Un rayon de lune resplendissant (Tsubaki) (partie I)

Son frère étant sortie, Akechi eut la magnifique nouvelle de la part de son frère Taku. Il devait partir immédiatement pour Saru afin de participer à une manœuvre commune. De ce fait il devait aussi apporter un présent au seigneur Kotaro. Cela faisait d'ailleurs bien longtemps qu'il ne l'avait pas rencontré. Bien qu'il ne lui avait jamais directement parlé, ainsi prenant ses affaires il se dirigea vers Saru sans même avoir le temps de rencontrer son frère. Accompagné seulement des quelques recrues qui devaient participer à la manœuvre, Akechi restait prudent, on ne savait jamais sur qui tomber entre les deux territoires. Bien heureusement pour lui, à mi-chemin il n'y avait eut toujours aucun soucis. Les hommes peu habitué de ces longues marche, réclamèrent une pause, qu'Akechi leur donna. Ce n'était qu'une petite section de 50 hommes, pourtant c'était si ralentissant.

" Oyakata-sama ! Sommes nous loin de Saru ?
- ne m'appelez pas comme ça... je n'aime pas ça. Saru est encore à plusieurs Kilomètres, nous n'y serons pas avant la tombé de la nuit. Reposez-vous mais restez alertes.
- Bien monsieur !"

Akechi soupirait, il n'aimait pas s'occuper des recrues, elles le connaissaient trop mal et se montraient bien trop respectueuses. Cependant si Taku les lui avait confié, c'est qu'il y avait surement une raison derrière ça. Ainsi après une pause plus ou moins longue les hommes repartirent vers Saru qu'il atteignirent que bien plus tard. Les Umano se mélangèrent alors aux Saruha dans la garnison durant qu'Akechi se dirigeait vers le demeure de Kotaro. Cependant ce dernier ne semblait pas être là, soupirant, il laissa une boite de dango d'Uma à l'un de ses servants et les salutations des Umano à lui transmettre tout deux. Puis il partie se reposer à son tour.

Avant que l'aube n'arrive, il était levé comme tous les hommes qui avaient commencé leur manœuvre. Regardant l'entrainement conjoint il fut cependant incroyablement surpris. Parmis les nombreux officiers présents, l'un d'entre eux sortait complétement du lot. C'était une femme d'une grande beauté, naturel qui commandait les hommes d'une façon si précise. Akechi était comme subjugué... Hypnotisé, lui-même ne savait pas trop quoi penser de ses pensées. Approchant de la jeune fille il se posta derrière elle. Et dit simplement:

"Bonne façon de répartir les tâches, Taisho. Oh, je me suis pas présenté... Hm, je suis le général en charge de diriger les manœuvres, Umano Akechi. Pardonnez mon impolitesse, mais en vous voyant, vous une femme guerrier, diriger ces hommes de cette façon j'étais subjugué !"

Il ria alors nerveusement, ne sachant quoi ajouter. Il croisait les bras en le passant sous les manche de son Kimono et regardait les manœuvres sans bouger, restant aux côtés de la jeune fille. Le soldats semblaient s'en sortir parfaitement seuls. C'était une bonne chose de voir que le recrues se montraient indépendantes durant ce genre d'événements. Sans quitter ces derniers de yeux il ajouta alors à l'intention de la jeune fille.

" Les soldats sembles appliqués, c'est une bonne chose. Et vous belle demoiselle, n'avez vous plus rien à faire pour diriger ces manœuvres ? Peut-être accepteriez vous de discuter avec moi lorsque ce sera finit ce soir ? Bien sur je ne vous force à rien ahaha"

Il partie alors puis le soir vînt, il s'était assit loin du camp et avait sortie sa flûte et jouait, attendant simplement l'arrivé ou non de la personne qu'il avait invité afin de discuter. Il était étrangement nerveux....

* chut le cœur... tu fais trop de bruit...* pensa-t-il nerveux sans savoir pourquoi.

Le grand jour était enfin arrivé. Tsubaki avait préparé ses troupes la veille afin que tout soit en ordre lorsque les hommes d’Umano seraient là. La jeune guerrière avaient uniquement avertit les hommes de faire de leur mieux durant la manœuvre. Quoi qu’il en soit, le soir tombé, les différents capitaines s’était réuni afin de boire un coup ensemble. Bien que la jeune femme ne semblait pas vraiment à sa place, les autres capitaines l’avaient accepté. Avec du temps, mais elle réussit à se faire considérer comme un homme. Ces talents l’y ont aidé. Ainsi que son maniement de yari. Personne n’avait jamais vu une femme manier une arme aussi facilement. Quoi qu’il en soit, elle profita de cette soirée en restant dans son sérieux néanmoins.
Le lendemain, alors que le soleil venait à peine de transpercer les nuages de ses rayons, les troupes étaient en plus pour la manœuvre. Les différents capitaines prenaient en charge leurs hommes. Tsubaki fit de même. Laissant ses hommes s’entraîner, Keira leur donnait des ordres, ou plutôt des conseilles précis à chacun afin qu’ils améliorent leur technique et leurs déplacement. Sans broncher, les hommes écoutaient et exécutaient. Tout se déroulait merveilleusement bien. Keira était très concentré. Cependant, elle fut interrompue par une voix venant derrière. Celle-ci était celle d’un homme, assez jeune d’après son timbre de voix. Lorsqu’elle se retourna, elle vit un jeune homme en kimono très souriant. Que venait-il faire là celui-là ? Puis, lorsqu’il se présenta comme étant le général en charge de dirigé les manœuvres, Keira fut surprise : *lui ? Un général ?* pensa-t-elle. Impossible.
Par la suite, les propos que tint le jeune homme ne lui plus pas. Encore ces propos sur les femmes à la guerre. Ne voulant pas être désagréable avec son supérieur, la jeune femme rétorqua avec une voix néanmoins assez sèche.

« Veuillez me pardonner pour mes dires, général, mais mon statut de femme n’a rien à voir avec la capacité de pouvoir diriger des hommes. Un bon capitaine se doit se faire obéir par ses hommes. »

La jeune femme n’était pas très à l’aise avec des hommes qu’elle ne connaissait pas, et surtout des hommes qui font la différence entre homme et femme dans les rangs de l’armée. Après quelques minutes de silence entre les deux personnes, le général reprit la parole. Il demanda à la jeune femme de le rejoindre après les manœuvres pour discuter. De quoi allait-il bien pouvoir discuter. Mais soit, elle ne pouvait refuser un ordre de son supérieur. Elle accepta donc.
Le soir étant tombé, toutes les divisions rentrèrent dans leur bâtiment. La jeune femme ne sachant où allait, elle attendit près des camps, jusqu’à ce qu’une mélodie vinrent chuchoter à ses oreilles. Celle-ci était douce, telle une rencontre inattendu entre deux êtres, essayant de se trouver l’un l’autre. Keira, intriguée, essaya de trouver doux venait cette mélodie. Plus elle s’approchait de cette mélodie, plus elle atteignait son âme. Elle lui rappelait cette mélodie que son père lui chantonner de temps à autre.
Finalement la jeune femme vit une silhouette au loin, tenant une flûte. Il devait s’agir de l’individu jouant cette mélodie ; et quelle fut sa surprise lorsqu’elle vit qu’il s’agissait du général Umano. Un instant, elle resta muette et resta sur place. Jamais elle n’aurait pensé voir un homme si enfantin, avoir un visage aussi doux et harmonieux avec cette mélodie. Finalement, elle s’approcha du général et s’inclina comme elle le devait.

« Mon général. De quoi vouliez-vous que nous parlions ? »

L’homme rigola en déposant la flûte sur ses genoux. Cette mélodie résonnait encore dans le corps de la jeune femme. Pourquoi une telle nostalgie ? Bien que la rencontre avec l’homme ne fût pas spécialement bonne, Keira lui parla tout de même de cette mélodie.

« Votre mélodie était forte agréable. Je ne pensais pas qu’un général avait le temps de se divertir de la sorte.»

Malgré son compliment, on pouvait s’entendirent comme une légère froideur dans sa voix. Keira a toujours été ainsi avec les hommes extérieurs à son clan. La jeune femme resta debout et droite en présence de son supérieur. Elle voulait que cette petite discussion se termine rapidement afin qu’elle puisse rejoindre ses hommes.

