La nuit à très certainement une odeur. Variant selon les lieux, selon les saisons. A l’image même d’un paysage qui dénoue ses boucles aux printemps, lézarde sur les plages estivales, s’étend sur les feuilles mortes de l’automne et se dérobe sous le vent hivernal. Mais la nuit n’a pas cette régularité rassurante. Elle est une gouge, cachant ses amants dans les recoins sombres de ses appartements. Jouissant faussement sous les étoiles qui l’éclairent, simulant le rêve et la tranquillité pour recouvrir sa faute. Étouffant les cris des victimes et taisant le nom du coupable, qui l’ayant pourfendue, s’échappe sans que nul n’ait pu le percevoir. Séduisante complice, dévoilant ses atours tentateurs, faisant sommeiller le juste et le faible, maîtresse de l’ennemi, meilleure amie du fourbe. Elle porte l’odeur de la traîtrise, hypocrite ardeur, charmeuse sournoise au parfum artificieux de la tromperie.
Malgré tout… Tandis que beaucoup dorment, certains se sont éveillés. Il est des hommes dont les sens ne peuvent être soumis à la tromperie car ils en sont les imitateurs. De ceux-là, il y a ceux veillent, on les appelle les sentinelles. Hommes au regard fouillant chaque profondeur et dont l’oreille ne supporte aucun mensonge. Et il y a ceux qui s’élèvent, des ombres sans visage dont l’aspect fait illusion à la nuit. Mais les ténèbres les entourant n’est qu’une environnante souillure, faux miroir de leur âme aussi fidèle et pure qu’une vierge. Il est inscrit sur leur front le nom de celui qui les gouverne, seul ce nom là donne droit sur eux, ils ne suivront que ce nom-là que ce soit le père ou le fils. Suivant le lien du sang, l’héritage filial et ce soir là, un groupe de ces hommes à la discrétion parfaite, étaient présent en la ville de Kobuta. Chacun éparpillés, dissimulés…
Ils se regroupent en silence. Sortant des fourrées, buissons et tout autre élément utile à la cachette. Ils s’enfoncent discrètement dans la ville, à leurs yeux horriblement urbaine, faite d’une chaîne incessante et montagneuse de toits en tout genre. Pourtant si parfaitement adaptée à leur jeu avec ses creux, ses cordes et ses balcons. Soudainement, ils se déploient à nouveau. Tel une nuées d’insectes ailés justement dérangés dans leur niche. Ils disparaissent à nouveau entre les silhouettes fantomatiques des bâtiments. Quelques-uns escaladant avec une étonnante agilité les murs délabrés, dont une parcelle peu éclairée révélait parfois la couleur rougeoyante de la terre d’argileuse. L’un resta sur le bas, dans l’ombre salutaire d’un renfoncement de porte, tandis que deux des shinobi singeant contre la paroi, continuèrent plus haut et se placèrent sur le toit. Ils délaissèrent un autre qui demeura a mis hauteur, non loin d’une fenêtre.
Cela faisait maintenant des semaines qu’ils étaient restés inactif, à ne faire que jeu de sentinelle. Écouter, observer… Mais à force de patience, le travail avait payé. Il y avait soit disant là quelques choses qui pourrait ravir leur Clan. Le shinobi, non loin de la fenêtre d’où sortait une lumière éclatante et des bribes de conversations, écouta… Les hommes de l’ombre échangeaient, se savaient… Sans se voir, ni énoncer un mot. Pouvant connaître l’emplacement de chacun d’eux et se comprendre. Il se colla de tout son corps contre le mur, ferma les yeux et ses oreilles se tendirent… Tout lui parut perceptible, à la fois les mouvements de ses frères et ceux des inconnus à l’intérieur de la pièce.
« Baka ! Chiens ! Gringalets sans cervelle ! »
Des pas… Allant et venant.
« Qu’est-ce qu’ils croient ? Une semaine… Une semaine ! Ils exigent… Ils osent exiger telle folie ?
« Calmez-vous professeur, elle sera prête pour ce laps de temps.
« Une semaine… Une semaine… Elle ne sera pas prête d’ici une semaine. J’ai besoin de plus de temps, bien plus de temps ! Un mois tout au moins. Vas, vas leur dire ! »
Une porte qui claque, la lumière qui vacille…
Le shinobi se penche, se faufile, le serpent se glisse. Il fouille, apprend, enregistre et s’échappe. Et plus tard, bien plus tard le voici bien loin avec ses compagnons.
« Mes frères…
Silence.
Notre temps est venu, prévenons notre Dame ».
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Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Mar 22 Mai - 22:14
Rapides comme l'éclair, les Shinobi du clan du serpent parviennent à rejoindre leur capitale en moins d'un jour, après tout l'information a rapporter est plus que capitale.
