[Quête] N'allez pas vers la lumière...

Cela faisait déjà plusieurs jours que le haut moine du Ryuuji errait par delà les chemins. Ne dormant jamais au même endroit, ne contemplant jamais les mêmes étoiles, il lui arrivait parfois de se demander si tout cela avait réellement un sens. Partir ainsi sur la route alors que son statut devrait le faire rester dans un temple a prier et méditer toute la journée, et ce jusqu'à la fin de ses jours... Mais c'était plus fort que lui, il était poussé par une force invisible et entrainé inexorablement vers l'inconnu. La routine ne l'intéressant guère, rester prier dans un monastère cela convient bien au autre, trop effrayé par le danger extérieur, mais pas lui, pas un être de sa stature. Trop peu de moines, qui comme lui, oseraient l'aventure.
C'était plus qu'une obligation, c'était un véritable besoin. Il se devait de partir. Pour honorer la mémoire de son défunt père, il devait se faire un nom dans ce monde.
Néanmoins, la vie de moine errant n'était pas rose non plus. Marcher toute la journée, dormir a la belle étoile quand on ne trouve pas de logis, ou bien profiter de son statut de haut moine pour trouver refuge chez des personne bienveillante qui accepter de l'héberger. En échange de quelques prières et bénédictions, il avait un lit, de la nourriture et des vêtements propres. Après tout, Sanzo n'était pas un moine comme les autres...

Mais il arrive un temps où l'on ne peut plus se détourner de l'appel de la civilisation. Les marchand errant se faisant rare, et n'ayant plus de tabac, Le haut moine pris un chemin en direction de la ville la plus proche. Avec quelques ryos en poche, il avait juste assez pour s'acheter du tabac et peu être une chambre d'hotel, ou peut être bien du saké... Il verra bien en fonction de la nécessité.
Après une heure de marche, il aperçut les premiers bâtiments au loin. Sur le chemin, il croisa des personnes allant en sens inverse. Il les interpella et leur demanda quel était le nom de cette ville et où trouver un endroit pour passer la nuit. D'un air éreinté par leur journée, et après l'avoir regardé de haut en bas, que les braves gens lui répondirent:

-"Là, c'est la ville de Kobuta *soupirs* Vous allez surement vous y plaire... quoi que vous etes... Il y a un bon hotel en centre ville qui devrait vous convenir..."

Après de brèves salutations et remerciements, Sanzo reprit la route pour cette ville étrangère mais dont le nom ne lui était pas tout a fait inconnu.
Ce fut non sans fatigue que le haut moine parvint a Kobuta. Le soleil était encore haut dans le ciel, et les citoyens vaquaient a leurs occupations quotidiennes. Le moine marcha quelque peu dans la cité, attirant le regard de plusieurs habitant, ce n'est pas tout les jours que l'on voit un homme vêtu d'une longue robe blanche déambuler dans la ville. Plusieurs le regardaient de travers, d'autres entamèrent des messes basses a son sujet, tout en lançant quelques regards en sa direction. Etait-ce le fait de voir un moine en ces lieux qui les étonnaient tant ,ou bien était t-il connu même jusqu'ici ? Ne prêtant guère attention aux autres, il continua de visiter la ville, cherchant un commerce où il pourrait faire ses emplettes.

Les quelques ryos qui brûlaient dans sa petit sacoche n'ont pas fait long feu... Après avoir pris son tabac, il décida de se trouver un endroit tranquil pour fumer sa pipe. Il trouva alors dans la ville un espace assez dégagé, une grande place sans doute... Il se posa alors sur un
banc de fortune et rempli sa pipe de tabac avant de l'allumer et de la fumer tranquillement, tout en observant les batisses et les habitants de cette ville étrange. Car au fond de lui, Sanzo avait l'étrange impression que quelques choses d'anormal allait bientot se produire...

La place sur laquelle tu te trouves est grande. Il y a pas mal de passage mais elle reste relativement silencieuse du fait de sa grande taille. Tout autour se trouvent de belles bâtisses et des commerces divers. Il est possible de pénétrer sur ces lieux par quatre ruelles qui sont positionnées aux quatre points cardinaux.

La journée est relativement ensoleillée mais il ne fait pas très chaud. Le vent souffle un peu et les feuilles tombées au sol crépitent sous son influence.

