Le parcourt continuait son avancé. De Hebi à Kobuta, il fallut quelques jours de marches. Mais cette autre destination s'avérait périlleuse. Ainsi le nouvel objectif de Asumi était Uma. Une ville situé au nord. Le chemin à emprunter paraissait laborieux. Alors elle décida de procéder à un détour. Au lieux de passer par les villes, il était préférable de traverser la forêt et les montagnes. Tandis que les jours défilaient à une allure lente, Asumi contempler le paysage. Une multitudes de diversité végétale et animale rencontraient la vaillante samurai. La forêt s'étendait à perte de vue. De grands arbres dominaient le panorama. Quelques feuilles tombaient et certaines s'envolaient au grès du vent. Le temps changeait parfois. Il variait beaucoup. Les couleurs ne manquaient pas dans cette flore luxuriante. La métamorphose des saisons servaient à la nature de renouveau. Sans se changement, le pays ne serai que désolation. Le cycle de la vie était de même. La mort favorisait un bon équilibre comme la vie. Par conséquent la naissance d'un enfant permettait de remplacer une vie perdu. Un échange synonyme d'harmonie. La nature répondait à un fonctionnement universel. L'animal qui se nourrit d'herbe fera office lui-même d'aliment puis le carnivore mourra pour répandre derrière lui, un corps qui sera utilisé comme engrais. Il s'agissait d'un protocole stricte mais indispensable. L'automne semblait monotone, pourtant la tension des clans persistaient encore.
Une triste situation. Quand la paix viendra-t-elle ? Ce n'était que le fruit d'un idéal. Cependant désirer une utopie n'était-il pas autorisé ?


Si une alliance existait entre les clans, la pays changerai aussitôt. L'échange de marchandise avantagerai l'économie. Les seigneurs devraient installaient un véritable pacte de paix. Celui du non agression ne maintient pas un équilibre. Au contraire , il favorise une méfiance grandissante entre les clans. Selon le conte de sa tante, les dieux veillent sur tout le pays entier. Malheureusement, jusqu'à présent, il n'eut aucune réaction de leur part. La cohabitation entre les villes demeuraient tendu. Teruki Kotaro avait vécu à une époque ancienne où la discorde existé déjà. Dans ce cas jamais les nations ne voudraient s'unir ?


La jeune guerrière méditait extrêmement. Bien des questions qu'elle se posait restaient sans réponses. Malheureusement la paix n'était qu'un vaste souvenir utopique. Elle avait vécu dans une demeure reculé de la grande ville Hebi. Lorsque' un enfant réside à l'intérieur d'une maison, loin de la civilisation, ce dernier ne rêve que d'une seule chose : De parcourir le pays tout entier. Cette illusion se réalisait enfin. Elle avait commencé à voyager. Au cour de son trajet, divers événements avaient eut lieu. Sa légende se forgeait progressivement. Quinze jour s'étaient écoulé.
La jeune samurai dormait paisiblement sous une cabane, construit la veille. Une grue marchait à proximité. Il cherchait de la nourriture. Une proie plus précisément. Une sourie se camouflait juste en dessus d'un feuillage. Les yeux écarlate de la guerrière étaient entrouvert. Pourtant le sommeil avait envahit l'ancienne adolescente. L'oiseau se jeta d'un seul coup sur la malheureuse proie. Ce geste rompa la somnolence de Asumi. Celle-ci se leva à la fois fatigué et las. Le ciel était recouvert de nué blanche qui circulaient doucement. La fraîcheur du matin ne laissait pas la samurai indifférente. Malgré cela, elle se préparait déjà pour un nouveau départ. Hiroshi, le cheval au pelage
ébène, respirait vaguement. L’inquiétude de Asumi se fit plus grande. Il mangeait de moins en moins. Il était très fidèle à sa maîtresse. Toutefois il sentait l'épuisement s'installait. La samurai lui caressait l'encolure afin de le rassurer. Ses oreilles se redressèrent. Il fixait quelque chose... ou plutôt quelqu'un. Le regard de Asumi suivit celui de Hiroshi. Des pas légers résonnait faiblement. Son ouïe se trompait rarement.


