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 Du repos bien merité

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Umano Kenji







Umano Kenji

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MessageSujet: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyLun 22 Oct - 4:11

    Un petit Onsen a l’écart du village avait été mis à disposition pour les combattants du tournoi pour leur relaxation et leur paix d’entre les tours. Les combats, rudes, étaient très éprouvants pour les organismes et ils seraient nombreux. Kenji, qui voulait éviter la foule s’était retiré ici des son arrivé pour profiter d’un peu de paix et de calme.

    L’eau chaude et fumante de l’Onsen entraînait le corps du seigneur dans un état de relaxation pur, il flottait, lui laissant le loisir de divaguer a autre chose, son esprit perdu dans un autre lieu, dans un autre temps, et en bonne compagnie. Son corps était meurtri du combat qu’il venait d’accomplir, mais également de ce qui avait suivit. Haine et passion, amour, mystère, violence, tendresse… Il ne savait plus vraiment comment décrire cette relation qui se tissait d’elle-même avec sa belle acrobate.

    Ils s’étaient quitté silencieux après une étreinte amoureuse aussi engagée que leur combat l’avait été, comme si celui n’avait pas cessé a ce moment. La victoire ? Il ne savait pas, des observateurs devaient les juger, et publier les résultats en même temps que les autres combats. A voir le peu de gents qui parcouraient les rues d’Hitsuji, les hostilités ne devait pas encore être finis, il en vint même a penser que lui et Cho avaient du être les premiers à venir rapporter la fin de leur duel.

    A Cho… La belle acrobate mystérieuse, qui avait était sienne par deux fois maintenant, chose qui, il réalisait, ne s’était jamais produit auparavant avec une autre, ne quittait plus son esprit. Les questions étaient légions sur l’identité, les capacités, l’origine de la belle. Il était prit dans cet étaux, entre mystère et révélation, entre intimité et papillonnage, entre amour sincère et simple plaisir charnelle.

    Qui était-elle vraiment ? Une question qui ne quittait pas son esprit. Mais voulait-il vraiment savoir ? Il l’avait eut dans ses bras, nues, il avait été en elle, plusieurs fois, pour des plaisirs insoupçonnées que beaucoup de Geisha n’avait su lui donner. Tous ces moments des plus intimes lui donnait une image de Cho qu’il voulait garder, non seulement parce qu’elle était celle qu’il voulait d’elle, mais aussi parce qu’il savait que c’était celle qu’elle voulait lui donner. C’était peut être ce trait de la personnalité de Cho qui avait le plus séduit Kenji, son indépendance, son charisme, sa liberté.

    Il l’enviait, il l’avait envié, lors de cette première rencontre a Ugasite alors qu’elle semblait libre comme un oiseau, vivant au gré de sa passion et de ses envies. Mais sa présence au tournoi, sa capacité aux combats révélaient beaucoup de chose qui risquaient de briser ce rêve un peu fou que Kenji essayait de vivre à travers elle.

    Pourtant, elle l’avait marqué avec quelque chose qu’il ne voulait pas reconnaître comme un sentiment intime et amoureux, par fierté et par peur. Car toutes ces questions, si il n’en voulait la réponse, elles étaient bien la, elles tournaient sans cesse dans son esprit et ne quittaient ce dernier pas même pendant son sommeil. Cela faisait 3 jours qu’il avait quitté la belle après le tournoi, et malgré les courtisanes et Geishas qui avaient partagées son lit, aucune n’avait pu lui sortir Cho de l’esprit.

    Il la trompait aujourd’hui avec un bain chaud et relaxant, s’enivrant des vapeurs d’eau comme de la drogue, et laissant son corps a lui-même pour envoyer son esprit loin, loin de ce combat, loin d’Hitsuji, et loin de Cho. Il s’immergea alors pour sentir alors l’action de l’eau sur l’intégralité de son corps, tout son cessant, son corps et sa tête l’abandonnant complètement, les yeux fermés, la respiration retenue.

    Il pensa à Uma, a ses chevaux et a ses grandes plaines vastes. Il pensa alors à Saru et a ses forets, puis aux montagnes enneigées de Suigyuu, aux plages d’Omaha, revivant en accéléré ce voyage merveilleux qu’il avait vécu aux quatre coins du pays durant lequel il était libre, libre comme le vent, libre d’aller ou bon lui semble, libre de faire ce qu’il voulait. Les images s’accéléraient, villes, paysages, filles, tout défilé jusqu’à… Cho.

    Il perdit alors sa respiration, avala de l’eau et toussa violemment toujours immergé, il voulu reprendre sa respiration mais ne se retrouva pas a la surface a temps et bu une nouvelle fois la tasse, s’étouffant un peu plus. Il sortit finalement la tête, toussant toujours et respirant a grande bouffée pour reprendre son souffle. Il regarda alors autour de lui pour voir si il était toujours tout seul.
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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyLun 22 Oct - 14:53

Kō avait quitté l’auberge pour se diriger vers l’Onsen, promesse nouvelle d’un bain délicieux aux vertus salvatrices. Elle avait de nouveau enfilé la tenue exotique de Chō, son avatar préféré et sa meilleure couverture. En trois jours elle n’avait pas chaumé : un meurtre, un vol, et bons nombres d’informations savamment récoltées.

Le meurtre n’avait pas été commis pour l’honneur des Usagite mais pour un client privé. La jeune femme brouillait les pistes, faisant ainsi oublier le vol par un acte plus violent, dont on parlerait avec plus d’emphase. Les deux forfaits avaient étaient commis sous les traits d’Utsukushī, son demi-frère disparu deux ans plus tôt. Il était mort, elle en était certaine, mais sa réputation continuait de courir. Meurtrier, voleur, homme sans maître, elle n’avait pas épargné son image dans le but de détourner l’attention. Tout cela pour l’honneur d’un clan, le sien, Usagite. Les cadavres s’amoncelaient sous ses pas, de plus en plus nombreux, de plus en plus lourds. Ils pesaient sur sa conscience, témoins silencieux d’actes cruels, perpétrés pour un honneur depuis longtemps disparu. C’était pour cela qu’elle aimait Chō, image parfaite d’un avenir qu’elle avait ardemment désiré. Un petit espace un peu secret, garant de sa liberté. Une acrobate libre de vivre, libre d’aimer, pas encore prisonnière de la haine et des secrets.

