Lieu : il s'agit de l'extérieur d'un modeste temple oublié où plus personne ne vient prier de nos jours. Ce dernier se situe au milieu d'une vaste forêt. Il a fallu monter un long escalier tortueux et en mauvais état afin d'y parvenir. La nuit est en train de recouvrir le ciel. Il a plu toute la journée, ce qui rend les pavés glissants et la terre boueuse. Le reste de la description se trouve sur cette image.
« Shiro-baka, je ne serai pas toujours là à te tenir la main. Donc soit tu continues à pisser au lit, soit tu prends ton shinai, tu montes la pente, tu t'entraînes une demi-douzaine d'heures et seulement après on discutera. »
Il s'agissait d'une citation particulière. Une citation qui avait marqué le jeune homme. C'était l'une d'elles qui conduisait sa doctrine de vie. L'entraînement solitaire était primordial. Aussi Uroko Shiro décida de s'octroyer toujours plus de difficultés. Ce soir, le temps était pluvieux, humide et froid. C'était l'occasion rêvée de se prouver à lui-même qu'il était un guerrier dur comme fer... Une fois de plus. Il commença sa vadrouille dans une forêt quelconque dans ce vaste pays qu'est celui d'Hinomoto. On disait que celle-ci abritait un temple abandonné, où personne ne daignait s'y rendre. Ni même pour s'abriter, tellement le lieu était des plus sinistres et des plus tristes. Aux alentours s'y trouvaient, en plus d'escaliers dont les pavés étaient désordonnés, brisés, presque infranchissables, très peu de voies. Parmi elles, il y avait des pentes, de feuillages et surtout de la boue en cas de temps pluvieux. La nature hostile sous son véritable visage. En fait, si l'on voulait progresser, il fallait clairement choisir sa propre voie, sans se fier à celles qui ont été tracées. Le détour par l'apprentissage dans toute sa splendeur : choisir ses propres moyens sans chercher à arriver à ses fins et, surtout, accepter la solitude autant physique que morale, avec pour seuls amis le temps désastreux ainsi que le paysage sombre et ténébreux. L'humain progressait ainsi, lentement, les membres engourdis par le froid. La douleur était de plus en plus forte au fur et à mesure qu'il grimpait. Il était rare qu'il n'ait pas besoin de grimper sans s'accrocher à quelque branche. Quand il s'écartait de la voie tracée, il lui arrivait de sentir des piqures d'orties sur les mollets. Ses mains rougissaient à force qu'il cherchait à agripper. Ses jambes étaient de plus en plus douloureuses lorsqu'il osait mettre un pied devant l'autre. Mais son regard, lui, était animé par une flamme présomptueuse qui semblait se défier de l'averse qui arrivait à pénétrer cette grande forêt. Apercevant enfin l'escalier délabré qui semblait mener sur une plate-forme, il soupira et se força à l'atteindre coute que coute pour se poser en bas des marches et souffler un peu.
Uroko Shiro ne put s'empêcher de plonger dans une réflexion interne. Son masochisme, qui devait être nécessaire pour sa propre survie, ne l'avait peut-être jamais poussé aussi loin, à savoir escalader un lieu qui n'était même pas traversé par le peu de voyageurs qui avaient le courage de vadrouiller céans. Il se releva tant bien que mal, laissant s'échapper un gémissement étouffé à cause de sa fatigue physique qui lui provoqua subitement une crampe dans la jambe. Il sourit de façon malsaine, sentant que cet entraînement n'aura pas été inutile. Peut-être était-ce déjà un gros travail que d'avoir atteint ses marches. Aussi commença-t-il à les parcourir lentement, sentant le pavé glissant sous ses pieds. Le vent était fort, aussi lui fallait-il modérer sa progression sous peine de choir sur les marches et possiblement sur des pavés cassés et pointus. Au bout d'une centaine de marches, il fut surpris par une vague glaciale qui le balaya et le fit tomber à la renverse. Il sentit son coude droit violemment se heurter contre le sol, et son dos contre une paire de marches. Il jura, se releva tant bien que mal et ôta ses sandales de bois pour mieux pratiquer. Sa chute l'avait encore plus affaibli mais avait renforcé sa détermination. Il continuait de grimper, le dos courbé. Il outrepassait difficilement les grosses colonnes qui étaient tombées en plein milieu des marches. Il parvint à atteindre le sommet au bout de quelques milles enjambées, à bout de souffle, presque incapable de se tenir sur ses jambes frêles. Ses yeux pleuraient de douleur, et affichait une expression faciale de meurtrier sans foi ni loi.
