[Terminé] L'oiseau s'envolant au loin. [ Pv Kai ]

Après un long périple, le paysage changeait radicalement. La forêt luxuriante s'effaçait lentement. Un temple apparut derrière un buisson qui fut divisé en deux. Un vaste ciel bleu dont les nués blanches flottait en lenteur s'étendait à perte de vue. La migration des volatiles commençait. Parmi la déferlante vague de rapaces se trouvait l'un des oiseaux les plus respecté : la grue. Symbole de l'éternité, cet animal était honoré par certains villageois. Au loin, il planait au cotée des cieux. Des galops résonnaient à distance. Un cheval courait sur les plaines. Sur son dos, une cavalière cherchait un moyen à atteindre l'autre rive. En effet, le temple se situait à proximité d'un lac. La samouraï ne parvenait pas à rassurer Hiroshi, l'étalon noir. Le bruissement du courant déconcentrait l'animal. Il refusait d'avancer. La crainte d'être entraîner était plus forte. Alors la guerrière descendit de la monture et plongea immédiatement à l'eau, influença Hiroshi à la suivre. La persévérance de Dame Teruki inspirait la monture à entrer dans le lac. La difficulté de parvenir de l'autre cotée se faisait sentir. La pression de l'eau s'intensifiait au fur et à mesure qu'ils s'avançaient. Heureusement, la sage femme sut modifier la robe traditionnel en tenue de combat. Durant la route, elle croisait souvent des marchands qui lui vendaient de beaux habits et de jolies accessoires. Sa toilette put ainsi être transformé et allégé. Les deux épées situé au niveau du bassin étaient attaché à l'aide d'une écharpe de soie. Le yukata portait comme motif une multitudes de fleurs. Il était de couleur rouge. Ce qui mettait en valeur les yeux de la demoiselle. Grâce à l'ingéniosité de rétrécir les robes, Asumi possédait plus d'adresse.

Un moine sortit en voyant la cavalière et son animal arrivé aux bords. Il accueillit l'escrimeuse avec un immense sourire. Un piège se préparait ? Nullement. Ce brave homme avait atteint un certains âge où la sagesse permettait de ne pas juger les invités. Dedans le bâtiment, les portes coulissante étaient décoré de peinture typiquement traditionnel. Celles-ci représentaient des scène de combat. En longeant le couloir, il était facile de remarquer que ces œuvres racontaient une histoire. Le religieux expliquait à l'ancienne adolescente les prophétie de sa régions. Elles étaient multiples. Incroyable de découvrir une autre culture aussi fascinante que les autres. L'heure du déjeuner arrivait. Une longue table se trouvant dans la plus grandes des salles détenait diverses mets raffinés. Des légumes, du poisson, de la viande et du riz étaient les principales base de nourriture disponible. Or il s'agissait d'un repas appétissant. Avant de manger, les moines récitaient leur sutra, suivi d'une distribution équilibré du banquer. Ils vivaient en harmonie. Cela se voyait vraiment. Une bonne ambiance envahissait le monastère.

Dans l’après-midi, un apprenti dirigea la guerrière vers le dojo où s’entraînait des hommes. La dextérité de chacun démontrait une remarquable application. La samouraï les fixait, tapi à genou. Ils ne se déconcentraient pas pour autant. Certains cris se faisaient entendre. Cela servait d'encouragement à celui qui s’entraîner. Leur mouvements se coordonnaient. Invraisemblable ils ressemblaient à de parfaits soldats.

La venue de nouvelles personnes ne stupéfiait pas Dame Teruki. Au contraire, elle savait dorénavant que le domaine aidait les inconnues, malgré leur identité caché. Néanmoins, un de ces jours, cela se verrai et le vieux moine qui est le patron des lieux sera jugé. C'était pour cela que Asumi avait décidé de rester seulement pendant une semaine. Elle l'avait remercié en lui offrant une somme d'argent très alléchante. Il l'avait d'abord refusé, puis finalement accepté afin de réparer les dommages de son temple. Des visiteurs défilaient, en quête de voir la fameuse demeure des religieux, mais également afin de s'entraîner au Dojo.