Mais Kō n’était pas Chō, pas totalement. Voleuse d’image, tisseuse de mensonges, autant d’énoncées qui collaient inlassablement à la peau de la Kunoichi, épargnant celle de l’acrobate. Elle avait parfois du mal à s’y retrouver au milieu de ces diverses personnalités. La peur de perdre son identité ne la lâchait jamais. Elle la tenaillait encore en ce moment même, tandis qu’elle confiait ses vêtements au gérant de l’Onsen, tandis qu’elle détachait ses cheveux lissés par un habile procédé ; car Chō, contrairement à Kō, avait les cheveux parfaitement lisses. Elle grimaça en sentant son épaule se bloquer. Elle avait été luxée durant le combat. De nombreuses ecchymoses courraient encore sur sa peau, son épaule était soigneusement bandée, pour qu’elle tienne bien en place et guérisse correctement.

Le combat…cet étrange combat… Kō se prit à rougir au souvenir de sa fin. Une fin inattendue, à bouger sous le corps du seigneur Kenji, cet homme rencontré cinq ans plus tôt. Qui aurait pu prédire une si étrange destinée ? Qui aurait su dire qu’ils se retrouveraient là, lors de ce tournoi ? Le destin était cruel, en quelque sorte. Kō se forçait à effacer ses souvenirs. Elle devait vivre dans le présent, seulement dans le présent. Celle qu’elle était cinq ans plus tôt ne devait plus exister. Pourquoi cet homme devait-il venir remuer des sentiments enfouis depuis tant d’années ? Les hommes sont décidément des êtres bien embêtants.

Kō soupira et glissa un pied dans l’eau chaude du bassin. Il n’y avait personne, elle ne sentait aucune présence.
Erreur.
Il y avait quelqu’un.

Un remous prés des pierres situées en face d’elle la fit sursauter. Elle vit un homme lutter contre l’eau, essayer de remonter à la surface, puis reprendre son souffle. Taquine, malicieuse, elle ne put s’empêcher de lancer une pique légère, de sa voix chaude et rieuse :
« L’homme n’est pas poisson messire. Il a besoin d’air pour survivre et le liquide n’est pas son élément d’accueil. Je ne suis pas sûre que cette tasse là soit bien agréable. Je pensais les hommes plus friands de Saké que d’eau. »
Elle offrit à l’homme l’un de ses plus chaleureux sourires avant de déchanter, troublée. En face d’elle se trouvait son ancien amant, son ancien adversaire, un seigneur qu’elle aurait préféré éviter. Depuis la fin de leur seconde rencontre elle s’était intéressé de près à son identité. Il n’avait pas été difficile de se renseigner. Face à elle se tenait Umano Kenji, Daimyo du clan Umano. Un homme de haut rang face auquel elle s’était comportée avec une grande effronterie. Ce n’était pas tant un problème de rang qui la chagrinait. Cet homme, qui était parvenu à la séduire à deux reprises, était un potentiel ennemi, un homme à éviter. Et elle s’était offerte à lui.
« Je vous souhaite le bonsoir, monseigneur, dit-elle soudain avec une politesse cynique ».
La demoiselle inclina le buste pour saluer son interlocuteur. Le protocole exigeait qu’elle sorte, qu’elle s’incline plus profondément et demande la permission de revenir dans le bassin. Mais au point où ils en étaient, inutile de s’embarrasser avec l’étiquette, cela aurait été fort hypocrite. Hors Kō était menteuse mais certainement pas hypocrite.

« Les chemins sont d’étranges phénomènes, ajouta-t-elle avec tristesse. Ils transforment les seigneurs en vagabonds et portent Vent et Lune dans des situations bien difficiles. J’avais entendu dire que l’héritier du clan Umano avait foulé ces terres quelques années plus tôt, mais je n’aurais jamais imaginé qu’il s’agissait de vous. »

Kō lui jeta un regard intelligent, calculateur, où froideur et douleur se livraient une bataille sans merci. Inutile de jouer les idiotes, elle savait qui il était, elle voulait qu’il le comprenne. Leur nuit de bonheur était passée. Passé aussi l’exaltation du combat, leur échange final entre douceur et violence, amour et haine où ils se retrouvaient sur un pied d’égalité. La réalité reprenait ses droits, tyrannique. Les ficelles du pouvoir formaient leurs nœuds, créant un mur solide et illusoire entre eux deux.

La Kunoichi prit en main le petit peigne de Jade qu’elle avait apporté, et commença à lisser ses cheveux, tout en fixant son compagnon d’un œil chagrin. Pourquoi tout était-il toujours si compliqué ?
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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyMar 23 Oct - 8:01

L’éveil d’un rêve fortuné, le passage d’un monde à l’autre, le réveil de l’âme après un souhait puissamment invoqué, c’était un mélange de tout ca que Kenji ressentait plus ou moins après qu’il ait ouvert les yeux sur les formes sculptées de Cho qui se tenait face a lui. Il se serait noyé a cet instant pour un tel cadeau, mais comme il ne l’avait pas fait, peut être ses attentes, ses espoirs seraient bien loin de ce qu’il espérait. Il lui répondit simplement alors que l’eau ruisselait encore de son visage.

« Le saké détériore l’âme, quand l’eau éclaircie celle-ci. »

Le visage qui se dessina sur la belle en dit long sur sa surprise et sa déception, alors que celui de Kenji au contraire affichait un sourire ravi. C’était la que leur relation devenait compliqué, l’un d’entre eux avaient encore des secrets pour l’autre. Il s’appuya alors sur les pierres derrière lui, allongeant ses bras de part et d’autre de son dossier, et fixant la belle avec un sourire et un regard toujours aussi envieux de ce corps qu’il avait trop bien apprit a connaitre.

« Cesses. Tu devrais savoir maintenant que cérémonial et autres courtoisies niaises me mettent plus mal à l’aise qu’autre chose. Apres elles seront peut être nécessaire pour que toi tu ne le sois pas ? »

Il appuya sa tête alors en arrière et ferma les yeux, accompagnant son mouvement d’une forte expiration pour détendre son corps, se laissant aller dans l’eau brulante. Comme elle le disait si bien, les chemins de la vie sont bien étranges, a vouloir insister a les mettre sur la même voix encore et encore. Un signe du destin ? Un simple hasard ? Une manipulation sournoise d’Usagite pour s’en prendre a sa personne ?