La pluie s'arrêtait progressivement alors qu'Uroko Shiro reprenait un peu de forces, la respiration haletante. Il était assis sur les marches qui se trouvaient devant l'entrée du temple, perdu dans ses pensées. Des images allaient et venaient, aussi bien son ancien maître, celle de son clan, de son quartier général, de ses collègues ou même de Yamada-dono. Attendri par l'image de cette dernière, il passa une main sur le bandage appliqué à son bras droit. Il ressentit une vive douleur à son coude gauche qui avait heurté le bitume quelques instants plus tôt, pendant son ascension. Alors que le silence semblait s'être installé après cette tempête, il y eu un flash puis, rapidement, un éclair vint frapper le sol à quelques mètres de Shiro. Il sursauta. Puis une autre détonation non loin. Puis une troisième, puis une quatrième. Était-ce une quelconque malédiction liée au temple ? Était-ce dame nature, mécontente de la présence de Shiro en ces lieux abandonnés ? La foudre frappait toujours aux mêmes endroits, et Shiro la suivant des yeux, connaissant ainsi cette séquence par cœur. Il finit par être atteint d'une migraine, comme s'il avait l'instinct qu'une aura très puissante faisait son entrée fracassante en ces lieux. Elle se ressentait de plus en plus et n'avait pas l'air commode. Toute cette pression devenait de moins en moins supportable. Shiro plongea sa tête dans ses mains, tremblant de tout son être. Puis il se leva, courut au milieu de la plate-forme et, dans une folie furieuse, la main droite sur le pommeau de son arme, hurla :
« MONTRE-TOIIIIIIIIIIIIIII ! »
Yamada Yuji
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*Pourquoi ... Pourquoi ce sentiment doit-il toujours être le plus fort? Pourquoi cette douleur insensée brûle-elle encore mes entrailles? *
Yuji souffrait, il était recroquevillé sur lui même, prit de spasmes incontrôlables. Il y avait comme un étrange malaise qui le consumait de l'intérieur, comme une nuée d'insectes nuisibles qui rongeaient son cerveau l’empêchant de réfléchir et de commettre tout acte sensé. Il avait beau retourner le sujet dans tous les sens, il n'y avait qu'une seule réponse à son problème, qu'une seule solution plausible. Ce sentiment qui le rongeait de l'intérieur n'était autre que cette rage sourde d'avoir failli à soi-même. Ce sentiment d'échec était insupportable pour le général Tora qui ne pouvait accepter la défaite.
Le vieux général, incapable de se contrôler se trouvait dans une forêt dense où la cime des arbres ne laissait percer que quelques rayons de lumière. Il avait du mal à remettre ses idées en place, du mal à rester concentré plus de quelques instants à cause de cette douleur si forte. La dernière chose dont il parvenait à se souvenir, c'était qu'il avait quitté la ville de Tora précipitamment à la poursuite de deux hommes. Il était alors accompagné d'une garnison de soldats toragi. Incapable de se souvenir du reste, le général scrutait les alentours à la recherche d'un quelconque signes de ses hommes. Mais rien, il était seul, désespérément seul au milieu de cette immensité sombre et silencieuse.