Il était resté le reste de la nuit durant au même endroit, il jouait simplement une mélodie avec sa flute. Il ne lui avait jamais donné de son en particulier, simplement disait-il que c'était une symphonie du vent parmi tant d'autres. Ainsi il attendait, il voulait avoir une discutions avec la jeune fille malgré qu'elle se soit fourvoyée sur ce qu'il lui avait dit. Après tout il était maladroit avec les filles, il l'avait complimenté, surement avait-elle interprété l'inverse tant sa réaction fut acerbe. La jeune fille arrivait alors, demandant simplement à l'homme ce qu'il voulait lui dire. Akechi posa alors sa flute en riant, elle ajouta alors que bien que la mélodie fut fort plaisante, elle ne savait pas qu'un général avait le temps de s'amuser de la sorte. Akechi fit un sourire attristé, le temps d'oublier la guerre... il fallait toujours le chercher lorsqu'on était pas confronter à cette dernière.

" La guerre... La guerre ne dort jamais, alors lorsque je peux l'oublier quelques secondes et m'évader comme le vent, je n'hésite pas. Seul ceux qui on vécu les pires atrocités pourraient comprendre, mais ne vous en faites pas, je comprend votre ton. Pour ce qui est de la raison de votre convocation simplement fus-je éblouie par la façon dont vous dirigiez vos hommes, donc j'ai voulu vous parler de personne à personne, et non de général à soldat. Aussi j'aimerais que vous m'appeliez Akechi ahaha"

Il rangea alors sa flute dans l'endroit prévu à cet effet se se relevait, regardant la lune qui brillait en fasse de lui. Une pleine lune hein... Ça lui rappelait tant de souvenirs, et rien de vraiment agréable il fallait le dire. Soupirant intérieurement, il se tournait vers la jeune fille en souriant légèrement. Une certaine mélancolie et une certaine nervosité étaient tout deux affichés sur son visage d'habitude si fier et arrogant. Il contemplait alors la demoiselle qu'il avait convié et détourna une nouvelle fois la tête. Etait-ce dû à la lune ? Mais en plus d'être naturelle, cette fille était magnifique. Se disant qu'en ce moment il n'arrêtait plus ce genre de rencontre il prit de nouveau la parole tout en restant debout.

" Asseyez vous donc, a moins que ma compagnie soit si déplaisante que vous ne vouliez que je me hâte afin que vous puissiez partir. Ce serait compréhensible tant je me suis montré envahissant en vous invitant de la sorte ahaha"

Il riait légèrement, après tout, il l'avait invité sur un coup de tête mais n'était vraiment pas doué avec les demoiselles, alors il ne savait pas vraiment comment lui parler sans la froisser. Elle semblait si naturelle... Surement avait-il pensé qu'il aurait plus de faciliter à parler avec une guerrière qu'avec une geisha.... peut-êtres s'était-il fourvoyé. Ainsi inspirant comme pour évacuer le trac il se tournait avec un nouveau sourire, décidé à montrer de la franchise.

" Pour tout vous dire, vous sembliez si gracieuse, si belle, et si naturelle que je ne pu résister à l'envie de vous parler afin de vous connaitre, pardonnez mon impolitesse quant aux dires que je viens de prononcer, simplement préférais-je être franc"

Il s'adossait alors à une arbre, ne sachant quoi dire de plus, il n'y avait rien à dire de plus. Il la regardait simplement dans les yeux, ses rougissements cachés par l'ombres des feuillage qui bordaient l'endroit.

* je.... Ken-nii.... je sais pas m'y prendre.....* Pensa-t-il, de plus en plus nerveux

Les propos que tint Umano était vrai. La guerre est toujours omniprésente. La jeune femme prit un air attristé. Mieux que personne, elle savait ce qu'engendrait la guerre. Rien d'autre que de la haine, de la vengeance, de conflit. Bien que les différents essaient de s'harmoniser, il y aura toujours une raison de faire la guerre. Quelle qu'il soit.
Sans ajouter un mot, Tsubaki posa son regard sur le jeune homme en face d'elle, car malgré son statut, il était bien jeune pour un général. Peut être était-ce à cause de son père qui en était lui même un. Alors que Keira voyait les images de son père, Akechi se leva et fixa la lune. A cette instant, la jeune femme eut comme un pincement au coeur. Son visage était attristé mais en même temps paisible. Sans dire mot, elle resta face à son supérieur qui reprit la parole. Il l'invita à s'asseoir mais également l'invita aussi à partir en disant que si elle n'appréciait pas sa compagnie, elle pouvait se retirer. Regardant un instant son supérieur, elle hésita. Jusqu'à ce qu'il dise ses mots : la décrivant comme une personne gracieuse, belle et naturel, Akechi l'avait invité afin d'en apprendre plus sur elle. A cette instant, Keira fut surprise et flatté. Entendre cela venant de son supérieur était un honneur néanmoins quelque chose la chiffonnait.

« Je vous remercie pour votre franchise, Général Umano. Recevoir de telles paroles de votre part et un honneur... »

Lorsque son supérieur alla s'adosser à l'arbre le plus proche, et bien que le feuillage cachait son visage, elle pouvait voir le visage gêné d'Akechi. Elle se tut un instant avant de continuer, en baissant le visage.

« Mais je ne suis pas le genre de femme que vous avez pu côtoyer. Avant de me considérer comme une femme, je me vois comme soldat, combattant pour le bien de son peuple. »

Keira voyait bien qu'elle était froid lorsqu'elle parlait. Pourtant, elle avait en face d'elle un jeune homme qui ne semblait lui vouloir du mal. Elle soupira et décida de détendre l'atmosphère malgré. Un léger sourire sur le visage, une main sur sa hanche, elle continua.

« Ne soyez pas si nerveux, Général Umano. Vous n'avez pas à rougir en ma présence. -dit-elle en terminant sur un sourire- Ne me voyez pas comme une mauvaise personne mais le passé m'a enseigné que certaines personnes ne sont pas très agréable à fréquenter. »

Finalement, la jeune femme décide de poser les armes et de s'asseoir. Bien qu'elle est dit ces quelques phrases, Keira voulait tout de même en savoir plus sur son supérieur avant de lui attribuer sa confiance. Elle connaissait la réputation des Umanos, mais elle savait aussi que l'un des fils de cette famille avait été adopté. S'agissait-il d'Akechi? Elle l'ignorait mais pour le moment, elle voulait seulement qu'il se détendent. Déjà qu'elle n'est pas forcément à l'aise dans ce genre de situation, si en plus l'homme avec qui elle discutait été tendu, cela n'irait pas en bien.
Elle admira le scintillement de la lune sur le paysage qui se présenté devant elle. La dernière fois qu'elle avait vu de telles images, c'était avec son père... voilà pourquoi son visage afficha un sourire peu perceptible mais tout de même présent.

*Père... tu me manques tellement...*

Elle le remerciait pour sa franchise.... Ce qui lui faisait plaisir, il était toujours franc, mais rares étaient les personnes à l'en remercier. C'était pour lui une vraie bénédiction d'entendre un merci, même s'il savait qu'il ne les méritait pas le plus souvent. Elle ajoutait qu'elle n'était pas le genre de femme qu'il avait l'habitude de côtoyer, qu'elle était un soldat avant d'être une femme. Akechi était interrogateur, à vrai dire il ne restait jamais aux côtés des femmes, car il était trop maladroit ou passait non loin de se faire piéger... Souriant légèrement, il répondait alors à la jeune fille comme il souhaitait répondre, comme s'il n'était qu'un homme et non un général.

" je ne fréquente jamais les femmes, je suis bien trop timide et maladroit... puis je les trouves trop superficielle avec leurs kimono agressant les yeux tant ils sont colorés et leur peinture sur le visage ahaha. Puis ce n'est pas une femme que je vois devant moi, ni un soldat, mais les deux à la fois, n'est-ce pas possible ?"

Calmant petit à petit ses rougeurs il reprit un calme olympien, notamment quand il entendit qu'il n'avait pas besoin de rougir, et que certaine personne n'étaient pas bonne à fréquenter. Il plissa les yeux à cette dernière phrase, quelle étrange façon de s'enfermer sur soi-même. Bien sur il avait connut ça en étant jeune mais ce n'était aps pour ça qu'il trouvait ça normal. Il soupira légèrement,sortant de la pénombre. Ses yeux ors étaient alors illuminé d'un couleur platine, mélange de la lueur lunaire et de ses pupilles. C'est avec un grand sourire qu'il dit simplement et sans détour.

