Nom / Prénom : Uroko Shiro Lieu de Naissance : Enfant de Suigyuu Sexe : M Age : 56 Rang :Chef de guerre Niveau de Gloire : 30
II) Histoire
L'histoire d'Uroko Chomei n'est que collection de récits parsemés à travers les âges. De ce qu'on en recoupe, il en ressort qu'il aurait été natif du clan Suigyuuku. Ses descendances sont incertaines, mais il est dit qu'il aurait été un samouraï des plus droits et loyaux au service du père de Suigyuuku Mitsuru. C'était un homme qui repoussait sans cesse ses limites, sensible à la voie du guerrier, fort de l'éducation qui lui avait été offerte par les siens. Un membre banal de Suigyuuku mais modèle, puisqu'il revêtait parfaitement les valeurs de son clan : à savoir un excellent équilibre de vie ainsi qu'un sang-froid. Son seul défaut était d'être, certes, bon, mais dur. Beaucoup trop pour accepter quelque compagne qui pourrait affaiblir son esprit guerrier. Ce côté mysogine était donc à la fois sa faiblesse mais aussi sa plus grande force. Il ne vivait pour personne et il était prêt à mourir pour son seigneur.
De fait, puisqu'il était le guerrier le plus dévoué à son seigneur, il monta rapidement en grade jusqu'à être promu chef de guerre du clan Suigyuuku. Son seigneur plaçait, d'ailleurs, une confiance telle qu'il lui confia l'éducation de son fils, Mitsuru. Sans doute est-ce grâce à la dureté des entraînements que dispensait Chomei que le seigneur tient sa réputation d'aujourd'hui. Et sans doute est-ce aussi grâce à ça que le jeune seigneur a su s'imposer face au clan Nezumide si jeune...
Par ailleurs, l'on raconte que les évènements qui relatent de la conquête dudit clan ont causé un tournant des plus décisifs dans la vie de Chomei. Mais parce que c'était un samouraï dévoué à son seigneur, il l'a servi jusqu'au jour où il n'était plus capable de le servir. Il n'y avait nul dilemme entre protéger la vie de celui qui menait le clan, ou subir la cécité faute d'avoir subit le corroux des pouvoirs Nezumide.
La perte de sa vue fit de lui l'un des plus grands invalides et, au sens propre du terme, il perdit tout le monde de vue. Sa vie ne fut que vagabondage et errance, à 40 ans, de nouveau à la recherche de sa dextérité perdue. Sa honte d'avoir failli sur le champ de bataille sans pour autant périr lui a valu d'entreprendre de cacher son identité. Pour des raisons inconnues, on le croisait désormais de blanc vêtu, le visage complètement encapuchonné, répondant au pseudo de l'écaille blanche. Il agissait selon son karma et tuait impitoyablement les criminels qui passaient en travers de sa route. Personne n'eut vent qu'il s'agissait de l'ancien chef de guerre de Suigyuuku.
Sa cécité lui permit de prendre conscience du Ki, de mieux saisir son aspect, son essence. Sa conscience se mouvait peu à peu de son cerveau à son hara. Les enseignements théoriques qu'il avait subis jusque-là portaient peu à peu ses fruits. Sa perception du monde changeait, et cette blessure qui avait affaibli auparavant Chomei l'avait en fait renforcé. Il voyait et ressentait bien, voire mieux qu'un être humain capable de voir.
Il s'établit loin de ces montagnes enneignées dans lesquelles il avait grandi, évolué. Sur son chemin, il croisa d'ailleurs une âme en peine qui répondait au prénom de Shiro. Le jeune garçon avait subit un sort plutôt constrastant avec celui de Chomei, mais tous les deux avaient vécu une déception telles que le Suigyuuku éprouvait secrètement quelque compassion pour ce jeune garçon de 6 ans, qu'il décida de prendre sous son aile. Comme Mitsuru, il lui fournit une éducation et un entraînement des plus stricts, et lui conféra en bonus un enseignement théorique sur les chiffres et la cryptographie pour que leurs secrets, si Shiro irait jusqu'à les écrire un jour, ne tombent jamais entre les mains de l'ennemi.
Comme Mitsuru à l'âge de ses dix-sept ans, Shiro avait comme acquis ce même orgueil et cette même hardeur qui l'incita à se détâcher de son maître pour y voir du pays. Bien que Chomei ne l'eut pas pensé vraiment, il le menaça de le tuer si jamais Shiro revenait à lui. Paroles qu'il ne respecta pas car, selon lui, Shiro était comme un fils qu'il n'avait jamais eu, et il fit de sa seule et unique visite un entraînement comme un autre.
Seulement, voilà. Alors que Chomei pensait finir ses jours tranquilles, tel un ermite reculé, il fut de nouveau repéré par des samouraïs de son clan. Samouraïs qu'il accepta de suivre jusqu'aux terres du clan Suigyuuku. Il retrouva peu à peu ses racines et, fort de constater l'acabit de Chomei, on lui proposa de réintégrer ses fonctions d'antan au sein du clan. Ce qu'il accepta par nostalgie...
... Mais qu'éprouve-t-il réellement, au final ?
III) Les Arts
• 1er art: Shin-No-Ippou Dans sa quête de la symbiose avec le Ki, Chomei s'est découvert un art de comprendre l'esprit guerrier de ses adversaires jusqu'au point de les "paralyser". Ses yeux, pourtant exempt de capacité à percevoir l'environnement, se mettent à s'illuminer telles de petites sphères blanchâtres, projettant son esprit guerrier telle une forte émission de Ki, et émettent une aura suffisamment impressionnante pour que les esprits les plus faibles se retrouvent dans l'incapacité de se mouvoir. L'effet de la technique varie en fonction de la robustesse et la volonté de la cible. Une cible forte d'esprit pourra rompre le sortilège en quelques secondes, une cible faible mettra quelques minutes avant de bouger le petit orteil. Et l'on raconte que les plus faibles peuvent mourir étouffés.
Le lanceur peut également utiliser le Shin-No-Ippou sur lui-même, faisant ainsi office d'auto-hypnose et décuplant ses capacités au prix de sa raison.
IV) Relations
Nom : Suigyuuku Mitsuru Relations : Uroko a prit part à l'éducation de Mitsuru lorsque ce dernier était jeune, bien qu'il eut été comme un mentor pour lui, il est aujourd'hui sous ses ordres en tant que chef de guerre et samouraï - littéralement... "serviteur". Le devoir de le servir primera sur tout le reste ; nul sentiment, nulle relation n'ira entraver sa loyauté envers le seigneur Suigyuuku.
Nom : Uroko Shiro Relations : Chomei a croisé cette âme perdue qu'était Shiro lorsque celui-ci avait 6 ans. Il a fait de lui un homme fort et l'a éduqué au même titre qu'il eut éduqué Mitsuru. Mais depuis les deux individus se sont séparés et, même s'ils entretiennent secrètement des rapports maître-élève / père-fils, leurs clans respectifs feront sans doute qu'ils auront à croiser le fer et rompre ces liens.