A boire et à manger. Plus si affinité

Murasama avançait dans l'une des ruelles de la cité d'Hebi. Il venait juste de revenir d'une mission en dehors de la cité. Sa première en temps que membre de l'ordre des Metsuke du Serpent. La mission qu'il avait reçu était simple, enquêter sur les raisons de l'agitation de certains fermiers et mettre un terme à ses troubles.
La raison de cette agitation venait de la présence d'un petit groupe de voleurs et brigands sans grandes intelligences et ne représentant aucun dangers pour une personne qui apprenait à se servir d'un sabre. Encore mois pour un samouraï ou un Metsuke, même de bas rang. Surtout quand ces idiots finis ont la lumineuse idée d'attaqué chaque un leur tour alors qu'ils sont une dizaine. S'ils avaient attaqué tous en semble, ils auraient pu espérer qu'une partie de leur groupe ne se fasse pas capturer et jeter dans l'une des cellules humides de la prison d'Hebie. Et ce n'était pas le sursaut de conscience des deux supposés chefs qui avaient changé la donne. Ils eurent l'idée, trop tard, d'attaqué en même temps. L'un avec un sabre rouillé et l'autre avec une fourche.

Au moins, cette mission avait permit au jeune Yamato Murasama de voir qu'il maîtrisait le Hyoho Niten Ichi Ryu. Il savait se battre avec un sabre dans chaque main et cela lui serait d'une grande utilité dans l'avenir. Comme lui avait dit son supérieur lorsqu'il lui avait fait son rapport et apporter les pillards du dimanche, il aurait des missions plus importants au fur et à mesure. Quelques fois, il serait même appelé pour venir en aide aux samouraïs ou faire quelques missions réservés à la caste Shinobi, dû fait qu'il avait des connaissances dans cette discipline militaire.
Son supérieur avait servi avec le père de Murasama, même si les deux hommes ne s'étaient jamais portés dans le cœur de l'un de l'autre. Ils avaient un certains respect pour l'autre. C'est ainsi que son chef savait que la famille Yamato avait eu des ninjas et de kunoichis dans son histoire et que tous les membres de cette famille apprenaient les bases de ces arts.
Murasama savait que c'était une aubaine pour lui. Le fait qu'il puisse aussi bien faire des missions réservés aux samouraïs, ninjas ou metsukes, lui permettrait de prendre plus rapidement du galon et de grimper dans l'échelle hiérarchique de l'arme Hebie. Il avait un objectif clair pour le moment, devenir un Capitaine comme le fut son grand-père.

Murasama repensa aux événements qui se déroula après que son supérieur lui donner quartier libre pour le reste de la journée. Il était retourné dans la demeure familiale et il avait annoncé à ses grand-parents son statut de Metsuke. Chose qui fut accueil avec une grande fierté par Yamato Shinji; son grand-père. Après tout, il était le deuxième de la famille à avoir ce rang.
Pour marqué et fêté cette annonce, Shinji s'absenta quelques secondes avant de revenir avec un sabre poser sur une étoffe en soie blanche. Murasama reconnut tout de suite cette arme. Elle trônait fièrement depuis des années dans la salle de réception de la demeure. Cette salle où ils allaient lorsqu'ils avaient des invités de marque.
Mais ce n'était pas là sa valeur réelle aux yeux du jeune metsuke. Non cette arme était légendaire dans la famille Yamato, elle aurait appartenu au premier membre de la famille avait choisie la voie du Bushido. Elle fut brandi par Yamato Shinji lorsqu'il fut Metsuke d'Hebie et par son père, Yamato Ran ; lorsqu'il était encore de ce monde. Et maintenant elle allait se trouver à la ceinture de Murasama. L'ultime honneur qu'il pouvait recevoir par les membres de sa famille.

Mais là, Murasama pensait à autre chose. Son estomac lui rappela qu'il n'avait fait un repas très frugal ce matin-là et qu'il avait faim. Il décida de se rendre à une des auberges de la cité. Il ne rentra pas dans la plus grande ou plus belle. Non il choisit une auberge modeste qui donnait sur le port et ses bateaux rentrant et sortant avec leurs marchandises. Le cadre était sobre et il y avait peu de monde à cette heure. Les serveuses étaient relativement jeunes, elles devaient avoir quinze-seize ans tout au plus. Mais il était venu ici pour une autre raison.
Il était déjà venu dans cette auberge dans le passé et il en avait eu pour son argent. Les plats n'étaient pas chère, ni l'alcool et pourtant, il se serait cru être un Seigneur. Tous les mets qu'il avait pu goutter était sublime et l saké, l'un des meilleurs qu'il avait pu boire. Le fait que les serveuses soient jolies et qu'elles viennent facilement sur les genoux des clients ne posaient pas de problèmes, ni aux clients ni au patron.
Patron qui veillait aux grains. Il cachait certains de ses clients, trop ivres ou simplement mal-élevé qui forçaient la main à ses serveuses. Il tenait une auberge respectable et non une maison de plaisir comme celles qui avaient un peu plus bas vers le port. Si ses filles voulaient faire plus ''amples connaissances'' avec certains clients, elles étaient libres de le faire dans les chambres qui se trouvaient à l'étage. Mais c'était elles qui le décidaient, il ne leur imposait pas cela et ne touchait pas une parte sur les ''cadeaux'' que leurs fessaient ses clients là. Et c'était encore moins les clients qui forçaient ses demoiselles à le faire.

Il s'installa près d'une des fenêtre donnant sur le port. Il commanda quelques plats composés de la pêche locale et du riz de la région, accompagné d'une bonne bouteille de Saké. La serveuse lui apporta cela rapidement et il lui donna la somme pour ses mets qui se trouvaient devant lui. Il allait prendre sa première gorgé de saké lorsqu'il vit des têtes qui ne lui était pas inconnu.
Il les avait vu plusieurs fois à la caserne et dans la cour du Palais de Dame Hebie Ayame. C'était des des samouraïs du serpent, comme ils étaient appelés par la population. Il leurs fit signe de venir prendre place avec lui, laissant son statut de metsuke de côté, pour une fois. Puis demanda à l'une des serveuses d'apporter de nouvelles bouteilles e sakés et des coupes pour boire.

C'était exactement pour ça qu'il se déplaçait beaucoup, il déteste son chef de division et son capitaine ainsi que travailler. Et ils n'envoyaient jamais quelqu'un le ramener juste pour dire bonjour et lui payer un repas, plutôt pour l'engueuler, le menacer et le faire bosser. Hier encore, on lui a demandé de patrouiller dans la ville, genre il avait que ça à faire...Ils ont vite compris que ça ne lui allait pas puisque Yasuo allait harceler chaque fille qui passait. Si il peut même plus s'amuser un peu...Alors il fut envoyé s'occuper d'ivrognes avec quelques camarades. Alors certes, il les avait calmé et ses camarades purent s'en occuper sans difficultée, mais cet imbécile les avait rejoint, surtout qu'il tient pas l'alcool. Alors il dut récurer les locaux dans son état puisqu'ils ne savaient pas quoi en faire.

Pire encore, ils ne voulaient pas le laisser dormir et n'hésitaient pas à lui jeter un seau d'eau pour le réveiller en pleine matinée, soit-disant que même en le frappant ça marchait pas sinon, tout ça pour s'entraîner avec les membres de sa division. Et bien sûr, aucune femme. Aucune n'acceptait de travailler avec lui, de près ou de loin. Elles avaient bien raison, même de loin il est dangereux pour la gent féminine. Malgré ça, tous s'accordaient à dire que Yasuo était très doué et ils le comparaient souvent aux shinobi...Car ils trouvent plus facilement les ninja du village même déguisé que Yasuo quand il décide de se cacher.

Courant tranquillement dans les rues, il lui fut rappelé par le destin qu'il n'est pas chanceux en tombant sur sa cousine qui cherche encore à se venger de l'humiliation que cet imbécile lui a fait subir. Même un criminel en fuite était moins recherché que lui dans la ville, et ça devenait compliqué à gérer, surtout que sa cousine voulait vraiment sa peau...Finalement, l'heure du repas s'approcha et il était temps de faire une pause. Et il y a une auberge où il allait toujours quand il avait des problèmes...Celle où il n'était pas trop souvent viré à coup de pied dans les parties, donc personne n'était vraiment au courant qu'il la connaissait.

Portant toujours un kimono ample pour mieux cacher ses aptitudes physiques, ainsi que son wakizashi à sa gauche et son katana à sa droite inversement de l'habitude des autres pour faire réfléchir inutilement, il entra dans l'auberge près du port où personne ne penserait à le trouver, normalement. Il avait pris bien soin de ne pas être vu sur toute la route, et ils n'iraient quand même pas jusqu'à envoyer des ninjas pour l'attraper...Enfin...Yasuo espérait. Alors qu'il venait tout juste de rentrer avant une femme, quelqu'un leur fit signe de se joindre à lui.

Si il leur faisait signe, c'est qu'il devait les connaître d'une manière ou d'une autre, alors Yasuo tenta de mettre un nom à ce visage en cherchant dans sa base de donnée des gens qu'il connaissait. Malheureusement, il n'avait pas une bonne mémoire, et il avait une longue liste de visages sans nom ainsi que de nom sans visage, ce qui n'aidait pas à retrouver...Déjà qu'il ne connaissait toujours pas tout le monde dans sa division. Puisqu'il ne lui disait rien, il y avait une chance non nulle qu'il soit le père d'une des filles qu'il harcèle. Ou le frère. Ou le promis. Ou une simple connaissance. Bref, ça pouvait être pour lui péter la gueule. Bon, son air amical indiquait le contraire mais ce n'était qu'un détail. Ok, pas tant un détail que ça, peut-être était-ce simplement un ami qu'il avait juste oublié, comme ça, ou un parfait abruti qui invite des gens au hasard à boire.