" Pour ma part, je trouve votre compagnie des plus plaisante, que ce soit cause de votre beauté ou simplement car vous n'êtes pas comme les autres. Mais je trouve cette nuit bien plus belle que je n'ai jamais trouvé les autres.... surement vais-je passer pour un simple beau parleur ahah"

S'asseyant à même le sol non loin de la jeune fille, il contemplait le ciel et profitait de la brise qui soufflait, laissant le vent chanter, il ne disait rien durant un long moment, il laissait un long silence. Lorsque ce dernier s'arrêta, il entreprit de se montrer plus curieux puisqu'il voulait en savoir bien plus sur la jeune fille. Ainsi il se posait toute sorte de questions, certaines l'étonnaient, comme était-elle fiancée ? Ça devait être le cas tant elle était belle, mais il ne comprenait pas pourquoi il s'était surpris à penser telle chose. Reprenant ses esprits il dit simplement.

" Si cela n'est pas trop impoli, pourquoi être devenue guerrière ? Et pourriez vous me dévoiler votre nom ? Tant de mystère n'est guère plaisant pour le curieux que je suis ahaha. Comment puis-je vous nommer sans ce dernier, à mois que vous ne voulez que je vous appelle Saruha-onaa."

Il se mit à rire devant sa bêtise qui commençait à gagner du terrain comme à l'accoutumée. Restant silencieux une nouvelle fois, il attendait de découvrir le nom de la magnifique jeune fille qui faisait battre son cœur à la chamade. Il ne se comprenait pas... pourquoi était-il si différent avec elle ? Habituellement il trouvait les femme belle sans pour autant que son corps ne s'emballe.... était-ce ce que l'on appelait un coup de foudre ? Non ce n'était pas possible... puis irréalisable. Levant la tête vers le ciel, il attendait, toujours et encore.

Finalement, l'homme avait enfin comprit où placer Keira. Ce qui l'a fit sourire un instant. Par la suite, son supérieur esquissa des phrases très belle mais qui n'avait aucune effet sur elle. En effet, elle avait été habitué à ce genre de situation. A de nombreuses reprises, des hommes essayèrent de l'atteindre en tant que femme. Mais Keira s'était formé une carapace, très difficile à transpercer. Elle ne pouvait se laisser bluffer par de belles phrases. C'est pourquoi celles d'Akechi ne l'atteignirent pas. S'asseyant à ses côtés, Akechi posa une question qui ne surpris pas la jeune femme : il lui avait demandé son nom. La surprise s'installa sur le visage de la jeune : elle avait oublié de se présenter. Par réflexe, elle se releva et s'inclina en posant sa main sur sa poitrine.

« Veuillez me pardonner mon impolitesse. Je me nomme Tsubaki Keira, capitaine du clan Saruha. »

Puis, dans la foulé, son supérieur lui avait demandé pourquoi était-elle devenu guerrière. Des tonnes de souvenirs refirent surface dans la mémoire de la jeune femme...

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Les bruits du métal résonnait dans la petite demeure des Tsubaki. On pouvait également entendre les bruits d'une jeune fille qui combattait. Keira était en réalité en train de s'entraîner avec son père pour le maniement du yari. La jeune femme semblait plus déterminé que jamais alors que son père se riait d'elle. Malgré la volonté, Keira fut la première à déposer les armes. Son père s'approcha d'elle lui ébouriffa les cheveux, ce qu'elle détestait. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle ne se laissa jamais pousser ses cheveux plus qu'elle ne les a aujourd'hui. C'est ce jour là que le père de Tsubaki lui demanda ce qu'elle voulait faire dans l'avenir. La jeune fille, le sourire d'une personne déterminé lui répondit...
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« ... Je suis devenu guerrière dans le but de sauver mon clan et de protéger les êtres qui me sont chères. »

La jeune femme se redressa et regarda son supérieur, plus déterminé que jamais. La lune n'illuminait qu'une partie de son visage ce qui en cacha une partie. Le seul oeil apparant resplendissait d'un brin scintillant. Bien que la froideur de la jeune femme était le visage que Tsubaki montrait en permanence, elle afficha un petit sourire en ajoutant.

« Je veux montrer l'exemple pour les générations futures. Et vous, Umano-sama? Pourquoi êtes-vous devenu chef de guerre? »

Cette question était-elle déplacé? Peu importe, Akechi l'avait posé à Tsubaki, elle pouvait en faire de même. Après tout, comme l'a dit son supérieur, ils sont ici en tant que personnes, et non en tant que soldats. Mais cette discussion commençait à durer. Bien que la compagnie du jeune homme ne l'a dérange pas, elle devait faire quelques préparatifs pour les entraînements de demain mais, quelques minutes en plus ou moins n'y changerai pas grand chose finalement. En attendant la réponse d'Akechi, Tsubaki se posa un bon nombre de question à son sujet : "Comment un homme aussi jeune a-t-il pu devenir chef de guerre aussi rapidement? Etait-il si fort que ça?" Et bien d'autres. Quoi qu'il en soit, elle savait que la gaïeté de l'homme cachait quelque chose de bien plus profonde.

Elle se présentait alors, disant s'appeler Tsubaki Keira, c'était un bon nom pensa-t-il sur le coup. Ensuite elle semblait comme dans la lune, elle ne disait plus rien comme absorbée dans son propre esprit, Akechi ne disait rien, c'était une chose qui arrivait souvent après tout, de réfléchir à tel point que l'on quitte parfois la réalité. Puis lorsqu'elle sortit de sa torpeur, elle dit alors qu'elle était devenue guerrière pour protéger ce qui lui était cher. Combattre pour protéger autrui, c'était vraiment un but magnifique, qui conduisait cependant bien souvent à un destin bien funeste. Elle demanda alors à ce dernier les même choses, pourquoi était-il chef de guerre à présent... Une question des plus délicate pour le samurai qui avait bien des raisons quant à ce poste. Il levait son regard vers le ciel, et dit alors:

" Pourquoi suis-je chef de guerre ? Car cela a été décidé ainsi, ce n'est pas tant que je cherchais le pouvoir, il m'est simplement tombé dessus sans que je ne m'y attende. Cependant depuis lors que je l'ai été, j'ai toujours levé mon épée au nom du clan Umano et de la paix. La paix... une vision bien utopique, mais un jour je la rendrais réelle."

Il se relevait alors, lançant un regard sur Tsukikaze, son katana. La paix... ne pouvait être obtenue qu'avec le sang par l'acier. Il était triste de traverser une telle ère lorsqu'on était pas un bretteur de grand talent ou un richissime marchant évitant la guerre. Les escarmouches, les rébellions, les bandits, tout ceci ne rendait la vie que plus difficile. Se relevant et époussetant le bas de son Kimono, il fit un léger sourire, commençant à se diriger vers le camp plus loin. Il ne prit que quelques seconde pour dire à la jeune fille qu'il était temps de rentrer.

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Ainsi le lendemain, il fut levé parmi les premiers. Une recrue lui faisait face, Boken à la main, elle avait réclamé que le général prouve sa force et l'aide à s'entrainer par la même occasion. Bien sur Akechi avait accepté sans le moindre souci. L'homme fonça sur lui, mais n'eut même pas le temps de faire le moindre mouvement, que d'un coup ascendant, il fut désarmé par le général. Qui pointait dès lors la bout de son boken sur la gorge.

" Le sabre d'un samurai est une partie du corps, iriez vous au combat sans faire attention à votre jambe ? Votre bras ? Votre tête ? Si, alors faites attentions à votre sabre, il est votre âme de guerrier !"

Son petit message terminé, les recrue répondirent tous oui en cœur. Akechi avait beau ne pas aimer tout ça, il était vraiment très aimé et respecté des hommes et il était un très bon général. Bien que ses frères étaient bien meilleurs pour les discours... Surtout Taku en fait. Riant intérieurement, il vit alors Tsubaki non loin, il espérait qu'elle n'avait pas vu la scène, c'était embarrassant de faire telles discours devant d'autre personnes qui n'étaient pas concernées par ce dernier. Approchant légèrement de cette dernière, il la salua proprement.

" Bonjour Tsubaki-Taisho, bonne chance pour vos manœuvres aujourd'hui, pour notre part, ce seront les dernières des Umano, nous partiront demain à l'aube."

Il fit un léger sourire et se dirigea vers l'un des groupes de soldat avec lequel in s'entraina, épée à la main. S'il pouvait augmenter leur chance de survie ne serait-ce que d'un peu en faisant ça, alors il était ravit. Après tout, la vie de ses hommes comptaient tout autant que la sienne à ses yeux....