Une fois arrivés aux portes d'Hebi, ils se séparent en deux groupes. Un des leurs ira au palais prévenir leur dame, tandis que les deux autres iront informer leur supérieur ninja.
Le crépuscule est arrivé et les échoppes commencent à fermer, tant mieux, ça permet aux guerriers de l'ombre de joindre plus vite leur objectif sans que les habitants aient peur de voir des Shinobis se hâter ainsi. Le guerrier chargé d'avertir Ayame arrive enfin au palais et entre par une porte secrète qui le fait s'enfoncer dans des dédales de couloirs cachés.
Son périple s'arrête alors devant une ouverture fine, ne permettant pas de voir mais d'être entendu. Il s'agit de la salle du trône, là il peut converser avec sa dame sans qu'il soit vu ou même entendu de quelqu'un d'autre. Sans essoufflement dans sa voix il tint ces quelques mots:
" Dame Ayame vos soupçons sur Kobutama sont fondés, ils ont crées une arme redoutable. Je ne saurais l'expliquer avec des mots. Leurs ingénieurs sont parvenus à faire exploser de la poudre afin de propulser des boulets de métal à des vitesses défiant toute physique. Il nous faudrait les plans pour être surs mais nous sommes quasiment surs qu'un tir de cette machine pourrait se faire écrouler le plus solide des murs en quelques secondes. "
Il se tut alors quelques secondes pour reprendre son souffle
" J'attends vos ordres ma Dame "
Un seul mot d'Ayame et le Shinobi était reparti en quête d'une autre mission.
Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Mar 12 Juin - 10:55
Un battement d’aile, un coup de vent se filtrant entre les plumes, fuite rapide avant de planer souplement. L’oiseau majestueux déploie, s’envole, s’échappe et revient, tournoie, bascule et pourfend. S’amusant, se jouant entre ciel et terre. Et élevée au dessus des eaux sur la pointe haute de la montagne verdoyante, sa maîtresse. Il vente violemment, secouant sauvagement dans un bruit de voile sèche, les jupes de la Dame Hebie. Le bras levé, Ayame suit le jeune aigle de son corps basculant, dansant. Elle le regarde s’éloigner puis revenir vers elle. Il frôle parfois son visage d’un claquement, folâtre autour d’elle avec douceur avant de se poser sur son avant bras puis de s’échapper à nouveau, se hasardant dans les basses verdures, entre les arbres et revenir à l’appel de l’adolescente.
« Jiyū !
Sa langue claque contre son palet et le volatil revient à tir d’aile avant de refermer ses serres sur les doigts protégé de cuir d’Ayame. Il se replie, cherche de son bec et la gourmandise apparait dans la fine main avant de se loger dans son bec. Elle sourit, un éclat de rire, elle caresse sa petite tête plumée de brun. La Dame ferme alors brièvement les yeux, respire à plein poumon, laissant son visage aux folies du souffle estival et sa chevelure fouetter l’air. Puis de sa main gauche relevant son vêtement, elle entreprend enfin la descente jusqu’à la fauconnerie. Jiyū a prit appuie sur son épaule, encore assez jeune et petit pour s’y nicher. Elle arrive dans le bâtiment ou un homme vient vers elle et se charge de l’aiglon. Une dernière caresse et Ayame s’échappe. Peu de temps pour les plaisirs, ses responsabilités l’attendent ; et justement, à peine arrivée aux palais qu’elle doit se préparer pour les doléances. Aussi ne perd-t-elle pas de temps en fanfreluche et s’installe royalement dans la salle du conseil.
Les heures passent, les visages défilent, les seigneurs terriens s’expriment, les politiciens de Hebi parlementent, discutent, lui font combat dans ses décisions. Elle demeure ferme, l’expression de son regard se ferme, elle prend autorité, se replie parfois, se soumet à certaines mesures mais s’évertue à démontrer encore et toujours sa valeur. Puis un chuchotement, la jeune fille garde un visage égal mais une lueur apparait dans le fond de son regard et son oreille est fortement à l’écoute. Ayame laisse l’homme finir ses explications. Le silence se fait alors, dans la salle comme dans la pièce secrète et elle entend ses dernières assermentations dites si doucement. Alors elle élève sa voix claire, comme s’adressant à l’architecte, s’étant déplacé pour proposer un fonctionnement d'irrigation plus moderne, et aux ministres dans la salle.
« Soit, il nous faut un plan. Allez donc ‘San travailler à ce dessein, prenez des hommes compétents avec vous pour cela mais restez discret tant que vous ne m’aurez pas apporté le projet final.
« Hebie Sama !Interjeta l’un des ministres. Est-il sage que de dépenser les faibles moyens du Kuni pour…
« J’ai dit ! Ayame fusilla l’homme du regard et il maintient le sien, défiant. La sagesse est-elle d’oublier la qualité de vie des plus petits ? Je suis persuadée qu’il y aura un très bon retour de ce financement. »
Après cet échange, elle sentit alors comme un courant d’air. Il était parti.