<< Tout va bien >> murmura-telle.


La jeune femme dégainant en douceur l'un de ses katana. La lame brilla au contact des rayons du soleil. Elle s'avança discrètement derrière des arbres qui la cachaient parfaitement. Elle laissa la pointe de sa lame dépassait , afin de voir le reflet de cette inconnue à travers. Il s'agissait d'une femme dont la beauté dépassait celle de la guerrière.


<< Qui êtes-vous ? >> lança-t-elle d'une voix distincte.


La crainte grandissait de plus en plus. Qui était cette personne ? Avant de rengainer son arme, elle préférait s'assurer que son interlocutrice soit quelqu'un de neutre. Du moins, elle l'espérait.

L'inconnue qui se trouvait à l'arrière de la cachette de la samurai demeurait calme. Ce silence ne détendait pas l'atmosphère entre elles. Contrairement à la réponse attendu, la jeune femme restait concentré sur son adversaire. Il s'agissait certainement d'une guerrière habitué à recevoir des visites surprises. Du moins, son attitude démontrait une excellente maîtrise de ses émotions. Asumi n'était pas du genre à sous-estimer l'ennemi. D'abord elle analyser le corps puis le comportement du rival. Le physique déterminait le différence de force entre les deux individus. La conduite menait à définir une première idée de l'intelligence du concurrent.
La jeune femme détenait une apparence charnel, exactement comme Asumi. Cette avantage devait déconcentrer ses adversaires mâles. Cependant en face d'elle, il y avait une femme dont la volonté était une source de force. Le doux visage pâle de la concurrente était accentué par une longue chevelure d'un noir ébène. Sa taille svelte lui assurait probablement une très bonne endurance. Celle-ci ressemblait à une princesse, tout droit sortie de son palais impériale. Pourtant elle détenait deux armes entre les mains. Deux sabres précisément. Leur larme étaient aussi tranchante qu'un morceau de verre, provenant d'un miroir. Apparemment, comme Asume, elle se méfiait des étrangers. De toute manière la samurai aurai certainement eut le même réflexe. Si un intrus rodait autour des environs de sa demeure, elle en aurait fait autant. Tandis que quelques secondes s'écoulaient, l'ancienne adolescente examinait en profondeur chaque caractéristiques de son adversaire. Puis la voix de son interlocutrice se mit à résonner. Celle-ci ne tenait pas à se présenter à quelqu'un qui se cachait. En effet, cette dernière avait tout à fait raison.. Pourquoi donner son identité à une personne qui ne se montre pas ?

La demoiselle se dévoila, hors des arbres. Elle était vêtu d'un de ses plus beaux Kimono. Cette robe traditionnelle était de couleur brun et aux motifs de serpents argenté. Étrangement sa tenue était plus courte que les autres. Effectivement Asumi avait décidé de diminuer la longueur de ses vêtement, afin d'être plus à l'aise lors des combats. Un acte astucieux qui néanmoins choquait la plupart des passants qui la voyait habiller de la sorte. Les jambes d'une femme, obligatoirement, étaient recouvert par le long tissu. La soie, un atout de la féminité, se fit rare parmi le peuple. De plus en aucun cas elle utilisait ce textile lors de son voyage. Elle s'habillait de matière simple. La sélection de sa toilette était très stricte. La vente de tissu précieux se faisait rare. Néanmoins la samurai possédait toujours deux kimono de soie en réserve, en cas d’événements important.
Elle s'apprêtait à rengainer son arme, mais en réfléchissant, l'idée se dissipait. La crainte se dissipait progressivement. La tension des deux clans allaient-il se poursuivre entre les deux femmes ? Si Teruki Kotaro, le père de la pauvre malheureuse, apercevait cette scène, il en rirait. Selon lui, une femme servait simplement d'épouse et de mère. Il s'avérait que ce jugement aurai changé avec le temps, si ce dernier n'aurai pas succombé à la mort.