Yasuo avait donc observé Muramasa pendant environ deux secondes, le temps de réfléchir connement à toutes les possibilités. Tout ça pour décider qu'il avait faim et qu'il y réfléchirait plus tard, donc, toujours souriant, il alla à la table de Muramasa et le salua comme il se doit, d'un simple signe de la main.

"Bien le bonjour et merci pour l'invitation. On me nomme Unzen Yasuo mais vous pouvez m'appeler Yasuo ou comme cela vous chante."

Il s'installa de façon à être plutôt de dos par rapport à l'entrée mais qu'il puisse garder un oeil quand même, au cas où et il appela une serveuse, retint son instinct d'harceleur de la gent féminine et se contenta de commander plusieurs bols de riz et assez de poisson pour 3 personnes. Oui, juste pour lui.

Ce matin-là, la pluie tombait sur les plaines. Les champs de riz se remplissaient d'eau. Quelques employés de la famille Teruki s’abritaient à l'intérieur de la demeure. Ils observaient les gouttelettes tombés, au bord de la véranda. Le chef actuel du clan les autorisa à rentrer chez eux. Grâce à l'argent fourni par leur patron, la plupart des servants avaient l'opportunité de nourrir leur proche. Dans la brume, une silhouette immense apparaissait. La sœur de l'ancien dirigeant restait assise, au bord de la galerie. Un visage rayonnant s'affichait à la vue de cette mystérieuse personne qui s'avançait au dessus d'un étalon noir. Quelques mois avaient passé depuis le départ de l'héritière. Son retour était inattendu. Apercevoir la fille de son frère était une marque d'espoir pour Dame Imuta. Ainsi Asumi qui était proche de cette dernière sentait une grande joie l'envahir. Des larmes la submergeait. A cette instant elle comprit ce que signifiait le mot famille. Elle pensait à son père qui comme elle, avait accompli une multitudes de mission en délaissant des proches qui étaient précieux à ses yeux. La jeune femme descendit de son cheval et se précipita dans les bras de sa tante. Toutes les deux s’entrelaçaient. Se considérant comme mère et fille, les femmes ne supportaient plus leur séparation. Malgré cette charmante accueille, les autres membres du clan Teruki n'avaient pas changer d'avis. Asumi demeurait une enfant capricieuse dont l'ambition avait causé la perte du plus valeureux guerrier de la tribu. On lui reprochait encore cette acte.

***

Un parfum d'accent s'élevait au cœur d'une chambre ouverte dans laquelle un tatami représentant le Dieu serpent décorait le sol. Les motifs des cloisons illustraient les nombreux contes de Dame Imuta. Des souvenirs remontaient à la surface. Les uns plus joyeux que les autres. Asumi avait tant rit dans ce lieu. Cette odeur lui rappelait à quel point la mémoire jouait un rôle primordial au sein de la vie active. Pour ne par oublier les plus beaux instant de son enfance, elle avait gardé des souvenirs. Tellement de rencontre, d’événements et d'émotions s'étaient manifestaient durant son périple. L'ancienne adolescente les rapportaient à sa plus fidèle confidente. Il s'agissait d'un voyage extraordinaire qui avait forgé la demoiselle. Toutefois elles ne purent continuer leur conversations car quelqu'un les écoutait derrière la porte coulissante.

« Il suffit ! » s'écria-t-elle brusquement.

La personne qui les épiait avait déguerpit en vitesse. La rage de la mercenaire augmentait de plus en plus. A peine arrivé, déjà espionner. Cela ne se passera pas ainsi ! Asumi se leva immédiatement avec un air contrarié. Avant qu'elle puisse atteindre la porte, la « vieille » femme s’agrippa à son kimono, les yeux empli de larmes. Elle dévisageait la belle d'un regard tendre. Sa mère adoptive désirait une soirée calme. Alors elle proposa à sa nièce d'aller à une Auberge situé en ville. Sans hésiter, l'ancienne adolescente accepta.

***

C'était ainsi qu'elle se dirigèrent à l'auberge la plus proche. En pénétrant à l'intérieur, les dames du clan Teruki s'apprêtaient à s'installer à une table quand soudainement un homme d'une riche beauté conviant de nombreux individu à le rejoindre. Dame Imuta connaissait cet inconnu. Il était le fils d'un célèbre capitaine. L'invitation fut approuvé par la sœur du dirigeant. Asumi fut entraîné malgré elle. Sur la table, une multitudes de mets furent servi. De plus la boisson sacré de Hinomoto était également déposé. En silence, la gente féminine s'assirent. Un homme se présenta. Il se nommait Yasuo Unsen. Ce dernier portait un kimono traditionnel très élégants.
La jeune femme, quant à elle, était vêtu d'un Yukata rouge aux motifs de différentes espèces de fleurs. Contrairement aux habits ordinaire, il était de bonne qualité. A la lumière, il brillait. Le tissu
de cette tenue était de la soie. Non seulement il la rendait divinement jolie, mais également séduisante. La ceinture beige maintenait le vêtement. Comme à son habitude, Dame Imuta avait légèrement maquillé sa nièce. Pour accentuer les yeux écarlate du soldat, un fard à paupière beige fut appliqué soigneusement. Et pour rendre les lèvres pulpeuses, la sage tante avait étalé un rouge à lèvre rouge.

L'ambiance était festive. La sœur de son père communiquaient avec les autres hôtes. Finalement, voyant sa nièce à l'écart, elle se décida à la faire intervenir. Mais comment ? Sachant la passion de Asumi et les professions de l'entourage, elle trouva une solution. D'un clignement de l’œil, Asumi surprit sa tante entrain de courtiser le metsuke.

« Okaasan, que faîtes vous ? » se disait-elle intérieurement.

Elle parlait simplement de sa fille adoptif à cet bel homme qui s'imposait, contrairement aux autres. Un mauvais pressentiment la parcourait. La belle brune fixait tout ceux qui l'entouraient. Elle se sentait à l'étroit. De plus sa tante, selon elle, tentait de lui trouver un mari. Comment osait-elle décider à sa place de son future époux ? Si jamais un étranger de sexe masculin lui adresse la parole, elle n'hésiterai pas une seconde à le remettre à sa place. Comme diverses prétendants, elle le renverrai. Évidemment, lorsque sa Ocasa revint vers la samurai, elle lui ordonna de rejoindre Yamato. Selon cette dernière, il s'agissait d'un bel étalon. Encore une métaphore assez ironique de sa part. Un soupir s'échappa de celle-ci. Elle avait nullement envie de s’asseoir auprès de lui. Cependant la réputation de sa famille était enjeu. Ayant mûri, la voyageuse s'abstenait désormais de tout commentaire et s'exécutait. Elle était à présent à cotée du samurai et du Metsuke.

« Veuillez m'excuser, puis-je me joindre à votre conversation ? » demanda-t-elle d'une fine voix.

"Bien le bonjour et merci pour l'invitation. On me nomme Unzen Yasuo mais vous pouvez m'appeler Yasuo ou comme cela vous chante."

Murasama avait entendu parler de lui par son chef. C'était un bon combattant, un élément de talent. Mais son dossier était entaché par ses débordements et son comportement peu recommandable pour un combattant de Dame Hebie. On parlait plus de lui pour les problèmes qu'il créait que ses exploits qu'il pouvait faire au combat. Sans oublier, que les plaintes que ses supérieurs avaient le concernant, venait d'une grande partie de la gente féminine de la cité. C'était un avantage d'être membre du Metsuke, on avait accès à des informations sur la plus part des soldats Hebie. Il eut un petit sourire et il se présenta à son tour:

'' Yamato Murasama, jeune membre de la caste des metsukes.
N'ayez crainte, je ne suis pas en service. Je ne vous arrêterais pas si vous êtes ivre ou que vous avez un comportement légèrement déplacé envers les dames. Enfin dans la mesure du raisonnable.
Mais servez-vous en saké, l'ami.''

Yasuo se détendit légèrement. Il ne risquerait pas de finir sa journée dans une cellule dû à son taux d'alcool dans le sang. Ils commencèrent à parler de tout et de rien, entre deux bouchés. La conversations n'étaient pas vraiment une animation entre eux deux.

Ce fut avec un grand soulagement qu'ils accueillirent les deux dames à leurs tables. L'une avait à peu près leurs âges. Murasama savait qu'elle était une samouraï. Elle faisait partie des rares femmes servants la famille Hebie en tant que pratiquante de la voie du Bushidõ.
L'autre était plus âgé, suffisamment pour être la mère de la plus jeune. Chose possible en voyant leurs ressemblances. Si elle n'était pas sa mère, elle devait être parenté en tout cas.
Une chose était certaine, ces deux dames étaient de très loin les plus belles de toute l'auberge. Elles étaient légèrement maquillés et cela faisait leurs charmes. Elles ne gâchaient pas leurs beautés naturelles, au contraire cela la mettait en valeur. C'était ce qui plaisait grandement au jeune Murasama, chez les dames. Celles qui ne se cachaient pas sous un masque de produit de beauté.

Ce fut la plus âgé qui mit de l'ambiance à cette table. Cela faisait quelques secondes qu'elles étaient là et pourtant elle draguait ouvertement le jeune metsuke. Vantant les mérites de l'éducation de la famille Teruki. Elle disait clairement que les femmes de cette famille savaient tenir une maison, sans oublier leurs bonne éducation et leurs manières exemplaires, proches de celle des seigneurs.

