Sujet: Le danger est à nos portes Mer 26 Déc - 13:56
Aujourd'hui encore, une longue et dure journée attend le capitaine Shuhei. Alors que le soleil commence à s'élever très haut dans le ciel nuageux, le capitaine aux longs cheveux argentés commence à peine à s'habiller pour être distingué des autres dans le village. Celui-ci a à peine le temps de manger un peu qu'il sent déjà que c'est l'heure d'aller au travail. C'est devenu une habitude avec l'âge... Le capitaine a pour cette journée, le devoir de lire les rapports de ses soldats ainsi que des gardes avant de les faire suivre à une personne plus haut dans le rang que lui. Shuhei est confiant et prêt à relevé les nombreux défis qu'il attend avec impatience. C'est sur place, dans son bureau qu'une pile de feuilles l'attend et classées par ordre alphabetic. C'est donc durant deux heures que le capitaine exécute une lecture attentionnée auprès de chaque homme dont ces derniers donne plus ou moins la même version. Un réveil au matin, mise au travail peu de temps après, une pause à midi pour aller manger et retour au travail à une heure précise avant de finir au soir, lorsque la nuit est tombée. Rien qui sort de l'ordinaire et dangereux n'a été signalé, ce qui en soit est une bonne nouvelle pour le capitaine. Ni même de blessés, c'est encore mieux !
Quand soudain, surgisant de nul part, à l'intérieur du village, un groupe de yokaï se pointent avec une force de fer et une volonté de tout détruire. Tout en haut d'une tour de garde, un homme alerté remarque ce petit groupe et observe avec horreur le danger. Ce dernier sonne l'alerte avec son collègue. Le son de l'alerte résonne et les cris commencent à s'élever peu à peu et parvenir jusqu'à l'intérieur de la caserne où les hommes commencent à s'inquiéter. Ils attendent des ordres en silence, mais étant sur leur garde du moindre danger. Dans le couloir, les bruits des pas s'accélèrent un moment, venant déranger un peu la lecture du capitaine. Un serviteur entre dans le bureau de Shuhei et s'excuse du dérangement, avant de lui délivrer un message de la plus haute importance. Shuhei s'arrête et le laisse prendre la parole.
- Parle, qui a-t-il de si important ? Serviteur : Des Yokaï nous attaque mon capitaine ! S'explique brièvement l'homme à genoux. Le capitaine ricane doucement, avant de lui faire la morale - C'est impossible, nous sommes en protection ici. Qui plus est il faudait être fou pour s'en prendre à nous et notre seigneur. Serviteur : Mais mon capitaine, ils sont là, n'avez pas entendu l'alerte ?! Réplique aussitôt ce dernier pour lui faire entendre raison. Shuhei se taie, puis se lève pour ouvrir une fenêtre et entendre soudainement le bruit de l'alarme. Surprit, Shuhei Yamamoto se pose des questions. Comment se peut-il ? Ils n'oseront quand même pas ?! Et surtout, d'où est-ce qu'ils sortent ? Mais trève de questions, car c'est l'heure d'être aux armes et de défendre ses terres ainsi que son seigneur. Le capitaine aux cheveux argentés lui demande un service : rassembler des braves hommes qui sont prêt à partir sur le champ de bataille avec lui. Ils se retrouveront plus tard à l'extérieur. Aussitôt dit, aussitôt ce messager repart pour exécuter cette tâche le plus rapidement possible, laissant seul Shuhei qui se prépare mentalement à changer de rythme. Pendant ce temps-là, le capitaine récupère son katana à côté de son bureau tout en allant à la sortie du bâtiment. Dehors, ce dernier trépigne d'impatience, tout en observant les courses folles des ouvriers entre leur lieu de travail et leur domicile. D'autres sont orientés vers des lieux plus sécurisants. Et soudain, une voix grave s'élève dans son dos, ce qui attire l'attention du capitaine. L'homme trouve alors face à lui, un groupe d'hommes qui ont tous dans leur yeux un sentiment de détermination. C'est beau à voir ! Instinctivement, Shuhei leur ordonne de le suivre et d'assurer ses arrières tout le long du trajet quand soudain une explosion résonne et attire toutes les attentions. Elle vient de la forteresse où un yokaï venait de détruire quelque chose. Ils sont déjà dans le village et Shuhei Yamamoto doit se dépécher. Très rapidement, il décide de diviser son groupe en deux, oùquelques hommes