Désormais deux guerrières brandissaient leur armes, en position de combattre. L'une excellait dans l'art de Hebi, l'autre dans celui de Uma. L'eau contre le vent. Deux éléments totalement proche. Pourtant un pacte de non agression dévoilait qu'une tension existait entre ses deux villes. Du mois entre la ville dominante de Hebie et de Uma. L'idée de perdre la bataille lui effleurait l'esprit. Toutefois son cœur, lui, lui prescrit d'abandonner cette pensée futile et de discuter afin de ne pas mener directement à une conclusion attise au sujet de l'autre personne. Se présenter était la clé à la réussite d'une bonne entente. Mais elle préférait gardait quand même ses origines secrètes. Elle rangea son katana puis s'inclina devant la jeune femme ou peut-être s'agissait-il d'une adolescente. Sa concurrente l’impressionnait sur beaucoup de point. D'abord elle était vif d'esprit. Directement elle avait osé se confronter à Asumi. Ensuite sa beauté illuminait un respect des plus totale. Et finalement, bien qu'elle était en mode de combat, cette dernière était une femme....Une femme forte !
Un point commun qui liait nos deux protagonistes. Il en valait la peine de connaître une personne comme celle-ci.

<< Veillez pardonner mon impolitesse. Je me prénomme Teruki Asumi. Je suis actuellement en voyage. Je visite une multitudes de villes. Mais cette fois-ci, j'ai préféré voir la nature sauvage, elle-même. En ce temps de crise, la méditation est le meilleur moyen de changer d'air. >>

Il fallait le dire, des quêtes, elle en avait faîte. Mais ce fut ses rencontres qui lui restèrent en mémoire. Elle avait croisé une multitudes de personnes si haut placé. Une jeune femme comme elle, n'aurai pas eut cette chance normalement. Et pourtant.....

Maintenant, elle attendait de recevoir une réponse de la part de cette inconnue. Il était possible que cette dernière ne révèle pas son identité. Peu importe, désormais sa décision était prise. Si jamais celle-ci se jetait sur elle, Asumi aussitôt saisirait son éventail afin de riposter.

Ce femme se prénommait Haru Hanae. Un nom et un prénom qui lui valait une authentique identité.
La traduction exacte décrivait facilement l'idée reçu du caractère de la demoiselle. Ainsi << Fleur bénite du printemps >> désirait révéler en cette jeune fille, une certaine harmonie avec la nature. Elle devait être douce avec ses proches, mais dangereuse auprès des inconnues. Un tel prénom et nom de famille la rendait prestigieuse. De plus, elle arborait une armure leste par dessus un magnifique Kimono dont les motifs s'avéraient très jolie. Donc il s'agissait d'une guerrière aisée ou dont la réputation l'ont mené à acquérir de somptueux présent. La valeur d'un samurai était influencé par la qualité de son travail. De bonnes quêtes menaient à devenir célèbre puis à obtenir de meilleurs missions. Haru s'était incliné poliment. Une preuve de respect entre elles. Quelques ombres se trouvaient au sol. Elle représentaient le feuillages des arbres. A cause de cette obscurité, la fraîcheur se faisait encore plus sentir. Un parfum de foin flottait. Il s'agissait la nourriture de Hiroshi. La monture se dirigea vers cette belle quantité d'herbe. Il mangeait de nouveau. Une victoire pour l'ancienne adolescente. Cependant cette dernière ne le voyait pas, elle était plutôt concentrer sur la demoiselle qui avait baissé ses armes. Elle examinait Asumi. Il fallait croire que ces deux dernières possédaient la même pensé : une méfiance grandissante. Exactement comme leur deux clans. Ils s'opposaient. Heureusement qu'un pacte de non agression a été instauré, autrement la
hebi serai en mauvaise posture. Hanae se prononçait une fois de plus.