En fin de compte, la petite discussion de cette nuit était terminé. Tous deux retournèrent dans leur appartement afin de profiter du reste de la nuit. Néanmoins, Tsubaki ne le voyait pas comme ça. Vu le peu d'heure qu'il restait dans avant que le matin ne se lève, la jeune femme empoigna son yari et se dirigea vers le terrain d'entraînement. La lune illuminait le sol. On aurait dit qu'il s'agissait du soleil. La dame des fléaux se plaça au centre du terrain, posant l'une de ses mains sur sa poitrine et ferma les yeux en prenant une grande inspiration. Pendant cet instant, elle sentit la présence de son père, lui posant la main sur son épaule. Rouvrant les yeux pleins de détermination, la jeune femme commença à enchaîner plusieurs coups. Tout d'abord, un coup latéral suivit d'un coup horizontal. Elle enchaîna un petit demi tour pour assigner un coup puissant vertical pour frapper le sol. Elle s'aida de sa lance pour se surélever et ainsi atterrir sur la sol en balayant autour d'elle. Le sable du terrain se soulevant sous la puissance de ce coup. Laissant un temps de pause et fermant les yeux, la jeune femme entendit les paroles de son père résonnait dans ses pensées : « Ne laisse jamais d'ouverture, concentre toi sur ta cible. » Une nouvelle fois, elle ouvrit ses yeux et enchaîna de nouveau des attaques dans tout les sens.
Pendant plusieurs heures, la jeune femme s'entraîna sans relâche, combattant à la mémoire de son père. C'est pendant ces seuls moments qu'elle revoit les images de son père. Un homme si puissant, si charismatique, si sincère. Un homme de confiance, le genre d'homme se faisant obéir de ses hommes sans qu'ils ne bronchent. Autrefois, il était le chef de guerre du clan Saruha. Il était énormément apprécié par tout les soldats de l'armée. Malheureusement, il perdit la vie à cause d'abord de sa vieillesse mais aussi à cause des nombreuses blessures de guerre qu'il avait pu recevoir. Après son entraînement, la jeune femme se rendit sur la tombe de son père qui n'était pas si loin que ça. Restant quelques minutes sur sa tombe à l'observer, la jeune femme lui adressa ses quelques mots qu'elle pensa.

*Père. J'ai rencontré le chef de guerre de l'armée des Umanos. Malgré sa gaieté, il semble être un très bon combattant mais il cache quelque chose. Un fardeau lourd à porter. Mais je suis sur que cela n'influence pas son attitude au combat. J'aimerais le surveiller d'un peu plus près. Il se pourrait qu'il soit un allié de taille. -Keira s'accroupit et posa la main sur la tombe en continuant- Je vais y aller Père. Prend soin de toi et de Mère.*

Regardant une dernière fois la tombe, Tsubaki s'en retourna dans ses quartiers.

Le lendemain matin, toutes les troupes étaient déjà en place pour les manoeuvres. Tsubaki était l'une des premières à être debout, c'est pourquoi elle alla dans les écuries, afin de s'entretenir avec les chevaux qu'elle appréciait tant. Plusieurs minutes plus tard, et retournant sur le terrain des manoeuvres, Tsubaki fut témoin d'une bien étrange scène. Le général Umano avait mis à terre un soldat en très peu de temps. Mais ce n'était pas cela qui la surpris le plus, mais plutôt la justification de l'échec de l'homme : il disait que le sabre était une partie du corps, le prolongement du bras. Qu'il ne fallait jamais abandonner son arme. Tsubaki en souria, croisant les bras et restant légèrement en retrait. L'un des autres capitaines s'approcha de la jeune femme le sourir aux lèvres.

« Quel général pleine de vie, vous ne trouvez pas.

-Avec tout le respect que je vous dois, ce n'est pas avec une telle gaieté de coeur que l'on gagnera des batailles.

-Hahaha toujours aussi froid à ce que je vois. Essayez tout de même de ne pas trop en faire. »

L'homme partit sans rien ajouter de plus. Tsubaki le regardant partir, fit interpeller par la général en question. Il l'encouragea pour les manoeuvres d'aujourd'hui et lui indiqua également les troupes Umanos ne resteraient que jusqu'à demain matin. Bonne ou mauvaise nouvelle? Peu importe, ce qui comptait, c'était l'entraînement. D'ailleurs en parlant d'entraînement, alors que Tsubaki allait donner des ordres à ses hommes, les capitaines demandèrent alors à Tsubaki mais également à Akechi s'il ne pouvait pas combattre afin de montrer leurs capacités au combat, mais surtout comparer les techniques des clans Saruha et Umanos. Tsubaki, comme toujours, refusa catégoriquement. Akechi semblait lui aussi un peu rétissant. La jeune femme regarda les autres capitaines et leur dit que cela n'allait pas entraîner les troupes. L'un des capitaines apporta l'arme de Tsubaki qu'elle avait laissé dans sa chambre, ce qui lui fit froncer les sourcils. Elle prit son arme mais refusa une nouvelle fois. Cependant, tout les hommes se réunirent pour insister. En voyant ses hommes ainsi, la jeune femme soupira et finit par accepter. Tout les hommes étaient motivés par ce combat bien que Tsubaki n'était pas emballé par ce combat. Néanmoins, et ne voulant pas décevoir ses troupes, elle prit sa position de combat, attendant son adversaire.

Ainsi, alors qu'il entrainait les homme, de nombreux combattants de Saru lui demandèrent d'affronter Tsubaki, ils disaient qu'elle était une combattante talentueuse. Cependant, combattre des femme... Akechi ne supportait pas ça, ce ne faisait pas partie de ses habitudes, une fois lui avait suffit. Les hommes se montrant très pressants et ne voulant pas froisser l'honneur de la demoiselle, il sortie son katana en soupirant et s'approcha non loin de cette dernière. En position de combat, il attendait à présent, il la regardait droit dans le yeux comme un tigre attendant que sa proie fuit. Bien sur elle n'allait surement pas fuir c'était impossible, les femmes guerrières étaient réputées pour avoir un honneur sur-dimensionné.

Commença un échange de coup, Akechi menait sans grande peine, mais la fille était assurément talentueuse c'était un fait. Le défaut de ce yari qu'elle utilisait était qu'il était facilement dévié du fait de sa pointe double. Les mouvements de la jeune fille ne transpiraient d'aucun défaut, preuve d'un long entrainement qu'elle avait du subir. Lorsqu'il jugea qu'elle était assez forte, ses mouvement se firent plus dur à arrêter, la jeune capitaine semblait peiner pour suivre le rythme de l'Umano dont le regard était devenu froid. Il jouait a faire dévier le Yari dans tous les sens, sans tenter d'attaquer la personne qui le maniait.

" Beaux mouvements, mais percer l'air ne fera guère de dégât à votre opposant je le crains, allez montrez votre envie de tuer ! Vous pensez pouvoir me toucher avec des attaques si faibles ? Montrez moi cette résolution qu'il y avait dans vos yeux hier !"

La jeune fille ne semblait pas aimer la remarque aussi redoublait-elle de hargne dans ses attaques, ces dernières se montraient à présent bien plus redoutable, vives et... mortelles. Akechi souriait intérieurement, elle allait le détester, mais allait s'améliorer à coup sur. Esquivant alors une estocade, en tournant sur lui même en souriant, il tourna sa lame pour frapper avec le dos de cette dernière. Tsubaki évita cependant le coup, de peu... mais une esquive restait une esquive. Akechi était loin d'être fatigué, quelle était la condition physique de la jeune fille ? Est-ce qu'elle était en forme, ou bien fatigué mais le cachant, c'était une chose qu'il ne pouvait pas savoir. Souriant ainsi sans essayer d'en savoir plus il fonça vers elle, l'obligeant à reculer un peu plus à chaque attaque, affronter un général se montrait très difficile si on considérait qu'il ne l'était pas devenu pour rien. Il fit alors un léger bon en arrière avant de porter un attaque ascendante et avec une trajectoire en zigzag; frappant le Yari avec violence.

Il reculait de nouveau, regardant alors la jeune fille dans les yeux en souriant, elle semblait perdre de son endurance au fil des attaques. Ils restèrent un long moment tout deux en place, avant que l'affrontement reprenne. Tsubaki était sans cesse renouvelée d'une flamme nouvelle. Sa fiertés de combattante était démesurée... Soudain elle fit une feinte et porta un violant coup de pied que le général encaissa sans broncher. Il glissa légèrement sur le sol mais était loin d'être vaincu avec ça. Fonçant dés lors vers elle, il porta une simple attaque verticale qui fut bloquée, puis il tourna sur lui même et tenta un croc en jambe ce qui la déséquilibra.

