Hogen était maintenant installé à Suigyuuku, il était stratège, mais depuis peu de temps, il voulait donc profiter de cette absence de notoriété pour aller faire ces petites enquêtes. C'étaient des petits riens, mais qui peuvent faire un grand tout. Connaître l'esprit du peuple, savoir les liaisons entre différentes personnes afin d'établir des stratégies fiables, ou alors pour s'amuser, Hogen fait cela le plus souvent possible, surtout maintenant, personne ne le connait, il peut donc aller et venir sans problème. A condition d'éviter tout signe qui pourrait indiquer son appartenance au clan Suigyuuku.
Il s'habilla donc dans un habit vert, Une tenue bien ouvragé, mais fait en tissus simple et peu couteux, il porte un tissu blanc lui recouvrant toute la tête hormis un petit rectangle au niveau des yeux. Il se coiffe d'un chapeau en osier. Il prend également un bâton, certainement pour faire un peu plus mystique. Enfin bref il monta sur son cheval et part en direction de Nezumide. Le clan conquis par son seigneur, rien ne pouvait trahir Hogen sur son clan. Il chevaucha donc jusqu'à destination.
Il arriva finalement en début d'après midi dans la petite ville fortifié de Nezumide. Apparemment il arrivait pile le jour du marché. Le vieillard raffolait de ce genre d'endroit, pleins de monde à voir, pleins d'histoire à écouté ou à raconter. Enfin bref, il trouva un endroit ou attacher son cheval et il partit en direction du Marché, s'aidant de sa canne pour marcher, enfin bien qu'il n'en ai pas besoin. Il passa presque une heure dans le marché à écouter les gens à parler avec eux. Mais Papy Hogen commençait à avoir soif, il décida donc d'aller à l'auberge qu'il avait vu. L'auberge Nakayama. Personne sur la petite terrasse, il y avait un mobilier rustique mais bien entretenu. Il entra donc, et c'est une petite pièce qui l'accueillit et personne d'autre. L'établissement devait être encore fermé. Hogen remarqua un rideau en perle qui donnait sur une salle plus grande, il s'approcha mais s'arrêtât à temps, il n'avança pas plus au risque de faire chanter ce rideau. Il recula d'un pas et dit finalement :
Excusez moi. Il y a quelqu'un ?