C’est ainsi que le shinobi rejoignit le reste des hommes. D’autres s’étaient ajoutés. Non pour accomplir directement la mission mais pour former une arrière garde, au cas où ils seraient tenus par une poursuite après le vol. Parmi eux se trouvait le chef de division Sentazu Takeshi, qui commanderait la petite division qui veillerait à l’orée du bois de la ville de Kobuta.
Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Ven 15 Juin - 12:41
Les jours paraissait défilé à une allure extrêmement vif. La ville de Kobuta demeurait toujours aussi vivante. Certains marchands vendaient leur produits aux étrangers qui passaient par-là, sans vraiment prêter attention. La saison des pluies, ne tardait pas à s'installer, et quelques pêcheurs durent se résoudre à attendre la saison prochaine, pour reprendre leur activités. Un commerçant hurlait à ne plus en finir, afin d'attirer les clients. Poissons, viandes, riz, légumes à quantités réduites, étaient disposé en tas, sur un petit stand de bois. Alors, qu'une femme s'était penché pour regarder la marchandise, de fines gouttelettes se mirent à tomber, avec lenteur. Était - il rare qu'il pleuve à Kobuta ?
Asumi, se posait bien la question. Elle était au coin, sur un banc, d'une petite maison, au toit de chaume. De la fumé, sortait de la cheminé. Une odeur très agréable parcourait les alentours. Un léger parfum d’encens, flottait dans l'air. Très familier pour la jeune femme. Elle se souvint aussitôt, de sa tante, devant le miroir, peignant ses long cheveux d'un noir ébène, plus sombre que la nuit elle-même. Souvent, la ravissante marraine, lui avait raconté des histoires sur ses fameux dieux, qui avaient fondé les quatre coins du Hinomoto. Elle adorait écouter la douce voix, de sa tante. Asumi, pensait, les yeux fermé. Elle s'imaginait de nouveaux auprès de sa famille...à cotée son père.
Un cri strident interrompue, l'agréable pensée, de la jeune guerrière. Deux hommes se battaient. Pendant que de nombreuses personnes se réunissaient pour apercevoir, la dispute, Asumi s'éloigna. Le sol était désormais recouvert d'une terre boueuse. Une légère brise, suffisait à faire frisonner la jeune femme.
A l'écurie, Hiroshi, la monture de l'ancienne adolescente, les oreilles dressés, observait l'entré. Il aimait, voir sa maîtresse, lui rendre visite. L'étalon, ne côtoyer même plus, le palefrenier, qui venait tout juste de terminer, de lui donner sa ration. Le servant prit conger, tout en dévisageant le cheval. Au même instant, Asumi, pénétra dans la pièce. Ils se croisèrent, mais aucun des deux n'osaient se regarder. Les yeux rouges de Asumi, intriguaient énormément, les passants, mais ils pouvaient aussi les effrayaient. Ce fut le cas pour ce dernier. Il était impressionné, par la couleur des yeux de la femme. Néanmoins, la guerrière comprenait ce genre de comportement. Elle ne pouvait pas lui en vouloir.
Elle avait apprit récemment, par une lettre de sa famille, qu'une mission était en cour. Il s'agissait d'une affaire urgente. Étant donné, que cette dernière se trouvait à l'emplacement ou se dérouler, cette fameuse quête, elle devait intervenir, comme l'exiger, la coutume de son clan.
<< Nul ne doit ignorer les ordres de ses supérieurs >>
Les mots lui revenaient, comme à son habitude. Ainsi, son père, aurait exécuter les ordres du seigneur de Hebie. Ce fut, Dame Hebie, qui s'occupait de cette affaire, comme le résumé la lettre.
<< Enfin, une femme qui était capable de gérer une affaire d'état ! >> Se disait-t-elle.
Pour en savoir plus, elle se devait, de rejoindre l'élite présente sur le terrain. Mais par ou commencer ?
La pluie cessa de tomber, et l'animation de la ville reprit son cour. Une grue, marchait, en direction d'une flaque d'eau, ou était retenu prisonnier un poisson. D'un coup de bec, il réussit à attraper sa proie, et l’avalât, avec appétit. Les nués grisâtres, laissèrent, derrière eux, un ciel d'azur. La température semblaient s'attendrir. Comme on lui avait enseigné, Teruki Asumi scrutait le moindre élément suspect. Elle écoutait les discussions, de certains villageois, et les ragots qu'elle récoltait ne suffisaient pas à la mener à cette fameuse mission. Le soir arriva. Une lune resplendissante illuminait les rues. Il y avait peu d'individu qui séjournaient la nuit. Et n'était-il pas exact, que le soir, est le meilleur moment, pour se faufiler dans une si grande ville ? Les shinobi, allaient tantôt parvenir à Kubata, ou étaient-ils tous déjà présent.