Cela faisait rire doucement Murasama, il avait la même personne dans sa famille; sa grand-mère. Depuis ses quinze ans, elle tentait de lui trouver une épouse ou au moins une amie fille avec qui il pourrait passer quelques moment privilégié. Elle se demandait même s'il n'était pas attiré par les hommes ou si l'attrait par le sexe tout simplement, au vu des échecs qu'elle avait subi dans cette tâche.

''Okaasan, que faîtes vous ?''

La jeune Teruki semblait outré par le comportement de sa proche. Cela devait être la première fois qu'elle la voyait entrain de faire un tel manège devant un jeune homme dit de bonne famille. Mais on pouvait voir, clairement, que les propos de la Okaasan de la jeune samouraï, était rodé et qu'ils furent plus d'une fois répété durant ces dernières années. Elle devait chercher activement un époux pour sa fille. Après tout, c'était l'un des rôles d'une mère envers son enfant. Lui trouver l'époux ou la femme qui lui conviendra pour qu'ils puissent écouler des jours heureux ensembles.
La jeune Asumi demanda timidement:

''Veuillez m'excuser, puis-je me joindre à votre conversation ?
Bien entendu, mon compagnon Yasuo a commencé à gouter les mets de cette auberge. Je vous invite à en faire autant. Nous parlions de tout et de rien avant votre arrivée.
Je suis impardonnable. J'ai oublié de me présenter. Je suis Yamato Murasama, fraichement promu Metsuke. Mais je ne suis point en service, vous avez rien à craindre charmante mademoiselle. Mademoiselle? ''

Il avait usé de ses charmes lorsqu'il avait demandé le nom de la demoiselle qui se trouvait devant lui. Il connaissait déjà son nom de famille, Teruki. Il savait qu'elle venait d'une famille ayant fournit plusieurs samouraïs de rang respectable ses dernières années. Mais elle, qui était-elle?

Yamato Muramasa...Pour un prénom compliqué, c'est un prénom compliqué. Il lui demanderait bien comment ça s'écrit mais il n'allait de toute façon pas s'en souvenir demain. Un nouveau metsuke hein...

*C'est quoi déjà un metsuke?...*

Et ainsi, il se lança à nouveau dans une longue réflexion poussée où il alla jusqu'à déduire que la réponse était 42. Mais il n'avait pas la réponse à sa question. Il lui aurait suffit d'écouter pour se rappeler, après tout Yasuo les connaît bien. Fort heureusement pour lui, Muramasa n'était pas en service et ne comptait pas faire des heures sup', tandis que lui ne s'était pas encore rendu compte. Et une fois qu'il pensait l'avoir rassuré, il lui proposa sans hésitation du saké.

"Non non, je ne tiens pas bien l'alcool et je dois rester calme."

Dit-il tout en se servant du saké et en prenant une gorgée. Et tilt. Après avoir bu, il se souvint de ce qu'étaient les metsuke. C'était les gars qui essayaient de l'attraper à chaque fois qu'il allait dans une auberge ou un onsen, sans raison apparente. Enfin, si on exclu la plainte d'une femme, le fait qu'il posait problème en étant bourré ou qu'il s'était encore infiltré chez le bain des femmes. Il resta ainsi un moment sans bouger, terrorisé à l'idée de dormir encore dans la cellule froide et humide, pas bon pour son teint. Puis ses plats arrivèrent et il oublia tout pour se lancer dans le repas, lentement mais sûrement.

Malheureusement pour le metsuke, le samouraï n'était pas très causant, au contraire, son manque complet de culture générale n'aidant pas. Il n'en avait pas l'air, mais Yasuo choisissait avec soin chacune de ses paroles. Et comme il évitait de matter les serveuses ou d'essayer de leur voler des affaires, il n'y avait que peu d'animation dans l'auberge et ils risquaient de s'ennuyer. Enfin, Yasuo pouvait prendre tout son temps à manger sans s'ennuyer cela-dit, observer et écouter lui suffisait amplement.

L'animation remonta quand deux femmes se joignirent à eux. Une mère et sa fille probablement. Là, il ne put s'empêcher un léger sifflement qui serait certainement mal pris malgré que c'était implicitement un compliment. Ah, les femmes...Qui elles étaient, l'une comme l'autre, il n'en avait aucune idée, au mieux Yasuo était capable de dire sans hésitation que la plus jeune était une guerrière. Elle n'était pas très physique, mais ses mouvements n'étaient pas ceux d'une dame de la cour. C'était peut-être aussi pour ça que le pervers trouvait que le maquillage ne lui allait pas vraiment. Non, cela la mettait bien en valeur et la plaçait tout de suite comme la femme la plus resplendissante de l'auberge, mais, Yasuo avait l'impression que ce n'était pas naturel. Bah, aucune importance. Mais sa présence ne lui fit pas baisser sa garde.

Sans même agir ou dire un mot, il semblait que le metsuke et le samouraï étaient amusés grâce à la mère qui essayait de vendre sa fille au plus impressionnant physique, c'est-à-dire pas Yasuo. Il se demandait si c'était vraiment bien d'avoir des parents qui s'impliquaient un peu trop...Non pas que ça lui manquait puisqu'il ne l'avait pas connu, mais il n'aimait pas l'ingérence...Par principe. Il semblerait en tout cas qu'elle réussit bien son coup car la jeune femme finit par essayer de rentrer dans la conversation des deux hommes. Enfin, conversation, le serpent souriant n'aurait pas appelé ça comme ça...

"Surtout de rien."

Et le metsuke se présenta à nouveau mais d'une manière galante. Il était rentré dans le jeu plutôt facilement, et ça allait finir que Yasuo allait tenir la chandelle. C'était très dangereux, cet imbécile pourrait brûler l'auberge avec. Bon, au moins il lui avait demandé son prénom, ça serait plus facile pour discuter avec. Oh, et il n'allait pas se présenter. Pourquoi? Elle l'avait très bien entendue se présenter à metsuke, et il n'était pas galant. Yasuo tapa dans ses mains.

"Bien, maintenant il faut trouver un sujet de conversation qui nous permettrait d'avoir des longs débats houleux pour mettre de l'animation. Ou alors on peut se raconter nos vies. Une idée, jeune fille?"

Il prenait toujours grand soin à choisir ses mots, pas de doute là dessus. L'attention des deux hommes était en tout cas tourné sur la jeune femme à table avec eux. Enfin, celle de Muramasa l'était, celle de Yasuo aussi mais il entamait en même temps son deuxième bol de riz. Cet imbécile n'avait rien d'un diplomate.

La folie gagnait les convives, laissant ainsi une animation des plus agréables. Les mets portés par les servantes s'engloutissaient au fur et à mesure. Parmi les personnes se trouvant à l'auberge, il y avait un groupe de Geisha qui dansaient au rythme d'une mélodie envoûtante. Chacun de leurs mouvements se synchronisaient. Certains client les observaient avec admiration. La beauté de ces délicates fleurs éblouissaient. La tante Teruki vérifiait les pas réalisée de ces belles créatures. Finalement trouvant cette chorégraphie fantastique, elle les fixait silencieusement. A ses cotés les deux guerriers savouraient ce moment de plénitude. L'un mangeait de manière détaché alors que l'autre se comportait noblement. Yamato avait accepté la visite surprise de la samouraï qui se tenait à genou. Respectueusement elle servit les deux hommes, en dévoilant par la même occasion son pogné. Quel leçon inoubliable ! L'art de la séduction enseigné par Dame Imuta était une pratique correctement respecter à la lettre. A cette époque, une femme se vêtait de façon à cacher les membres de son corps. Or montrer un bout de sa chair annonçait le désir de plaire à quelqu'un.
Les mercenaires s'efforçaient de prendre l'avantage. Ce jeu plaisait à la demoiselle. C'était agréable de s’apercevoir qu'elle charmait toujours autant. Des coupelles de saké furent servi aux hommes. L'intrépide Teruki prit soin de tenir le verre soigneusement afin de déguster l'alcool de riz. Une main sous le récipient et l'autre tenant les extrémités, voilà comment elle se délectait de ce breuvage unique en son genre.
La famille Teruki connaissait le secret qui permettait de faire un bon saké. Ayant un vaste territoire dans les champs, ils s'occupaient de la riziculture. En effet, ce clan fournissait du riz à ceux qui pouvaient le transformer en boisson exquise. Ainsi l'entourage de Asumi vivait aisément grâce à cela.

Le samouraï qui avaient déjà engloutit quelques plats proposa à ses compagnons de chercher un sujet sur lequel il pourrai bavarder. Il s'adressait précisément à Asumi qui le dévisageait. Les traits du visage d'un individu dévoilait souvent sa personnalités. Ceux de Yasuo révélait un homme charmant, qui néanmoins taquiner la gente féminine. Un coureur de jupon peut-être....
Cependant durant cette fabuleuse soirée, ce dernier se comportait dignement . Enfin, du moins il demeurait sage.

Voyant qu'ils étaient tous au service de Dame Hebie, la fille de l'ancienne myobu réfléchissait. Elle opta finalement de discuter à propos de leur art. Connaître les capacités d'autrui apportait de l'expérience. De plus, elle était de nature curieuse.
Dame Teruki prit la parole en observant les yeux dans les yeux Yamato. Il lui avait demandé son prénom, il fallait bien répondre.