Un jour comme les autres pour le jeune homme se dessinait. Il s'était levé comme tout les matins dans son habitation qui se situait un peu à l'extérieur de la ville de Ryuu sans chercher à se casser la tête. Sa flemmardise habituelle était représenté rien qu'avec la tête qu'il faisait quand il sortait du lit, des épis partout qui se dressaient comme si c'était naturel et des mèches qui lui retombaient dans les yeux et le chatouillait ainsi légèrement au niveau des sourcils. Tout cela lui donnait un look de mec qui n'avait pas dormit depuis 3 jours alors que pourtant c'est tout le contraire.

"Je me demande si je passerais pas une fois au dojo du vieux maître, dernièrement, je me sens un peu rouillé au niveau des bras et mon corps à un peu de mal à suivre ce que je lui dit. Oh putain la tronche!...."

Il venait à l'instant de voir son visage ou plutôt le reflet de ce dernier et il faisait peur avec sa barbe de trois jours, aussi il prit un couteau et décida de s'en occuper directement recoupant également pour la peine ses mèches de cheveux laissant apparaitre ses yeux bleu azurés. De temps en temps, il entendait toujours ce dragon qui lui parlait dans ses rêves mais il y était habitués désormais et de temps à autres c'était Kai lui-même qui initiait la conversation comme si c'était naturel maintenant.

Il sortit ensuite de chez lui et se dirigea vers la rivière afin de se baigner dedans un peu, le style de vie est certes peu académique mais en même temps, il vit sans rien demander à personne et sans être dérangé par personne non plus. Après tout, c'est la vie qu'il a choisit après qu'il soit parti de chez lui, il ne peut pas non plus espérer qu'on vienne l'aider avec une bourse remplie d'or. Cela ne l'empêchait cependant pas de fréquenter les bains de Ryuu ou d'aller boire un verre de Sake de temps en temps. Une fois la baignade terminée et frais comme un gardon, il sortit tranquillement de l'eau et rentra chez lui afin d'enfiler sa tenue habituelle donc il possédait plusieurs tenues de rechanges. Des vêtements ample qui permettait des mouvement simples et rapides. Il prit aussi un petit sac et placa un Kimono dedans avant de quitter la maison pour le temple.

Il n'habitait qu'a une petite demi heure du temple qui se situait légèrement en altitude aussi il appliquait son petit échauffement quotidien afin d'arriver la bas en bonne condition car il savait très bien ce qui l'attendait une fois qu'il arriverait car même si il n'était pas instructeur, beaucoup aimaient se frotter à lui pour se tester dans un sparring match. Finalement il arriva avec 5 minutes de plus que ce qu'il avait prévu et croisa le vieil homme qui lui avait prit ce qu'il savait pendant deux ans. Il savait pertinemment que des étrangers accostaient souvent par le temple mais en cas d'attaque, le clan Ryuuji est largement assez fort pour se défendre donc il n'avait aucunes raisons d'y impliquer l'armée surtout qu'il n'apprécie pas les lèche culs qui passent leur temps à essayer de se démarquer pour une promotion. Il salua poliment le vieux maître et alla se changer un peu plus loin avant de rentrer dans un des locaux d'entrainements ou une vingtaines de personnes étaient assises. Il se placa devant eux et les salua comme si c'était lui qui donnait le cours et regarda la troupe ou il y avait pas mal de visages familiers.

"Alors qui est le premier aujourd'hui?"

Pour toutes réponse un de ceux qui siégeait dans la seconde rangée se leva et se placa devant lui, les deux se placèrent ensuite en position de combat et entamèrent leur sparring match Kai s'amusant à dévier les coups plutôt que les bloquer, un style classique qui permettait d'analyser l'adversaire sans s'épuiser complètement, après quelques minutes il initia la projection qui mit finalement son adversaire au tapis.