<< Vous savez que ce n'est pas conseillé de rester dans cette forêt... Vous ne semblez pas venir d'Uma, je ne vous ai jamais vu là-bas. On pourrait croire que vous préparez un mauvais tour envers la ville... Surtout avec ce genre d'armes. >>

Ce diagnostic démontrait une bonne analyse de la situation. Toutefois elle se trompait sur un point :
Asumi venait à Uma afin de visiter cette ville. En apprendre un peu plus au sujet des habitants. Fuir la monotonie du quotidien. Étant donné ses mésaventures, elle avait parcouru une longue route. Il restait tellement à voir. Les armes... Elle n'avait pas pensé à les retirer. L'unique idée qu'elle avait eut en voyageant était de se protéger. En ce monde, les armes sont requises. Par contre comment l'expliquer à un membre d'une tribu adversaire.


<< D'ailleurs n'est ce pas le cas? >>

Cette question la choquait. Certes elle appartenait au clan Hebi. Cependant ses intentions étaient autrement. Asumi se prosterna en gage de respect. Si elle ne voulait pas l'écouter, alors il était possible que ce geste lui évoquait une marque de considération envers les Umano. C'est seulement sous l'ordre de Dame Hebi, qu'elle attaquerai. Elle était loyale envers sa nation. Nul ne pourrai la corrompre.

<< Je veux bien vous avouer d’où je viens. Je proviens d'un petit village. Mon nom n'est pas très connue, certes, c'est vrai. Cependant en aucun cas, je préparerai un mauvais coup à votre village. Je suis simplement venue ici afin étouffer ma soif de découverte. >>

A ces mots, elle se révélait beaucoup plus fidèle à cette autre clan. Ces guerres inutiles la rendait immature. De plus en plus de personnes se méfiaient des étrangers. C'était tout à fait normal. Malheureusement, Asumi s'imaginait un autre monde. Cette utopie lui traversait l'esprit à chaque instant. Cette Hanae se posait-elle la question ? Bien sûr que non.

Le monde était un vaste périple où l'être vivant se devait affronter une multitude de mœurs afin de se forger. Voilà à quoi penser la samurai. Néanmoins à l'origine ce parcours du combattant était destiné aux hommes. La femme pouvait-elle se permettre de changer la logique ? Apparemment il était possible de transformer le rationnel. Elle n'était pas unique en son genre. Effectivement Hanae était la preuve. Le sexe faible n'était pas si fragile. Une force encore plus intense que chez les hommes existait en elle mais il était impossible à la décrire. Depuis quelques instant la forêt demeurait silencieuse. Normalement diverses formes vies habitaient ce lieu. Hanae analysait les alentours. Ce calme ne devait pas régner. Seulement le raisonnement des branches duraient. Asumi écoutait attentivement chaque sons suspect. Ses yeux se fermèrent. Une allusion à une embuscade lui venait à l'esprit. Et si Hanae l'avait piégé ? Une guerrière comme celle-ci représentait tout de même une menace. Cependant prendre comme otage une autre samurai était complètement stupide. Du moins, Asumi ne constituait pas une formidable prise. De plus la famille Teruki possédait une mince fortune.

Quand un projectile non identifiable vint aussitôt effleurer l'une des joues de Hanae, Asumi comprit immédiatement que l'ennemi était aussi celui de son interlocutrice. Ce qui avait touché la jeune femme était une arme de Ninja, un Kunai précisément. L'adversaire était donc un professionnel. Néanmoins Hanae sut éviter l'attaque en adaptant une position de combat. Quant à l'ancienne adolescente, cette dernière, avait saisit son tessen dans lequel un ensemble de Kunai étaient camouflé. Du regard, elle jeta un coup d’œil vers l'emplacement d'où provenait le projectile. L'air chaud l'étouffait. La saison semblait inhabituel. Hanae portait une expression froide. Les traits gracieux de son visage avaient disparu.