" et bien, quelle hargne ! Vous êtes une incroyable combattante ! Une femme qui serait parfaite pour élever mon fils et faire de lui un guerrier ahahah"

Faisant de l'humour en plein milieu d'un combat, il se préparait alors à recevoir la contre-attaque de son opposante qui ne devait surement pas avoir aimé la pointe d'humour qui n'en n'était pas tant que ça de son opposant. Mais il était vrai qu'en plus d'être sublime elle était incroyablement forte. Sourire aux lèvres, il attendait à présent.

(HRP: conformément à ce qui a était prévu HRP, ce combat se fera en décrivant en partie les 'actions de l'autre, afin de rendre la rédaction moins prise de tête)

Tsubaki avait remarqué une seule chose : ce combat ne tournait que dans un seul sens. En même temps, il avait une logique : Tsubaki n'était qu'un simple capitaine alors qu'elle affrontait son supérieur, un chef de guerre. Elle savait d'avance qui gagnerait cette affrontement, mais elle ferait de son mieux pour se défendre. En l'honneur de son père qui était lui même un général.
Alors que le combat avait commencé, la jeune femme ne laissait aucune faille dans sa garde pourtant elle ne menait pas le combat, pire, le général s'amusait avec elle en ne faisant que contrer les attaques de la jeune fille s'en jamais l'attaquait. Ce qui la mettait hors d'elle. Lors de la dernière attaque, elle fronça les sourcils. Par la suite, les paroles de l'homme étaient provocatrices mais Tsubaki ne le prit pas mal, au contraire. Elle allait à présent se donner à fond pour terminer ce combat qui n'avait aucune raison de débuter. Les attaques de Tsubaki était à présent plus rapide, précise et surtout dangereuse. Si elle le pouvait, à cet instant, elle pourrait le tuer s'il faisait un mauvais pas. Tsubaki esuiva l'une des attaques de l'homme qui avait fait exprès de mettre le dos de sa lame pour assigner un coup à la jeune femme qui pensa qu'il n'était toujours pas sérieux. Reprenant son souffle, elle fit à nouveau assailli de coup qu'elle contra les uns après les autres avec difficultés. Les coups étaient assez violents. Le dernier coup de ce combo fut le plus redoutable de tous. En parant l'attaque ascendante, Tsubaki posa un genou à terre pendant quelques secondes avant de se relever. Les deux combattants se regardèrent l'un l'autre. Pourtant la détermination n'était pas la même.
Tsubaki prit cette fois l'initiative : elle attaque de front avec une attaque verticale venant dans haut. Le général la para en plantant le yari dans le sol assez facilement mais Tsubaki lui assigna un puissant coup de pied au niveau des côtes. Pourtant cela ne l'avait même pas déséquilibré. Sans plus attendre, l'homme contre attaqua, surprenant la jeune femme qui prit une position de défense. Elle réussit à contrer l'attaque mais pas le coup suivant qui fut un croc en jambe, ce qui la fit tituber. Puis quelque chose réveilla la flamme de Tsubaki, les paroles de son opposant. Comment pouvait-il dire des choses pareils en plein combat et surtout avec ironie. Serrant son arme plus que jamais la jeune femme se releva, sans relever le visage. Autour des combattants, on pouvait entendre des paroles plutôt inquiétante pour le général : « Ah? Le combat va enfin être intéressant. - Oui, Tsubaki n'aime pas qu'on plaisante pendant un combat. »
Sans attendre une minute de plus, Tsubaki fonça sur son adversaire. Pourtant, quelque chose avait changé. Sa vitesse. Elle se déplaçait en zigzaguant mais surtout avec rapidité. Sur le coup, cela surpris le général qui esquiva l'attaque de la jeune femme qui lui assigna un coup de pied retourné. Puis elle enchaîna avec plusieurs attaques de yari qui étaient de plus en plus puissant. Le général les para tous mais remarqua la puissance. Faisant un petit saut en arrière, la jeune femme assigna un coup verticale qui bien sur, ne vint pas à bout de l'homme mais grâce à ce coup, elle s'aida de l'appui entre les deux armes pour passer au-dessus de son opposant et ainsi contre attaquer avec un enchaînement de coups de pied et de yari. Le regard de la jeune femme était plus froid que jamais. On pouvait entendre les cris de soutien de ses camarades et soldats qui l'encourageaient. Sur un dernier coup de pied paraît par l'arme de l'homme, Tsubaki glissa finalement une phrase à son opposant.

« Ne me sous-estimé, Général. Les femmes peuvent être aussi forte qu'un homme, voire le surpasser. »

Bien sur, elle ne pourrait pas le surpasser, mais elle pouvait tenir la distance. Tsubaki s'aida à nouveau de l'appui du l'arme adverse pour faire un saut en arrière et s'écarter de l'homme. Reprenant une position de combat, Tsubaki attendait cette fois, l'attaque adverse qui ne tarda pas. L'homme était aussi très rapide mais Tsubaki ne se laisserait plus surprendre. Petit à petit des nénuphars commencèrent à apparaître dans les airs, tombant les uns après les autres. Grâce à ses nénuphars, Tsubaki disparu du champs de vision du général pendant quelques instants, ce qui le déstabilisa. La jeune femme en profita pour bondir et assigner un coup en hauteur.

*Je te tiens*

Pourtant, et très surprise, l'homme regarda en hauteur et sauta à son tour. Tsubaki plaça son arme devant afin de bloquer. Néanmoins le coup fut puissant et elle fut rapidement projeté au sol violemment. Les nénuphars commencèrent petit à petit à disparaître. La jeune femme essaya tant bien que mal de se relever.
Finalement, elle avait raison. L'écart de puissance était considérable. Elle avait l'impression de combattre son père.

Ainsi ce court combat d'entrainement continuait et battait son plein. Akechi se rendait de plus en plus compte que la jeune fille n'était pas à son poste par hasard, elle était une combattante Yari digne de louanges. Les quelques touches d'humour durant son combat semblaient avoir fait sortir la jeune femme de ses gonds et les quelques homme ici présent s'étaient mit à murmurer... Ses mouvements avaient changé, comme calqué sur ceux de son opposant. Ce dernier pousse un sifflement admiratif sur ce changement de plan, mais au fond elle fonçait toujours tout droit. ses coups étaient emplis d'une violence inouïe comme si elle cherchait vraiment à tuer l'Umano. La sous-estimer ? Non pas vraiment au contraire il était admiratif, mais il n'allait bien évidemment pas dire ça en plein milieu d'un combat de ce genre. Tentant de calquer sa vitesse sur la sienne, il échangea quelques coups supplémentaires, jusqu'à ce qu'il voit des nénuphars se former... Alors ça tournait ainsi ? La jeune fille sautait alors dans la nué qu'elle avait créée... Akechi décida de se montre plus sérieux lui aussi puisque la tournure des événements lui obligeait telle chose. Ainsi, alors que la jeune fille pensait surprendre le général, ce fut un Akechi s'élevant dans les air en usant des nénuphars de la jeune fille. La regardant froidement il lui dit alors.

" Trop de nénuphars... Taisho"

A peine eut-il finit de souffler ça que leurs armes s'entrechoquèrent, mais dans ce rapport de force ce fut Ibuki qui eut l'avantage. il propulsa alors son opposante au sol et alors qu'elle tentait de se relever, il tomba vers elle, lame orienté vers le sol. Un bruit sourd se fit entendre et l'on pouvait voir l'Umano vainqueur... Il était à présent sur elle, leurs bas-ventre collés de façon tendancieuse si on les aurait surpris sans savoir ce qui s'était passé. Leurs visages étaient si proche qu'ils pouvaient surement sentir le souffle de l'un et de l'autre. Vu comme ça... cela pouvait sembler seulement à une étreinte involontaire, mais le fait est que la pointe de la lame du général se trouvait sur la gorge de la demoiselle et que le Yari lui était au sol. Ce combat d'entrainement était terminé. Se relevant il tendit alors une de ses mains pour aider la jeune fille à en faire de même. Il fit un grand sourire sous les murmures admiratifs des soldats présents. Leurs disant ensuite de reprendre les manœuvres, il rangea son sabre et dit à Tsubaki;

" C'était un magnifique combat, votre beauté n'a d'égal que votre talent de guerrière. Vous êtes très talentueuse Tsubaki ! Je vous remercie pour cet entrainement, ce fut plaisant d'être si près d'une si belle dame, bien que j'aurais largement préféré que cela soit dans d'autres condition que celles-ci ahaha"

S'éloignant vers la tente des officiers afin de nettoyer la sueur qu'il avait sur lui, il retira le haut de son kimono, se rendant compte qu'il avait une sublime ecchymose sur le buste. Il se disait que ce coup de pied fut redoutable, et qu'il avait du serrer les dents pour sembler ne pas avoir subit quoi que ce soit. Il fallait tromper son adversaire lorsqu'il était possible de le faire... Ainsi une fois qu'il s'humidifia suffisamment pour se nettoyez, il remit son Kimono et se posa sur de quoi s'assoir restant ensuite immobile l'air songeur. Il repensait à sa farce sur son enfant, pourquoi avait-il dit une telle chose même s'il ne s'agissait que d'une farce, ce n'était pas à dire de façon si laxiste. Alors qu'il allait sortir de la tente pour allez s'excuser auprès de sa camarade d'entrainement, il vit celle-ci entrer. Il fit un léger sourire.