Pas grand-chose de tout cela n’occupait l’esprit du seigneur en ce moment, le combat avait rude, et son corps souffrait encore de ses blessures. Il ne rêvait que d’une chose, détente et plaisir, saké, nourriture et chair. C’était une fois de plus ce dernier qui occupait son esprit, pendant les quelques minutes qui suivirent il avait une fois de plus le corps de l’acrobate en tête ainsi que toutes les chose qu’il ne lui avait pas encore faite ou qu’il aurait voulu lui refaire…


« Ces terres, celle de ton seigneur, celle de ce fou d’Akari, les montagnes du nord, les plages d’Omaha, ou bien encore l’est lointain… Il n’y a pas une foret, ou je n’ai mit les pieds, il n’y a pas une rivière ou je ne me soit baigné. Mais ce passé est bien loin, il fut d’un autre temps. »

Il inspira une nouvelle fois pendant une légère pause avant de relever sa tête pour croiser le regard de Cho.

« Quoi que je face, quoi que je dise, ou que j’aille, j’ai cette bénédiction, ou malédiction, j’imagine que cela dépend des points de vue qui me colle a la peau. Même toi, ma belle acrobate inconnue, qui a occupé mes rêves les plus fou, qui m’a emporter loin de ce palais vers de grandes aventures, ma laissé percevoir une vie différente de celle qui m’attendait, même toi tu me ramènes, après tant d’années a la dure réalité des choses. »

Il intensifia alors son regard pour croiser celui de la belle, tentant comme de lire dans celui-ci. Il n’avait pas eut un échange aussi intense avec elle depuis la nuit dans cet auberge… Mais aujourd’hui il savait beaucoup plus de chose à son sujet. Ses talents de combattants et sa perspicacité faisait d’elle bien plus qu’une acrobate, un tel talent ne pouvait venir que d’une Kunoichi. Mais entre les 5 longues années d’absence dans sa vie ainsi que la surprise qu’il pu lire dans son visage lui laissait penser, espérer, que leur première rencontre était un vrai fruit du hasard, et non pas seulement une manipulation sournoise de sa part, même si le doute persistait.

« Mais maintenant que tu dois connaitre l’intégralité de mes secret, que sais-je de toi a part ta passion, tes talents de combattantes, et tes talents de femme ? Ou plutôt, que sera tu prêtes a me révéler de plus ? »

Il était taquin, car il savait très bien que dans aucune des circonstances elle ne lui révélerait quoi que se soit. Une kunoichi garderait son secret bien gardé, ou mentirait, et une amante intéressé ne se dévoilerait pas pour ne pas se donner un peu plus. Mais il était curieux de voir le jeu que pourrait jouer la belle, elle en savait plus sur lui qu’il n’en saurait jamais sur elle. Mais entre les mains d’une kunoichi formé aux arts de la dissimulation et du combat, le seigneur ne s’était pas sentit aussi vivant depuis longtemps, le danger, l’inconnu… l’aventure, tout cela l’excitait, et ce n’était pas quelque chose qu’il côtoyait beaucoup dans son palais d’assurance et de protectionnisme.
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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyMar 23 Oct - 19:26

Kō cessa ses mouvements de peigne pour laisser tomber ses mains dans l’eau. Du bout des doigts elle joua avec l’ondée, plongée dans ses pensées. Son index caressait l’eau, sensuel, courant sur la surface maligne d’un élément traître. Elle réfléchissait, envisageait sa réponse, fatiguée déjà de ses mensonges, de ses tromperies. Elle détestait jouer avec les hommes qu’elle respectait. Pire, elle détestait jouer avec les hommes capables de faire bouger ses sentiments.

« Je suis une femme, laissa finalement tomber la kunoichi. Avec tout ce que cela contient de promesses, de douleurs et d’exigences. Un rayon de lune qui frappe l’eau et s’y reflète, mouvant, fuyant, toujours identique mais jamais tout à fait le même. Mes comparaisons doivent vous ennuyer mais je ne peux, hélas, m’exprimer autrement. Je vis dans un monde d’image où même la parole n’est pas libre. Nos âmes se ressemblent plus que vous ne pouvez l’imaginer. »

Chaque mot attristait davantage la jeune femme. Elle se rendait compte de sa captivité. Ses paroles, sincères quoique déguisées, mettaient son âme à nu dans une douloureuse torture. Elle regarda son partenaire avec tendresse, de cette tendresse presque maternelle que seule possèdent les femmes.

« Je ne peux rien vous révéler de moi, ma vie doit rester brumeuse si elle veut rester intacte. Les ennemis sont nombreux, vous le savez mieux que moi, on ne se protège jamais assez. »
Kō se décala du bord pour s’approcher face à Kenji. Se déplaçant délicatement dans ce doux milieu aqueux, chaleureux et réconfortant.
« Sachez cependant que, pour l’heure du moins, je ne suis pas votre ennemi, bien au contraire. Et je souhaite ne jamais le devenir, même si ce pouvoir de décision ne m’appartient pas. »

Oui. Elle n’était qu’une marionnette, une ombre sur un mur que des doigts malins font danser à la lueur des lanternes. Si sa Dame lui demandait un jour d’assassiner le seigneur Umano Kenji elle le ferait, fidèle comme un chien bien dressé.

« Retournez-vous je vous prie, demanda soudain la jeune femme. »

Elle parlait avec douceur, de son timbre chaud, un peu grave et très bas, presque murmurant. Elle glissa une main sur les hanches du seigneur Umano et l’engagea à se retourner. Elle ne lui voulait aucun mal, bien au contraire. Leur combat n’avait pas du laisser le corps de son adversaire intact. Elle-même avait largement souffert et, malgré sa vaste connaissance du corps humain, elle avait eut du mal à s’en remettre. Maintenant elle voulait soulager Kenji, soulager cette chair qu’elle avait eut tant de mal à meurtrir, qu’elle connaissait si bien.

Elle posa sa main gauche au niveau des cotes du seigneur, et explora son dos à l’aide de son pouce droit, appuyant sur certains points musculaires dans le but de dénouer des membres fatigués. Elle sentait les muscles contractés, les nerfs encore à vifs, les tendons épuisés qu’il fallait encourager. Entre chaque appui elle faisait courir ses doigts légers, doux, alternant compressions parfois douloureuse et caresses relaxantes.

Elle se prit à sourire. Les mêmes mouvements pouvaient aussi bien guérir que tuer. Une simple pression bien placée et le seigneur Umano Kenji mourrait, comme tant d’autres. Un simple pincement sur un nerf et il parlerait, avouant tout ce qu’elle voulait savoir. Il n’y a pas plus dangereux que son propre corps, on ne s’en méfie pas assez, il peut trahir à tout moment.