« Je me nomme Asumi, Muramasa - Dono. Je suis enchanté de vous rencontrez chère compatriote.
Déclara-t-elle en regardant par la suite Yasuo. J'opterai pour une conversation tournant autour des types de combats que vous pratiquez. Je suis ravie de vous rencontrez Yasuo-dono. Je dois admettre qu'à mon retour je ne m'attendais pas à voir Hebie si majestueux. Il me semble avoir quitter la région, il y a si longtemps. »

La vieille femme s'apercevait qu' Asumi avait grandit mentalement. Ce voyage l'avait véritablement changer. D'une adolescente rebelle et capricieuse, elle était devenu une femme raffiné et douce. Des qualités vraisemblable cette fois-ci. Autrefois celle-ci aurai joué un rôle. Désormais cette dernière paraissait plus mûre. Des larmes ruisselaient de la mère adoptive. Elle était émue de la voir ainsi.
Teruki Kotaro aurai été fière de sa fille. La vie continuait malheureusement, même si une personne meurt.

La tenue irréprochable de l'impétueuse guerrière impressionnait les autres invités. Ils ne la reconnaissaient pas. Pourtant d'une part elle était toujours l'ancienne jeune fille qui aimait embêtait ses proches. Passant de son caractère à son physique, elle avait troubler la foule. Les regards posées sur elle ne l'intimidait nullement. Cette dernière attendait patiemment les réponses
de ses « amis ».

Yamato était amusé de voir la sagesse que faisait preuve le jeune Unzen; lui qui était plutôt habitué à bien boire et manger, tout en profitant des belles femmes qui se trouvaient près de lui. Il ne semblait plus être le bon vivant qu'il fut. Était-ce la présence de Yamato Murasama qui lui faisait un tel effet. Et ce n'était pas les tentatives du jeune metsuke pour le faire boire un peu qui allait changé la donne. Le trouble-fête avait bien l'intention de rester loin des cellules d'Hebie aujourd'hui. Chose louable, mais étant d'un ennui mortel.
Au moins, il avait trouvé un sujet de conversation qui semblait plaire à toutes les personnes qui se trouvaient à cette table et qui portaient une arme en temps normale. Parler d'eux permettrait d'apprendre plus de choses sur ses compagnons. Ils pourraient apprendre à mieux ce connaître et même se lier d'amitié. Un amitié par l'acier dans les premiers temps puis peut-être une vrai amitié qui ne serait plus lié à l'art de guerroyer et de servir Dame Hebie.

Puis Asumi, après avoir donner son prénom; proposa de parler des leurs styles de combats et par la même occasion de leurs techniques. Même si elle savait très bien qu'ils resteraient évasifs sur ce dernier point. Après tout, moins de personnes connaissaient leurs techniques et plus ils auraient de chance de vaincre facilement leurs adversaires dans un avenir proche. Le secret était une des armes des samouraïs au même titre qu'elle était une arme pour les membre de la caste shinobi.

Ce fut Murasama qui se jeta dans le bain. Il avait choisi de répondre à toutes les questions que lui poseraient les deux samouraïs qui se trouvaient devant lui. Si cela ne le mettait pas dans une situation délicate ou ne mettait pas la sécurité des terres de Dame Hebie en dangers. Il prit une grande respiration et bu un peu de saké avant de commencer sa tirade en disant:

'' J'appartiens à une famille qui suit la voie du Bushidõ ou celle des Shinobi depuis plusieurs générations avant la fondation d'Hebi par la famille de notre Dame. À cette époque nous fumes des rônins, des samouraïs sans-maîtres. Nous errions dans le seul but de combattre des adversaires puissants et de devenir plus puissants.
Suivant les versions, mon aïeux fut battu dans un duel singulier par le fondateur de la famille Hebie et celui-ci, reconnaissant sa valeur, lui proposa de devenir un de ses serviteurs armées. L'autre version dit, que mon ancêtre lasse de cette vie d'errance proposa ces services au jeune Seigneur Serpent contre un lopin de terre pour s'installer. Personnellement, je n'ai que faire de savoir la vérité sur la façon donc nous sommes rentrés au service de la famille Hebie. Nous la servons depuis des temps immémoriaux et ma fidélité va à Dame Hebie Ayame et à notre puissant Kami, Nuregami.''

Il fit une pause. Aussi bien pour les deux samouraïs que pour lui même. Il en profita pour boire une nouvelle gorgé de saké et avala quelques morceaux de poissons fraichement pêché. Puis il reprit:

_ '' Les arcanes que j'utilise ne sont pas enseigné dans les écoles traditionnelles qui se trouve sur les terres d'Hebie. Au fils des années, ma famille a acquis et apprit un grand nombre de techniques venant des quatre coins de Hinomoto. Créant son propre style de combat aux sabres ou à mains nues. Je suis loin de connaître l'ensemble de ses arcanes et je doute qu'une seule vie me permettrait de le faire. Après tout, il y a des techniques dans presque toutes les formes de combats pour un samouraï ou un ninja.
Personnellement, je me bats avec deux sabres depuis peu, mais je me suis spécialisé dans le maniement de ces armes dès mon plus jeune âge. Et si par malheur j'ai une lance ou un bâton entre les mains, je suis très dangereux, surtout pour mes alliés. Je suis plus que nul dans ces disciplines.
Le fait d'avoir servit fidèlement la famille Hebie depuis aussi longtemps que nous l'avons fait, cela nous a permit d’acquérir des terres en bordure du Palais de Dame Hebie Ayame. C'est là-bas que ce trouve la demeure de mes grand-parents, celle où j'ai grandi et fut formé. Celle de mes parents fut vendu après que mon père est trouvé la mort de honorable. Ma mère, elle, est morte en me mettant au monde. Je ne l'ai jamais connu et les souvenirs de mon père son floue.
Nous fessons parti de la petite noblesse de ce pays. Nous avons suffisamment d'argent pour vivre paisiblement sans à avoir à travailler''

Murasama regardait les réactions des deux samouraïs à cette révélation. Il venait de leur dire une partie de sa vie, sans pour autant rentrer dans les détailles. Il ne savait jamais comment les personnes allaient réagir en entendant son histoire. Aurait-il pitié? Ou pas? Mais maintenant qu'il s'était prête au petit jeu des révélations, il attendait que ses deux comparses faces la même chose. Il attendait la même quantité d'information de leurs parts que celles qu'il venait de donner. C'était à eux de se mettre à table maintenant.

Bien sûr, les trois se dévisageaient les uns et les autres pour essayer de déceler quelque chose entre eux, sur leur caractère probablement, les mensonges et autres. C'est ce que devaient probablement faire Yamato et Asumi, lui n'avait pas dévisagé Yamato car il n'a pas grand à faire des hommes, observer le visage d'une jolie fille est bien plus agréable. Et pas forcément celle en face, l'art de faire mine de regarder à un endroit et de regarder à un autre...L'art du pervers en somme. Les yeux jaunes de Yasuo donnaient souvent l'impression qu'il vous observait alors que ce n'était pas toujours le cas, très utile pour son cas.

La jeune femme donna bien sûr son prénom à Yamato, prénom que le samourai blond avait bien sûr noté dans son esprit tout en finissant son deuxième bol. En se tournant vers lui, Asumi proposa un sujet intéressant, parler de leurs techniques de combat, et elle donna aussi une information importante, elle n'est revenue en Hebie que depuis peu. Mais loin de lui l'idée d'avoir un quelconque jugement à son égard ou de lui demander la raison de son départ, tout le monde a ses secrets après tout.

Yamato lui semblait s'ennuyer. La façon dont il dévisageait le trouble-fête indiquait qu'il en attendait plus de lui. Heureusement que la jeune femme était arrivée. Et avec Yasuo qui proposa un sujet de discussion commun et Asumi qui en proposa de parler de technique, c'est comme s'il avait eu une lumière dans les yeux. Ce n'est pas comme si il était amusé mais au moins il ne s'ennuyait plus. Par contre, si il s'attendait à ce qu'il se mette à raconter l'histoire de sa famille et sa vie...Le blond écouta avec autant d'attention qu'il en avait fait preuve depuis leur rencontre, en ne regardant à aucun moment Yamato et en continuant de manger entre temps, parfois s'interrompant pour observer une serveuse en détail. Pas Asumi, elle est trop proche, il allait finir par se faire remarquer si il passait trop de temps à l'observer.

L'histoire de la famille, c'était le genre de partie que Yasuo n'écoutait pas. Pour lui, ça indiquait simplement que Yamato avait bien écouté les leçons d'histoire de sa famille et qu'il est un fils modèle, rien de plus. Blablabla il vit pour le seigneur il se bat pour le seigneur il meurt pour le seigneur. Tant mieux pour lui. Cela dit, il n'avait toujours pas rencontré dame Ayame, et il lui semblait qu'elle était plus jeune que lui...Il vallait mieux qu'il ne la rencontre pas pour sa propre sécurité. Il parla du style de sa famille qui apprend tout ce qui sert à se battre en gros de tout le pays, et lui-même utilise plutôt le combat à deux sabres. Logique étant donné qu'il portait deux sabres. Cela dit, Yasuo en portait aussi deux, mais c'était pour la déco' lui. Puis il se vanta sur leur richesse. Il aurait dû commencer par ça, c'est ce qui attire le plus les femmes. Bon, c'était à lui, alors il posa ses baguettes...Et commanda encore un bol de riz et encore quelques poissons. Et enfin il commença.

"Ravi de vous rencontrer de même, Asumi-chan."

Oui, il n'avait pas eu l'occasion de le dire alors il le faisait maintenant, et bien sûr avec tout le manque de respect qu'il était possible d'avoir.

"Bien, j'imagine que c'est mon tour. C'était beaucoup d'informations Yamato-kun, et je m'excuse de ne pouvoir en donner autant que vous, mais je ferai de mon mieux."