s'occupent de défendre le village du mieux que possible, alors que les autres suivent Shuhei. Il commence donc à courir en direction du domicile de son seigneur avec une poignée d'hommes, prêt à affronter le danger. Sur son chemin, Shuhei remarque alors une femme en uniforme de capitaine avec une chevelure de feu, c'est Risako. Shuhei ne dit rien et continue de tracer en direction du château. Automatiquement, sa camarade se pousse pour les laisser passer furtivement. Dans tout le village, l'agitation se fait de plus en plus grand et quelques feux commencent à se faire, soulevant des épais et sombre nuages, sous la faute des démons qui se sont un peu dispersés dans le village. LA panique est à son plus haut point. Le capitaine et ses hommes commencent à gravire les marches avant de se retrouver face au château en mauvais état. Sur place, une surprise de taille les attend : un yokaï ! Face à un tel danger, le capitaine sort la lame froide de son katana, suivi par ses hommes. Le yokaï a une peau sombre, semblable à du charbon avec une chevelure blanche et deux longues cornes sur la tête. La bête serre dans sa grande main, un cadavre et malgré l'apparence d'être imposant et fins des bras, ce yokaï est à l'origine du grabuge dans la châtelerie. Le capitaine Shuhei se met alors en garde, l'observant avec attention et sérieux. Ce dernier se rapproche de la créature avec ses hommes pour l'encercler et détruire ce potentiel danger au plus vite.
Dernière édition par Shuhei Yamamoto le Lun 31 Déc - 1:48, édité 1 fois
Takahara Bankichi
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Sujet: Re: Le danger est à nos portes Dim 30 Déc - 19:14
Spoiler:
Shuhei tu devrais relire le post dans l'ambassade, les Yokai arrivent de l'intérieur du château et pas de l'extérieur... en fait ils sortent de l'épée récupérée par Aoi.
La journée avait commencée de manière tout à fait ordinaire, Bankichi s'était levé de bonne heure pour être près à servir son Seigneur dès que celui-ci aurait terminé son petit-déjeuner. Cette routine qui avait commencé à s'installer ne lui convenait pas totalement. Bien qu'il considérait comme un honneur de pouvoir servir avec autant de proximité l'homme le plus important du clan il désespérait d'avoir de moins en moins de temps libre à consacrer à son entraînement et était peiné de se voir cloisonné à des tâches serviles. Les longues séances d'entraînement passées avec sa mère lui manquaient et il commençait à regretter amèrement sa vie passée.
Cependant, sa mauvaise humeur passagère disparu lorsqu'Aoi lui apprit qu'il désirait que le jeune garçon participe à un entraînement matinal au sabre. En effet, le seigneur désirait impatiemment essayer l'épée légendaire qu'il avait ramenée et n'avait nulle raison d'interdire à son Kahei de se joindre à cet entraînement. Ils arrivèrent bien rapidement à la salle d'arme et s'apprêtèrent à commencer. Aoi annonça à son élève qu'il aurait cette fois le droit à une vraie arme et il demanda à un serviteur qu'on lui confie un Wakizashi tandis qu'il se saisissait de sa nouvelle arme.
Alors que le jeune garçon prenait en main le sabre court qu'on lui tendait, Aoi dégaina sa nouvelle lame et déclencha une catastrophe comme Nezumi n'en avait pas connu depuis le siège de la ville par l'armée du clan Suigyuuku. De la lame jaillit un flot ininterrompu d'énergie se rependant par la porte ouverte de la salle dans tout le château et s'échappant par la fenêtre vers la ville inconsciente du danger. Des douzaines de Yokai prirent forme le long de la trajectoire de ce flux d'énergie, libérés de leur prison d'acier. Au bout d'une longue minute le seigneur parvint à rengainer la lame, stoppant l'arrivée des démons, mais le mal avait déjà été fait. La panique ne tarda pas à s'emparer du château puis de la ville tout entière tandis que les démons s'empressait d'attaquer les êtres humains les plus proches d'eux en cette matinée pourtant ordinaire. Une dizaine de ces créatures infestaient désormais la salle d'arme, et fixaient de leur regard maléfique le seigneur Aoi. Les quelques hommes se trouvant là formèrent un cercle protecteur autour de leur seigneur et de son jeune élève. Un Yokai poussa un cri rauque et le carnage commença.