Le bleu de cobalt de son kimono lui permettait de fondre dans le paysage. Muni de ses deux sabres, la guerrière veillait depuis une bonne demi heure. Aucun mouvement suspect !
<< Je ne faillirais pas à la mission qui m'a été donné de faire. >> pensa-t-elle.
Alors que le reflet de la lune se trouvait à la surface, d'une flaque, un vent glacial, frôla, la jeune samurai. Elle comprit. Ils étaient là, à proximité. Comment les arrêter, et surtout, comment pouvait-elle les rejoindre, alors qu'ils ne la connaissent même pas, elle , une fille de soldat. Une femme, qui combat, est ridicule. Cependant, désormais, Asumi en était sur, son périple commençait. Elle travaillera dorénavant pour la dame de sa ville natale.
Edit : Problème corrigé , Papy.^^
Dernière édition par Teruki Asumi le Ven 27 Juil - 17:06, édité 4 fois
Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Dim 17 Juin - 14:33
Au plus haut étage du palais d'Hebi Hafu, les coursives extérieures donnaient une vue magnifique et imprenable sur les premiers contreforts montagneux de l'ouest. Attendre l'audience de Dame Hebie était grâce à cela un moment d'apaisement dont Hyuga se délectait volontiers avant les joutes oratoires des diplomates et les invectives des chefs de guerre. Encore quelques minutes, et la salle du conseil serait libérée, à en juger par les ministres et les érudits qui quittaient les lieux, plans roulés dans leur besace, ou documents administratifs pliés à la hâte et rangés dans un pan de leur kimono. Alors qu'il jetait un regard curieux sur ces conseillers, le haut-moine avisa l'un des ministres, la mine renfrognée et les sourcils froncés. Indifférent, il regarda une dernière fois la façade rocheuse avant de s'apprêter.
* Eh bien, la discussion ne devait pas être unanime. Je me demande dans quel état d'esprit la suivante va commencer. *, se dit-il intérieurement.
Encore un regard sur la porte de papier. Toujours fermée. Hyuga soupira, et agrippa la rambarde de bois en levant les yeux encore plus haut vers les sommets. De grands nuages grisâtres s'enroulaient peu à peu autour des hauteurs, apportant des ombres fugaces sur les champs de riz, en contrebas du palais. Quelques paysans se relevaient, les mains sur les hanches, et l'on voyaient leurs chapeaux de paille s'incliner lorsqu'ils levaient eux aussi la tête vers le ciel assombri.
* Kobuta nous apporte de la pluie *, sourit Hyuga. * Ô Nerugami, sois-en loué, s'il pleut à flanc des montagnes, les récoltes seront mieux irriguées. Tant mieux. *
Un bruit de bois coulissant sortit le moine de ses songes. Un serviteur l'invitait d'un geste à prendre part à la suite du conseil. Le moine s’apprêta d'un geste intuitif, resserrant son obi bleu nuit autour de son pantalon de soie grise aux jambes élargies. Une profonde inspiration le relaxa, tout en soulevant le tatouage qui serpentait sur son torse nu, comme si celui-ci aussi prenait vie. Le haut moine entra donc dans l'antichambre, ne faisant pour seul bruit que celui de ses pieds nus sur le bois de la coursive. Il regarda une dernière fois au dehors, par dessus son épaule. Mais il semblait bien qu'il était le dernier à entrer. La porte se referma, et bientôt, celle de la salle principale, plus haute et double, s'écarta pour le laisser pénétrer parmi les autres élites d'Hebie.
Pas après pas, il découvrit en entrant Dame Hebie-sama, puis le fougueux chef des samouraïs. Et peu à peu, les visages de diplomates et de conseillers qu'il avait l'habitude de voir pour les sujets les plus graves. Mais il resta impassible, préférant s'attacher au respect de l'étiquette. Ainsi, il s'avança jusqu'à la Dame après s'être incliné face à l'assemblée. Pendant ses quelques pas, on n'entendit que sa respiration sifflante dans une atmosphère indéfinissable. Parfois, Hyuga réprimait cette pensée selon laquelle sa présence pouvait causer cet inconfort. Il préférait de loin l'idée que les sujets de discussion occupaient simplement, et pleinement, les esprits des conseillers présents.
Il parvint ainsi à quelques pas de Dame Hebie Ayame-sama. La majesté qui se dégageait d'elle l'enjoint de saluer avec toute la courtoisie qui seyait à l'événement. Dans un effort de formalisme qui d'habitude lui pesait, il s'agenouilla en silence et s'inclina avec déférence jusqu'à ce que l'autorisation lui fut donnée d'en faire autrement.