Ca, c'était pour montrer qu'il pouvait être poli. Pourquoi? Parce que Yamato n'avait pas dévoilé grand chose en fait. Il se bat avec deux sabres, point, l'histoire de sa famille il y a de nombreuse année, information inutile, il sert son seigneur sans sourciller, comme tout guerrier devrait faire, et son adresse ainsi que le fait qu'il est dans la noblesse en quelque sorte, en fin de compte c'était très léger. Ah si, ses parents sont morts, ça c'était une information importante. Qui ne fit aucunement réagir Yasuo mais c'est vrai que c'est bien plus personnel.

"Si je dois suivre le plan...L'histoire de ma famille, alors aucune idée, je n'ai jamais été attentif et c'était barbant. Je dirai que ce sont de grands traditionalistes servant le seigneur d'Hebie mais j'ai pas voulu me renseigner plus que ça."

Il avait dit ça toujours avec son sourire et sans changer de ton. On pouvait presque déceler une once de haine pour eux.

"Pour rester dans le thème de la famille, ma mère est morte à ma naissance et mon père est "mystérieusement" mort dans sa demeure. Si ça vous intéresse vraiment je pourrais en parler plus précisément ou peut-être que vous connaissez déjà l'histoire d'Unzen Mitsuyori."

Il fit une pause où il reprit son repas, son manque d'implication pour ce qu'il racontait était presque malsain. La pause était là pour qu'ils réfléchissent sur le cas de son père. Ca c'était plutôt bien répandu, la mort d'un samouraï dans sa demeure en pleine ville, et son fils introuvable. Aucune preuve, mais la rumeur que ça venait de lui s'était répandue un temps. Maintenant c'était juste sorti des esprits de tous. Peut-être certains s'en souvenaient encore quand on cherchait à le rappeler?

"Puisque ça manque d'information, je peux rajouter que je n'ai pas reçu la bénédiction de Nuregami à ma naissance et que je n'ai par conséquent aucun pouvoir."

Le genre d'information qui peut finir de faire fuir ses camarades de tables. Personne n'apprécie les gens "maudits".

"Concernant mon style...Mon père a essayé de me faire intégrer le kendô mais ça n'est jamais rentré. En lisant des livres, j'ai imité d'autres styles de combat qui avaient l'air pas mal. En mélangeant un peu, ça fait un style assez perso'. J'utilise quand même la base du..."

Il s'arrêta car la serveuse qui allait passer à côté de lui s'était subitement écartée avant qu'il n'ait pu retirer sa ceinture discrètement. Depuis le début, les serveuses évitaient au maximum de passer près de lui, à moins d'avoir à le servir directement.

"Tch, presque...C'est de la triche de t'écarter au dernier moment, Akane-chan."

N'ayant pas le temps de lui répondre, la serveuse se contenta d'un regard assassin avant de reprendre le service. Bon, après cette interruption, il allait donc reprendre.

"Gomen gomen. Bien, je disais que j'utilise la base du Iaido, mais autrement, je ne pense pas que ce soit des styles existants. J'agis beaucoup à l'instinct on va dire. A vrai dire, je suis officiellement au service d'Hebie que depuis peu de temps, alors je n'ai pas demeure à moi, ma famille a revendue la demeure de mon père et je ne souhaite pas les revoir. A ce sujet, si vous voyez une jeune fille blonde avec un ruban rouge dans les cheveux, prévenez-moi."

Voilà, il avait plus ou moins couvert tous les points ouvert par Yamato, mais il avait peut-être donné moins d'information que lui au final, cela dit si ils voulaient en savoir plus, il pouvait leur répondre, dans la limite du tolérable. Son histoire et sa famille, ok, mais pas son style de combat. Yasuo reprit son repas comme si de rien n'était, toujours souriant stupidement, son attention néanmoins tournée vers la jeune femme à la table.

Il racontèrent chacun à leur tour, leur passé. Étonnamment Les hommes avaient perdu leur mère, exactement de la même manière que la demoiselle. La tante qui avait suivi les histoires était abasourdit. Son regard se dirigeait vers sa nièce qui demeurait silencieuse. Elle avait connu sa mère qu'à travers des récits. Le discours du samouraï avait été néanmoins trouble. Il avait évoqué une mort invraisemblable concernant son père. Il était mort dans la demeure, lors d'une nuit. Était- ce un souvenir atroce dont le guerrier ne voulait pas avouer ?

Il cachait un fait mystérieux. Garder ce lourd secret lui donnait une image d'homme étrange. Ils mangeaient tranquillement, quand Yasuo avait interpellé une servante. Apparemment l'analyse du jeune homme réalisé par Asumi avait été juste. C'était un séducteur. Les femmes s'étaient plaint d'un certains pervers quelques heures plutôt. Un rire s'échappa de la jeune Teruki. La pensé de le voir ainsi l'amusait. Monsieur le charmeur se tenait tellement bien qu'elle se demandait si ce n'était pas la présence du Metsuke qui le faisait se conduire ainsi.

A propos de Muramasa, ce dernier appartenait à une famille pas du tout ordinaire. Selon celui-ci les membres féminin de son clan avait l'opportunité d’exercer une profession typiquement masculin. En apprenant cela, Dame Teruki était encore plus captiver par ce mercenaire. Du moins, il semblait correspondre à ce genre de gendre dont une jeune fille aimerai épouser. Contrairement à ce rêve de petite enfant, la guerrière désirait un homme viril. Or Yamato avait également cette qualité là.

C'était à la belle brune de poursuivre la discussion. Finalement la jolie donzelle se mit à expirer un bon coups d'air. Alors qu'elle s'apprêtait à conter sa jeunesse, sa tante lui lança un regard sombre. Cette expression exprimait une interdiction formelle de tout communiquer : surtout la façon dont l'ancien dirigeant avait péri. Une mort à la fois horrible et déroutante.

« Je suis née dans une famille de classe moyenne. Ma mère était une *Myobu. Elle servait essentiellement les dames de la cour. Quant à mon père Kotaro...... il était moine et professeur de kendo. Mes parents se sont connu grâce à mon grand-père. Finalement Teruki Kotaro pu accéder à un rang supérieur. C'est à dire devenir un soldat au service du Clan Hebie. Grand-père lui avait offert cette place de choix pour le remercier de ses services. Ainsi les enseignements de l'ancien dirigeant du clan Teruki avaient porté ses fruits. » déclara-t-elle d'un ton vibrant.

Ses yeux s'emplissaient de quelques larmes. Sensible par nature, la divine Teruki ne parvenait pas à camoufler son émotion. Ce cauchemardent la hantait, la remettant sans cesse en cause. Dame Imuta comprit cette difficulté de continuer son histoire. Délicatement la main de la tante vint se poser à la joue de la hebie. Asumi la dévisagea en souriant.

« Par la suite je suis venu au monde, entraînant la mort de ma malheureuse mère. Hélas ayant une santé fragile, elle a succombé. Kotaro avait souhaité d'un garçon. Mais ce fut une fille. J'ai grandi auprès d'un père autoritaire. Il m'ignorait. Je restais avec vous ma tante. Dit-t-elle en fixant les yeux dans les yeux sa mère adoptive, puis en se tournant vers ses deux compagnons. Enfin j'ai poursuivi une éducation d'épouse comme le voulait mon père. Par rapport au techniques, j'en maîtrise plusieurs. Avec mon récent voyage, j'ai pu varié mes arts. Vous savez les mélangez est très utile. »

Finalement elle termina donc en reprenant sa dégustation. Dans l'assiette, il y avait évidemment du riz, du poisson et quelques légumes. La nourriture de Hebie lui avait manqué. Le goût de chaque aliments la ramenait dans sa jeunesse. Rester énigmatique envers ces hôtes étaient un moyen à elle de préserver ses fautes. Dame Imuta évoquait l'époque ou les jeunes étaient capable de se parler implicitement, mais de sorte à faire passer tout de même un certain message. Ces propos s'adressait essentiellement à Asumi qui riait. Elle n'avait pas changer la sœur de son père. Toujours aussi tendre et drôle.

« Dîtes-moi messieurs, quel genre d'activité aimez-vous pratiquer ? »

Cette question dénonçait un trait de caractère de Dame Teruki. Elle était très curieuse. Par conséquent cette dernière se dévoilait beaucoup plus. Avec le sourire aux lèvres, elle attendait les réponses des deux hommes.

Myobu* : Servante d'une Dame noble.

Il avait entendu parler de cette histoire. Celle de la mort du père du Unzen Yasuo. Arès tout la mort d'un samouraï dans sa demeure et dans son propre lit avait plus que le tour d'Hebi. Et puis tout le monde allait de son petit commentaire. Certains disaient qu'il fut tuer par un ancien rival, d'autres pensaient que c'était une histoire familiale. Un meurtre par intérêt.
Mais cela, Yamato n'avait que faire. Ce qui attristait c'était le fait que son confrère n'avait pas de lieu pour dormir, autre que la caserne ou les cellules, au vue de son passé. Sans un foyer, on ne pouvait pas se construire correctement, ce fut une des leçon de ses grands-parents. Après tout une maison était un lieu qui permettait de souffler et de tout oublier. Il prit son courage à deux mains et lui dit:

''Si tu veux, tu pourrais venir vivre un temps chez mes grands-parents. Cela ne les dérangerait pas d'avoir une personne de plus sous leur toit, surtout s'il a choisi la voie du Bushidõ. Et qui sait, mon grand-père pourrait peut-être aider dans ton maniement du sabre.
Cette proposition n'a pas de limite dans le temps.
Si tu viens à dire oui et que tu trouves une maison à toi, la demeure des Murasama te sera toujours ouverte.''