L'opposant lança de nouveau des Kunai qui se dispersèrent. Il visait les deux jeunes femmes. Il fallait le dire, si cette individu désirait prendre la fuite, la meilleur des solutions était de détourner l'attention. Grâce à son Tessen en acier, Asumi riposta en déviant les projectiles. Elle reçu à l'arrière une arme à jet. Elle s'était planté à la cheville droite de la jeune femme. Du sang coulait de la blessure. Un homme attaqua promptement Hanae. Il portait un manteau noir dont la capuche caché son visage. Comme arme, l'inconnue était muni d'un sabre dont la lame usé témoignait de son histoire. Les deux mercenaires étaient confronté à deux combattants aguerrie.

<< Faîte attention ! Derrière-vous ! >> S'écria-t-elle.

Désormais les deux inconnues allaient devoir faire équipe. Le vent et l'eau étaient deux éléments qui s'opposaient. Pourtant de leur union naquit la glace. Les deux femmes devaient s'entraider. Si jamais Hanae refusait de coopérer, alors Asumi se résoudrait à combattre seule, même si la mort s'approchait d'elle.

Grâce à la prévoyance de Asumi et à ses capacités, la guerrière put éviter le pire. En effet, cette dernière s'était défendu en utilisant l'une des capacités de son clan. Afin de se retourner et de contre-attaquer, elle s'était projeter grâce à de petites sphères de vent. Cette technique suffit à éberluer l'ancienne adolescente. Comme elle l'avait penser Hanae correspondait à une mercenaire redoutable. Le combat s'estompa durant quelques minutes. Alors que les deux adversaires s'examinaient mutuellement, la jeune femme observait la scène. Assister à un combat comme celui-ci devenait intéressant. Il opposait un brigand contre une samurai. Du moins l'allure de l’assaillant se rapprochait à celui d'un bandit. L'inconnue se moquait des deux femmes. Il s'agissait peut-être d'un homme misogyne. Hanae fut agacé par ses rires. Du coups elle s'élança vers son rival. Les enchaînements de celle-ci étaient spectaculaire. Il y avait divers arts martiales. Décidément elle s’en tirait à merveille. Malgré l'acharnement, la jeune fille ne parvenait pas à neutraliser le guerrier. Il esquiver sans problèmes aux attaques. Les sabres ne faisaient que se frôler sans atteindre la chair de les deux rivaux.

<< Tu es trop faible ! >> avait-il hurlé.

Cette remarque causa la colère de l'impétueuse Asumi. Il parlait trop. Maintenant il fallait lui donner une bonne leçon. Cependant sa voisine se chargeait déjà de celui-ci. Elle avait tenté de lui donner un coup de pied vers une zone du corps. Avant même de toucher la cage thoracique, la jambe de l'attaquante fut saisit, puis l'adversaire s'en servit en relevant la pauvre demoiselle. Il se décida à lancer sa victime. La malheureuse fut éjecter contre un arbre. Asumi voulu l'aider quand elle s'aperçut que cette dernière s'était relevé doucement, tout en récupérant ses armes. Elle impressionnait vraiment la Hebi. Cette petite avait du cran, dommage que la guerrière ne puisse pas la prendre sous son aile. Le mystérieux individu se mit en position d'attaque. Son ami vint aussitôt le rejoindre. Il portait des vêtements ordinaires de ninja. Le voilà enfin. Le sourire aux lèvres, Asumi croisa ses deux sabres dont les lames étincelaient aux contact de la lumière. Deux contre deux. Hanae semblait être de la même longueur d'onde que la samurai. Il n'était pas rare de croiser des brigands dans la forêt. Néanmoins, ces inconnues restaient imbattable. Après une mince réflexion, l'homme maintenant le sabre s'élança sur Hanae. Il avait l'air de s'amuser. Pour lui, la délicate demoiselle était un jouet. Asumi, quant à elle se précipita vers le deuxième agresseurs qui se trouvait en hauteur. Un ninja était un combattant capable de se camoufler. Ainsi celui qui avait commencé à attaquer demeurait silencieux, parmi la flore. Il s'était rapidement cachait. Mais ou était-il ? Le soldat de Hebi décida d'écouter attentivement la sonorité des alentours. Seul le froissements des feuilles résonnaient. Il était clairement impossible de percevoir le Ninja. La respiration du fugitive vint immédiatement caressait les tampons de la samurai. Elle l'avait trouvé. Des Kunai furent lancé dans sa direction, elle les esquiva en recula en arrière.