" Je suis navré pour mes paroles lors du duel, je me suis montré impoli en disant telle chose, ce ne sont pas des choses à dire à une si belle dame qui doit être déjà promise avec tant de légèreté. Veuillez me pardonner"

Il s'inclina alors légèrement et se posa, proposant alors un thé à la jeune fille puisqu'il avait tout pour en faire... Du moins si elle ne le détestait pas, ce qui devait être plus que probable... Akechi était quelqu'un que les femmes n'aimaient pas... surement son tact digne d'une huitre perlière ou alors son comportement versatile... ou les deux. Soupirant, il attendait et sortie un boite de dango.

" Un dango ?" Fit-il finalement

La position dans laquelle se trouvait la jeune femme était plus qu'embarrassant pour deux raisons. Tout d'abord, elle venait de se faire battre en beauté. Bien qu'elle savait qu'elle ne ferait pas le poids, elle aurait imaginé tenir un peu plus longtemps mais ce ne fut pas le cas. Cela la faisait rager un peu. La deuxième raison est que l'homme lavait cloué au sol en se mettant sur elle. La lame sous sa gorge la fit grimacer et surtout froncer les sourcils. Le visage de l'homme était très proche du sein, elle pouvait sentir sa respiration qui était bien trop normal pour une personne qui venait de faire un effort intense. Tsubaki se posait des questions. Et puis, elle fut également troubler par le regard de l'homme qui semblait si froid et pourtant comporté de la triste. La jeune femme avait vu juste. Cet homme cachait quelque chose de lourd, comme un cauchemar où on ne pourrait pas se réveiller. Quelque chose le hanté.
Ce combat d'entraînement était donc terminé, Akechi se releva et tendit sa main pour aider la jeune femme à se relever. Bien qu'il déclara que ce combat était magnifique, il n'avait été que dans un sens, celui d'Akechi. Et puis, son supérieur ajouta qu'il avait été ravi d'être près d'elle malgré les conditions. Tsubaki se mit une nouvelle fois sur la défense. La jeune femme se redressa sans s'aider la main de son supérieur. Ce dernier se rendit par la suite dans la tente des officiers. Tsubaki le regarda partir alors que ses camarades et ses soldats vinrent vers elle pour la féliciter et la soutenir malgré l'échec. Pourtant, la jeune femme était dans ses pensées.

*... Il n'a pas combattu sérieusement. Son souffle était bien trop calme. Zut...*

La jeune femme se mordit la lèvre inférieur et tourna les talons sans prendre un compte ses camarades qui fut surpris de sa réaction. L'un des capitaines vint marcher à côté de la jeune femme qui se dirigeait vers le bâtiment le plus proche. L'homme, curieux, lui demanda ce qu'il n'allait pas. La jeune femme s'arrêta et s'expliqua.

« Tu n'as donc pas remarqué? Il ne combattait pas sérieusement.
C'est normal. Il ne voulait pas te blesser.

- Là n'est pas le problème. *Certes, il ne voulait pas me faire de mal mais il y a autre chose.*

- Et puis, il ne voulait sûrement pas faire de mal à une jeune femme comme toi. »

Tsubaki regarda son camarade et continua sa route. L'homme se frotta le crâne, en rigolant. Une fois dans le bâtiment, la capitaine se souvint qu'elle n'avait pas encore remercier son supérieur pour ce combat. Elle décida donc de faire demi-tour et de se rendre sous la tente. Alors qu'elle entra, elle tomba nez à nez avec Akechi qui semblait vouloir aller quelques parts. Apparemment, il voulait aller la voir puisqu'il s'excusa des paroles qu'il avait formuler durant l'affrontement. Et puis, quelque chose interloqua la jeune femme. Elle? Déjà promise? Tsubaki se retint de ne pas rigoler. Puis, Akechi s'inclina. Ce qui gêna la femme puisqu'il était son supérieur et qu'il n'avait pas à faire ça. Akechi lui proposa ensuite une tasse de thé ainsi que des dangos. La jeune femme refusa la pâtisserie mais s'assit vers son supérieur et commença à préparer le thé puisque tout était présent pour la préparation. Durant la préparation, Tsubaki s'exclama.

« Mon coeur et mon corps sont fait pour le champs de bataille. Rien d'autre. Et ne pensait pas que je vous déteste. J'en ai vu des biens plus horribles que vous. »

Le thé était donc prêt. Tusbaki en versa dans une tasse qu'elle déposa devant l'homme puis elle se servit à son tour. L'homme rigola aux paroles de la jeune femme qui porta à ses lèvres la tasse. Le parfum de ce thé était très agréable. Rien de tel après un bon entraînement. La jeune femme en bu une gorgé alors que son supérieur avalait un bon nombre de dangos, ce qui la surprit. Cela lui rapella son père, lorsqu'il dînait ensemble. A cette époque, Tsubaki était une jeune fille et surtout, très garçon manqué, c'est pourquoi elle faisait des concours avec son père. Celui qui mangeait le plus rapidement. Quelle ironie, alors que maintenant elle ne pourrait plus lui tenir. En repensant à ces souvenirs, elle sourit de plus belle.

Ainsi, il était à présent assit, il n'avait plus grand chose à dire c'était vrai. Ils se contentait de regarder Tsubaki tout en mangeant des dangos. Bien heureusement qu'il ne grossissait pas, avec tout ce qu'il engloutissait ça aurait finit par poser problème. Soudain, elle répondit à ce qu'avait dit le général plus tôt. Elle disait que son corps et son cœur étaient tout deux voué aux champs de batailles et qu'elle ne le détestait pas. Ce qui lui fit plaisir et le soulageait, bien qu'il ne le montrait pas. Cependant elle ajouta qu'elle avait vu bien plus de choses horribles que lui, ces derniers mots firent prendre au général une bien sombre mine. Il finissait doucement son dango et posa la tigette de bois sur la table. Soupirant il dit alors avec un ton des plus incommode. Son regard se fit pesant, il respectait la jeune fille pour ce qu'elle était, mais aimait moins qu'elle pense avoir vécu les plus horribles choses du monde.

" Les véritables horreurs de la guerre, je doute que vous les aviez connu, les flammes de la guerre brûlent, mais que savez vous de la face caché de ces flammes ? Avez-vous déjà tué des innocents ? Ou tué vos propres amis rependant leur sang sur vos mains ? Vous êtes encore bien jeune, je ne sais pas quelles "horreurs" vous avez vécue, mais ne pensez pas qu'il n'y a pas pire que vous dans ce monde en guerre. Bien des gens ont de la rancune et des fardeaux, mais les plus lourds.... les plus lourds sont ceux qui ne doivent être révélé. Aussi vous demanderais-je de ne pas spéculer sur ce que je viens de vous dire"

C'était un fait, Akechi avait tué des femmes, des enfants, ses amis.... L'horreur de la guerre, il ne la connaissait que trop bien, la face caché de cette guerre aussi. C'est pourquoi il était général aujourd'hui. Soupirant il porta sa propre tasse de thé à sa bouche, il n'aimait pas devoir passer de tels sermons à quelqu'un qui n'était même pas sous ses ordres direct. Il remarquait alors le regard de la jeune fille... Elle le regardait comme si elle l'accusait de quelque chose... son regard était celui de quelqu'un qui était dérangé, mais son sourire.... son sourire était si beau, apaisant.... Tel point qu'il déclencha un sourire sur le visage du général.

