Le jour venait à peine de commencer et le congé d'Ayaka débutait seulement. Malgré ça, elle savait que ses soucis n'allaient pas pour autant s'effacer, encore moins en une petite journée. La jeune servante s'effaça un instant, et s'habilla tout de brun pour passer inaperçue dans les rues de Toragi. Bien sûr elle ne s'attendait pas à ce qu'on la reconnaisse, et ça l'arrangeait bien. Dans sa solitude, elle trouva un petit restaurant où elle passa quelques minutes, simplement le temps de prendre un petit thé. Mais très vite elle se lassa.

Quel ennui profond... Je ferais mieux de rentrer...

Quelqu'un la suivait... Une présence qui ne lui était pas familière. Elle accélèra le pas et se dirigea dans les rues les plus sinueuses qu'elle trouva, chemin après chemin, courant presque pour éviter le mystérieux inconnu. Elle n'avait aucune envie de se battre et de blesser quelqu'un. Elle ne connaissait personne à Tora, et se demandait pourquoi on la suivait. De plus ça durait depuis le château, et la pauvre petite n'avait aucune idée de la puissance de son ennemi, mise dans l'incapacité de se retourner pour examiner si c'était un gradé...

Elle atteignit en moins de temps qu'il faut pour le dire une impasse, et se retrouva très rapidement coincée dans le coin désert, dégainant immédiatement son arme, la peur remontant d'un coup, lui provoquant une sacrée poussée d'adrénaline.

Qui va là? Montrez vous, s'il vous plait!

Si seulement elle avait été mieux armée...Mais elle n'avait absolument pas songé à une éventuelle altercation. D'autant plus que là l'homme invisible ne daignait pas vraiment montrer son visage...

Spoiler:

Une étrange lumière berçait les paupières de Sanzo. Elle brillait intensément sans pour autant causer des troubles de la vue. Pensant que c'était seulement la lumière qui annonçait sa mort, il referma les yeux pendant une dizaine de minutes, mais il pouvait toujours respirer, sentir les sensations... Et toutes autres choses relatives à un être humain. La lumière du soleil le laissa de marbre, il se figea devant la fenêtre avant de souffler un bon coup. Le son des oiseaux reflétaient un petit peu ce qu'il pensait en ce moment, des jours calmes sans que personne ne l'embête, une vie paisible sans guerre, enfin pas totalement, les affrontements seront toujours de mises et emporteront leurs lots de désolations avec eux. C'était bien triste. Il pouvait sentir le vent caresser les pores de sa peau, le souffle de celui-ci glaçant ses os. Une journée pesante et agréable en perspective sauf qu'il fallait bien qu'un truc se passe mal. En se le rappelant, c'était très con... Croire un truc pareil allait rendre la popularité du chef de guerre encore plus bas qu'elle ne l'était. Une '' femme de ménage '' était rentrée dans la pièce qu'occupait le bras droit d'Araki, trouver le chef de guerre n'est point un problème, mais surtout ce qu'elle avait vu se trouvant en dessous de la ceinture. Et oui, Sanzo dort souvent sans vêtement, sauf qu'il se réveille souvent tôt pour peaufiner des trucs de guerre.

*Putain ! Que va'-on penser de moi maintenant ? Il faut que je la rattrape... Et vite.*

Il se pencha en quelques secondes sur un pantalon avant de claquer la porte déjà ouverte, il suivait sa cible à l'odeur, repérer quelqu'un était si simple pour le seigneur de guerre. La servante courrait assez vite, ce n'était pas chose aisée de s'aventurer dans le palais nue avec un pantalon en main. Au moment d'atteindre le bras droit de la femme, il eut le temps de disparaitre quasi instantanément pour ne pas se faire repérer. Des gardes avaient accouru. Qu’elle veine pour Sanzo, en tout cas, ce ralentissement lui a permis de mettre au moins un pantalon.

Bah, de toute façon... Qu'y croira une domestique pareil ?... Surtout que je suis dans mon droit !

Réfléchissant à un moyen de pouvoir taire ses futures rumeurs, il récupéra quelques vêtements dans sa pièce et partit en ville. Un son épouvantable, des vols, des Cries de femmes... Il aurait voulu arrêter cela, sauf qu'ayant d'autres chats à fouetter il ne pouvait pas mettre aux arrêts certains coupables. Ses épées enfermées dans des bandelettes rendaient une impression bizarre. Un homme fin, possédant deux objets colossaux, c'était louche. Il avait aussi acheté un masque pour quelques ryos. Lui permettant de se camoufler facilement parmi la population. Comme prévu ses deux armes n'étaient pas passées à s’ôter de l'oreille d'un sourd et un groupe accosta le chef de guerre.

Hey, mon gars, tu peux nous dire ce qui se trouve dans ses bandelettes ?

...

Aucune réponse, un vent de la part du guerrier, inévitable bien entendu, il avait autre chose à faire que de parler avec des moins que rien. Une lame de couteau passa sous sa gorge, le sang coulait sur cette lame sans pour autant trancher complètement la gorge de Sanzo.

Es-tu sûr de m'ignorer ? ... Nous sommes venus vers toi gentiment, en te demandant des renseignements sur ce que tu portais dans ton dos, et toi tu oses nous laisser comme des cons... Pour te faire pardonner, donne-nous tes objets de valeurs ainsi que ceux-là en pointant du doigt.

Tu n'aurais pas dû faire ça...

Quoi ? Tu me cherches vraiment ?

Son poing brisa la mâchoire du voleur, ainsi que son ventre avant de terminer sur un coup de pied sur la nuque. '' Trop facile ... Les voleurs sont bien trop misérables... ''

Il esquiva un lancer de couteau, le masque qu'il avait acheté un peu plus tôt se brisa net, ils reconnurent le visage du bras droit. Un air meurtrier prit place sur son visage, sa langue passa sur les bords de sa bouche. Les deux autres tombaient de haut et demandaient pardon.

Excuse-nous, nous ne savions pas ! C'est cet imbécile qui vous à fait ça, pas nous.

Misérables insectes, recevez votre punition divine.

L'air s'embrassa, la colère de Sanzo prit le dessus, il envoya les deux zozos dans un coma prématuré avant de repartir dans ses affaires. Il chantonnait quelques musiques avant de se faire percuter par une fille.

Bizarre...

Il se fit aussi percuter par un homme, et surprit de sa direction le suivit rapidement sans un bruit. Les rues devenaient étroites au fur et à mesure de l'avancée, cet homme devait avoir une bonne raison de prendre en chasse une femme, sauf qu'il voulait voir un truc avant d'aller acheter des armes. Il se cacha à une intersection qui finissait par une impasse, il avait juste besoin d'avancer vers les deux êtres humains et les questionnaires, sauf qu'il agit autrement. Son sabre traversa verticalement le corps du jeune homme, un violeur sans doute. D'un mouvement délicat et rapide, le sang gicla sur le sol, la rangeant dans son dos, il aperçut la jeune fille.

Ça va ma petite ? J'ai été surpris de la bousculade de tout à l'heure... J'ai bien fait de venir... Tu n'es pas du coin c'est ça ?

Question sur question, allait'-elle lui répondre ou l'ignorer ? To be continued


[Hrpg] On à envie de faire passer le chef de guerre pour un pédophile ?... Sachie / Ayaka. Je l'ai fais à ma sauce en changeant tes pensées je pense. Puis pour le poste, ne t'inquiète pas, ce n'est pas un problème. [Hrpg]