Soudain, un cortège débarque devant toi. Ils viennent d'arriver par le sud et semblent nombreux. A vue de nez, il y a dix hommes à pied et un à cheval qui semble être leur chef de part ses dorures sur son armure. Il semble avoir la cinquantaine et son apparence laisse penser qu'il s'agit d'un vétéran de guerre, rien ne semble cependant laisser présager de son appartenance à un quelconque clan.

Il scrute la place de gauche à droite et ne te prête aucune attention.

Soudain, il montre du doigt un commerce et un de ses hommes y pénètre alors. Dix minutes passent et tu peux percevoir de faibles cris émanant du bâtiment. Ils sont trop peu audibles pour que les autres passants y prêtent attention mais tu es un haut moine entraîné à écouter les esprits alors ce n'est pas un problème pour toi.

Soudain les cris s'arrêtent net et l'homme de main du Samurai sort de l'échoppe avec un sac, visiblement rempli de ryos.

Il y a une chose étrange dans cette scène, aucun habitant de la cité ne semble prêter attention à ce qui se passe, comme si tu étais le seul à les voir.

Deux choix s'offrent à toi:

- Tu décides d'intervenir, pensant qu'il s'agit là d'une illusion créée par un quelconque démon.

- Tu ne te mêles pas d'affaires qui pourraient te porter préjudice, après tout, ils sont bien trop nombreux et tu as un objectif à atteindre de ton vivant, il serait bête de gâcher toutes tes chances en faisant preuve d'héroïsme.

Il n'y a pas de bon ou de mauvais choix pour le moment, simplement des embranchements pour ton accession facile -ou pas- à ce que tu recherches.

Erinté par la marche jusqu'à cette ville, le haut moine profita de ce moment pour se reposer. Assis sur ce banc, il pouvait reposer ses jambes et son dos. Ce dernier commençait a le faire souffrir, au vue des nombreuses nuits qu'il a passé à dormir a la belle étoile, à même le sol parfois. Heureusement que le beau temps accompagnait sa route, car il n'aurait pas su trouver un abri pour se protéger de la pluie. L'errance avait ces mauvais cotés... Un homme de son statut ne devrait pas voyager dans de telles conditions, mais tel était le prix a payer pour devenir plus fort, il ne le savait que trop bien, et en cela il était prêt à subir tout ce que le destin lui réservait comme accablement. Et puis, il savait au fond que Yomigami veillait sur lui. Après tout, il était son représentant sur cette terre ! qu'importe les obstacle sur sa route, il l'aiderais a les surpasser en lui prêtant sa force. Beaucoup donneraient tout ce qu'ils possèdent pour jouir des faveurs d'un dieu et de bénéficier de sa protection. Se sentir ainsi privilégié confortait le moine dans son pèlerinage, et lui donnait la motivation d'avancer.
Sanzo pencha la tête en arrière, et observa le ciel d'un bleu si pur qu'il ne pouvait en détacher son regard. Les oiseaux qui passaient ci et là semblaient se plonger dans un océan de clarté, se narguant auprès des créatures terrestres, qui ne peuvent connaitre un tel sentiment de liberté. Là, laissa son esprit s'envoler et, comme les oiseaux, baigner dans l'immensité d'un ciel limpide et serein. Il offrit alors quelques pensées à son dieu protecteur, en le priant de toujours veiller sur lui.

Après qu'un rictus ai étiré ses lèvres, il redescendit sur terre et laissa parcourir son regard sur la place où il était. Malgré la population assez abondante, la place était assez silencieuse du fait de son importante surface. Les artères permettant d'accéder aux divers coins de la ville semblait idéalement positionné pour permettre une fluidité conséquente lors des déplacements des habitants de la cité.
Certains commerçants ouvraient leurs échoppes et déjà des clients se présentèrent aux vendeurs pour leurs achats quotidiens. Cette ville semblait sereine. Sanzo mis une main dans sa sacoche et sortit son tabac fraichement acheté. Il profita du calme apparent des lieux pour tranquillement bourrer sa pipe, l'allumer, la porter a ses lèvres et aspirer un bonne bouffée de fumée pour ensuite la recracher dans les airs. A cet instant précis, il se sentait parfaitement bien et détendu. La douleur dans ses articulation et son dos semblaient s'être envoler en même tant que la fumée de sa pipe. Mais, comme l'avait sentit le moine, quelque chose vint perturbé la tranquillité des lieux.