" Pourquoi me regarder avec autant d'insistance ? Seriez-vous sous mon charme pour sourire si magnifiquement et chaleureusement au point de faire fondre la plus épaisse des glaces ? Ou bien est-ce autre chose ? Voulez-vous me dire quelque chose ? Soyez franche, je ne mord pas"

Il porta une nouvelle fois la tasse à sa bouche. Il se demandait bien ce que pouvait signifier la regard de la jeune fille, aussi se disait-il que ça allait surement relever du terme privé... si elle avait bien quelque chose à dire, après tout il n'avait fait que faire quelques conclusions qui pouvaient être hâtives s'il le fallait. Il fit alors signe aux gardes de la tente de disposer ce qu'ils firent. Ils sortirent afin de veiller à ce que personne ne rentre. Il posa alors ses coude sur la table, croisa ses doigts et y posa le menton dessus. La regardant en souriant il dit alors

" Je vous écoutes... dites moi ce qu'il vous pèse, demandez ce que vous voulez, je ne vous en tiendrais pas rigueur, je vous donne ma parole de samurai"

La regardant toujours avec le sourire, il attendait, il préférait mettre les choses au clair et savoir pourquoi la fille était si froide. Une fille si belle et si bonne guerrière ne pouvait pas être si froide, elle était chaleureuse, il en était sur, alors il allait essayer de briser ce givre... Mais quel effet cela allait-il avoir...

*je me demande si je ne suis pas allé trop loin* Se dit-il finalement en espérant que elle n'allait pas le prendre mal

La petite histoire sur la guerre était très intéressante. Il est vrai que Tsubaki n'avait pas connu l'horreur de tuer ses propres compagnons ou même des femmes et enfants, mais elle avait été très jeune sur le champs de bataille avec son père. Malgré tout le récit, une phrase interloqua la jeune femme. Elle avait donc vu juste : Akechi portait un fardeau, et plutôt lourd apparemment. Tsubaki, alors qu'elle buvait une gorgé les yeux fermés, les rouvrit, pleine de froideur pourtant elle appréciait ce que venait de faire le général. Lui dévoiler ce qu'il avait sur le coeur. C'est pourquoi elle afficha un sourire. Alors qu'elle le fixait, l'homme sourit également en demandant si la jeune femme ne faisait pas de même à cause de son charme. Restant calme malgré cette remarque, elle lui répondit à ses questions.

« Sachez que nous avons tous nos secret, Général. Et sachez que je souris car vous me rappelez la seul personne qui m'était chère. »

Un once de tristesse s'était glissé dans la voix de la jeune femme lors de sa réponse. Surtout lorsqu'elle parla de son père. Alors que le souvenir de ce dernier s'afficha dans la mémoire de la jeune femme, son supérieur demanda à ses gardes de se retirer, du moins rester à l'extérieur de la tente. Tsubaki comprit tout de suite ce que voulait le général. Et elle avait vu juste. Akechi ne tarda pas à lui demander ce qui lui pèse. Tsubaki hésita, et pourtant... En regardant son regard si intense, elle ne pouvait ne rien dire. Elle soupira, et ferma les yeux.

« Depuis la mort de mon mère, je me suis juré de rendre mon père heureux. C'est pourquoi je suis devenu ce que je suis aujourd'hui : la Dame des fléaux, c'est ainsi qu'on me nomme. Depuis ma plus tendre enfance, je combats au près de mon père. Après sa mort, je me suis juré de me reconvertir pour les batailles. Je me suis formé une armure afin qu'une personne ne me trahisse. La seule confiance que je confère est celle à mon seigneur ainsi que mes compagnons de batailles qui m'ont accepté. »

Tsubaki plongea son regard déterminé dans celui d'Akechi, qui semblait si profond et doux à la fois.

« Comme je vous l'ai dit, avant d'être une femme, je suis une guerrière. Mes compagnons me voient comme telle et je les en remercie. »

Si Akechi plongeait ses yeux dans ceux de la jeune femme, il y verrait une âme robuste et pleine de détermination. Mais s'il voulait voir plus loin, il verrait une âme qui a été fragilisé et douce. Tsubaki avait beau avoir le caractère dur des hommes, elle gardait son âme de femme. Un silence s'installa. Tsubaki bu une gorgé avant de reprendre.

« Et vous, Général? Je pense que vous avez également des choses à dire. Quel est ce fardeau qui vous pèse tant? »

La jeune femme déposa sa tasse puis un coude sur la table, elle posa son menton sur le dos de sa main, attendant la réponse du général.
Bien sur, elle s'attendait soit à ce qu'il lui révèle ce fardeau soit qu'il ne dise rien, voulant garder ce poids pour lui seul. Pourtant, Tsubaki voulait le soulager.

Ainsi, les deux combattants étaient à présent en plein discutions, Tsubaki racontait une part de sa vie au général comme s'ils étaient de vieux amis. Ce dernier l'écoutait attentivement, son histoire était à la fois triste, mais aussi remplie d'un honneur qui devait surement toucher l'âme de son père. Elle entretenait sa mémoire et continuant ce qu'elle avait toujours fait. Ce père, s'il était la aujourd'hui, aurait vu une superbe jeune femme et une grande combattante, il aurait été fier. Elle répétait alors son fameux je suis une guerrière avant d'être une femme... Comme Akechi lui avait déjà dit, elle était les deux, on ne pouvait pas renier ses origines pour devenir autre chose. Akechi était un Umano, mais aussi un roturier. Il ne reniait pas l'un pour devenir totalement l'autre... Mais il n'était pas le meilleur des exemples il fallait le dire. Rapidement ce fut son tour de demander à l'homme quel était le fardeau qu'il semblait porter... Elle l'avait remarqué... Elle avait beau dire qu'elle n'était pas une femme mais un guerrier, elle avait le 6éme sens de la première. Riant nerveusement Akechi décida qu'il pouvait lui dire, tant que cela ne sortait pas de cette tente.

" Mh.. soit... Je vais vous le dire, mais je souhaiterais que ça ne sorte pas de cette tente, sont au courant seulement le daimyo du clan Umano, Kenji et son frère, Taku. Je vais vous mettre dans la confidence, mais sachez que cela aura pour prix de vous lier d'une façon ou d'une autre à moi."

Il la regardait avec un air tout à fait sérieux, elle devait être sure d'elle, dans ses yeux ont pouvait voir sa résolution, elle avait beau se vanter d'être guerrière avant d'être femme, elle en avait de cette dernière le 6éme sens, et la curiosité. Soupirant une nouvelle fois, il décida de lui dire ce qu'elle voulait savoir... après tout il était temps qu'une autre personne partage ce fardeau avec lui.

" ... Très bien... Lorsque j'étais jeune, je n'étais pas un Umano, j'étais un simple orphelin, avec les quelques autres enfants comme moi que j'ai rencontré, nous sommes devenus amis rapidement et nous sommes promis de devenir des samurai. Chacun s'en est allé servir un clan qu'il voulait servir, je fus le seul à choisir les Umano. Devant mon talent, je finissais par être nommé capitaine et adopté dans la famille. J'enchainais missions sur missions, combattant une rébellion..."

Il marqua un temps d'arrêt, afin de laisser la temps à la jeune fille de bien assimiler, voyant alors qu'elle semblait attendre la suite, il décida donc de lui dire la bête noire qui était dans le dos d'Akechi ainsi que la raison qui le poussait à avoir un tel fardeau.

"Un jour alors qu'ils étaient acculés on m'a donné l'ordre de tous les tuer, y compris les non-combattants. L'ordre venant de l'empereur... je n'ai pu refuser. Bien sur, ce massacre terminé, je ne pu me défiler, moi et mes soldats nous fûmes tous jugés, tous furent tué sauf moi. Je fus sauvé par mon frère qui me nomma général. Tout se serait bien passé si durant cette période, je n'avais pas affronté et tué mes amis... Le dernier d'entre eux... agonisant... M'a demandé de vivre pour eux, voilà mon fardeau, vivre pour plusieurs. Vous savez tout"

Il soupira et porta la tasse de thé à sa bouche, finissant cette dernière. Il se demandait bien si c'était une idée lumineuse de tout avoir comme ça, mais maintenant que c'était fait il n'avait plus rien à faire, les retours en arrière étaient impossibles... malheureusement pour lui. Il se relevait et se dirigea alors vers la sortie de la tente, il n'avait plus rien à dire, surement allait-elle le juger comme tant d'autres l'avaient jugé.... Il était un meurtrier, un démon que l'on avait lâche sur un village. Un homme qui avait commit un fratricide. Le visage fermé il était dès à présent hors de la tente, il allait surement falloir du temps pour qu'elle ne digère ce qu'elle venait d'apprendre

* Je suis stupide... révéler mon passé juste car elle attendrit mon coeur... vais-je regretter ça ? Mes amis ?* Se disait-il, retournant vers le lieu où il avait joué de la flute la nuit précédente

Tsubaki, malgré son coeur dur, fut choqué d'apprendre une telle nouvelle. Akechi était le meurtrier de femmes et enfants, ainsi que de ces camarades. Pourtant qu'il semblait si enjoué, si heureux de vivre, elle ne pouvait imaginer une seule seconde que cela pouvait être possible. Baissant le regard, Tsubaki n'avait pas pu empêcher Akechi de partir. Elle ne savait quoi dire dans ces moments là. Elle sera la tasse tellement fort qu'elle aurait pu la briser. Serrant les dents, Tsubaki frappa un grand coup la table avec la tasse entre les mains et s'empressa de quitter la tente. A l'extérieur, les gardes ne savaient pas ce qu'il se passait. Tsubaki chercha du regard le jeune homme qu'elle venait de quitter il y a quelques minutes. Regardant à gauche et à droite, elle demanda aux gardes, assez froidement sans le vouloir, dans quelle direction le général était parti. L'un d'eux lui répondit qu'il était parti en direction de l'extérieur du camp. La jeune femme commença à marcher rapidement dans cette direction lorsqu'elle s'arrêta, et se retourna le visage attristé. Les hommes furent surpris lorsque Tsubaki s'excusa. La jeune femme se dirigea donc dans cette direction. Une fois à l'extérieur du camp, la jeune femme chassa du regard les alentours afin d'apercevoir. Légèrement essoufflé, elle espérait le retrouver. Mais elle commençait à désespéré. Elle baissa le regard, la main sur la poitrine.