Incapable de comprendre exactement ce qu'il se passait autour de lui tant tout ceci était impensable Bankichi ne put que subir la suite des évènements. Il fut entraîné avec son Seigneur et quelques uns des hommes à travers les couloirs du château tandis que les autres se sacrifiaient pour couvrir leur retraite. Au bout de quelques minutes de course ils se rendirent à l'évidence qu'il était impossible de fuir la citadelle et qu'il leur fallait compter sur des renforts venant de l'extérieur. Tandis qu'il courait d'autres hommes paniqués se joignaient à eux, si bien qu'Aoi finit par rassembler autour de lui près de la moitié de la garnison et du personnel du château. Se barricadant dans la salle de réception, cette compagnie hétéroclite de combattant et de serviteurs ne pouvait cependant espérer tenir bien longtemps face aux assauts aussi répétés que désordonnés des Yokai. Le jeune garçon, tenant toujours le wakizashi qui lui avait été prêté en main, ne quittait pas le côté de son seigneur. Il espérait que sa mère était saine et sauve et espérait qu'elle viendrait les sauver, les soldats de la ville derrière elle.
Sujet: Re: Le danger est à nos portes Lun 31 Déc - 14:54
Shuhei Yamamoto et ses hommes font face à un problème de la plus haute importance. Son seigneur est à l'intérieur de la forteresse et malheureusement à l'entrée du bâtiment, un yokaï leur barre la route. Le capitaine sort alors son katana face à ce danger qui les regarde avec un regard assoifé de sang. Aussitôt, ses hommes font de même et commence à se mettre autour du démon, sans avoir à recevoir d'ordre de leur supérieur. Shuhei Yamamoto se rapproche alors du démon, avec un peu plus d'expériance pour faire face à un démon comme celui-ci. Ses hommes en profite pour analyser la tournure du combat, espérant toutefois que l'Être Humain est capable de battre même une créature.Ils sont silencieux. Le capitaine Shuhei Yamamoto se rapproche de celui-ci, attirant donc son attention. Shuhei commence alors à lui crier dessus dans l'espoir de l'impressionner, mais en vain. C'est alors que la créature s'élance sur le capitaine, avec cette sauvagerie dans son regard et ses gestes. Le capitaine esquive de peu la grande main de la bête aux griffes assérées. Puis, tout en se relevant, Shuhei essaie de lui trancher le bras, dans le but de l'handicaper. Malheureusement la lame affûtée de celui-ci provoque seulement une coupure, mais rien de très grave. La créature est toutefois sensible à la douleur, ce qui fait sourire Shuhei et ses hommes. Voilà une preuve assez rassurante auprès des braves samourais. Le combat continue dans le temps, du moins pendant quelques minutes où il galère un peu dans ce combat. Au final, Shuhei réussit à vaincre son ennemi, la lame de son sabre couverte de sang. Les hommes du capitaine soulève leur katana, félicitant leur capitaine de cette victoire. Shuhei ne sourit pas, encore inquiet pour son seigneur. Il se permet de leur donner une leçon de morale :
- Ce n'est pas encore fini je vous rappel. Notre seigneur nous attend ! Dit le capitane pour faire retomber leur joie. Le sérieux les reprend et le capitaine s'approche des portes pour les ouvrir. Le capitaine et ses hommes pénètrent dans les locaux, à la recherche du seigneur qui n'est malheureusement pas dans sa chambre. Des cris se font alors entendre dans tout le domaine, glaçant au passage le sang des hommes de Shuhei. Ce dernier se concentre sur la provenance des hurlements, avant de savoir d'où cela provient. Le capitaine se précipite alors dans la salle des armes avec ses hommes, prêt à mourir au combat dans le le but de protéger le seigneur du clan.
Ce n'est que sur place que la porte de la salle des armes se fait défoncé à grand coup de pieds, surprenant au passage deux yokais qui se sont acharnés sur la poignet d'hommes du seigneur, gisants dans un bain de sang. Face à eux se dressent les secours qui aussitôt fonce sur eux dans le but de les tuer. Cette fois, les hommes du capitaine vont mettre du sien. Katana levé et cri de guerre déclaré, Shuhei et ses hommes commence le massacre en éliminant le plus rapidement possible les yokais. Par la suite, après les avoir éliminés, rajoutant un peu plus de sang, Shuhei Yamamoto essuie rapidement son katana tout comme ses hommes, sachant où chercher à présent dans toutes les pièces restantes du château. Que faire ?...