Semblant sortir de nulle part, un cortège militaire pénétra dans la grande place par l'un de ses grands axes. Il était composé d'une dizaine de soldat, marchant derrière un individu a cheval. Le haut moine fixa intensément cette homme étrange, et ressentit un sentiment étrange. L'individu paradait avec une armure d'or étincelante qui, reflétant les rayons du soleil, brillait de milles feux. D'une stature imposante, il semblait assez âgée et l'expérience marquait son visage. De long cheveux rouge descendait dans son dos, comme un océan de flamme, et sa monture était presque deux fois plus imposante qu'un cheval normal. A première vue, cet homme sortait de l'ordinaire. Peut être était le chef de guerre de la ville, un représentant de l'autorité du seigneur local, ou une autre personnalité aussi importante pensa le haut moine... L'individu ordonna alors a l'un de ses hommes de pénétré dans un commerce a proximité de leur position. L'homme s'exécuta et entra dans l'établissement. C'est alors que Sanzo perçus de faibles cris. Ils semblaient inaudible pour les autres habitants, mais pour un Haut moine tels que lui, il les entendait très clairement. Soudain, les cris s'estompèrent, et le guerrier ressortit du commerce avec un sac remplis de Ryos apparemment.

Peut etre venait il chercher ce qui lui était dû, une taxe impayé, un impôts non soldé, un emprunt non rendu ou alors utilisait il son statut pour raqueter les habitants... Mais une drôles d'aura semblait émaner de cet étrange personnage. Il ne semblait pas tout à fait humain. Et le plus étrange, personne autour ne semblait s'apercevoir de ce qu'il se passait. S'agirait il là d'un démon ? Sanzo en était persuadé. Mais un yokai de cette envergure devrait attirer l'attention...
Se concentrant sur l'individu, Le moine ne bougea pas de son banc. Il analysa le cortège sous tous les angles. Si il s'agissait d'une bande de démons, les attaquer ainsi, seul, risquerait de causer d'important dégâts a la ville, et la mort des personnes environnantes. Sans compter la possible mort de Sanzo... Ce dernier n'étant pas téméraire, il préféra rester assis et observer. Il rangea sa pipe et se concentra.S'il s'agissait d'un humain, il se ferait tuer par ce dernier, ou bien par les divers soldat de la ville. Si il s'agissait bien d'un démon, il fallait préparer un sort pour le contrer, mais pas n'importe lequel. Son sutra le protégeait peut être des yokais, mais cette défense n'était pas sans faille, elle comportait bien des risques...
Sanzo récita une courte incantation, qui pourrait bien lui servir en cas ou il serait face a un yokais. Ensuite, il attendit sur son banc, ne lâchant pas l'individu des yeux, en attendant de voir ce qu'il se passe, bien décidé à ne pas se laisser surprendre.

Les hommes de main du fier samuraï semblent étranges depuis quelques secondes, sans aucune explication ils tremblent comme des feuilles mortes. Un oeil aguerri aux arts occultes peut apercevoir des bribes de fumée violette émaner de leur corps chancelant.

Il y a bien quelque chose de surnaturel en eux, ils commencent cependant à agir bizarrement. Comme attirés par quelque chose, ils reniflent les environs. Soit tu es repéré, soit ils ont trouvé quelque chose à manger. Tu as choisi de rester et d'observer, chose sage, mais finalement peut être dangereuse pour ta sécurité.

Tu es aperçu par l'un d'entre eux qui hurle d'un borborygme strident, l'air devient palpable et lourd, une épaisse brume violette t'enveloppe alors et t'engloutit dans un profond sommeil.

A ton réveil tu es attaché, visiblement sur une chaise dans un piteux état. Tu es à moitié nu et dépouillé de toute amulette ou objet religieux. A première vue tu es dans une grotte, l'odeur d'eau croupie te laisse penser qu'il s'agit là des égouts de la ville ou du moins de ce qui pouvait ressembler à des égouts à l'époque.

Alors que tu tentes tant bien que mal de trouver du regard une quelconque sortie, tu es abordé par un des laquais du samourai de tout à l'heure. Il porte maintenant un masque de serpent et bouge d'une manière assez singulière, gigotant de gauche à droite, se déambulant comme une âme en peine.

