Rien ne sert de courir, il faut partir à point, Sauf lorsqu'on est en retard.

Murasama avait deux heures avant son rendez-vous avec son supérieur hiérarchique. Deux heures de lire et il ne savait pas quoi faire de ce temps. Ce n'est pas assez pour qu'il puisse espérer apprendre une nouvelle arcane aux sabres, ni au corps à corps. Ni assez pour faire le tour de la cité afin d'arrêter les ivrognes ou les personnes cherchant à la bagarres dans les tavernes et auberges. Alors que faire?
Puis il se rappela que cela faisait une éternité qu'il n'était pas allé là-bas. Une éternité qu'il n'avait pas regardé la cité Hebie depuis les hauteurs comme il le fessait de temps à autre lorsque son père était toujours de ce Monde. Il aimait bien observer la cité depuis cette colline et c'était un temps parfait pour y aller. Après tout, il ne mettrait peu de temps à y aller et il faisait beau. Quelques nuages pour masqué partiellement le soleil et un petit vent pour apporter une légère pointe de fraîcheur.

Le jeune Yamato observait la cité qui se dresser à ses pieds. Il admirait la vue qu'il n'avait plus vu depuis fort longtemps. Il ne se souvenait plus qu'on pouvait voir le Palais de Dame Hebie Ayame d'ici. En faite, on voyait toute la cité depuis son point d'observation et heureusement qu'il n'était accessible uniquement par la cité et encore lorsqu'on connaissait les ruelles étroites qu'on devait prendre pour trouver le petit chemin de terre, qui commençait à être vaincu par la nature. Ce qui le rendait encore plus dur à découvrir.
Non ce lieu était magique, c'était comme si Nuregami l'avait lui-même façonnait dans la montagne pour observer ses fidèles serviteurs. Pour regarder ce peuple qui se trouvait sous sa protection et sa bénédiction. Ce lieu était vraiment hors du temps et de l'espace.

Tellement hors du temps que le jeune Yamato Murasama ne vit pas le temps passé. Il avait observé la cité du Serpent bien trop longtemps que prévu. Sa contemplation du paysage, de la cité et des bateaux entrants et sortants l'avait mit dans une situation délicate. Il avait encore un peu de temps pour aller à son rendez-vous. Si tout allait bien, il arriverait à temps. Si les Kamis étaient avec lui.
Il prit la direction de la cité d'un pas relativement plus rapide qu'en temps normale.

La vue dont vous avez profité de votre point d’observation est sans doute sans égale. Il n’y avait sans doute rien de mieux pour vous permettre de passer votre temps que de vous rappeler la beauté de votre ville. Le palais de la dame, ses rues en train de s’éveiller, ses commerçant en train de s’installer, vous voyez la ville commençait à s’animer en cette belle matinée qui annonce une journée splendide.

Vous avez passé plus de temps que vous ne le pensiez sur ces hauteurs. Il est donc temps de vous remettre en route, mais il vous reste encore suffisamment de temps pour permettre de profiter de la ville à son réveil. A ce moment où elle commence à peine à s’agiter tout en gardant pourtant une certaine tranquillité.

Cependant au détour d’une ruelle votre attention est attirée par un petit attroupement au coin d’une petite ruelle. Curieux de savoir ce qui peut bien attirer une dizaine d’homme de bon matin, vous vous approchez. Vous vous rendez compte qu’il s’agit là de jeux et plus particulièrement de jeux d’argent. L’ambiance est électrique et une sorte de tension semble flotter dans l’air, c’est à se demander si tout cela est bien honnête. Cependant avant que vous n’ayez le temps d’y penser d’avantage, l’un des hommes présent, qui semble particulièrement enjoué vous demande si vous voulez jouer. Il y a moyen de se faire pas mal d’argent en très peu de temps ajoute t’il.

Vous décidez :

D’accepter, après tout une partie ne dure pas plus de deux ou trois minutes et vous pourriez très bien repartir la bourse bien remplie.

OU

De refuser, ces jeux sont souvent chronophages et vous pourriez aussi y laisser quelques-uns de vos ryos.

Ps : A la fin de ton prochain post tu dois avoir choisis l'une ou l'autre de ces options.