Elle s’approcha encore un peu, la pointe de ses seins frôlant le dos du seigneur. Elle fit glisser ses mains le long du cou, appuyant sur la nuque si fragile, si facile à briser. Ses lèvres s’approchèrent pour se coller à l’oreille, sensuelles.
« Votre corps parle pour vous, seigneur, murmura-t-elle de sa voix malicieuse. Vous êtes un esprit libre, avide, insatiable, mais votre corps vous retient. Vous êtes emprisonné dans les obligations, enfermé dans les cages du pouvoir, comme une bête qui ne rêve pourtant que des montagnes. Vous êtes imprudent quoiqu’avisé, vous vous mettez en danger en toute connaissance de cause, simplement pour la promesse d’un bon moment, parce que vous préférez vivre au présent. Je suis persuadé que vous êtes un bon souverain. Mon avis ce vaut ce qu’il vaut, et je crains qu’il ne vaille pas grand-chose, mais je vous l’offre tout de même. Vous êtes un homme qu’il est facile de respecter, parce qu’on vous aime sans vous craindre. Je suis fière de m’être laissée charmer par un être tel que vous. Ma peine en est quelque peu adoucie. »

Kō exerça une pression plus forte, plus menaçante. C’était un message discret mais efficace, destiné à mettre son partenaire en garde. Des femmes comme Kō il en existait beaucoup, toutes plus belles les unes que les autres, et plus dangereuses aussi. Cet homme formidable devait vivre, il le méritait :
« Je suis quelconque, vous en croiserez de plus envoûtantes que moi. Soyez-plus prudent monseigneur car si quelqu’un comme moi peu vous séduire, d’autres auront la même facilité. Elles sont plus habiles et ont de moins honorables attentions. Méfiez-vous des femmes, surtout lorsqu’elles sont belles. »

La kunoichi caressa doucement la joue de Kenji avant de s’éloigner, comme si de rien était. Elle s’adossa au rebord du bassin et croisa les bras, songeuse. Ce n’était plus l’acrobate mais la ninja qui parlait. Experte, dangereuse, calculatrice, très au fait des fourberies de ce monde. Si son art pouvait, pour une fois, protéger au lieu de condamner, alors autant en profiter. Le seigneur du clan Umano n’était pas stupide, il connaissait déjà les risques mais semblait s’en moquer. Cela affolait Kō. Devait-il donc frôler la mort pour enfin prendre complètement conscience du danger ? Elle était prête à le malmener, si cela pouvait le protéger.
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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyMer 24 Oct - 3:24

    Toujours adossé confortablement à la roche chauffée par l’eau brulante, les yeux de Kenji n’avaient quitté sa compagne d’une seconde alors que celle-ci lui parlait et se mouvait dans le liquide relaxant. Il remarquait comme l’harmonie et la fluidité avec laquelle elle se bougeait contrastait avec les geishas qu’il avait côtoyait. Ces dernières avaient ce geste automatique et calculé a ce qu’il attendait, quand il percevait chez Cho cette liberté d’esprit et de penser qu’il trouvait au final bien plus sensuelle et attirante.

    « Ce sont ces même comparaisons qui m’ont attiré d’abord à Usagi, puis dans tes bras, c’est cette poésie dont ton corps et ton visage a fait preuve qui me fait aujourd’hui en vouloir toujours un peu plus. Je ne vis en cet instant que pour ces images, que pour le rêve de les conserver en moi, dans ma tête, dans mon cœur. »

    Il quitta alors le mur de pierre pour s’avancer également a la rencontre de Cho dans ce petit bassin qui constituait a leur actuel l’intégralité de son univers, de leur univers. Comme cette chambre d’hôtel, comme ce pont de bois, cet onsen devenait le centre du monde de Kenji dans lequel il s’enfermait, loin du monde extérieur, des remontrances de ses parents, des responsabilités due a son rang, avec et seulement Cho.

    « Nos âmes… Ne sont elles pas aujourd’hui la seul chose qui nous uni ? J’ai mon rang, tu as tes secrets, j’ai mes responsabilités, tu as ton devoir… Nous vivons chacun une vie qui nous ai imposée et que nous ne pouvons quitter. Mais nous avons nos âmes, libre comme le vent, mystérieuse comme la lune, qui se retrouvent en de rare occasion pour partager ce même sentiment qui leur semblent cher… la Liberté. »

    La belle s’approcha alors du seigneur, toujours accompagnée d’une grâce féline et précise qui faisait frémir d’envi le fils du vent. Il se laissa faire par ces mains expertes, se retrouvant alors dos a la belle, saisissant avec fermeté sa main avant que celle-ci ne se pose sur son dos. Sans dire mot, il tourna la tete et posa très délicatement ses lèvres sur les siennes, croisant son regard et l’imprégnant d’une tendresse et d’une assurance sans pareille. Il lui relâcha alors le bras, et commença à se laisser manipuler avec un plaisir sensuel dont il se laissa envahir.

    Apres leur combat, il pouvait être mortelle de se laisser aller entre des mains aussi dangereuses, sa vie ne tenait qu’a la volonté de Cho et ils le savaient tout les deux. Lui était un des seigneurs de l’Hinomoto, responsable de la vie de milliers de soldats, de milliers de citoyens, de milliers de paysans. Il avait à la charge ville, trésorerie, armée et bien d’autre chose encore qui pouvait ruiner son héritage s’il laissait filer une mauvaise information ou s’il disparaissait.

    Pourtant en cet instant, il n’y avait que le plaisir, pur et intense d’avoir son dos soumit au savoir de la belle qui ne se retenait pas pour en user sur lui. Poussant quelque gémissement ici et la, laissant son corps réagir naturellement aux spasmes de plaisir provoqué par la belle, le seigneur était on ne peut plus sans défense. Elle s’approcha alors un peu plus, déversant la suavité de sa voix dans l’oreille attentive de Kenji. Il se dandina, cherchant un peu plus le contact de la peau de l’acrobate, alors que sa main vint caresser délicatement la cuisse de la belle.

    Envouté, enivré, Kenji était dans un état de relaxation le plus total, mais il ne manqua pas une seule seconde des gestes de Cho lorsque celle-ci le quitta pour s’écarter de lui. Il se tourna alors vivement et la saisit par le poigné. Délicatement, il la tira vers lui en la laissant flotté dans l’eau fumante, jouant avec son corps comme un ballon léger et maniable.

    Il la fit pivoter pour l’adosser à lui, plaquant son corps contre le sien. Il la caressa délicatement pendant quelque seconde, lovant son visage dans sa nuque pour y déposer quelques baisers du bout des lèvres. Il se saisit alors de son peigne de jade, l’écarta un peu de lui et commença a lui peignait les cheveux.


