser allez, mais y aller !

Hisae douta que les dieux puissent lui apporté quoi que ce soit de véritablement utile si ce n'est peut-être un certain réconfort, apaisement.
Persévérance était mère de courage, parce que cela dépasse peut-être son pouvoir ou parce que ce n'est pas le moment venu, il se peut que cela prenne du temps, mais il ne devait pas renoncer pour autant, peut-être n'obtiendra-t-il jamais les réponses à ses questions, mais ce qui était sûr, c'est que s'il abandonnait, il n'y aura jamais de résultat...

Hisae souhaitait de tout coeur que le samourai parvienne à achever cette "quête" qu'il semblait s'être lancé, rien était impossible pour peut que l'on s'en donne la peine.

- Courage... lâcha-t-telle alors purement et simplement en guise de toute réponse, un seul mot, pourtant lourd de sens.

Elle eut un sourire bienveillant lorsqu'il lui annonça qu'il partait se receuillire puis le suivit doucement du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champs de vision.

Elle resta là, seul, debout au beau milieu du jardin, peinant à s'extirper de toute cette histoire. Cependant, il était tant de décrocher.
Elle soupira longuement, se dépêtrant tant bien que mal de cette nostalgie pseudo philosophique.

Il était également temps pour elle de faire ce pourquoi elle était tout d'abord venue. Lentement, elle prit à son tour la direction du temple. Sur le chemin elle croisa Fuyuka qui - ayant certainement aperçu le guerrier revenir seul - était partit la chercher, d'abord pour s'enquérir de son état puis pour lui rappeler son devoir premier en ces lieux.

-Tout va bien. répondit elle, marquant une pause avant de reprendre, un sourire rassurant au lèvres.

-Il est temps...

Comme prévu, les bêtes avaient été déchargées et tout le matériel mis en place à l'intérieur, il ne restait donc plus qu'à débuter la cérémonie.

Tout trois franchirent le hall et la grande porte d'entrée toujours ouverte. Nakamura-san devait se trouver en cet instant dans une des deux grandes salles dédiés aux prières, adjacente à la salle centrale dans laquelle haut moine et grande prêtresse donnaient leur cérémonies.

Tout deux ne se reverraient probablement pas.


Telle fut sa dernière pensée...