Soudain la pluie fit son apparition, perçant à peine au travers des arbres touffus. Cette eau salvatrice permis aux vieux général de retrouver ses esprits. Il observait le précieux liquide couler entre ses doigts quand la mémoire lui revint. Des bribes de souvenirs lui revenait, il était parti à la poursuite de deux voleurs qui avaient osé s'en prendre au seigneur Toragi. Malheureusement la poursuite avait coupé court lorsqu'ils s'étaient enfoncés dans cette forêt. Il avait alors perdu de vue les deux voleurs ainsi que ses hommes et c'est ainsi, prit par la rage d'avoir échoué qu'il en était arrivé là.
Mais il en fallait plus pour abattre le général Yamada qui se releva et commença à avancer sans connaitre sa direction. Ses pas se firent de plus en plus rapide, il se déplaçait comme un tigre à la poursuite de sa proie et bien qu'il ne savait pas où allait, il prenait de l'assurance et allait de plus en plus vite. Bientôt il put apercevoir le torii d'un temple au sommet d'une colline. Il s'empressa de gravir la pente boueuse, espérant trouvait au sommet les traîtres qu'il poursuivait. D'ailleurs peu importe sur qui le général tomberait, tout ce qu'il cherchait à présent c'était une proie pour passer sa colère.
Après plusieurs minutes de lutte contre la boue pour atteindre le sommet, le général arriva à des escaliers. Ces derniers étaient glissants et il se servit du manche de sa naginata comme d'un bâton pour gravir les marches escarpées et enfin atteindre le temple au sommet de la colline. La pluie avait cessée mais le sol était toujours ruisselant et donc glissant. Yuji put se rendre compte que faire une chute de cette hauteur serait surement mortelle pour n'importe quel homme.
C'est fatigué mais toujours obnubilé par la rage que le général Toragi entendit un long cri qui lui commandait de se montrer. Il n'en fallut pas plus à Yuji pour se précipiter vers le lieux d'où provenait le son. Il arriva alors sur la place central devant le temple et tomba nez à nez avec un samouraï. Malheureusement pour lui, le chef de guerre étant obnubilé par la rage, il empoigna sa naginata et se rua vers le guerrier. Le visage du général était défiguré par la colère et surement que personne n'aurait souhaité croiser sa route. Au moment d'arriver sur son ennemi, Yuji tourna sur lui même tout en se baissant en une glissade contrôlée. Sa naginata pourfendit l'air à une vitesse impressionnante en direction du samouraï.
Le jeune homme avait hurlé au point de faire vibrer ses propres tripes. La colère était quelque peu redescendue et laissait place à une importante dose d'adrénaline. L'aura qu'il ressentait était de plus en plus importante, et voilà qu'une silhouette jaillit, immergeant sur la plate-forme, ayant elle-même gravit les marches peu commodes qui menaient à ce temple. Une vive douleur frappa le crâne de Shiro, comme si l'aura de ce guerrier était des plus oppressantes au point de vouloir broyer son esprit. Le jeune homme, tremblant sous la double pression de l'adrénaline ainsi que de l'esprit guerrier puissant de son adversaire, contrôla tant bien que mal sa respiration, mit son genou gauche à terre et prit appui de son pied droit, prêt à dégainer, en position de iaijutsu. C'était la meilleure chose à faire face à un adversaire aussi fou furieux et avec une arme avoisinant les deux mètres. Il fallait une force plutôt conséquente pour pouvoir la manier. Les éclairs avaient cessés. Il n'entendait plus que les battements de son cœur ainsi que son adversaire charger à vive allure, sans avoir l'air d'être ralenti à cause de sa naginata. Apercevant que celui-ci se mit à pivoter sur lui-même pour gagner un peu plus de vitesse lors de sa frappe qu'il allait effectuer au niveau du sol, Shiro, en un éclair, bondit en arrière et manqua d'être durement touché sur le flan. Bien qu'il ne fut pas directement atteint par la lame, une petite pression d'air lui laissa une entaille horizontale sur le torse. Une petite vague de sang glicla. Shiro grimaça atrocement mais profita de cette ouverture alors que son adversaire continuait dans son élan.