<< Inutile d'utiliser de tels attaques contre moi. Si tu es un vrai mercenaire, Approche ! >> braillait-elle en faisant la moue.

Le ninja se dévoila en face d'elle. Quelques feuilles d'érables étaient tombé, lorsque celui-ci avait atteint le sol. Le regard du rival ne comportait aucune expression. Apprendre à contrôler ses sentiments étaient un avantage. Ainsi lors d'un duel, seul la personnes ayant le dessus sur ses émotions peut facilement l'emporter. Il saisit un Kodashi, un petit sabre dont la lame était tranchante . L'ennemi se dirigea vers l'ancienne adolescente en prenant de la vitesse. La pointe de son arme s'orientait vers la poitrine de cette dernière. L'attaque fut interrompu par le croisements des deux Katana. La colère lui montait. Comment osait-il l'affronter de cette manière ? Il fit un croche-patte à la demoiselle qui tomba au sol. L'un des sabres fut projeté au loin. L'action s'était produit si rapidement. L'arme de l'adversaire touchait à présent le cou de la samurai. Ses yeux étaient empli de larmes. Elle n'avait pas peur. Une main s'infiltra à l'intérieur de son kimono et caressa sa cuisse droite. Ce geste était déplacé. Avait-il envie d'elle ? Brusquement une idée lui venait à l'esprit. Il était situé au dessus d'elle et par conséquent une attaque frontale était possible. Le ninja s'apprêtait à découper la robe traditionnel de la demoiselle.

<< Doku Sairen ! >>

D'un air affirmé, les points figés, elle frappa à plusieurs reprises les points vitaux de son agresseurs. Du sang sortit de sa bouche. Les blessures causés étaient mortelle. D’ailleurs il ne parvenait plus à bouger. Le ninja n'était pas mort, certes, mais au moins neutraliser. Elle se leva, affaiblit. Une douleur se fit sentir. Un kunai s'était planté au niveau de son ventre. La profondeur de l'ouverture dépassait l'anormale. Il avait du être très agile pour introduire l'arme à l'intérieur de la chair, durant l'attaque surprise de Asumi. Sa pression sanguine augmentait. Visiblement elle perdait énormément de sang. La samurai se pressa de rejoindre l'autre guerrière afin de l'assister. A sa grande stupéfaction elle la vit dans une drôle de situation.

Spoiler:

Près d'un vieil arbre, je m'étais relevée, récupérant mes deux sabres en mains. La douleur s'atténuait un peu, elle pouvait reprendre le combat. Elle se rapprocha de sa coéquipière lorsqu'elle vit un deuxième personne vêtue de noire rejoindre le premier, tout en restant en hauteur.

* Comme si le premier n'était pas assez fort... Il a fallut qu'il ramène son copain*

L'homme vêtue d'un manteau et armé d'un sabre s'élança sur Hanae. La jeune Samouraï se remit en position de garde, elle entendit un bruissement dans l'air, signifiant que Teruki-san était partie s'occuper du Ninja. Hanae avait analysé son adversaire lors de la première attaque. Il semblait bien connaître les Samouraï, et leur technique de combat... Son Katana dans la main gauche, et le Wakisashi dans la main droite, elle réfléchissait, tout en restant concentrer sur la manière de le combattre qu'il fallait adopter. Hanae avait déjà utilisé l'Uzumaku Kaze, mais à une reprise seulement. Elle pouvait donc encore l'utilisé quelque fois sans avoir de conséquences derrières. Elle soupira. Elle savait que si elle n'arrivait au bout de son combat avec le style de combat de son clan, elle allait devoir utilisés les pouvoirs du Kamikaze, et ça ne lui plaisait pas du tout.