    « Mais toi tu n’as pas d’intentions hostiles envers moi… Tu sais lire dans mon âme et je sais lire dans la tienne. Je suis Umano Kenji, Daimyo d’un clan de l’Hinomoto. Tu es… Qui que tu sois… Pour moi tu es Cho, cette fille qui m’a séduite de par son charme, sa beauté et son mystère. Et je veux rester pour toi ce vagabond errant sans autre but que le plaisir et la liberté. »

    Il cessa alors de peigner ces cheveux et plaça son index sous le menton de la belle, tournant sa tête pour y poser son regard dessus. Il lui sourit, confiant et aimant.

    « Tu m’as séduite parce que tu ne savais pas que j’étais le seigneur d’Uma. Ce jour nous étions pareille toi et moi, un homme fuyant ses responsabilités, et une femme qui avait quitté les obligations de sa vie. Nous étions libres. »

    Il fit sa phrase par un doux baiser qu’il laissa durer un long moment, accompagné de caresses sensuelles et de contact plus électrisant les uns que les autres. Un nouveau moment de pur bonheur comme le seigneur semblait de moins en moins en connaitre depuis son grand retour. Il avait été très dure pour lui d’accepter cette vie, mais de pouvoir ainsi profiter de bribe de l’ancienne le réconfortait. Il laissa alors Cho se détachait de lui, et glissa légèrement en retrait, libérant la belle de son étreinte d’un bras tendu vers elle qui lâchait la main de cette dernière, comme une douloureuse séparation.

    « Mais maintenant les choses ont changé, ce tournoi m’as relevé a tes yeux et c’est pour moi le doux rêve d’une autre vie qui prend fin. Tu me mets en garde contre toi-même et contre les femmes et tu me complimente et me flatte… Mais maintenant je ne peux que me demandé si tu fais ça parce que tu le penses ou parce que je pourrais avoir ta tête si ce que tu dis me déplais.»

    « Je suis déçu, j’avais cru que tu partageais ce désir d’évasion, de désir de renouveau, ce désir de liberté avec moi. Cette pensée n’a quitté mon esprit depuis le jour ou je t’ai rencontré, le rêve de quelque chose de différent, et il se manifestait toujours par ton souvenir. J’espère pouvoir rester éternellement à tes yeux le jeune vagabond fougueux qui ne cherchait autre chose que ce que tu lui as donné jadis. Malheureusement, tu sembles bien plus pragmatique et terre a terre que moi… »

    Le seigneur ressentait maintenant un pincement au cœur, une déception amoureuse… elle avait raison, sur toute la ligne, mais il ne voulait pas l’entendre, il n’avait jamais voulu l’entendre. Mais il avait pourtant due, de ses parents, de ses conseillers, de son frère, mais pourquoi avait il due l’entendre d’elle ?

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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyMer 24 Oct - 9:31

Kō écouta attentivement le jeune seigneur et ne put s’empêcher d’éclater d’un rire enfantin, fortement amusé. Elle laissa éclater sa joie un moment, juvénile, fraîche, avant de reprendre son souffle et de déclarer avec davantage de légèreté :

« Ma tête est bien accrochée sur mes épaules, seigneur Kenji, et je ne crains jamais de la perdre. Je n’ai qu’une Dame à respecter et je ne plie pas devant les autres seigneurs si je n’y suis pas obligée. Bien avisé sera l’homme capable de mettre ma tête à bas, et s’il s’agit de vous ma mort sera plus douce, car j’aurais l’impression de l’avoir reçu d’un ami. »

La jeune femme s’approcha de nouveau de son ancien amant, glissa une main contre sa joue et la fit glisser sur son visage, tentant de graver ces traits qu’elle ne pourrait plus jamais oublier, malgré ses efforts.

« Les choses sont telles qu’elles sont monseigneur, il est inutile de vouloir les détourner. On ne peut sortir la rivière de son lit par une simple volonté humaine, elle n’échappe à tout contrôle que de son plein gré. Les rêves sont dangereux. Il est inutile de chérir un souvenir ou souhaiter ardemment un futur qui ne se réalisera pas. C’est le meilleur moyen pour empoisonner son âme. »

Kō plongea son regard intelligent et doux dans les yeux adorés de Kenji. Une étincelle de malice s’y alluma, dansante, amusante :
« Mais vous êtes fils du vent, non ? Vous êtes le plus à même de retrouver votre liberté, car même emprisonné le vent n’en fais qu’à sa tête. Je suis persuadée que tu es une vraie tête de mule seigneur Kenji ! »

L’acrobate avait fait se cotoyer un tutoiement et un titre, comme pour se moquer des convenances et des marques de respect. Après tout on le lui demander, pourquoi s’en priver ? Avec Kenji elle avait toujours l’impression de retrouver cette sensation perdue, à laquelle elle n’avait jamais gouté. La liberté… en réalité elle ne faisait que s’imaginer ce mot. Les bâtardes n’avaient aucune liberté. Elle n’avait pas choisi son métier, ni ses amis, ni même ses amants. Jusqu’à aujourd’hui. Loin d’Usagi, loin des exigences de sa vie secrète, elle pouvait s’amuser, se rire des titres, des rangs et des classes. Même si ce n’était que pour un soir, peut-être le dernier.

Kō, redevenue pleinement Chō, l’irrévérencieuse acrobate, colla ses lèvres à celles du seigneur, prenant l’initiative, dominatrice, puissante. Elle s’écarta après un court instant, ayant savouré le moment avec une toute nouvelle extase. Elle se déplaça sur le rebord du bassin, pris appui sur la pierre et se hissa sur le sol avec souplesse et agilité.
« Je reviens, murmura-t-elle simplement. »
Et, en effet, elle reparut peu de temps après, une grande jarre à la main et tenant une coupe à saké. Le responsable de l’Onsen risquait de chercher un moment sa boisson du soir. Elle le lui avait dérobé pendant que le gros homme était occupé, aux prises avec un rêve qui paraissait particulièrement agréable. Elle leva la jarre et déclara, un rire contenu dans sa voix :

« Je connais un remède magique pour faire oublier les petits tracas de la vie. Vous semblez beaucoup apprécier l’eau mais, de mon coté, je ne crache pas sur quelque chose de plus fort. »

Elle s’immergea de nouveau, tenant bien haut, et de son bras non blessé, la petite jarre emplie de ce « liquide magique ». Kō vint se placer juste à coté de Kenji, déboucha le contenant et versa une solide rasade de Saké dans la coupelle. La tradition voulait qu’elle bût la première, essuie les marques de ses lèvres avec le pouce puis fasse tourner la coupe avant de la tendre à l’homme. Elle n’était pas Geisha, même si elle jouait parfois ce rôle. Elle trempa donc ses lèvres en fronçant le nez, s’attendant à trouver un tord boyau sans goût. Elle fut étonnée. De toute évidence le responsable des bains aimait les bonnes choses. Elle vida à moitié la coupe et tendit nonchalamment l’objet à son compagnon.