* Sans défense ! c'est le moment ! *
Shiro se jetta sur son adversaire qui lui faisait presque dos. Il l'attrapa par la taille, gémissant à cause de la balafre qui lui avait été faite, mais parvint à se saisir de lui. Il se pencha rapidement en arrière, entraînant son ennemi pour le faire choir au sol et le relâcher pour s'écarter afin de ne pas prendre un coup de cette impressionnante naginata. C'était une technique banale de jujutsu qui lui servait d'entrée pour ses combats. Jamais il ne tuerait un homme aussi puissant sans en connaître l'identité. Conscient qu'il était en grand danger, il dégaina son sabre et le pointa en direction de son adversaire. Il ne pouvait cependant s'empêcher de se tenir le torse, la douleur étant vive. Attendant que son ennemi ne se relève, il planta ses yeux dans les siens, affichant à moitié un air de fureur et de chien battu à cause de sa plaie.
« Donnez-moi votre nom, votre titre ainsi qu'une bonne raison de ne pas vous tuer. »
Yamada Yuji
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Le samouraï en face de lui se défendait bien et il parvint à esquiver l'attaque du général. L'adversaire de Yuji était vif et rapide contrairement au chef de guerre qui lui était tout en puissance. Le guerrier réussit à attraper Yuji qui était dos à lui, emporté par l'élan de son attaque, et parvint à le mettre au sol en utilisant le poids de son corps. Yuji perdit un instant le contrôle et se retrouva au sol. Le samouraï était agile et il savait très bien se battre au corps à corps selon les premières observations de Yuji. Heureusement qu'il n'avait pas profité de cette position pour attaquer de nouveau. Yuji devait impérativement réussir à le maintenir à distance avec sa naginata pour éviter d'être prit de vitesse par son adversaire. Ce dernier profitant d'une seconde de répit demanda au général de s'identifier.
"Je suis le général Yamada, chef de guerre du clan Toragi. Je n'ai aucune raison à vous donner pour que vous m'épargnez étant donné que vous ne survivrait pas à ce combat. Défendez chèrement votre peau si vous le pouvez!"
Yuji se rendit alors compte que le samouraï avait été touché au niveau du torse, cela faisait un point faible que le général se devait d'utiliser pour vaincre son ennemi. Ce dernier avait dégainé un katana. Le vieux tigre avait l'avantage de l'allonge sur son adversaire et il devait s'en servir pour maintenir le samouraï éloigné et essayer de l'épuiser en l'agressant constamment. Il leva les bras et commença à faire tourner sa naginata au dessus de lui, lui faisant prendre de la vitesse en la passant d'une main à l'autre. Ainsi il empêchait son adversaire de l'approcher.
Le général Toragi commença alors à tourner autour du guerrier, observant ses mouvements et essayant de trouver une faille dans sa garde. Le moment venu, il lança une attaque vertical de haut en bas avec le coté non tranchant de son arme. Le samouraï esquiva son attaque mais Yuji tourna alors rapidement sur lui même envoyant la lame de sa naginata contre le katana de son adversaire. Le général Toragi mit toute sa puissance dans l'attaque voulant désarmer ce dernier et puis s'il arrivait à parer le coup, peut être que l'impact suffirait à le déstabiliser vu le sol glissant sur lequel ils se battaient.
Yuji n'utilisait pas sa naginata comme la plupart des autres pratiquants. Il s'était détourné des voies classiques d'apprentissage et s'était créé son propre style de combat alliant vitesse et puissance. Ses techniques et son style déroutant en avait mit plus d'un en déroute et avait permit au chef de guerre de gagner nombre de bataille. Il comptait sur cet art pour surprendre le samouraï et gagner le combat.
Shiro fronça d'autant plus les sourcils lorsqu'il apprit que son adversaire était un chef de guerre. Il avait indubitablement plus d'expérience que cet enfant prodige au katana. Il avala sa salive, mais resta impassible du regard, tenant ainsi fermement son arme et oubliant la douleur de son torse grâce à l'adrénaline plus forte de seconde en seconde. Voyant que Yamada-sama se mit à faire tournoyer sa grande naginata au-dessus de lui, la lame légèrement penchée de sorte à ce que Shiro ne puisse l'atteindre, il comprit que celui-ci cherchait un plan pour atteindre Shiro sans craindre de représailles. Il restait sur sa garde, pivotant lentement alors que son adversaire tournait autour de lui, afin de lui faire face continuellement. Il fut surpris par l'attaque verticale du chef de guerre, qu'il parvint à esquiver au dernier moment. Il interposa sa lame pour rompre la vague d'air qui allait lui causer une vilaine balafre une seconde fois.