" Ô Dame Hebie-sama. Je viens selon votre requête, participer à ce conseil. Puisse le message de notre kami Nuregami, loué soit-il, vous être transmis par ma présence. Je ferai en sorte qu'il en soit ainsi. "
Après ce salut formel, il se releva en silence, prenant place aux côtés de son seigneur. Un regard discret en direction de Sentazu lui arracha une pensée contrariante.
* Les divisions de samouraïs sont déjà prêtes à faire marche? Aurait-on manqué de m'informer d'une menace armée? *
Mais il réprima une telle idée, confiant dans l'attention que Hebie Ayame-sama donnait à l'oracle des kamis.
* Non, ce doit être simplement par précaution que leur présence est voulue. *
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Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Ven 29 Juin - 13:14
Hrp: Asumi, il n'y a pas de seigneur à Hebie, Ayame a été catapultée Dame à la mort de son père lors de l'attaque des Hitsujide, et elle était fille unique ^^.
Les ninjas repartent donc pour Kobuta avec une nouvelle mission: celle de voler les plans des armes à feu du clan sanglier.
Hyuga et Ayame vont s'entretenir sur la suite des évènements, vous êtes libre de prendre vos décisions tant qu'elles coïncident avec l'histoire et le rôle d'Hebie.
Quant à Asumi qui est sur place:
Les shinobis du clan serpent sont effectivement déjà arrivés sur place, et ils ne sont pas seuls, Sentazu Takeshi, un chef de division du clan les accompagne incognito. Ce sera donc ta chance de faire partie de la mission, ton but sera de trouver le samouraï dans la ville, sois la plus imaginative possible.
Hrp: Désolé pour ce post PNJ un peu décousu mais il y a plein d'actions parallèles sur ce sujet, ce qui va rendre la compréhension générale délicate, je vais donc essayer de vous diriger de manière à ce que rien ne soit confus. Le prochain post PNJ fera avancer l'histoire, nous avions pris un peu d'avance sur le premier.
La pluie tombait de nouveau sur la vaste ville de Kobuta. La fraîcheur du soir s'implantait paisiblement. Une odeur d'humidité se faufilaient parmi les autres parfums. Le vent soufflait sur les branches fragiles des arbres dont les troncs moites perdaient leur écorces. Le sol était recouvert d'une terre imprégné d'eau. Les pas de certains visiteurs nocturnes s'enlisaient dans la boue. Tandis que la lune brillait intensément, des guerriers, aussi agile que des ninja s'infiltraient à travers les rues. Il fallait désormais savoir où se trouvaient ces derniers. La lumière luisante du satellite nocturne se promenait au-dessus des toits. Les shinobi, excellaient, probablement, dans l'art du camouflage. Les ombres constituait une bonne cachette. Les yeux de Asumi scrutaient l'horizon. Bien que son kimono s' humidifiait, elle demeurait vigilante au moindre mouvements suspects. L ' Ouïe, lui, également restait toujours actif. Quelques légères brises, la firent sourire. Elle se mit aussitôt à escalader une maison, afin d'atteindre de la hauteur. Une fois, sur la toiture, la jeune hebi découvrit un paysage fabuleuxUne multitude de lumières de couleurs diverse étincelaient au coeur de la nuit. Pourquoi devait-elle combattre un si bel endroit ? Le devoir passait avant tout.
Avec une aisance sans précédente, elle gravit chacune des demeures qui se trouvait sur son chemin. Elle recherchait vivement la troupe. Telle un oiseau volant à travers les nuages, elle se sentait à l'aise autour de ses fabuleuses clartés. L'animation, de la veille, avait disparu. Il laissait place, à une activité silencieuse, mais dynamique. L'animal qui avait hulotté fixait la jeune femme qui pourtant vêtu d'un kimono sombre, se fondait dans le décor. Les cheveux de Asumi, virevoltait. Ses yeux d'un rouge pourpre se mirent à resplendir. Était-elle l'épouse de la nuit dorénavant ? Bien sûr, elle l'aurai voulu. Ne faire qu'une avec les ténèbres, ne plus appartenir à un monde où survivre est une caractéristique propre de la société. Les pulsations de son cœur, s'accentuaient. Elle perdit au passage de son parcourt quelques larmes. Il s'agissait d'un amour qui ne disparaîtrait plus. Une enfant, dont le martyr était le souvenir d'avoir ôter la vie à son père. Les cumulus bruns, avançait lentement au milieu d'un ciel obscur. La vitesse de la samurai augmentait. Elle avait beau, faire le tour des lieux, les shinobi restaient introuvable. Une situation qui agaçait la jeune femme. Pourtant, elle était admiratif, de la puissance militaire de sa ville natale.