L’avantage d’être une kunoichi c’est qu’on apprend vite à boire sans être grisée. Sur ce point Kō avait tout d’un homme. Elle aimait ce plaisir très masculin, auquel elle cédait de temps à autre. Depuis qu’elle était petite sa mère la tançait, lui reprochant d’avoir un comportement qui repoussait parfois les hommes, parce qu’elle leur ressemblait trop. Entreprenante, parfois un peu bourrine, effrontée, voilà les principaux traits d’une adolescente féministe, fière de sa condition, choquée de la manière dont les femmes étaient repoussées à un rang moindre dans la société. C’était pour cela aussi qu’elle était fière d’être Usagite. Ils ne repoussaient pas les femmes, ne les avilissaient pas. Même si Kō avait dû repousser ce caractère bien trempé, elle n’hésitait jamais à le faire ressortir chez Chō.

« Kenji, demanda Kō, rompant le silence de leur dégustation. Puis-je vous demander une faveur ? Avez-vous toujours cette flûte que vous avez utilisée cette nuit là, à l’auberge d’Usagi ? J’aimerais que vous en jouiez pour moi. »

De tous ses souvenirs, celui là était le plus fort. Elle se remémorait ce son aigu, agréable, qui l’avait accompagné lors de ses acrobaties. Jamais depuis elle n’avait retrouvé pareil son, pareille sensation. Si la liberté existait elle prenait naissance ici, dans le tuyau ouvragé d’une flûte amie, au milieu des sons enchanteurs d’un objet nostalgique, le seul peut-être qui la rendit mélancolique.
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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyJeu 25 Oct - 2:23

    Le nouveau contact de la belle de sa main sur sa joue fut électrisant, comme si après cet échange un peu plus froid, ni l’un ni l’autre ne voulaient vraiment voir la réalité de leur situation. Et malgré ses paroles, pourtant pleines de sens, Cho venait chercher à nouveau le contact de son amant. Il la laissa venir a lui avec plaisir, profitant de sa proximité, comme le papillon envoûté par la flamme, se laissant aller aux plaisirs simples qui se donnaient a lui.

    Il l‘écoutait parler avec cette raison qu’il n’avait que trop entendu, alors que son corps semblait lui suggérer tout le contraire. Et c’était cette dualité permanente, dans son attitude et dans ses gestes, dans la vérité derrière leur situation qui plaisait temps a Kenji. Il y avait quelques chose chez elle de totalement unique qu’il n’avait jamais su décrire, qui la rendait belle, attirante, désirable.


    « De tout temps les gents observent, voient, et se demandent simplement pourquoi ? Je préfère rêver, imaginer, et leur répondre, pourquoi pas ? »

    Alors qu’elle changea enfin de registre, utilisant un ton plus familier qui ravi le seigneur, ces sérénades de courtoisies ne faisait que le maitre un peu plus dans cette case qu’on lui avait construite, cette prison dans laquelle il devait vivre et surtout ou il se sentait mal a l’aise. Si il y avait une personne qui pouvait se permettre des familiarités avec lui c’était bien elle, dans un moment d’intimité comme celui-ci.

    « Têtu ? J’ai ce que je veux la plupart du temps. »

    Il saisit alors Cho par le bras et l’attira tout contre lui, créant un contact de leur corps nues très intimes. Il la serra contre lui plongeant ses yeux dans les siens, la fixant comme une proie docile en attendant qu’elle s’avoue vaincue, ou se rebelle.

    « Mais je ne veux pas que mon rang ou mon titre n’y ai quoi que se soit à y voir. Je suis comme le vent, je vais ou bon me semble, je fais ce que je veux, et je m’insinue partout, je rentre, je sors, je caresse, mais jamais je ne force, ou alors que lorsque je suis hors de moi. Mais tu m’apporte la paix, une paix qui m’est trop rare et si bonne.»

    Les allusions graveleuses étaient volontaires, il voulait lui aussi jouer les coquins avec la belle, maintenant que la relation physique était consommé depuis longtemps, un jeu taquin était né entre eux deux, rendant ces petites rencontres encore plus plaisante. C’est aussi à ce moment qu’il se rendait compte qu’elle ne pouvait avoir lieu autrement. Leur vie a chacun ne pouvait les conduire vers un état de décontraction et d’apaisement tel, ainsi, il n’y avait que loin de leur vie respective qu’il pouvait ainsi se découvrir et profiter l’un de l’autre.

    Elle s’extirpa alors de son étreinte avec une simple phrase en guise d’explication, revenant rapidement avec une bouteille de saké. En voila une idée qu’elle était bonne, un esprit d’initiative qui ravi une fois de plus le seigneur, lui trop emballé et excité par sa simple présence. Il se laissa faire, contemplant la belle faire son cérémonial. Elle semblait bien s’y connaitre également, il oublia vite et volontairement pourquoi, se contentant de la laisser faire.

    Il se saisit à son tour de la petite coupe et laissa le succulent breuvage glisser le long de sa gorge. Légèrement chaud, c’était un délice à partager avec elle, la petite touche qu’il manquait a ce délicieux moment. Il en resservit une coupe après avoir finit la dernière et y bu a nouveau, avant de tendre le petit bol a Cho pour la faire boire. Maladroit, il en renversa une partie sur ses joues en son menton qu’il s’empressa d’essuyer avec ses lèvres, les laissant tout deux échapper un rire innocent.


    « Tu as raison, cela fonctionne à merveille contre les tracas de la vie… Mais ceux-ci sont loin de nous aujourd’hui, ne les rappelons pas a leur bonnes œuvres, ils seront la bien assez tôt. »

    Il l’attira alors a lui, plaqua son dos contre son ventre, l’enlaçant tendrement et la faisant glisser avec lui dans le bain. Il lova sa tête contre le haut de son torse et plongea la sienne dans ses cheveux noir, y posant de délicats baisés entre deux respiration. Un moment simple et paisible dont le silence n’était interrompu que par les bruits de l’eau due a leur caresse respective.