* Il est rapide ! *
Shiro perdit peu à peu l'équilibre à cause des pavés glissants. Il comprit pourquoi Yamada-sama avait frappé du dos de son arme. Il ne cherchait qu'à faire esquiver le jeune homme pour ensuite le déstabiliser. Le chef de guerre exécuta la même attaque que tout à l'heure, c'est-à-dire en pivotant sur lui-même et en entraînant sa naginata avec lui pour lui faire gagner toujours plus de vitesse. Shiro ne put que tenter d'interposer sa lame devant lui afin de ne pas finir littéralement découpé par son ennemi, mais l’entre-choc l'envoya valser contre l'une des grosse colonnes rougeâtre de la porte fictive de la plate-forme. Il avait lâché son arme entre temps, qui était tombée suffisamment loin pour qu'il ne puisse pas la récupérer sans craindre quelque attaque du chef de guerre. Il se releva tant bien que mal, le dos engourdit à cause du choc. Il refit face à son adversaire qui tentait de le scinder en deux via des vifs mouvements à l'horizontale. Shiro se tenait à distance raisonnable, réfléchissant à comment il pourrait outrepasser son naginata qui lui faisait office de défense mais aussi d'attaque. Son ennemi était plutôt rapide, mais Shiro observait qu'au moment où il avait attaqué, il restait un lapsus de temps où il ne pouvait pas se défendre. Mais ce lapsus était très court du fait de sa rapidité foudroyante.
« Je m'appelle Uroko Shiro, simple samouraï à la solde du clan Ryuuji. Vous ne méritez pas de mourir, votre expérience et votre savoir-faire méritent de perdurer...dit-il en esquivant de nouveau une attaque,mais vous subirez la honte d'avoir été vaincu à mains nues ! »
Shiro fit face à son adversaire, ne bougeant plus, le fusillant du regard. Un petit sourire en coin se dessina d'ailleurs sur ses lèvres. Il se tenait droit, il n'avait pas l'intention de bouger. C'est alors que ses iris se dilataient. Il allait tenter une projection d'esprit guerrier sur son adversaire. Il ouvrit ainsi grand les yeux, et on pouvait voir une aura puissante se dégager de Shiro. S'en suivit un son tel quel :
Shiro perçut une réponse coléreuse de la part de l'esprit de Yamada-sama. Un esprit très combattif mais non moins impulsif. L'adrénaline du jeune homme étant au maximum, il attendit une nouvelle attaque, n'importe laquelle. Cette fois, il mit sa vie en danger, se fit légèrement toucher par l'offensive du chef de guerre et de son naginata, mais profita d'une ouverture plus grande pour se saisir de son fourreau et de l'envoyer violemment valser dans la pomme d'adam de son adversaire, avant de choir sous la douleur de sa seconde plaie, un peu plus profonde cette fois. Le sang coulait lentement, tâchant un peu plus chaque seconde le sol humide. La pluie apparut de nouveau, s'efforçant de nettoyer le désastre. En vain.
* Ryuuji-sama, j'ai failli à ma tâche. Pardon. *
Yamada Yuji
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Comme l'avait prévu Yuji, l'impact de sa naginata projeta son adversaire qui alla s'écraser contre le pilier de la torii. Le général Toragi prit son temps pour retrouver son souffle, et le samouraï en profita pour se présenter. Yuji apprit donc que son adversaire était un samouraï au service des Ryuuji. Les membres de ce clan était connu pour leur adversité au combat, ils avaient un véritable esprit de lutte. D'ailleurs ce dernier était fier et sa dernière réplique fit apparaître un léger sourire le visage dur du général. Pour lui la défaite n'était pas une solution envisageable et il comptait bien le montrer à son adversaire.