<< Mais où sont-ils ? >>
Elle interrompit sa course effréné pour réfléchir. Et si, ils étaient, au sein d'une résidence? Puisque les guerriers ne se trouvaient pas en hauteur, les recherches devaient se faire à terre. Se laissant glisser et tomber à terre, Asumi n'avait pas remarqué la présence d'un individu. Elle fut subjugué d'apercevoir un homme ivre qui la dévisageait, le sourire au lèvre. Il sentait atrocement mauvais. Ce fut un dégoût des plus total. Les narines de l'ancienne adolescente souffraient. L'individu ne semblait pas menaçant. Mais il valait mieux rester sur ses gardes. Ce dernier, allongé, sur un tonneau plaqué au sol se détourna de la samurai. Il préférait retourner boire sa jarre de saké. Asumi était déjà parti.
La belle brune perdait espoir. Devant des professionnels, elle ne pouvait pas rivaliser. Toutefois, un élément curieux l'attira. Elle percevait une sensation étrange voire familière. Des murmures, se firent entendre.
La samurai se plaqua contre l'une des façades d'une vieille bâtisse, délabré. Étonnant de rencontrer, par pure hasard, le troupe recherché. L'équipe s'organisait apparemment. Un homme à la structure très imposante donnait à chacun de ses subalternes, un ordre bien précis. Les subordonnés l'écoutaient attentivement. Il paraissait savoir ce qu'il faisait. Avant qu'il n'intervienne, Asumi se dévoila enfin. Le commandant du groupe, ainsi que ses acolytes avaient du remarqué, sa présence. Peu importé, maintenant, la mission commençait véritablement.
<< N' ayez crainte, cher alliés, je suis une samurai de Hebi, et je suis ici, pour vous prêtez main forte. >>
Par crainte, elle préférait saisir son tessen, qui était camouflé, à sa manche gauche. Quel type de réaction le chef Hebi, allait-il avoir ? Si il se décidait à l'attaquer, l'ancienne adolescente était sûr de pouvoir riposter. Du moins, éviter le pire. Sa respiration devenait irrégulière. Il ne s'agissait pas de peur, mais bien d'anxiété. L'attitude d'un chef militaire, était, en tant normale noble. Ils servaient la même cause. La possibilité d'en affrontement persistait. L'atmosphère changeait progessivement. L'ambiance était à son comble. Maintenant, seul l'attitude de meneur dépendait de l'action suivante.
Spoiler:
Hors Rp : J'espère avoir été assez imaginative, car je n'avais pas plus d'idée, et n'avré pour le retard. Si vous trouvez le texte trop court, je rajouterai des lignes. Voila, enfin un texte terminé.
Dernière édition par Teruki Asumi le Ven 27 Juil - 17:07, édité 1 fois
Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Mer 25 Juil - 11:44
Hebi – Au Conseil du Palais
Tandis que les shinobi menaient à bien leur mission et qu’une petite fraction de samurai les avaient enjoint pour surveiller leurs arrières, la Dame Ayame bataillait face au conseil, pour ne pas changer, fait de vieux décrépis machistes. Son aspect et ses traits n’exprimaient cependant que respect, patience et calme. La jeune fille avait l’habitude maintenant de les laisser parler, et ce même quand ils se permettaient d’émettre quelques paroles désagréables à son encontre. L’émotion ne montait en elle que sporadiquement et selon les sujets abordés, sujet qui lui tenaient évidemment plus à cœur, ou tandis qu’elle posait sa décision finale et qu’elle devait faire montre d’autorité. Malgré sa mesure admirable, les ministres la trouvaient bien évidemment encore et toujours trop fougueuse « pour une femme » et pour « sa position ». Il était entendu qu’Ayame n’était pas des plus obéissante ni des plus influençable et si elle ne faisait mine de plier à nombre de leur désirs, quand il s’agissait d’affaires importantes, il était difficile de l’en faire démordre et peu réussissaient à discuter.
Ainsi donc les conseillers échangeaient, s’envoyaient belles paroles ou cris d’objections les uns envers les autres. Tout ceci étant pure démonstration, spectacle politique, petite récréation entre paires. Puis vint le moment où elle les fit tous taire, simple geste de la main qui avait encore son utilité étant donné que ces messieurs respectaient au moins les plus basiques des convenances, voici se présentait le Haut Moine. C’était la première fois qu’elle le rencontrait, il avait d’ailleurs été nommé par son père, il était temps de rassembler autour d’elle les représentants du pays, et ce toutes branches confondues. Il était plus que temps même car ce qu’elle entendait, les rumeurs et menaces voilées des ministres cachaient quelques vérités qu’on ne souhaitait lui faire partager. Peut-être alors que les dieux verraient la chose d’un autre oeil, peut-être lui donneraient-ils un rôle à jouer, Son rôle à jouer ! Jeune et certes femme mais il y avait un autre royaume gouverné légalement par une femme. A l’inverse, chez les Usagite cela était de coutume mais c’était que cela était possible et qu’Ayame était dans son bon droit.
- Bienvenue au sein de mon conseil.