Il te parle alors:

- Bonne nourriture, Bonne Bonne BOOOOOONNE !!!!!

Visiblement tu es sont goûter, et comme tu doutes du fait d'être comestible, tu décides alors de trouver un moyen de t'échapper.

Tu es au milieu d'une grande pièce, mal éclairée, la chaise sur laquelle tu te trouves est bancale et visiblement peu solide. A vue de nez, vous êtes seuls ici et malgré que vous soyez dans une grotte il y a très peu d'écho.

Ayant voulu éviter un excès de témérité, le haut moine était rester assis sur son banc en observant les étrange soldats devant lui. Les guerriers devant lui n'avaient, en fin de compte, rien d'humain. Etant habitué a voir moult esprits sur sa route, il savait maintenant les remarquer. Bien qu'il avait du mal a le voir au début, il pouvait distinguer très clairement l'aura violette qui émanait de leurs corps. Seul les mauvais esprits, les yokais ont leurs âmes de cette couleur. Le moine s'en voulu de ne pas avoir remarquer cela plus tôt, même si il devait admettre que ce cortège était plus qu'étrange...

Mais au moment où il allait réagir, il vit un des sbires du démon se figea sur place. ce dernier se mis a renifler l'air, les membres tremblant d'excitation. Intrigué, Sanzo attendit quelques instant pour voir ce qu'il pouvait bien se passer, mais a première vue, cela ne semblait pas être bon signe. Il venant peut être de se faire repéré. Le sutra qu'il porte sur ses épaules le protège de la plupart des démons, mais les plus puissant d'entre eux arrive a passer autre cette protection. Et comme l'âme du moine étant plus que noble et remarquable, il aurait pu facilement se faire voir par les esprits. Et comme toujours, il avait raison. En un grognement indescriptible, la créature le pointa de son doigt difforme pour avertir ses congénères de sa présence. Plus aucun doutes, il était repéré.

Le haut moine s'était préparé a ce que les choses tournent ainsi, habitué a ce genre de situation, il se vanta que son expérience lui donnerais un avantage certain. L'incantation qu'il avait psalmodier plus tôt le protégeait contre une éventuelle attaque physique. Il pouvait alors invoquer une de ses créatures sans se soucier de la contre attaque, et il savait déjà quoi invoquer.
C'est donc sur de lui que Sanzo se leva de son banc et joignit ses mains pour commencer le rituel d'invocation, tout en fixant le chef des démons, percher sur sa monture, qui posa ses yeux sur lui pour la première fois. Le regard du monstre semblait transpercer le haut moine. Il n'avait pas affaire a un simple yokai. Mais confiant de ses pouvoirs, et se répétant que Yomigami le protègerait, il n'était pas inquiet le moins du monde. Cependant, c'est cet orgueil démesuré qui aura raison de lui.

Sans qu'il ne comprenne pourquoi, ses mains se mirent a trembler. Son corps devint de plus en plus lourd et engourdit, et il commença a éprouver des difficultés a respirer. Il regarda autour de lui et vu qu'il était entourer de cette brume violette, celle qui entourait les démons. Un sort du chef des yokai sans doute. Sanzo ne l'avait pas vu venir. Il s'attendait tellement a une attaque frontal, qu'il n'avait pas pensé a se protéger contre un quelconque sortilège. Sa naïveté le perdra, et c'est a se moment précis qu'il en pris conscience. Il se croyait sage de part son statut et son pèlerinage, mais il comprit qu'il était loin de la sagesse de son père. Il tomba alors sur ses genoux, leva les yeux au ciel et adressa une prière a Yomigami. Il accepta sa leçon, et pria le dieu de l'emmener auprès de son père si il devait mourir ainsi, si stupidement. Ne pouvant guère lutter plus longtemps, Ses yeux se fermèrent et son corps s'écroula sur le sol, faisant voler quelques feuille mortes qui parsemait la grande place. Cette place qui ne semblait pas perturbé par les événements.