Hebie se réveillait au moment où le jeune Yamato arrivait en ville. On aurait pi dire que cette cité était comme toutes les autres à cette heures de la journée. On pouvait voir les marchants ouvrirent leurs étales et leurs restaurant pour les auberges qui commençaient à l'aurore. Mais la Cité Serpent avait son charme à elle. On pouvait sentir les premiers poissons cuit dans l'air des rues. Ses même poissons qui furent vendu rapidement par les pêcheurs qui avaient dû rentré durant la nuit. Oui c'était le charme de cette cité et les autres ne devaient pas avoir un tel charme, enfin pour le jeune Metsuke. Pour lui Hebie était et resterait la plus belle des cités, après tout, c'était la cité qui l'avait vu grandir et devenir un homme.

Le regard que jeune Murasama fut attiré par un attroupement dans un recoin d'une des maisons de cette petite rue. Rien d'anormale. Il y avait souvent des vendeurs qui s'installaient devant leurs demeures pour vendre les divers marchandises qu'ils avaient. Mais là, ce n'était pas l'origine de cette attroupement.
Non, c'était dû à la présence d'un homme hurlant à tue-tête qu'on pouvait gagner de l'argent rapidement sans grand effort. En temps normal, Murasama n'aurait même pas prêté attention à cette personne. Mais aujourd'hui, il le regarda cette attroupement et il se dit que peut-être qu'il aurait de la chance au jeu. Car il savait que ce n'était pas un de ses talents de gagner de l'argent en se remettant au hasard et à sa chance.

Il décida de laisser le destin choisir pour lui. Il lança un Ryo en bronze dans les cieux et il se dit que s'il arrivait à l’attraper avant qu'il ne touche le sol, il tenterait sa chance à ce jeu de hasard. Ce serait le signe que les Kamis et surtout Nuregami lui accorderaient la fortune et la chance.
Il lança la pièce et regarda faire ses tours dans les cieux en montant puis en redescendant doucement. Il fit un geste brusque pour rattraper la pièce. Il ferma les yeux au moment où sa main se ferma. Le froid du cuivre lui disait clairement qu'elle se trouvait dans sa main. Son signe était là. Les Kamis lui avaient montré le chemin à suivre.

Il s'approcha de l'homme et de son stand. Il sortit quelques ryos de sa poche. Il avait encore un peu de temps devant lui. Il n'était pas en retard et une partie ne ferait pas du mal. Au pire il perdrait quelques pièces. Au mieux, il aurait les poches plus lourdes lorsqu'il se présenterait devant son supérieur. Ce fut confiant qu'il allait commencer à jouer.

Bien décidé à tenter votre chance, vous vous installez donc face à votre adversaire. Les gens présents commencent à s’intéresser tout particulièrement à vous et les chuchotements vont bon train, chacun se demandant qui va l’emporter. Votre adversaire et aussi organisateur vous sourit de toutes ces dents et vous fait part de son plaisir à avoir un nouvel adversaire.

Le début du jeu commence, les parties ne sont guère longues et c’est pour cela sans doute qu’elles s’enchaînent aussi rapidement. Le jeu en soit n’a rien d’innovant et ne nécessite pas beaucoup de talent. Les pièces de bois sont empilées les unes sur les autres et il faut les enlever une par une, le perdant étant celui qui fait tomber la construction ou une autre pièce que celle qu’il était en train d’enlever.

Au départ, le jeu semble équitable, vous gagnez quelques partis durant lesquelles votre adversaire vous fait part de compliments que vous devinez peu sincères, puis il en gagne à son tour, une puis deux, puis trois et enfin de compte il remporte victoire sur victoire. Il vous dit alors que depuis l’aube il est en veine et vous ne pouvez que constater la véracité de ces dires alors qu’il empoche vos ryos. Il faut croire que finalement les Kami ne sont pas avec vous. A moins qu’il n’y ait autre chose derrière cela…

Quelques parties supplémentaires s’enchaîne puis vous dites :

Qu’il serait plus judicieux de s’arrêter là, le temps passe et apparemment vous n’êtes pas en veine.

OU

De continuer, la chance finit toujours par tourner.