Ses mots étaient sincères et elle sourit avec douceur au moine qui s’installa auprès de ses confrères. Les hommes relevèrent la voix pour parlementer de l’état actuel de la région et de ce que devrait faire la Dame face aux coalisions qui se faisait dans tout le Royaume. Elle ne les écoutait que d’une oreille, son regard étant resté sur leHyuga. Aussi sa main s’éleva et à nouveau le silence se fit.
- Togashi Dono, Nuregami a-t-ils quelques messages pour nous ? Les dieux ont-ils un avis sur les derniers évènements ? La guerre est-elle envisagée ? Serons nous de ceux qui devrons se lever pour elle et de quel coté devrons nous marcher ?
La jeune femme ferma la bouche puis sa main s’éleva vers lui en terminant :
- Beaucoup de questions et peu de réponses j’imagine… Votre bouche a-t-elle de sages conseils à m’apporter ?
Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Jeu 2 Aoû - 14:59
Ces quelques instants à assister aux vifs échanges entre conseillers avaient suffi à Hyuga pour s’imprégner de l’ambiance tendue de la réunion. Etat-major contre diplomates, marchands influents contre trésoriers du royaume, tous semblaient ne voir le monde qu’à travers le prisme de leurs intérêts. Seule – et le mot n’eût été mieux choisi – Dame Hebie tentait d’amener ce conseil à discuter sur le fondement du problème. Et le silence qu’elle instaura pour marquer l’arrivée du haut-moine était sans équivoque à ses yeux : La Dame comptait sur sa présence pour une raison particulière, et ce ne pouvait être que pour l’aider à faire jouer à l’unisson cet orchestre discordant. A en juger par les éclats de voix et le phrasé sournois qui s’entendaient dans les paroles des conseillers, la tâche se révèlerait délicate.
Pendant ces longues secondes, Hygua resta les yeux fermés, muet. Statufié, assis en tailleur, les paumes sur les genoux, aux côtés de Hebie Ayame-sama, il affichait le stoïcisme et le détachement qui le caractérisaient. Avec patience, il attendait son tour de parler comme s’il savait le moment inéluctable. Cette assurance était sa plus grande force, et il savait en jouer pour que sa simple présence soit déjà une influence sur son environnement. Son statut religieux parachevait cette aura mystérieuse, discrète et dérangeante, qui lui permettait de se préserver d’un débat jusqu’au moment où devait intervenir. Et comme pour confirmer sa prémonition, c’est Dame Hebie qui lui adressa la parole.
* Peu de réponse? *, se repêta-t-il intérieurement.
Ses sourcils ne frémirent pas malgré la contrariété. D’une autre bouche dans la salle, il aurait pu croire que c’était une provocation, mais c’était une simple entrée en matière pour un premier contact.
* Elle me met à l’épreuve devant l’assemblée dès le premier échange… Mais elle n’a peut-être pas de temps à perdre. *
Le haut-moine ouvrit enfin les yeux, qu’il posa avec beaucoup de tact sur la Dame. Sans l’impertinence d’un croisement de regard, sans regarder trop bas pour ne point paraître soumis, il balada son regard quelque part entre le bas de son visage, ses épaules et son cou. Un étrange contact visuel qui lui suffisait pour apprécier sa posture. Il n’y lu aucune agressivité.
" Votre discernement est sans égal, Ô Hebie-sama. La parole des kamis ne nous répond pas plus que ne nous répondent les étoiles. Nuregami est le monde, et je suis à l’écoute de son chant perpétuel. "
Voilà qui était tourné comme le veut les usages de la court, mais Hygua savait que les bonnes manières ne suffiraient pas à conforter la position d’une souveraine et du nouvel allié qu’il était. Il prit cependant un malin plaisir à faire durer un silence suffisamment longtemps pour laisser les diplomates gloser. Sans faire l’erreur de les défier du regard bien entendu, car il n’est de pire manœuvre que d’exciter l’orgueil d’un influent. Mieux valait rester humble et ne sembler faire que ce que la reine demandait, c’est-à-dire une réponse.
" Je peux cependant vous assurer que dans ce monde, la vie va comme le courant de Nuregami. Et s’il est agité comme un tourbillion, il faut trouver le centre. Toute chose tourne et se dirige toujours vers l’œil du tourbillon. Trouvez le centre, et vous comprendrez le monde… "
Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Mer 22 Aoû - 20:45
Kobuta- A l’intérieur du village
"Les rumeurs disaient donc vraies… Notre belle Kobuta est envahie par les rats."
La porte de la pièce était ouverte, laissant entrevoir dans l’entrebâillement, un homme dont l’armure rougeoyante, reflétée les quelques torches qui éclairaient la pièce. Il était le capitaine Miyoshi Hayato. Bien que plongée dans l’obscurité, la lueur de la vieille bâtisse dévoilait un regard, empli d’un mépris et d’une haine sans nulle autre pareil pour ses ennemis.