Si on lui avait dit quelques instants plutôt qu'il allait proposé à un presque inconnu de venir vivre chez ses grands-parents. Mais il avait senti un bon fond en Yasuo, même s'il avait quelques manie peu digne d'un samouraï. Il eut un petit sourire et il se mit à penser aux dire de la jeune Teruki. Elle avait laissé clairement une partie de son passé sous silence. Dans ses dires et la façons donc elle avait parlé, on pouvait voir qu'elle se retenait de dire certaines choses.
Logique, après tout. Tout le monde avait droit à sa partie secrète. Lui-même n'avait pas dit les circonstances de la mort de son père. Il n'avait pas dit qu'il avait échoué et choisi le Seppuku pour l'honneur de la famille Murasama.

Il fit une pause dans ses pensées. Il avait plusieurs plats qu'il avait commandé qui était encore entier. Une honte, un affront pour le chef qui avait fait de tel merveille. Il mangea et but avec une certaine retenue. Puis la dernière question de Asumi lui fit plus réfléchir. Que faisait-il pour passé le temps autre que ses entraînements et ses missions pour Hebie. Il y avait bien certaines choses qu'il aimait faire. Cela devait être cela qu'elle attendait. Il annonça:

''Mes rares moments de libres, je les passe à écouter de la musique, à lire des livres sur une multitude de sujet. Mais j'aime part dessus tout aller dans un petit coin que mon père m'avait montré lorsque j'avais trois ans. De la je peux tout voir. Mon petit paradis comme pour le dire certaines personnes.''

Il venait d'évoqué l'un des rares souvenirs heureux qu'il avait eu avec son père. Un des derniers qu'il arrivait encore à se souvenir. Les autres avaient tendances à disparaître avec le temps . Il laissa une larme perlé et parcourir son chemin sur sa joue. Il ne la cacha pas, mais il ne fit rien pour la montrer non plus. S'il la voyait ou pas, ce n'était pas son problème. Après tout, il était humain comme ses invités.
Car oui, il allait payer le festin que ses hôtes faisaient. C'était la moindre des choses. C'était lui qui les avait invité à sa table. Normal qu'il paye leurs repas. Il se tourna vers Yasuo, ce serait surement lui qui donnerait ses activités. Après tout, la demoiselle Teruki attendait toujours la fin des présentation des hommes pour parler, tout comme sa tante.

Et bien, quelle chance y avait-il pour qu'à cette table se trouve trois guerriers ayant chacun eut sa mère morte lors de l'accouchement? Assurément très peu. Un simple hasard? Ou bien la malchance de Yasuo était-elle capable de dépasser les probabilités à ce point? Quoi qu'il en soit, c'était un assez incroyable hasard étant donné qu'il était plus rare de mourir lors de l'accouchement que d'y survivre. Enfin, il n'y a pas de hasard ni de coïncidences diraient certains. A vrai dire, il fut assez étonné car l'histoire de la jeune femme ressemblait pas mal à celle du samouraï en quelque sorte. Bien que ce fut pour une raison différente, il dû vivre avec un père très stricte...Trop stricte. Mais il n'avait personne sur qui se reposer lui. Etait-ce ce qui lui avait fait défaut? Le temps de ces réflexions, Yasuo eut un air sombre et anormalement sérieux. Mais il reprit vite un sourire idiot et décida de ne plus y penser. Ce qui est fait est fait.

La proposition de Muramasa fit rire le blond. Donc lui le prenait en pitié. Enfin, cela ne le blessait pas, mais la proposition était inappropriée. Il ne semblait pas vraiment avoir conscience du caractère de Yasuo et de ce qu'il était capable de faire, ses grand-parents n'allaient pas le supporter. C'était impossible. De plus, l'aider dans son maniement du sabre? Oui, bien sûr que Yasuo n'avait que très peu de techniques et qu'au final, il ne tenait pas un sabre aussi bien que n'importe qui d'entraîné pour ça depuis son adolescence, mais il y avait une raison à cela. Yasuo n'a jamais travaillé ses techniques au point de vouloir les parfaire. Il n'a fait que s'entraîner au minimum pour être capable de se battre comme le héros de ses lectures. Il ne souhaitait aucunement aller plus loin. A vrai dire, cela faisait même plusieurs mois qu'il n'avait pas sorti son sabre, pas même pour s'entraîner. Et en dehors de ça, il ne reste que rarement à la même place, il s'est débrouillé jusque là et il continuera. Peut-être un jour décidera-t-il de grandir.

"Et bien...Je te remercie de ta proposition Yamato-kun, mais je refuse. Je ne ferai que déranger et je me débrouille très bien de toute façon. Je ne dors jamais à la même place non plus. Inutile de s'inquiéter pour moi."

Il aurait peut-être mieux valu éviter de raconter son histoire, la jeune samouraï avait versée quelque larme, et Muramasa avait pris Yasuo en pitié. L'ambiance n'était plus aussi festive, il fallait trouver quelque chose pour remettre le comique en première place. Peut-être Asumi était assez sensible pour verser une larme en repensant à son passé, mais elle était aussi assez forte pour se reprendre assez rapidement, et c'est elle qui posa une nouvelle question aux deux hommes, et bien sûr par politesse ils devraient répondre avant elle. Mais il fallait que Muramasa casse tout en parlant d'un souvenir de son père et qu'il laisse aussi filer une larme. Bon, c'était à lui. Et c'est avec son sourire idiot habituel qu'il répondit.

"Mon activité préférée serait de dormir. Hum...Viendrait ensuite taquiner quelques jolies demoiselles......Puis...Lire des écrits érotiques...Et...Hum...Je ne crois pas faire autre chose de mes journées."

Oui, il n'avait pas dit qu'il pratiquait ces activités en dehors de son boulot et de ses entraînements, il avait précisément dit qu'il ne faisait que ça de ses journées. Bien sûr, c'était faux. Il lui arrivait d'avoir à bosser et à s'entraîner quand ses supérieurs arrivaient à le choper et à l'obliger à bosser. Mais c'était plus rare que de ne rien faire. Il reprit son 3ème bol et son 5ème poisson tout en ayant légèrement ouvert son oeil gauche observant avec attention Asumi. Il fallait qu'elle trouve une activité pour les occuper...A moins que...

"Je viens d'y penser, mais au final, aucun de nous n'utilise un style de combat précis mais plutôt un mélange de différents styles...Désolé de remettre ça sur le tapis, mais nous avons perdu notre mère à notre naissance...Si Yamato-kun n'était pas metsuke mais samouraï, nous serions trois...Mais il est tout de même un guerrier. Quelle incroyable coïncidence, n'est-ce pas?"

Et encore, il n'avait pas fait mention du fait que leurs pères étaient morts au final, pour la simple raison qu'Asumi n'en avait pas directement fait mention, et que Yasuo n'en était pas sûr, plusieurs signes l'indiquent mais...En tout cas, même si il avait peut-être rappelé des choses qui ne plaisent, ça pouvait être un bon sujet à débat.

D'après les propos de ses confrères, chacun avaient des occupations distinct. Le Metsuke passait une majeure partie de son temps à travailler, à lire, à écouter de douces mélodies et à se reposer dans un endroit secret indiqué par son père. Il était un homme cultivé et charmant. La tante s'efforçait de se tenir en place. La connaissant, elle n'aurait pas hésiter à le saisir dans ses bras et à l’appeler « beau-fils ». Une illusion capable de se réaliser, si dame Imuta était impatiente.

Avant cela Yamato avait proposé à Yasuo de venir habiter chez lui. Ainsi l'histoire du guerrier humoristique avait ému le représentant de la loi. Le samouraï avait gentiment refusé l'offre de son ami. Voir deux hommes opposés non seulement par leur éducation, mais aussi par leur rang rendait la scène hilarante. L'un demeurait détendu alors que l'autre était parfaitement calme. Se trouver entre des hommes la gênait légèrement. Des joues rosée apparaissaient au visage de la sage femme. La mère adoptive se mit à rire en plaçant sa manche par dessus sa bouche afin d'étouffer son ricanement affreux.

Le comique de la table avait expliqué ses activités. Elles paraissaient habituels. La jeune femme s'attendait à entendre des récits croustillants de sa part. En évoquant le mot « Dormir », dame Teruki se rappela aussitôt qu'elle n'avait pas pu fermer l’œil, la nuit précédente. Si la fatigue l'envahissait peu à peu, c'était normal. Nul doute, elle commençait à perdre sa concentration.

Revenant soudainement à la réalité, la demoiselle méditait à propos du passé des deux confrères. Ils avaient également perdu leur mère et leur père. Pure hasard ? Ou Malédiction ? Si une tel fatalité s’abattait sur les familles de Hebie, ils ne seraient pas les seules à avoir perdu leur parent. L'idée de ce phénomène la fit tressaillir. Depuis l'enfance, Asumi croyait aux créatures fantastique. A cause des histoires racontés par sa tante, l'ancienne adolescente prêtait attention aux moindres incidents paranormal. Jamais elle n'avait aperçu un quelconque Kami ou Yukai. Néanmoins étant superstitieuse, celle-ci se méfiait quant même.

Ce fut Yasuo qui en ajoutait de plus belles. Il demanda aux autres convives si c'était une coïncidence la mort de leur mère. Dame Imuta s'apprêtait à intervenir, malheureusement elle fut interrompu par sa nièce. Fronçant les sourcils, les yeux dans ceux du brave blond, Asumi ne savait pas quoi répondre. Elle était perplexe. Yasuo était très intelligent, malgré son rôle d'homme burlesque. L'ambiance se tendait.

« Je ne crois pas au hasard. Si les kamis existent et qu'ils ont décidés d'ôter la vie à nos mère, c'est qu'il doit avoir une raison valable. Notre Dieux ne décident pas de faire mourir les être-vivants, juste par plaisir. Non c'est impossible ! » Assura-t-elle, toujours troublé par ces correspondances.