C'est attaché a une chaise en piteux état, a moitié nu, dans une salle obscure, que Sanzo se réveilla. Il releva difficilement la tête et observa les environs, en se demandant s'il était mort ou non. Apparemment,
il était bel et bien vivant. Il remarqua qu'il avait été dépouiller de tous ses effets personnels. Armes, amulette, et même son précieux sutra. Il tenta de libérer ses mains, mais elles étaient solidement liés. Il entendit néanmoins quelques craquement suite a sa tentative. La chaise sur laquelle il reposait menaçait de céder a n'importe quel instant. La salle était obscure et humide. Seules quelques bougies et lanternes étaient parsemé ça et là pour éclairer un peu plus la pièce. Il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait, peut être était il encore dans la ville de Kobuta, ou bien autre part...

Mais il n'eut pas le temps de se poser plus de question qu'une silhouette se démarqua de l'ombre. Celle ci s'approcha jusqu'à ce que la lueur des lanternes éclaire son visage laid et difforme. Il s'agissait d'un des démons vu précédemment dans la ville. Ce dernier se figea devant lui, tout en bavant et balbutiant des choses incompréhensible, jusqu'à ce qu'il lui fasse comprend qu'il était son diner. Pris d'une crise de panique, Sanzo se débattit violemment sur sa chaise, tentant de se libérer, mais malgré les multiples craquements,celle ci tenait encore debout. La créature approcha et se jeta soudainement sur le haut moine. Sanzo eu alors un dernier réflexe qui fut salvateur pour lui.
Il prit appui sur ses pieds et se bascula en arrière. La créature atterrit sur lui, mais a cause du poids des deux individus, la chaise céda et du fait de son élan, la créature continua son trajet et atterrit avec fracas sur le sol.
Le haut moine se releva alors, finalement libre. Car le bois où ses mains étaient lié avait cédé a cause de la chute. Il devait faire vite, le démon allait bientôt se relever pour essayer une nouvelle fois de le dévorer. Sans perdre une minute, il joignit ses deux mains et récita son invocation.

-"Ô esprits de la terre, que vos crocs terrible et béni protègent votre mère et ses enfants des démons qui souillent son divin manteau. Je vous appel, Inugami !"

Une intense lumière émana du Haut moine. Deux boules luminescentes apparurent derrière lui, virevoltant autour de sont corps pour finalement foncer vers le sol. Là, deux démons loups sortirent du trou lumineux. D'un pelage au blanc pur, pourvus de marques divines dessiné sur leurs têtes, les deux Inugamis se précipitèrent sur la créature pour la dévorer.

Pendant ce temps, Sanzo se recula pour se mettre a l'abri. Ces deux démons n'était pas les plus puissant Inugami qu'il connaissait, mais en invoquer des plus puissants aurait été impossible dans cette pièce si étroite, mais surtout totalement inutile pour cette futile créature. Ces deux esprit était bien suffisant. Même si les appeler avait un peu affaibli le Haut moine de lumière.

Effectivement tu te sens fatigué, et peut être plus que lorsque tu invoques ces esprits d'habitude. Il peut, peut être s'agir d'une force démoniaque qui sape tes forces, après tout tu es dans l'antre d'êtres relativement maléfiques...

A y voir plus près il semble y avoir de la lumière au bout d'un couloir qui part de la pièce dans laquelle tu te trouves. Tu es toujours à moitié nu et dépourvu de toutes tes amulettes et autres objets religieux qui pourraient t'être d'un grand secours. Tu sens un vent empli de souffre qui te souffle sous les cuisses, lorsque tu regardes à tes pieds, tu vois une trappe qui semble mener vers des niveaux souterrains.

Le choix est simple maintenant, tu peux fuir, ou du moins tenter de fuir, ou essayer de retrouver tes affaires qui sont à coup sûr plus profondément gardées sous le sol, dans la caverne.

Peut être serait il également de bon aloi de détruire cette menace qui plane au dessus des habitants de Kobutama.