Les premières parties avaient donné confiance à Yamato. Les Kamis étaient pour une fois de son côté et sa malchance au jeu allait enfin être de l'histoire ancienne, les ryos commençaient à s'accumuler près du jeune Metsuke. Enfin c'était au début. Car faisant un virage à 180° la chance fuit Murasama comme la peste d'un seul coup donnant victoire sur victoire à votre adversire qui aborde un sourire jusqu'aux oreilles, se vantant même d'avoir une chance incroyable depuis les premiers rayons du jour. Une chance qui lui a permit de battre tous ses adversaires jusqu'à maintenant.

Mettant cela sur une baisse de sa concentration Yamato fit quelques parties supplémentaires histoire de se refaire et ne pas laisser trop de plumes, oubliant même un instant son rendez-vous important avec son supérieur. Mais rien n'y fait. La chance ne semble plus vouloir être l'amant du jeune Metsuke maintenant. Le pire dans tout cela, c'était le visage de l'organisateur et de son adversaire pour Murasama. Ils semblaient se rire de lui depuis que la chance l'avait quitté et puis cette personne gagné un peu trop facilement pour que se soit honnête.

Honnête? Tout d'un coups, alors qu'il commençait à se demander s'il devait continuer ou arrêter de perdre son argent, Yamato se demanda s'il n'y avait pas tricherie sous ses victoires trop rapide et nombreuses. Si son adversaire n'aidait pas sa chance et la malchance de Murasama de quelques manières qu'il soit. Il pouvait très bien donner de petit coups de genou sous la table pour la faire bouger légèrement et faire tomber les pièces de bois lorsque le Metsuke en prenait une. Ou tout autre subterfuge de ce style pour facilité la victoire du ''Champion'' de l'organisateur.

C'était fort possible et vraisemblablement le cas. Mais Yamato n'avait aucun preuve de tricherie de la part de ses deux personnes. Mais il avait le choix.
Soit il continuer de jouer, tentant de se refaire en misant sur la chance et battre ses gredins à leur propre jeu. En sachant qu'il aurait plus de chance de laisser toute sa bourse que de prendre la leur.
Soit il sortait ses sabres les accusant, sans preuve, d'être malhonnête. Créant un scandale dans la rue et attirant l'attention de d'autres samouraïs prenant le risque que des échos arrivent jusqu'à son supérieur. Et le connaissant, Yamato Murasama risquerait de passer sale quart-d'heure. Après tout, son chef n'aimait pas les jeux d'argent et de hasards. Et il n'aimait encore moins savoir que ses hommes dépenser leurs soldes dans ses activités.
Soit il décidait de partir d'ici avant qu'il n'est plus un seul ryos en poche, en espérant ne pas être en retard à son rendez-vous. Ce promettant de mettre fin à leurs petits affaires par la suite dans le cadre d'une opération légale contre les escrocs de leurs types qui commençaient à se multiplier à Hebie depuis quelques temps.

Il soupira et fit volte-face. Il s'éloigna du stand sous les petits rires de l'organisateur et de son ''Champion'', le remerciant de tous ses ryos qu'il avait laissé. Il accéléra le pas pour mettre le plus de distance possible entre lui et eux, de peur de faire une bêtise qui pourrait lui retomber sur lui et ternir le nom de sa famille. Maintenant, il avait juste à espérer qu'il ne soit pas en retard pour son rendez-vous. Sinon, il devrait donner des explications à son supérieur et il ne se voyait pas dire qu'il avait joué et qu'il s'était fait plumé par des escrocs dans une ruelle de la cité.

Commençant à avoir de sérieux doutes sur l’intégrité de votre adversaire vous jugez plus judicieux de vous en aller. Voilà qui semble être une sage décision puisque plus vous y pensez plus il vous paraît évident que le jeu était truqué. Cette constatation ne vous fait guère plaisir. Après tout personne n’aime se faire tromper de la sorte, d’autant plus quand il y a pour conséquence la perte de quelques pièces.

Parallèlement vous ne pouvez que vous féliciter de votre sagesse et de votre maîtrise de soi. Rester à cette table vous aurez sans doute fait perdre à terme beaucoup d’argent, alors que là même si votre perte est regrettable, elle n’est en rien pharamineuse. Cependant cela vous reste un petit peu en travers de la gorge. On a profité de votre bonne humeur et allez savoir combien d’autres personnes vont se faire avoir d’ici la fin de la journée. Sans compter que le temps que vous avez passé à jouer aurait sans doute pu vous servir à faire une ballade peut-être plus agréable à travers d’autres lieux de la ville.