Spoiler:
HJ : Désolé de cette réponse, je fais que rajouter un peu plus de suspense
Takahara Bankichi
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Sujet: Re: Le danger est à nos portes Mer 9 Jan - 23:11
Spoiler:
Bon, on est bien d'accord tous sur l'ordre Shuhei ; Banki ; PNJ-Aoi ; Miharu, on essaie de s'y tenir maintenant, d'accord ?
Barricadés dans la salle de réception du château, les survivants attendaient fébrilement. Quelques bruits de lutte étouffés par la distance laissaient supposer que d'autres individus essaient toujours de survivre ailleurs. Cependant il était impossible d'aller à leur secours sans risquer de perdre plus d'hommes que d'en sauver tant le nombre de créatures infestant le château était impossible à déterminer. Avançant silencieusement aux côtés de son seigneur, son wakizashi d'entraînement toujours à la main, Bankichi avait peine à croire à ce qu'il avait vu et à ce qu'il se passait autour de lui. Flanqués en permanence de trois soldats émérites, lui et le seigneur allaient de droite et de gauche dans la vaste salle. Sans rien dire, le jeune garçon observait son seigneur s'enquérir de l'état de santé de ses domestiques et de ses hommes, questionner ceux qu'il pouvait sur le sort probable des absents et apporter quelques paroles de réconfort à ceux qui avaient perdu un être cher. Il lui arrivait également d'échanger quelques propos plus légers avec certains de ses subordonnés mais personne n'arrivait à rire. Cependant, maintenant que l'effet initial du choc des évènements commençait à s'estomper, il était évident que le moral des survivants était bon. La présence charismatique de leur jeune seigneur parvenait à faire naître dans les cœurs un sentiment relatif de sécurité et sa décontraction apparente arrivait à calmer, ne serait-ce que superficiellement, les tensions apparentes.
Parfois un Yokai isolé tentait de forcer la barricade. Il frappait de son corps quelques coups sur le panneau de bois et, voyant que celui-ci ne cédait pas, poursuivait son chemin. Le seigneur s'avançait alors systématiquement près des hommes qui soutenaient la table basse renversée contre la porte et leur accordait un geste quasi-imperceptible d'encouragement. Néanmoins un Yokai finit par forcer la barricade et arracha le panneau coulissant de son support avant de pousser la table basse et d'envoyer au sol les trois hommes qui la soutenaient. La créature pénétra alors dans la salle, heureusement seule, et se rua sur le premier homme à sa portée. Tandis que quelques hommes reformaient la barricade derrière elle afin qu'aucune autre créature ne pénètre dans la salle, le seigneur s'interposa entre le Yokai et sa victime et para de son arme le poing colossal du monstre. Bankichi se rua sur le flanc de la créature, expulsant la peur de son corps d'un cri puissant pour ses jeunes cordes vocales et un cercle de guerriers se créa autour du monstre, taillant et lacérant ses chairs à grands coups de sabre. La créature, aussi colossale soit-elle s'effondra bien rapidement sous les assauts répétés des hommes et grogna encore quelques instants avant de se taire à tout jamais.
Frêle sur ses jambes, prenant seulement conscience du danger qu'il venait de courir, le jeune Bankichi contempla le sabre court dont quelques gouttes de sang coulait. Il trouvait l'arme bien plus lourde que le bokken qu'il avait l'habitude de manier et ne put s'empêcher de penser que son bras le lancerait d'ici quelques heures. Il espérait seulement que les secours arriveraient vite et qu'aucun groupe de Yokais ne pénètrerait la salle.
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Sujet: Re: Le danger est à nos portes Mer 16 Jan - 16:10
Spoiler:
[HRP : Ordre assimilé, désolée du retard, je tenterai de répondre plus vite la prochaine fois.]
Nezumide Aoi Seigneur du clan Nezumide
Pour Aoi qui n’aimait pas la banalité, cette journée aurait pu être très plaisante si la surprise que contenait sa toute nouvelle épée n’avait pas été aussi tragique. Compte tenu des efforts qui avaient été accomplis par ses hommes afin de lui rapporter cette relique, Aoi trouvait particulièrement cynique le fait qu’il en sorte des Yokai. Si encore il n’y en avait eu qu’un, le problème aurait rapidement été résolu et Aoi aurait même surement trouvait quelque chose d’amusant à la situation. Mais en l’état, le simple fait de dégainer cette épée avait provoqué une catastrophe dont il mesurait pleinement l’ampleur. Si l’effet de surprise, les avaient d’abord poussé à battre en retraite, il fallait maintenant analyser clairement la situation et trouver des solutions.