    La première elle rompit ce silence, demandant au seigneur de lui jouer un morceau de flute. Quel bonheur, quel plaisir de se voir ainsi quémander par sa belle un peu d’art et de joie dans un moment aussi charmant. Il glissa alors avec elle en arrière vers la ou il était assit lorsqu’elle arriva et tendit son bras vers ses affaire pour en sortir la petite flûte de bambou. Il passa un bras autour de son cou pour jouer, la gardant tout prêt de lui et s’apprêta à mettre le petit objet a sa bouche.


    « Je jouerais pour toi, si plus jamais, lorsque nous ne sommes que tout les deux tu ne me vouvoies. »

    Il lui lança un sourire malicieux alors qu’il portait le petit instrument à ses lèvres. Il commença alors à jouer, doucement, très doucement, un air mélancolique et romantique, laissant parler les sentiments que traversait son cœur en ce moment, comparable a de l’amour, piqué d’une once de bien être et de joie a l’avoir dans ses bras. Son regard croisé le sien dans des moments plus intenses alors qu’il lui tournait la tête dans l’autre, laissant son corps se frotter au sien au rythme de la musique dans une danse sensuelle. Ce moment était unique, il espérait qu’il ne dure a jamais.


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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyJeu 25 Oct - 10:57

J’ai perdu sa trace … Je ne sais par quel subterfuge elle a réussi à me tromper, à me perdre … Sait-elle que je la suis ?

Depuis que les combats ont lieu à Hitsuji j’ai en charge de surveiller les participants. Oui, ils viennent des différents Clans, certains pourraient se montrer menaçants pour nous. Elle a attiré mon attention. Sa façon de se mouvoir, sa technique de combat … Son regard et sa manière de se volatiliser. Trop caméléon pour ne pas éveiller mes soupçons.
J’ai appris qu’elle était du Clan Usagite, apprécié par sa Dame. Je voulu connaître son nom, sa profession mais rien. Ma curiosité piquée à vif je décidai de la suivre. Il est des plus frustrant d’ignorer tout d’une personne quand votre métier vous oblige à tout connaître de tous. Elle avait réussi à cacher sa personnalité. Pour moi il n’y avait pas de doute, elle était Ninja au moins. Mais quelle mission pouvait bien l’avoir amené sur nos terres ? Etait-ce juste la soif du combat organisé ?

Je tournais en rond, partais et revenais toujours sur mon point de départ. Il n’était pas question que je perde mon sang froid. Respirant un bon coup je repartis sur des bases méthodiques. Elle avait quitté le combat, les organisateurs ne pouvaient me révéler son identité, seulement l’appartenance de son Clan. Adieu manière civilisé, Kage fait son grand retour. Je me faufile, j’avais repéré cet individu dans la foule, absorbé par les combats, envieux. Il avait lui aussi envie d’en découdre, de donner des coups, d’en recevoir pour mieux se sentir vivant. C’est donc facilement que je poussai l’homme un peu ivre sur lui. Comme je m’y attendais il s’échauffa tout de suite. N’y comprenant rien l’ivrogne le regarde bêtement, énervant davantage le bonhomme qui lui balance son poing au visage. Par un effet assez surprenant et pourtant qui a toujours lieu, la violence contamine les gens qui côtoient les deux bagarreurs provoquant une petite émeute bien échauffée.
Distraction réussi, les gérants du tournoi se précipitent pour calmer l’agitation et bannir les auteurs du lieu. J’ai tout loisir de me rendre dans leur tente improvisée pour l’événement et consulter les registres. On y trouve toutes classes, je reconnus le nom du Seigneur d’Umano, lui qui avait combattu contre l’inconnue. Plus si inconnue que ça maintenant. Seulement avait-elle donné son véritable nom pour combattre ? Je me fiais tout de même à ce qu'il y avait d'écrit. Le papier confirmais ce que m’avait dit l’organisateur, Clan Usagite.

J’entends du bruit, je m’éclipse avant que l’on me surprenne ici. Cette jeune femme n’était pas Dame de son Clan, ça je le savais. Néanmoins je restais persuadé qu’elle occupait un poste important. Chef de guerre, Ninja comme je l’avais soupçonnais plus tôt, pourquoi pas Chef Ninja ? Ou stratège … Tant de possibilités.

Il était temps que je la retrouve. Je demandais à un laquais, mis à disposition pour guider les participants, où se trouvait la loge de mon caméléon. Je l’appelais par le prénom indiqué sur le registre. Soupçonneux il finit par me répondre lorsque je lui fis croire que j’étais son frère et mentor. Habillé richement, il s’inclina devant moi et me montra le chemin. Il m’indiqua également la présence d’un Onsen où pouvait se relaxer les combattants.

Je fis d’abord un tour dans les loges de la jeune Usagite avant de me débarrasser de mon déguisement futile. Rien d’intéressant aux premiers abords. Je fonçais dans l’Onsen espérant l’y surprendre. Endossant mon rôle d’ombre à merveille je m’y faufilais sans que personne ne me voit. J’observais les deux personnes dans le bain chaud. La vapeur caché leur trait. Je reconnu cependant le Seigneur Umano aux prises avec une jeune femme. Je ne voyais que le dos de cette dernière. Je partis à la recherche d’un costume que je n’eus pas de mal à trouver. Endossant l’habit de travail des lieux je retournais aux bains. Il me fallait faire le tour de celui-ci pour accéder à la seconde partie où j’espérais trouver la jeune femme.

J’apparus ainsi devant le Seigneur et sa chère et tendre qui se retourna pour m’observer. Ma réaction ne fut pas très professionnelle quand je reconnu en ses traits sensuels et charmeurs l’Usagite que je poursuivais. Que faisait-elle dans les bras d’un Seigneur du Clan Umano ? Que cherchait-elle serait plutôt la meilleure question. Et lui, était-il au courant ? Etait-ce une stratégie pour abuser du Seigneur et ainsi infiltrer son Clan ? Etait-ce un ordre de la Dame du Clan Usagite ? Un complot entre Umano et Usagite ? Ou une simple romance entre les deux personnes ? J'étais resté figé.

Alors que toutes ses questions se bousculaient dans ma tête mon regard plongea dans celui de la jeune femme. Elle n’était pas dupe, ma couverture était fichue. Je fis alors ce que je savais faire de mieux, j’utilisais mon art Shutsubotsu pour disparaître simplement de leurs vus.