Ce genre de malfrat a le don de vous insupporter. Lui donner une leçon serait sans doute une bonne chose, mais cela suffirait-il vraiment à le calmer. Ces types de bonhommes sont les rois de la récidive. Sans compter que vous afficher dans un combat de rue avec un bandit de petite envergure sur fond de jeu d’argent n’a rien de très honorable. Mais en le faisant vous empêcheriez peut-être à certaines personnes moins observatrices que vous de se faire embobiner. Il vous reste peu de temps avant votre rendez-vous, alors vous devez décider vite :

De retourner voir l’individu pour régler vos comptes et au passage récupérer votre argent

OU

De rentrer chez vous, vous avez plus important à faire

Plus Yamato s'éloignait de la ruelle où il y avait les deux gredins qui lui avaient dépouillé de ses ryos et plus il voulait y retourner pour leurs donner une bonne leçon. Mais le faire risquerait d'attirer l'attention de ses confrères metsukes et de lui attirait des ennuis. Que devait-il faire?
Il n'allait comme même pas souiller ses sabres avec le sang de ses deux malandrins qui avaient commencé à le plumé. Non, la ce serait la pire des honte et le pire des déshonneurs qu'il pourrait jeté sur le nom de sa famille et sur les serviteurs de Dame Hebie Ayame.
Mais il ne pouvait pas laisser ses deux mécréants s'en sortirent ici. Il se doutait qu'ils continuèrent de plumer les pauvres malheureux qui auraient la malchance de tomber dans leurs traquenards. Il savait qu'ils ne s'arrêteraient pas si on ne les mettait pas dans une des cellules froides et humides de la prison de la cité.

Il s'arrêta au milieu d'une des rues de la cité. Il devait mettre en ordres ses pensées pour savoir ce qu'il allait faire. Devait-il retourner vers ses de nouveaux ''amis'' et leurs faire comprendre son point de vue avec ses poings ou à coups de sabres. Ou devait-il retourner chez lui pour se changer avant d'aller à son rendez-vous important, en laissant ses petites frappes gagnés pour cette fois?
Son honneur de samouraï lui disait d’honorer ses engagements car il ne savait pas s'il pourrait apprendre les bonnes matières à ses deux personnes et arriver à l'heure à son rendez-vous. Mais sa fierté personnelle lui disait clairement de faire couler le sang de ses deux gredins et récupérer les ryos qu'ils avaient volés à leurs victimes. Bien entendu, il ne garderait pas l'argent qui ne venait pas de sa bourse et il donnerait cette somme au temple de Nuregami.

Il venait de prendre un décision. C'était pour cela qu'il avait accélérer le pas, pour ne pas céder à la tentation d'aller corriger ses malandrins. Non il ne devait pas retourner dans cette ruelle et donner une bonne leçon à ces voyous, sinon, il se doutait fortement qu'il ne serait jamais à l'heure.
Mais en ce jour, il avait apprit un leçon importante pour lui. Les Kamis, surtout Nuregami, lui avaient accordé certains facultés, dons et aptitudes naturelles lorsqu'il avait vu le jour et gagner aux jeux de hasards ne faisaient pas partis des présents divins qu'il avait reçu. Il venait de comprendre qu'il ne servait à rien de forcer sa chance lorsqu'on savait qu'on ne pouvait pas changer sa nature profonde. Il n'était pas fait pour gagner aux jeux et il ne devait plus recommancer.
Maintenant, il devait simplement se concentrer sur le fait d'arriver chez lui et de finir de se préparer pour aller au rendez-vous qu'il avait avec son supérieur.

- Promenade improvisée -
Quête Réussie

Récompense de la quête

Niveau Bois

Rien ne sert de courir, il faut partir à point, Sauf lorsqu'on est en retard. 318166Niv1Bois

Points de Gloire

1000 points

Conclusion

Ta petite promenade matinale a prit une allure innatendu avec la rencontre de ces bandits de rue et nul ne sait où tes pas t'auraient conduis si tu ne les avaient pas croisé. Cependant tu a su faire les bon choix au bon moment et malgré ces quelques pièces perdues tu arriveras à temps pour ton rendez-vous.