Aoi, son jeune serviteur, de nombreux soldats et serviteurs trouvèrent refuges dans la vaste salle de réception. L’avantage de l’unique entrée était qu’au moins les survivants que formait ce petit groupe ne risquaient plus d’être pris par surprise. Il ne restait plus qu’à espérer ne pas être débordé. Il y avait dans le lot de bons combattant, après tout la garde personnelle d’Aoi était encore intacte, et cela représentait déjà trois hommes efficaces. Les autres soldats étaient formés au combat et Aoi espéré que leur entraînement quotidien allait prendre le pas sur leurs angoisses primaires. Que jaillissent ainsi autant de Yokai était déroutant d’autant plus qu’ils apparaissaient du château ! Même si Aoi devait s’inquiéter pour sa sécurité et celle des personnes présentes à ses cotées ou même qui luttaient encore dans le château. Il ne pouvait pas ne pas penser aux civils. Si des Yokai quittaient l’enceinte du château, le bilan pourrait s’avérer encore plus dramatique que tragique. Il ne restait qu’à espérer que des soldats pourraient les arrêter. Mais en attendant il fallait sécuriser l’endroit. Tandis que la porte était barricadé par quelques-unes des personnes précédentes, Aoi suivit du jeune Bankichi s’entretînt avec certain de ces hommes et fît le tour de la salle, échangeant quelques mots d’apaisement avec les serviteurs effrayés et/ou éplorés. Mais ce petit tour lui permit aussi de vérifier la force de frappe que représentait leur petit groupe. Le constat étant que les choses auraient pu être pires. Chacun des soldats présents avaient encore leurs armes et tenaient debout. Le civils, sans doute par instinct de survie s’étaient regroupés au fond de la salle et se tenaient à l’abri derrière certain des meubles imposant présent. Le centre de la pièce restait vide, une bonne chose en cas d’attaque.
A l’aide d’un lacet emprunté à une des servantes présente, Aoi attacha le fourreau de l’épée maudite à sa garde afin de s’assurer que même par inadvertance, celle-ci ne déverserait plus son poison. Une fois cette invasion annihilée, Aoi remettrai l’épée à sa grande prêtresse afin qu’elle pratique un exorcisme en bonne et due forme. Il en était là dans ses pensées quand des coups forts retentirent sur la porte. Un ennemi tentait de se frayer un passage jusqu’à eux. Après quelques minutes d’essai infructueux, les coups cessèrent. Le monstre avait dû renoncer. Il y eut quelques autres tentatives, mais les hommes qui tenaient la barricade tenaient bon. Aoi leur dispensait des signes d’encouragements silencieux afin de ne pas attirer l’adversaire. Plus les minutes passées et plus les personnes présentes reprenaient confiance. Les soldats paraissaient près au combat et le silence était revenu parmi les serviteurs.
Bien qu’Aoi n’est pu compter le nombre d’ennemis qui s’étaient échappés de l’épée, ce nombre ne pouvait être immense et la meilleure des défenses étant l’attaque, il fallait se préparer au combat. Aussitôt penser, aussitôt arrivé. Chaque choc contre la porte, la faisant trembler. Chaque frappe, plus déterminée que la précédente portait un coup dur à la résistance. La porte céda repoussant les hommes qui tenaient la barricade. La créature était seule. Plutôt grande, Aoi dû admettre qu’elle ne manquait pas de force lorsqu’il s’interposa entre le monstre et un des soldats pris au dépourvu. Mais seul contre tous le Yokai ne fît pas long feu. Et parmi les combattants valeureux, Aoi eut la surprise d’y compter son jeune serviteur. Malgré son jeune âge et son manque d’expérience, il s’était jeté dans la bataille. Caractère combattif, courage, des héritages familiaux sans doute…Aoi devait bien admettre que si on l’avait interrogé sur le genre d’effectif qu’il voudrait avoir dans un pareil cas, il n’aurait pas inclus d’enfants. Souvent trop fragile, on est aussi toujours poussé à les protéger. Mais l’acte de Bankichi allait à lui tout seul encourager les personnes précédentes à se battre.
« Bien joué. Mais reste d’avantage en arrière. » Il n’y avait rien de méchant dans les paroles d’Aoi. Le seigneur prenait toute conscience du courage du jeune garçon. Mais les compétences de l’enfant n’étaient pas comparables à celles des soldats et ces derniers pourraient être déconcentrés par la présence d’un enfant à leur côtés.