Les lames des deux opposants s'entrechoqua dans un bruit métallique. Hanae sauta en arrière afin de s'éloigner de son adversaire. Elle allait le laisser l'attaquer afin d'examiner son style de combat. Celui-ci utilisait majoritairement le sabre, mais il l'utilisait avec une maîtrise impressionnante que la Samouraï n'avait jamais aperçu auparavant. même pas chez son père.
Tant bien que mal, elle para les coups de Katana, avec ses propres lames. Il était temps d'en finir. Hanae allait le prendre par vitesse. Une nouvelle fois, elle courrait vers l'homme au manteau sombre. Une fois devant lui, elle créa une boule de vent sur ses pieds, afin de pouvoir sauter rapidement sur le coté de son ennemi, ensuite elle fit la même chose pour arriver derrière, ensuite sur le coté gauche, devant, retourne sur le coté gauche, derrière, coté droit, devant, et coté gauche. Répétant cela plusieurs fois, tout en frappant son ennemi de ses lames. Du au vent, la poussière de la terre s'était levée, Hanae arrêta, devant son opposant, la lame de son Wakisashi contre la gorge de celui-ci. Elle ne voyait rien à cause de cette poussière, lorsqu'elle celle-ci se décipa, elle vit que lui aussi avait sa lame contre la gorge de la Samouraï. La combattante était essoufflé, le Uzumaku Kaze demandait beaucoup d’énergie. Il était clair qu'elle ne pourrait plus l'utiliser durant ce combat. Aux pieds des deux guerriers, se trouvait des morceaux de vêtements. Le manteau de l'homme était complètement en lambeaux, tout comme les vêtements qui s'y trouvait en dessous, dévoilant un torse musclé par le travail, sur les morceaux de tissus qu'il restait, des tâches de sang était visible, signifiant qu'il avait tout de même prit pas mal de dégâts.. Hanae elle avait les manches de son Kimono déchirer, une partie qui était censé recouvrir son ventre disparue, et la plus grande partie des jambes dénudées. Il lui souriait d'un air narquois qui agaçait Hanae. Le combattant approcha d'avantage sa larme de la gorge de son opposante, créant une petite entaille. Son adversaire ne se souciait pas de sa seconde lame, il fit une grosse erreur. Dans un geste vif, elle planta son Katana dans le corps de son ennemi qui combat à terre agonisant. Avec la lame de son sabre, elle releva la capuche du martyr.

"J'veux voir le visage de l'homme que j'ai battu, tout comme il a pu voir le mien... "

Elle regardait le visage de l'homme. Il semblait ne pas avoir trente ans. Il avait des traits assez raides et une mâchoire carrée. Jamais la Samouraï ne l'avait croisée, de plus elle ne voulait même pas savoir pourquoi il les avait attaqués, il avait payé pour son erreur puisque la Mort s'approchait de lui à grand pas. Hanae se retourna, ses cheveux long et sombre dansant au gré du vent.

" Sache que ta vie a t'a été arrachée par Haru Hanae, Samouraï du clan d'Umano, à présent, part pour le monde des morts... "

La Samouraï entendit que l'homme voulu lui dire quelque chose, mais n'y parvenu, la mort lui ayant déjà offert son baiser mortel. Hanae grimaça, avant de tomber à genoux à terre, mettant sa main sur son flanc gauche, sentant du sang s'écouler entre ses doigts.

"Kuso* ..."

La douleur était intense et bien présente. Du regard, elle cherchait Teruki-san, voulant savoir si elle aussi avait battu son opposant. Elle semblait avoir juste fini son combat. Dans sa tête " Sur les restes de Kimono, des tâches rouges apparut.