Un ninja du village, se faisant passer pour un ivrogne notoire, avait surpris une jeune fille à l’attitude étrange. Il avait suffi d’alerter la patrouille de nuit dont Hayato avait la charge ce soir-là, puis de suivre la fille qui les avait conduit jusqu’au repère des envahisseurs. Il ignorait de quel clan ils étaient. Surement pas des Toragi. Le protocole exigeait qu’il en capture au moins un vivant pour l’interroger. Mais cette fois-ci le protocole ne serait sûrement pas suivi.
"Que vous ayez ignorés impunément nos murs et nos postes de gardes est une déclaration de guerre… Mais que vous vous permettiez de comploter contre mon seigneur au sein même de son village est… Un acte impardonnable !"
Son ton sans appel était empli d’une violence meurtrière et les traits de son visage étaient devenus froids et dures. Il pointait désormais l’une de ses deux lames argentées face à ses proies.
"Voilà ce que vous êtes venus chercher…"
Il élança son autre bras et de la paume de sa main jaillit une fine poudre noire qui se répandit dans toute la pièce, devant des ennemis désuets. Ces derniers avaient méprisés tout un clan et bafoués l’honneur de son seigneur… La rage coulait dans ses veines et pourtant, sans trembler, ni prononcer un mot, il se contenta d’accoler le pouce et l’index de sa main encore noircie. Puis, un claquement de doigt. Au cœur de la nuit, ce fit entendre le rugissement d’un Kobutama…
Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien. Mer 10 Oct - 19:42
La présentation coupait court lorsqu'un individu, non identifiable lors de sa première apparition, rejoignit la troupe du clan Hebie. Il ne plaisantait pas. Les traits de son visage montrait un certain mécontentement. Même la voix de cet homme résonnait de manière menaçante. Nul doute, il appartenait au clan adversaire. Orné d'un vêtement de guerre dont le textile démontrait une certaine richesse, il était obligé que ce dernier soit un supérieur hiérarchique. Sa présence annonçait le commencement d'un cauchemar. D'abord des menaces furent exprimés, puis ce fut un katana pointé vers leur direction qui leur souhaitait la bienvenue. Asumi se dressait face à lui dans le but de distraire l'homme afin que les autres puissent s'enfouir, voire tenter de s'approprier de l'arme mystérieuse. Enfin cette objet tant désiré se trouvait en face. Malheureusement un soldat d'excellent niveau le maniait. Il fallait s'en emparer. Lorsqu'elle s’apprêtait à dégainer l'un de ses sabres, le rival avait lancé son armes et lancé une attaque frontale. Il s'agissait d'une petite substance noire qui ressemblait à de la poudre. Les soldats de Hebie semblaient déstabilise. La pièce changeait radicalement d'ambiance. Une aura ténébreuse entourait l'ennemi. Devant la samouraï s' étouffait dans l'une des manches du Kimono. Toutefois, toujours vigilante, elle ne perdait pas de vue le capitaine. La pensée de la mort lui venait à l'esprit. Étant inférieur au combattant, elle se croyait déjà à la portée de la mort. Répliquer, se défendre étaient les voix à suivre afin de continuer à vivre. La phrase du mercenaire Teruki lui rappelait à quel point la vie était un présent fantastique, malgré les douleurs quotidienne. Un samouraï se devait de combattre au nom du seigneur qu'il servait ! Malheureusement aucune action de la demoiselle ne put se faire car l'adversaire avait activé, selon elle, une bombe qui avaient quelques un de ses camarades.
« Croire, s'accrocher, survivre et Obtenir la foi, tel sont les mots qui déterminent la famille Teruki. » murmura-t-elle en découvrant l'énorme blessure se situant au ventre.
Du sang s'écoulait sur le magnifique kimono bleue ocre qui mettait en valeur la vaillante guerrière. Une douleur se faisait sentir. Non loin de détenir les qualités d'un Kami, Asumi se relevait avec beaucoup de difficultés. La puissance du capitaine s'avérait impitoyable envers les soldats de Hebie. Comment allait réagir le chef qui avait accompagné le groupe ? Durant quelques secondes, la jeune fille parvenait à peine à se dresser sur ces deux jambes. Elle était en danger. Mais la volonté des Teruki l'envahissait et la maintenait encore consciente. La salle ou ils étaient, détenait une fumée noire, laissant l'ennemi invisible à l’œil nue. Les oreilles tendue, la demoiselle cherchait la position exacte du guerrier. Il respirait doucement. Qu'allait-il faire ? Un des katana fut saisit par la main droite ensanglanté de la samouraï. Elle s'élança vers l'ennemi, la lame brillante pointé.
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Sujet: Re: [Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien.
[Event' II] Pour le Prestige, le vol et même la mort n'est rien.
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