Elle avait oublié de parler de ses habitudes. Mais évoquer son quotidien ne servait plus à rien. Désormais la discussions prenait une tournure dramatique. A ce moment-là, elle sentit la tristesse s’emparait d'elle. La mort de Teruki Kotaro avait été provoqué par sa faute. Si elle avait était resté une petite filles modèles, il serai toujours à leur cotée aujourd'hui. Cependant cette espoir de le revoir un jour était un rêve éphémère. Les souvenirs de son père disparaissait progressivement au rythme du temps. Au plus les années avançaient et au plus la guerrière l'oubliait. La voix, le visage, la manière dont il se tenait, les rituels de ce dernier s'évanouissaient de la mémoire de sa fille.

« Je serai fière si ma vie était offerte à Nuregami. Mon corps lui servirai de nourriture malheureusement, mais je suis sur qu'au moins mes vices seraient pardonner. » disait la femme corrompu.

De ses mains, elle avait tué celui qui lui avait donné la vie. A sa naissance, sa mère mourut. Quels autres victimes allaient recevoir le châtiment de la croiser ? En aucun cas, elle souhaitait toucher à nouveau à son arme pour semer le mal. Ses mains tremblaient. Une nouvelle fois dame Imuta la rassurait en prenant ses mains. Finalement Asumi se calma.

L'ambiance au tour de la table avait changé d'un seul coups. D'une conversation amicale et bonne enfant, on était passé à des sujets plutôt sombre. Yasuo qui fit remarqué qu'ils avaient tous les trois le même parcours jusqu'au choix de servir la Famille Hebie et le Kami Nuregami. Même si Murasama avait choisi la voie de la justice, il restait un guerrier serpent comme les deux autres.
Vraiment sombre, on parlait maintenant de sacrifice au nom du Dieu-serpent. Un sacrifice comme certaines personnes faisaient avec quelques bêtes dans les fermes les plus reculé du territoire sous le contrôle de Dame Hebie Ayame. Même si maintenant c'était le territoire du Seigneur Hitsujide Tenzo.

Il soupira mentalement pour chasser les sombres pensées qui commençait à lui venir. Il but une grande gorgée de saké et avala une bouché de poisson cru. Il devait redonner le sourire à ses convives et leurs changées les idées. Il eut une idée à la fois drôle et elle permettrait d'apprendre plus de choses sur eux sans pour autant soulever une partie sombre de leur histoire. Il se demandait même pourquoi Yasuo n'avait pas posé cette question avant, c'était bien son style de poser une telle question. Yamato Murasama regarda chaque une des personnes présente à la table et il demanda avec un petit sourire malicieux:

''Quel est l'épouse ou l'époux idéale pour vous?
Et je ne veux pas un Prince Charmant arrivant sur son destrier blanc vous sauvant de votre vie ou une Princesse qui veut vous épousez suite à son sauvetage héroïque que vous auriez fait. Non, laissant ses rêves illusoires pour les personnes naïves et pour les rêves de jeunes filles connaissent leurs premiers émois amoureux en voyant le garçon de leur rue ayant une ou deux années de plus qu'eux.
Non je veux une réponse construite et réfléchit. Et puis, ne me dite pas que vous n'avez jamais pensé à cela. Nous avons tous, au moins une fois pensé à la personne avec qui nous voudrions passé le reste de nos jours.''

Il était bien heureux de sa question surtout le fait qu'il avait coupé la possibilité à Yasuo de sortir une telle ânerie pour échapper à une réponse honnête. Maintenant, ils allaient dire leurs espoirs pour l'avenir. Cela changerait de parler du passé.
Maintenant, il attendait leurs réponses et il se doutait que la tante de la jeune Teruki Asumi mettrait son petit grain de sel dans la réponse de sa nièce-fille. Après tout, elle était une mère pour la jeune samouraï, donc elle avait dû pensé plus d'une fois à quel type d'homme elle aimerait la voir marié.

Mais une autre problème revenait à l'esprit du Metsuke. Yasuo avait refusé sa proposition de venir vivre chez ses grand-parents comme lui, actuellement. La bonne séance voulait qu'il lui propose une nouvelle fois en des termes différents, mais ayant toujours le même contenu. Malheureusement, il se doutait que le jeune Unzen Yasuo prendrait mal cette nouvelle proposition et il risquerait même de quitter la table en gardant un mauvais souvenir du Metsuke.

Finalement, ce qu'il pensait être une bonne idée pour des débats houleux et intéressants se révèla être une très mauvaise idée. Yasuo n'avait pas prévu qu'Asumi soit si croyante et superstitieuse. Couplé à des remords, ça ne donnait jamais quelque chose de bon. Elle se considérait comme pleine de vices? Une information qu'il valait mieux cacher pour soi, car pour certains, c'était le meilleur moyen de tout deviner de son passé. Sa façon de parler de son père lui avait fait penser qu'il était mort, et ça en prime, il était facile d'imaginer qu'elle se prenait pour responsable de sa mort. Ou pour quelque chose d'équivalent. Maintenant, il savait quels sujets éviter.

"Dame Teruki, Asumi, je m'excuse. Je n'aurai pas dû soulever ce sujet, j'avais prévu un débat mais pas cette réaction."

De la à dire qu'il s'en voulait, le gouffre était énorme. Il avait fait une erreur et il s'excusait aux principaux concernés, soit Asumi et sa tante. Et oui il appelait Asumi par son prénom, détail que l'une pourrait bien lui renvoyer à la gueule pour manque de respect. Ce fut donc à Muramasa de relever le niveau que le pervers n'avait pas su remonter. Mais avec une question qui, malgré sa normalité, était un vrai problème pour Yasuo. Tout de suite il se sentit mal à l'aise. D'autant plus qu'il avait déjà prévu que le pervers notoire allait déconner là dessus et l'en avait empêché. Il était impossible que Yasuo puisse penser à une telle question. On pense à une question quand on veut apprendre ou qu'on a déjà la réponse et qu'on veut juste l'avis d'un autre, mais un gamin de 12 ans ne pense pas à ce genre de chose. Son mental, plus ou moins bloqué à cet âge ne lui permettait pas de penser à ce genre de chose de lui-même.

"Ah ah ah...Désolé de te décevoir Muramasa-kun, mais je n'y ai jamais pensé."

Dire ça malgré ce que Muramasa avait dit, c'était dire qu'il avait trop honte d'en parler ou que son mental était gravement atteint, et dans le cas de Yasuo c'était le mental, sans compter que le metsuke devait savoir que Yasuo et la honte, ça faisait deux. Surtout, comment se fait-il qu'un tel pervers n'ait jamais pu penser à quelque chose d'aussi basique? Parce que depuis qu'il a tué son père, il est hyperactif. Quel est le meilleur moyen de ne pas penser à quelque chose? Penser à autre chose. Il est resté plus ou moins bloqué sur ses 12 ans et n'en fait qu'à sa tête pour éviter de penser à ce qu'il a fait. Oui, basiquement il fuit. Et dans le même temps, à aucun moment il ne se laisse le temps de penser à son futur. A aucun moment il n'a pensé à vivre avec une femme, à aucun moment il n'a pensé à sa carrière dans le clan, à aucun moment il n'a pensé à lui.

Alors cette question lui posait un sérieux problème, et ce n'est pas le genre de chose auquel on peut répondre en y réfléchissant quelques secondes. Maintenant il y réfléchissait sérieusement, mais il n'arrivera pas à trouver de réponse satisfaisante pour les convives avant la fin du repas. Quand on y pense la première fois, on pense tout de suite à la figure maternelle...Mais Yasuo ne pouvait pas l'utiliser. Et avant même de penser à la femme parfaite, il devait s'imaginer vivre avec, il devait s'imaginer plus ou moins tranquille et vivant avec une femme qui n'essaie pas de le castrer à chaque instant de la journée. Et il n'y arrivait pas. Le visage de Yasuo en disait long sur ce que la question lui inspirait. Dans une profonde réflexion, avec un air sérieux et aussi blanc qu'un malade.

Bien sûr, il était toujours à l'affût et écoutait ce que racontaient les autres. Pour se faire une idée, il écouta avec attention ce que la famille Teruki avait à en dire, même si ça concernait un mari, et bien sûr ce qu'avait à en dire Muramasa...Et il se rappela d'un truc et se remit sur ses gardes. C'est à ce moment qu'une jeune femme blonde rentra en trombe dans l'auberge. Portant un simple kimono et un hakama aux couleurs du clan, cela n'avait rien de féminin. Katana à la ceinture, il était facile de deviner qu'elle est une samuraï du clan et d'après son visage fin tournant dans tous les sens, il était aussi facile de deviner qu'elle était à la recherche de quelqu'un. Pour les plus observateurs, sa vague ressemblance surtout capillaire avec un certain pervers indiquait clairement qui elle était en train de chercher. Et cette personne s'était déjà enfui sans un bruit et sans se faire remarquer.

Comme il n'était pas là, elle soupira en ayant encore fait une entrée dans une auberge trop rapide et qu'elle s'était fait remarquée jusqu'à ce que son regard croise l'ancienne place de Yasuo, contenant la nourriture qu'il n'avait pas fini de manger, de l'argent qu'il avait laissé pour payer sa part, et surtout, un ruban rouge. Elle tâta le côté gauche de son crâne pour se rendre compte qu'effectivement le ruban n'y était plus que ça faisait peut-être des heures qu'elle se baladait avec un seul ruban sur la droite. Son visage vira au rouge et elle alla récupérer son ruban ainsi que demander des informations sur son cousin, si ils savaient où il avait pu partir. C'était étrange, il y avait deux femmes à la table, et aucune ne semblait avoir subi ses perversités...Quoi qu'il en soit, elle fit une révérence, s'excusa pour son comportement et parti à sa recherche. Puisqu'elle l'avait retrouvé ici, le jeu du chat et de la souris reprenait pour lui, qui était déjà loin de l'auberge.