« Akechi-bushou... »

Puis son regard reprit de la détermination. Elle continua de chercher, jusqu'à ce qu'elle entendent un bruit familier. Elle s'arrêta et écouta attentivement en fermant les yeux. Cela ne faisait aucun doute. Il s'agissait de la même mélodie que la nuit passée. Tsubaki rouvrit les yeux et suivit les notes de cette mélodie. Elle remarqua l'arbre de la nuit précédente. Elle s'arrêta quelques mètres avant, écoutant cette mélodie. Elle resta silencieuse puis décida de s'approcher de l'arbre mais aussi du musicien. Tout d'abord, elle se mit sur le côté de l'arbre, une main sur ce dernier. Akechi était bien là, et il continuait de jouer de la flûte. Il ne semblait pas avoir remarqué la présence de la jeune femme. Du moins jusqu'à ce qu'il s'arrête et soupire. Lorsqu'il la vit, il fut un peu surpris. Tsubaki vint en face de lui et s'accroupit. A cet instant, elle avait son regard déterminé mais une fois un soupire dégageait, elle afficha un sourire de soutien. D'une voix douce et réconfortante, elle s'adressa à son supérieur.

« Merci de m'avoir confier vos peines, Akechi-bushou... Je serai ravie de les supporter pour vous. »

C'était la première fois que Tsubaki appelait Akechi par son prénom, bien qu'elle est utilisé le suffixe pour général. Afin de le réconforter, Tsubaki lui sourit et continua.

« Votre musique est très apaisante. Elle me rappelle la chanson que mon père me jouait. »

Elle voulait tout faire pour apaiser ses peines. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait besoin de le faire. Après tout, cet homme lui rappelait son père comme deux gouttes d'eau. Le même caractère, la même gaieté de coeur, le même talent. Cet homme était le reflet de son père en plus jeune. Malgré sa froideur, Tsubaki voulait essayer de l'aider. Les épreuves qu'il avait enduré était difficile à supporter, seul. Tsubaki tendit sa main devant elle.

« Ne vous laissez pas aller. Vos hommes vous préfèrent comme Umano Akechi, le grand général taquin. -dit-elle en gardant son sourire si rare.

-- Je crois que le souffle qui me caressait le visage
Était la véritable preuve que j'étais trop sage
Il me murmurait surement avec tant de ferveur
Qu'il était temps que mon âme y mette plus d'ardeur --

Était-ce simplement une réminiscence du passé ou bien était-il juste lui même dégouté de ce qu'il fut ? La vie n'était au final qu'un souffle, elle balayait ce qui se trouvait sur son passage. La mélancolie qu'il éprouvait était alors comparable au sentiment que l'on pouvait avoir lorsqu'on perdait son proche le plus précieux... Mais qu'est-ce qui était précieux pour le général en fin de compte ? La vie ? Le pouvoir ? L'envie ? L'humain n'était-il pas complexe au final ? Sa mélodie était si triste que l'on pouvait ressentir sa peine, sa haine pour la guerre dans celle-ci. La jeune fille s'était alors posté non loin de lui, elle l'avait poursuivie pourtant il n'avait pas envie d'en parler plus que ça. Restant immobile et posant sa flute, il soupirait. Il ne voulait plus rien lui dire, pourtant elle était là... Autant en finir avec cette discutions dans ce cas. Elle lui disait vouloir l'aider à porter ce fardeau... folie ! Pure folie, personne n'était assez de confiance pour porter les vies que portaient le général. Il avait toujours été seul, pourquoi cela devait-il changer sur le coup de tête de quelqu'un qui ne pouvait le supporter et qui n'acceptait même pas ce qu'elle était ? Non c'était hors de question. Le grand Umano Akechi... le taquin hein... ce n'était qu'un masque, un masque qu'il était temps de retire visiblement. Le théâtre de no se termine, il est temps de redevenir l'homme du passé qu'il était... Le démon de la nouvelle lune.

" Sur les cerisiers morts, il n'y a pas de fleurs. Le saviez vous ? Ce proverbe est beau n'est-ce pas ? Sur une femme qui ne se considère pas comme telle, il n'y a aucune épaule où se reposer, j'ai toujours combattu seul... J'ai toujours vécu seul, j'ai toujours tout porter seul, pourquoi devrais-je vous permettre de prendre en partie ce fardeau qu'est le mien ? Vos objectifs sont différents des miens, nous n'aspirons pas à la même chose, je suis désolé."

Se relevant face au vent, un regard froid, comme un matin d'hiver, il regardait la jeune fille. Elle changeait de comportement comme un ronin changeait de maitre, stupidité, fatalité, Akechi était bien trop versatile pour se lier avec quelqu'un comme tel. Mais sur le pommeau de son outils, de sa seule partenaire, Yukikaze, il tournait le dos, un mouvement rapide, silencieux. Le temps s'était comme arrêté sur cet instant. Il marchait alors, de là où il venait, évitant, fuyant la capitaine. Avait-il pensée qu'il caresserait l'allégresse si on lui proposait de porter son fardeau ? Si tel était le cas, alors elle était bien naïve. Une goutte tombe, une goutte cramoisie, une larme de sang. Ses dents étaient si serrés qu'elles en saignaient, ce sang, celui du damné, ce sang il devait le consacrer aux morts et sans aide. Il arrive alors dans le camps et fit se réunir les soldats, sont regard était celui de l'aigle prêt à plonger, son expression celle d'un homme acerbe. D'un mouvement du bras, il les fit se mettre au garde-a-vous.

-- Il fallait que je me remette en question
il était temps de partir en mission
en mission contre les fantômes du passé
car ils hurlaient et venaient me hanter--

" SOLDAT DU DAIMYO D'UMA ! Les manoeuvres sont à présent terminées ! Il est temps de rentrer à Uma, préparez-vous, vos famille vous attendent, ainsi que la guerre ! Et pour ceux qui se seraient attachés, n'oubliez pas, les rencontres sont le début des séparations, le vent puisse guider vos pas ! Car demain ce sera la guerre !"

Aussitôt que ce fut dit, un silence, des murmures, des cris, ils furent galvanisés, il fut plébiscité. Un bruit sourd, des cliquetis d'armures, commença le retour des troupes vers Uma. Le temps s'efface, ce qui fut découvert à l'allée, allait être redécouvert au retour. Un oeil nouveau se posait sur ces choses. Akechi avait prit la résolution de se montrer plus intransigeant. Face au vent, face au temps, il marchait fièrement, fut-ce de la résolution dans ses yeux ? Non, ses yeux avaient perdu toutes formes de lumière, lumière, O lumière. Si belle et pourtant si traitresse. Attirés par la lumière, beaucoup finissait absorbés par elle. Les ténèbres n'étaient guère mieux et il le savait.

* Si je ne peux vivre dans la lumière, ni dans les ténèbres, alors je vivrais dans mon propre plan, la folie je la repousserais, la mort je l'affronterais, la maladie j'y résisterais, les combat j'y survivrais, le temps je m'y inscrirais, et un jour, un jour je ferais régner la paix, car après tout, le malheur n'est-il pas un pont vers le bonheur ? Mon malheur est si grand... espérons que ce pont soit assez grand pour le pays, j'y arriverais ou je mourrais, tel est mon souhait.* Pensa-t-il finalement...

FIN DE RP

Suite ici Car l'amour est plus fort que la guerre