De nouveau dehors je m’éclipsais. Il fallait que j’en tienne au courant mon Seigneur de Clan et que j’en apprenne davantage sur cette relation.
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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyJeu 25 Oct - 15:24

La peur, la méfiance… cette petite sensation dans le bas du dos qu’elle connaissait si bien. Les petits poils sur sa nuque se dressèrent, son rythme cardiaque s’accéléra. Son corps réagissait à l’appel de son instinct, il lui hurlait dans une alerte silencieuse : Danger.

La jeune femme se retourna tranquillement, mine de rien. Fouillant discrètement du regard les recoins sombres du bain. Elle devait rester naturelle, tranquille comme l’eau d’un lac de montagne, sans faire de vague. Elle ne trouva personne. Imperceptiblement ses oreilles se tirèrent en arrière à la manière d’un chat. Ce tic révélait chez elle une tension nouvelle. Elle attendait, méfiante, se sentant observée.

Un employé de l’Onsen se présenta devant eux, elle le fixa et comprit : c’était lui. Il disparut. Moment agréable ou non, Kō et sa couverture étaient désormais en danger. Elle avait bien fait de s’inscrire sous le nom de Chō, une nouvelle fois sa prudence se révélait payante. Un pincement douloureux s’empara de son cœur lorsqu’elle comprit, triste fatalité, que la vie reprenait son cours. Cet homme était un ninja, aucun doute là-dessus. Que savait-il sur elle ? Que voulait-il savoir ? Etait-il au courant du vol qu’elle avait commis quelques jours plus tôt ? Impossible. Tout le monde pensait que le larcin était l’œuvre d’un samouraï vagabond porté disparu. Il n’y avait aucune faille dans sa couverture. Mais elle devait tout de même s’en assurer, et se mettre discrètement à la poursuite de cet homme.

« Les moments les plus agréables sont souvent les plus courts, murmura tristement Kō à Kenji. Je dois déjà m’en aller, la lune m’appelle. J’espère qu’elle sera bonne envers moi, et que nos chemins se recroiseront. »

La demoiselle s’approcha un peu plus du jeune seigneur, collant parfaitement son corps contre le sien. Elle s’empara de la bouche de son amant, lui offrant un dernier long baisé passionné, gourmand et avide. Un baiser en forme de déception, qui regrettait de ne pas avoir profité davantage de cette bouche amie. Elle s’écarta à regret, récupéra quelque chose sur le rebord du bassin et le glissa dans la main de son amant. C’était son petit peigne en Jade. La dernière fois il lui avait laissé un présent, une fleur dont elle avait récupéré les graines et qu’elle s’acharnait à faire pousser, seule concession à son passé. C’était désormais à elle de marquer le coup. Elle se baissa jusqu’à l’oreille de Kenji et murmura :

« Ne m’oublie pas. »

Elle s’écarta ensuite et se retira rapidement, sans se départir de cette grâce qui était la sienne, sans jeter un regard au bassin, de crainte de regretter sa décision. Elle devait partir, sa vie pouvait être en jeu. Pire, l’honneur de son clan. Elle enfila à toutes vitesses les vêtements de Chō, la belle acrobate, et sortit dans la rue principale. Désormais elle faisait attention à chaque détail. Elle marchait cependant comme si de rien était, ne tentant pas d’effacer sa présence, ni de la noyer dans la foule des marcheurs. Elle devait faire croire en sa parfaite normalité. Elle maudissait cet homme. Il ne faisait que son travail, lui aussi fidèle à un seigneur pour qui il pouvait sans doute sacrifier sa vie. Mais elle lui en voulait d’avoir gâché ce moment, l’un des rares qu’elle avait le droit de savourer. Elle ne savait pas si elle reverrait son seigneur un jour, elle ne savait pas si elle reverrait Kenji. Peut-être le destin serait-il une nouvelle fois clément. Elle ne l’espérait pas. A leur prochaine rencontre les choses seraient difficiles. Il se poserait des questions, peut-être en viendrait-il à douter d’elle, peut-être la détesterait-il.

Kō secoua la tête pour reprendre ses esprits. L’heure n’était pas aux regrets. Elle était en danger à cause de cette relation. Pire que tout, elle mettait également en danger Kenji. Pour la première fois de sa vie elle ne devait pas seulement assurer ses arrières ou celles de sa dame. Ce ninja ne devait rien apprendre de leur relation, en aucun cas. C’était désormais l’heure de la chasse.
La traque était lancée.
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MessageSujet: Re: Du repos bien merité   Du repos bien merité EmptyVen 26 Oct - 3:12

    Tout était allé très vite, l interruption, la disparition de Cho, et voila Kenji seul à nouveau dans ce bain d’eau bouillante, se relaxant paisiblement avec toujours en tête sa belle dont il n’avait une fois de plus pas assez profité. Il se retournait après lui avoir fait signe, cette ombre loin derrière l’Onsen, ce ninja chargé de sa protection. Il ne savait qui il était, ce dont il était capable, ni même si c’était un homme ou une femme, mais il en avait toujours été ainsi dans la famille du clan Umano.

    Une famille parallèle avait été désignée pour protéger la famille principale. Un grand honneur qu’ils avaient toujours accepté et accomplit avec soin. Mais pour l’efficacité de cela, Kenji ne devait en aucun cas entrer en contact avec la ou les dites personne, elles agissaient dans l’ombre et dans une totale indépendance.

    Voyant que le problème était pris en charge, il pouvait reprendre sa relaxation, avec ses pensées toujours tournées vers Cho. Un simple jamais avait pu échapper de ses lèvres alors que celle si venait de lui donner ce baiser plus fougueux et plus passionné qu’il n’en avait jusque la. C’était l’effet qu’elle avait sur lui, elle le subjuguait un peu plus a chaque rencontre. Elle n’était pas Geisha ou courtisane, mais le peu qu’elle savait de ces arts et son charisme et sa liberté en faisait l’une des femmes les plus irrésistible qu’il lui avait été donné de rencontrer.

    Il joua encore un peu de flûte pour lui-même et ses souvenirs tout frais, et plus ancien, qu’il avait avec la belle. Mélancolique mais joyeux, il savait qu’il n’avait pas le droit a une telle histoire au vue de sa position, et malgré le chagrin qu’elle pouvait lui causer par moment, il était finalement heureux d’avoir connut, de connaitre une telle chose. Il regarda le peigne un moment, et le rangea dans ses affaires.

    Mais le tournoi pouvait être encore long, il ne savait toujours pas qui de lui ou de Cho passerait au tour suivant, mais il était optimiste. Il était venu pour gagner, pour remporter le titre suprême, et il ne partirait pas temps que ça ne serait chose faite. La route serait longue, mais il aimait les défis, peux être encore plus que les femmes.
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