Aoi se reconcentra sur le porte que les hommes tentaient de barricader à nouveau. La porte avait rendu l’âme. « Prenez le buffet qui est là, vite ! » Son ton était autoritaire, mais sa voix n’était pas forte, il ne fallait pas attirer l’attention. Les soldats se dépêchèrent et le trou béant fût à peu près comblé comme il fallait, laissant cependant quelques interstices.
Aoi s’adressa à l’un des hommes de sa garde personnelle : « Poste toi près de la porte et guette l’ennemi mais surtout les renforts. Dès que ces derniers seront présents et que nous serons assez nombreux, nous évacuerons les civiles vers les prisons. Les portes et les grilles y sont solides. Nous pourrons ainsi nous jeter dans la bataille sans encombre. »
L’homme s’exécuta. Aoi s’approcha de ses hommes amassaient en rang à distance raisonnable de la porte et leur dit : « D’autres ennemis vont sûrement venir. Mais rappelez-vous que quelle que soit leur force, ils ne sont ni organisés, ni intelligents. Nous sommes biens plus forts. »
Quand Aoi vît que ses paroles avaient été comprises, il conclut : « Maintenant silence. »
Il était préférable de ne pas émettre le moindre son pour ne pas trahir sa position, mais aussi pour anticiper les mouvements de l’ennemi. Aoi attendit prêt à combattre l’ennemi.
Sujet: Re: Le danger est à nos portes Dim 17 Fév - 12:54
Le bruit des pas résonne dans la salle des armes... Shuhei s'avance vers un cadavre, l'observe muet comme une tombe avant de se retourner vers ses quelques hommes. Ces derniers le regarde, curieux de savoir la suite des évènements. Shuhei réfléchit rapidement avant d'ouvrir la bouche pour exprimer un nouvel ordre à sa troupe. - Continuons ! Nous devons pas perdre espoir, car notre seigneur compte sur nous ainsi que ces habitants !
Après avoir ordonné aux soldats d'avancer, Shuhei Yamamoto suit le groupe, marchant avec prudence et balayant du regard les lieux où ils se trouvent. Au fur et à mesure des pas, l'excitation se fait plus grande et rend les soldats un peu plus attentionné au moindre danger. Shuhei Yamamoto essaie de se mettre à la place de son seigneur, imaginant ces ordres, sa façon de penser et d'agir face à un tel danger comme celui-là. La première chose qui lui vient à l'esprit est de regrouper le plus d'hommes possible sous sa protection avant d'aller se cacher dans une salle. Soudain, après avoir bien marché sans succès pour l'instant, de retrouver le seigneur, Shuhei s'arrête. Sur le côté, une grande porte fermée se dresse, avec tout de même quelques impacts sur le bois. Elle est étrange pour le capitaine, qui ne manque pas de la remarquer et de s'en approcher avec un peu de prudence. Le capitaine pose une main sur le bois endommagé avant de comprendre que le seigneur serait éventuellement derrière cette porte. Son regard se tourne vers ses hommes qui continuent de marcher. - Arrêtez-vous ! J'ai sans doute trouvé quelque chose d'important. s'écrit Shuhei Yamamoto. Les samourais s'arrêtent et reviennent sur leur pas, prêt du capitaine prêt à l'écouter s'exprimer à nouveau. - Mon seigneur, vous êtes là ?! Si vous m'entendez, c'est le capitaine Shuhei Yamamoto... - Et si vous vous trompez capitaine Yamamoto... Qu'est-ce qui vous fait penser que notre seigneur se cache derrière cette porte ? se permet d'interrompre un samourai légèrement plus jeune que le reste du groupe. Ses camarades le dévisage en silence, mettant un peu mal à l'aise le jeune homme qui se taie bien rapidement. Le capitaine qui l'écoute, répond à ce dernier de la façon la plus claire que possible. - Cette porte est vraiment endommagée et elle est bloquée de l'autre côté. Et si nous continuons de nous enfoncer dans le château, nous allons droit aux prisons... Je pense pas que notre seigneur aime se salir. Le capitaine essaie de pousser la porte pour confirmer ses propos, qui savaient être justes. La porte est fermée de l'intérieur et sans doute pas par une simple clef ! Automatiquement, quelques hommes en arrière, se retournent pour surveiller les alentours, à l'affût du moindre monstre.
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Sujet: Re: Le danger est à nos portes
Le danger est à nos portes
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