Le samouraï semblait ragaillardi et n'avait visiblement aucune peur face au général Yamada. Ce dernier trouvait cela intéressant, il était tombé sur un adversaire valeureux et courageux et pour cela le jeune guerrier avait le respect du vieux général. Mais cela n’empêcherai pas Yuji de tout donner, il était sous serment des règles du bushido et pour lui la plus belle mort était celle donnée au combat.
Le samouraï de Ryuu fixa alors le général, ouvrant grand les yeux. Yuji ne comprit pas tout de suite ce qui se passait et ce qu'était entrain de faire son adversaire. Mais lorsque sa tête commença à lui faire mal, comme serrée dans un étau, le général Yamada comprit que le samouraï tentait de s'en prendre à son esprit. Ne connaissant pas du tout ce genre de technique, Yuji décida d'attaquer à nouveau le samouraï pour l’empêcher de se concentrer.
"Quelle est cette technique de lâche? Bâts-toi comme un homme !"
Yuji reprit ses assauts incessants. Il voulait étouffer son adversaire sous les coups, l’empêcher de pouvoir asséner la moindre attaque. Mais alors que le général entama une attaque frontale, se servant de sa naginata comme d'une lance voulant transpercer le flanc gauche de son ennemi, ce dernier, à la surprise de Yuji ne contra pas l'attaque et la dévia juste assez pour qu'elle ne soit pas mortelle. Le général de Tora n'eut pas le temps de comprendre pourquoi son adversaire n'avait pas esquivé son attaque qu'il reçu un coup de fourreau en plein pomme d'adam. Cette assaut coupât le souffle de Yuji qui comme paralysé se retrouva les deux genoux au sol sous l'impact du choc. Ce samouraï faisait preuve d'une grande dextérité et Yuji n'avait pas eu le temps de voir l'action qu'avait réalisé son adversaire.
Heureusement pour le général Toragi, l'attaque qu'avait reçu son adversaire lui permit d'avoir le temps de se reprendre. Il se releva difficilement en titubant avant de cracher le sang qu'il avait dans sa bouche. Le coup de fourreau avait sonné le vieux général qui mit du temps à se remettre de l'attaque et à reprendre son souffle. Mais ce coup reçu avait eu le don d’énerver encore plus le chef de guerre qui humilié de s'être fait avoir ainsi se tourna vers son adversaire. Ce dernier s'était fait toucher par le dernier coup de naginata du général et semblait visiblement atteint. Yuji décida donc d'en finir avec ce combat. Sa prochaine attaque serait décisive car soit son assaut touchait son but et dans ce cas le samouraï serait grièvement blessé, soit son adversaire parvenait une nouvelle fois à contrer l'attaque de Yuji en profitant d'un espace dans sa garde.
La pluie venait de reprendre et les gouttes continuaient de marteler le sol avec une fréquence de plus en plus rapide. Yuji s'élança alors vers le samouraï en hurlant, se décidant à en finir avec ce duel. Il tenait son arme de sorte que la lame se trouvait au dessus de sa tête. En arrivant sur son adversaire il fit pivoter sa naginata le long de son corps, lui donnant de la vitesse avant de sauter pour ensuite attaquer le samouraï avec une attaque verticale de haut. Il s'était exposer encore plus avec cette attaque, mais si elle réussissait le combat était terminé.
Le sort du duel était maintenant joué, il ne restait plus qu'à savoir qui l'emporterait.
Suigyuuku Mitsuru
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Félicitations à vous deux c'était très passionné, et je ne manquerais pas de m'en souvenir lorsque vous posterez ce rp dans vos journaux de bords respectifs ^^.
Merci d'avoir montré l'exemple et en espérant que d'autres duels entre des hommes des vrais voient le jour assez vite .
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Sujet: Re: Yamada Yuji -VS- Uroko Shiro
Yamada Yuji -VS- Uroko Shiro
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