" Yo... Yokatta*..." Dit elle en voyant la Samouraï. Sa vision devenait trouble et elle ne pouvait pas distingué si la Samouraï était gravement blessée ou non, elle vit juste qu'elle était en vie...

Spoiler:

Ni les nuages, ni le vent ne jouait en leur faveur. L'air avait beau soufflait, toutefois une masse de chaleur l'accompagnait. Pour trouver de l'ombre, il fallait se mettre sous un arbre. Le silence qui avait prospéré avait cessé. La flore et la faune semblaient reprendre leur quotidien. Néanmoins ces deux hommes qui restaient encore inconnue, avaient été très fort. Surtout le manieur de sabre. Le corps de cette homme agonisait à terre. Haru-san avait exprimé sa joie en voyant Asumi devant elle.
Les deux femmes s'étaient réciproquement rapprocher de l'une et de l'autre. Mais manifestement ce lien avait l'air fragile. La samurai respectait seulement le pacte de non agression. Ou peut-être serai-ce uniquement de l'estime envers cette talentueuse escrimeuse. Prévoyante, la guerrière détenait une multitudes objets très utile. Ainsi elle put soigner Hanae. Leur vêtement furent rénové. L'état des kimono étaient déplorable. Ils possédaient diverses déchirures. La trousse de couture servait énormément durant le voyage.

Hanae portait des bandages autour de ses blessures. Grâce à des plantes médicinales, ses plaies guérissaient plus aisément. Naturellement celle-ci était habillé d'un Kimono de rechange. L'une des plus belle robe traditionnel fut choisi. Il s'agissait d'un Yukata aux motifs de serpents qui était enroulé sur lui-même et à l'intérieur d'un flacon. Le tissu qui constituait la tenue était de la soie. Sa couleur : L'azurin qui s'associait avec le teint clair de la demoiselle. Une ceinture doré maintenait le tout. L'emblème se trouvant sur le kimono trahirait sûrement la samurai. Toutefois la fierté d'appartenir au clan Hebi lui donnait espoir que sa coéquipière comprendrait. Cette fois-ci elles étaient partenaires, mais plus tard elles deviendraient probablement ennemi. L'encolure du cheval frôla le front de la jeune femme. Asumi appréciât ce doux moment passé à l'ombre. Elle se rafraîchit en buvant une eau fraîche provenant d'une gourde dont le textile était de la laine.

Le cadavre de l'ennemi avait apparemment disparu. Il n'était plus vers les lieux. Une personne qui le connaissait sans doute avait du le récupérer. Quant au Ninja, il était toujours envie peut-être. Les assaillants s'étaient confronté à plus fort qu'eux. Heureusement que celles-ci avaient reçu une éducation différente des femmes traditionnels. Pourtant au départ l'enseignement de la demoiselle correspondait à celle d'une futur Dame de séjour. Le destin lui prédestinait un autre avenir. Celui d'une Guerrière au service de son clan. Elle suivait le même parcours que son père Teruki Kotaro.

<< Yokatta...>> Murmura cette dernière en acquiesçant un sourire.

L'escrimeuse avait tenu à voir Asumi en vie. Pour la première fois une personne allait peut-être la considérer comme un être-vivant et non comme un objet dont le seul but est d'assouvir le rêve d’autrui. Seulement Haru-san appartenait au clan adversaire. Toute cette méditation lui causait la migraine. Deux heures passèrent et la talentueuse combattante se réveillait enfin. Ce repos était bien mérité.

<< Daijobu Haru-san ? >> dit-elle d'une voix calme et paisible.

Son acolyte paraissait détendu, exactement comme elle. Asumi se mit à songer à sa prochaine destination. D'abord elle passerai par la ville natale de Hanae, ensuite elle continuerai son parcours. Cette rencontre resterai inoubliable. En effet le fait d'avoir croiser des brigands et une jeune femme dont le métier est le même qu'elle établissait un bon souvenir. Quoi que à bien y réfléchir....

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