[Pas la peine de faire un long post, explique juste ton ressenti sur ce qui t'entoure et fait ton choix, je te guiderais de suite après, et cette fois ci un peu plus rapidement ^^]

S'étant reculé dans un coin de la pièce pour éviter d’être pris dans le combat, le haut moine s'appuyait contre un pan du mur de la salle et regardait ses deux invocations dévorer son adversaire. La pauvre créature n'a pas fait long feux face a ses démons loups. Certes, ils s'agissait de simples esprits a première vue, mais il restaient assez puissant et terriblement efficace. Une fois le "combat" terminé, les deux esprit vinrent lentement rejoindre leur maître. Ce dernier tendit la main et les caressa doucement pour les féliciter et les remercier. Après avoir reçus leurs compliment, les deux esprits animales se changèrent en petites boules luminescente et retournèrent a la lumière. Sanzo était soulagé de s’être sorti d'une telle situation. L'ombre d'un instant, il pensait que sa dernière heure était venue, mais heureusement pour lui, il avait beaucoup de chance. Et quelle chance ! Il pouvait compter sur la protection de son dieu, et en ça, il lui fit une courte prière pour le remercier.
Une fois celle ci terminé, il regarda autour de lui pour inspecter cette salle si lugubre. Il éprouva quelques difficultés a se redresser, l'invocation de ses démons, si commun d'habitude, l'avait épuiser. L'aura maléfique qu'il ressentait dans l'atmosphère lui rongeait ses forces. Cette aura, il ne l'avait ressentit que trop tard...

Le haut moine se redressa tant bien que mal et inspecta les alentours. Les quelques bougies qui parsemaient la pièce était a l'agonie. Les faibles lueurs s'estompaient de plus en plus pour laisser la place a l'obscurité. Mais plus celle ci se faisait grande, et plus il pouvait apercevoir une faible lumière au bout de la pièce. Une sortie ? Possible. Un piège ? Fort probable...
Le regard perdu vers cette faible lumière dans ce monde de ténèbres, il médita sur la question. Il sentit alors un léger courant d'air empli de souffre faire légèrement virevolter sa tunique de haut moine. Lorsqu'il baissa les yeux, il aperçut une petite trappe non loin de lui, qui menait surement plus profondément encore dans l'antre des démons.
Il était face a un dilemme. Se diriger vers la lumière, et ainsi vers la liberté, ou bien s'enfoncer plus encore dans les ténèbres.
Sanzo ferma alors les yeux pour mieux organiser ses penser. Il se rappela qu'il n'était vêtu que de son juste corps et du bas de sa sainte tenue. Il ne pouvait pas affronter longtemps des démons juste avec sa technique d'invocation, l'aura maléfique aurait vite raison de lui. Mais surtout, il ne pouvait pas abandonner son précieux sutra, dernier souvenirs de son père adoptif et puissante arme contre les démons. Qui sait ce qu'ils feraient avec une telle arme en leur possession ? Pas lui en tout cas, et il ne laisserait pas cela se dérouler ainsi.

C'est empli de détermination que le haut moine de lumière ouvrit la trappe et s'enfonça dans les profondeurs de l'antre démoniaque, fort décidé a récupérer ses biens et a éradiquer cette menace par la même occasion. Voici un défi a la hauteur de son statut. Et puis il ne pouvait pas laisser ce démon s'en tirer comme ça. Pourvu que son dieu reste a ses cotés, même au plus profond des ténèbres...

[hrp= J'ai fait aussi court que possible, j’espère que cela convient. Ne t'en fait pas pour le temps de reponse Wink

)

Ayant donc choisi de t'enfoncer plus profondément dans la grotte, tu prends le risque que ton aventure s'arrête ici mais également de sauver les villes alentours.

Pourquoi? Car à peine l'échelle descendue tu peux sentir une forte odeur de souffre mêlée à de l'iode. A y voir plus près tu distingues un petit courant d'eau qui coule dans l'immense pièce en contrebas. Ce courant s'échappe de la grotte et un courant d'air frais t'indique qu'il s'agit d'une grotte aquatique, sûrement en amont des rivières de la région.

Tu comprends vite ce qu'il se trame ici, les Yokaï tentent d'empoisonner les courants d'eau et ça, c'est pas très sympa.

Alors que tu te fais le plus discret possible afin d'avancer le long d'une corniche, tu fais accidentellement tomber un caillou qui alerte les démons qui se trouvent en bas. La situation est critique, tu peux toujours remonter afin de t'enfuir, mais tu apperçois que ces primates s'amusent avec tes affaires, notamment ton chapelet qui te serait d'un grand secours dans la situation actuelle.

Le choix s'offre à toi, affronter les Yokaï en contrebas sachant qu'ils sont au nombre de dix, ou tenter une dernière tentative de fuite.

C'est maintenant ou jamais !