La nuit tombait doucement, laissant apparaître un ciel étoilé. Les astres brillaient intensément durant cette soirée. Les citoyens se retiraient doucement de la ville. Chacun rejoignaient leur demeure. Les convives, présent à l'intérieur de l'auberge partaient un à un. Certains remerciaient les propriétaires de l'établissement car ils avaient été accueilli, logé et choyé gracieusement. Parmi les clients se trouvaient nos héros qui terminaient de dîner. Ils entretenaient une relation complexe. A peine rencontré, les guerriers d' Hébie se côtoyaient familièrement. Il émanait à leur table une ambiance chaleureuse. Les autres hôte désiraient se joindre à eux, malheureusement n'étant pas inviter, ils restaient à l'écart. La discussion se poursuivit autour d'une question assez spéciale : Quel type de partenaire voudrait-ils ?

Ce fut Yasuo qui répondit le premier. Ainsi il n'avait pas vraiment réfléchie à se mettre en couple, donc à ne pas avoir une idée précise de l'idéal amante. Voyant quel genre de jeune homme était le samouraï, elle se dit alors qu'il s'agissait d'un courtisant. Ils pensait seulement à séduire les demoiselles. La plupart de la gente féminine s'était plaint de ce derniers. Soudainement il partit sans donner d'explication de sa fuite. Une jeune femme se dirigeait vers les deux combattants. Elle vérifiait les alentours. Apparemment elle cherchait le beau blond qui les avaient tantôt quitté. Aucune trace du comique. Il y avait uniquement un tissu rouge. La tante Imuta éclata du rire, précédé par sa nièce. Cet événement avait causé un fou rire. Puis après quelques instant de détente, l'ancienne adolescente méditait à propos de l'époux qu'elle aimerai avoir. Évidemment jusqu'à maintenant, elle avait refusé de se marier. S'unir à un homme la contrariait. En effet appartenant à une famille traditionnelle, le rôle d'une femme consacrait simplement à réaliser les devoirs à la fois d'une mère et d'une épouse. Se consacrer à entretenir une demeure, à s'occuper d'enfants et à soutenir son marie ne correspondait à son avenir. Par conséquent l'homme qui accepterai son cotée rebelle serai le partenaire idéal. Approuver les défauts de l'autre était un pas immense. Ainsi un ménage peut durer si les difficultés et les lacunes de l'un et de l' autres sont anticipé.

« Je ne considère pas l'amour comme un rêve utopique mais comme une réalité. D'abord l'amour passionnelle n'existent pas. Si c'était le cas, les deux êtres aimés ne parviendraient pas à s’entendre. Ils souhaiteraient se dominer, donc à se créer des conflits inconsciemment. Un amour réciproque, par contre peut s'avérait satisfaisant. Ils se liraient pour la vie. Déclara-t-elle d'une voix tendre. Je n'ai pas à proprement dit l'image de l'homme parfaite. Celui qui demandera ma main aura le privilège de détenir, je l'espère, une grande chance de m'avoir comme épouse exemplaire. »

Dame Teruki parlait avec son cœur. Son brève discourt avait suffit à détourner ses véritables pensés et sentiments. Comme d'habitude elle avait user de ruse pour ne pas dévoiler sa vrai facette. Est-ce que le Metsuke avait l'intention de se proposer en tant que prétendants. La tante de la guerrière connaissait la réponse. Toutefois elle ne le révélait pas à sa nièce qui était toujours immobile, le regard énigmatique. A quoi rêvassait-elle ? A ce fameux Samouraï qui lui avait cédé des avances indirectement ? Ou à son père qui avait souvent voulu voir sa fille heureuse en tant qu'épouse. Autant de raisonnement dont la réponse restaient en suspens.

« Nous allons vous laisser, Muramasa-dono. Il se fait tard. » avoua-t-elle, après avoir longuement écouter les propos du Metsuke.

Pendant cette entrevue entre ses deux compagnons et elle, Asumi avait relevé beaucoups d'informations au sujet des personnes qui habitaient Hebie. Elle avait remarqué qu'elle n'en savait pas plus sur ses origines. Les deux femmes se levèrent de table, s'inclinèrent et repartirent comme elles étaient venu. Avant de le délaisser, Dame Imuta avait donné à Yamato, une invitation. Il se verraient dans plus tard. Peut-être un lendemain ou un autre jour.

Étrangement la réponse de Yasuo ne surprit pas Muramasa. C'était bien dans le caractère de ce pervers de service de ne pas avoir penser une seule fois à la femme qu'il voudrait près de lui pour le restant de ses jours. Même si il était bien capable de répondre une femme qui le laisserait faire ses activités douteuses envers de la gentes féminines, qui est une certaine beauté, une certaine fortune, docile et ayant des connaissances poussés dans les arts culinaires au vue de son repas. L'archétype même des femmes élevaient pour devenir de bonne épouse.
Ce type de dame qu'on trouvait facilement dans toutes les cités et villages de pays d'Hinomoto. Celles qui cherchaient à se faire une place dans les sphères plus hautes que celle où elles avaient vu le jour.

La réponse d'Asumi ne surprit pas vraiment le jeune metsuke. Elle avait déjà choisi la voie du Bushidõ, alors elle ne serait pas une de ses épouses attendant bien tranquillement son époux dans leur demeure et élevant tranquillement leurs enfants sous son regard tendre de mère. Même si ce n'était pas impossible qu'elle se ''range'' un jour de cette voie sanglante qu'elle arpentait pour celle d'une simple épouse. Mais il ne fallait pas trop compter sur cette possibilité venant d'elle.
Teruki Asumi était une guerrière, aussi étrange que cela pouvait paraître la mort et le sang lui allait bien mieux que le rôle de femme modèle. Elle n'avait pas encore achevé sa quête personnelle. Cette quête qui la faisait avancer sur le sentier de la mort et de la guerre.

C'était maintenant au tour de Yamato Muramasa de dire qu'elle serait l'épouse idéale selon lui. Il allait surprendre ses dames, du fait que son compagnon Unzen Yasuo avait du fuir la furie blonde qui venait de rentrer et qui s'était excusé quelques secondes plus tard. Si elle était toujours sur son dos, c'était normale qu'il n'est point eu le temps de penser à l'avenir, bien trop occuper à fuir pour sauver sa peau. Il dit:

''Je ne cherche pas forcément une épouse qui soit comme les femmes de ma famille, une femme qui sait se servir d'une arme autre que le couteau.
Ce que je cherche s'est une épouse avec qui je puis oublier ce qui se passe hors de ma demeure un temps. Une personne avec qui je pourrait partager mes craintes et mes doutes pour l'avenir et sur les décisions que j'aurais pu prendre dans la journée.
Il est vrai que j'aimerais fortement qu'elle sache faire un minimum de cuisine et qu'elle sache se tenir dans les sphères dans lesquels nous évoluons et les sphères plus hautes, si je venais à être invité chez mes supérieurs.
Mais avant tout, je veux une femme qui est son propre caractère. Qu'elle me dise ce qu'elle pense même si cela va à l'encontre des codes de bonne conduite d'une épouse, surtout d'une épouse de Metsuke. Surtout ayant un nom, certes peu connu, à Hebi.

Il pouvait voir qu'il n'avait rendu les espoirs de la tante de Asumi réalité en disant qu'il cherchait une femme comme sa nièce. Mais la porte pour une relation entre eux deux n'était pas pour autant fermer. Après tout, elle savait se servir d'un couteau pour faire la cuisine, elle savait se tenir dans les sphères importantes que la cité contenait.
Bien au contraire, en regardant bien Teruki Asumi était plus ou moins la femme que chercher le jeune Metsuke. Il fallait juste faire en sorte que la tante montre ses aspects là au jeune homme qui les avaient invité à partager sa table et son repas.

Mais ce que Muramasa n'avait pas dit, c'était qu'il n'était pas pressé pour trouver une épouse. Il s'était fixé un statut minimum pour penser à se trouvait une femme. Il voulait être au moins Chef de Division pour penser à cela. Il voulait se faire une place dans l'armée de Dame Hebie Ayame et une petite réputation au sien des forces militaires avant. C'était un objectif raisonnable et qui pourrait arriver bien plus vite qu'il ne le pensait.

Mais pour le moment il devait dire au revoir aux dames qui prenaient congès de lui. Sans que la tante de la samouraï n'est glissé une invitation à se revoir d'ici peu. Chose qu'il ferait lorsqu'il aurait de nouveau un peu de temps libre. Il fit un sourire aux dames avant qu'elles ne lui tourne le dos définitivement.

Il profita que les dames ne soient plus là pour payer la note et se promit de faire plus attention à l'avenir lorsqu'il inviterait certaines personnes à sa table. Après tout une bonne partie de sa dernière solde venait de passer dans la note de se repas.
Il soupira et il quitta l'auberge lorsque la serveuse eut donné l'argent au patron, qui le raccompagna jusqu'à la porte de son établissement. Chose normale au vue de la forte somme qu'il venait de lui laisser. Sommes méritaient au vue des mets délicats et délicieux qu'ils avaient mangés.

Maintenant Muramasa avait la possibilité de passé le reste de la soirée à la caserne ou chez lui à lire. Il décida que ce serait ses pas qui choisiraient où il irait. L'un comme l'autre il aurait de quoi s'occuper pendant plusieurs heures et un coin où dormir un peu avant de repartir en mission.

Rp fini