"Au suivant."

Sans le vouloir, ce genre de démonstration ou un seul homme se bat contre plusieurs adversaires à la suite attire les regards des autres salles d'entrainement et rapidement c'est un attroupement de curieux qui observe cela aussi bien des combattants cherchant à s'améliorer que des simples observateurs du moment qui venait juste au début faire leurs prières au temple. Le vieil homme qui faisait partie de l'assistance jugeait un peu haut non seulement tout les jeunes élèves mais également Kai qu'il avait formé personnellement pendant deux ans.

"Il est pas très en forme aujourd'hui, il est surement encore un peu fatigué de sa nuit et son corps est complètement rouillé."

Même si le jeune homme ne transpirait pas des masses, le vieil homme voyait bien aux mouvement que ce dernier faisait que le jeune Ryuuji forcait légèrement certains blocs. Une frappe rapide et mortelle ainsi que des mouvement fluides qui permettent une ouverture. telle était la technique habituelle du jeune homme que ce soit au corps à corps ou à l'épée, au final ce n'était que l'adaptation d'un niveau à un autre d'un style de combat naturel. Le vieil homme s'approcha ensuite du jeune Ryuuji une fois le dernier concurrent mit à terre.

"Tu as beau être le meilleur élève que j'ai eu, tu négliges beaucoup trop ton entrainement quotidien, tu étais plus fort il y a deux ans... Allez il est l'heure de passer à table!"

Entendre cela de son vieux maître faisait mal mentalement au jeune homme qui toutefois n'osa pas répliquer, sa fierté ayant comme disparue dès que son maître lui avait adressé la parole, signe de respect immense de la part du jeune guerrier. Tout le monde se rassemblait autour d'une grande table pour l'heure du repas et personne ne pouvait y échapper, telle était une des règles du temple et personne ne sortait de table sans l'accord du vieux maître. Kai qui était assit à ses cotés mangeait tranquillement gardant ses yeux fermés une fois qu'il avait saisit un plat et commencé à manger dedans, il ne parlait à personne et personne n'osait lui parler non plus. Il était d'ailleurs un des rares élèves qui quittait le repas avant la fin et encore une fois c'est ce qu'il fit sans que personne ne puisse lui dire un seul mot pour l'arrêter.

Il rentra alors dans le dojo et prit son premier katana, Ryuuga et ensuite son second , Ryuuha et les regarda placant ses deux sabres en l'air à la lumière, aucunes détérioration à constater sur les deux lames par ailleurs. Il les rangea et se coucha tranquillement sur un tatami en fixant le plafond comme si il n'y avait rien d'autre à faire.

*Il va vraiment falloir que je m'entraine un peu plus...*

Il resta la ensuite à fixer le plafond plongé dans ses pensées.

Le soleil ardent causait la sécheresse sur les champs. La température augmentait progressivement, provoquant une chaleur abominable. Heureusement le temple se trouvait à proximité d'un lac. Certains moines préféraient prier à l'intérieur du bâtiment où de l'air ambiant circulait suffisamment afin d'assurer un climat stable. Au dojo, quelques fidèles au combat de Kendo s’entraînaient avec vigueur. Précédemment la salle était vide. Uniquement un homme se trouvait à l'intérieur. Il semblait ailleurs. Les escrimeurs combattaient. Parmi l'un d'entre eux, un guerrier cherchait un partenaire. Dame Teruki hésitait à se levait. Les souvenirs de son enfance lui rappelait à quel point une femme samouraï paraissait absolument inacceptable et ridicule. Le vieux sage, tapi sur le tatami, observait son jeune élève qui rêvassait. Devinant la moue agacée du grand maître, elle s'était abstenue de parler. La présence de l'ancienne adolescente ne passait pas inaperçu.

Alors bravant les murmures amusés de l'assistance et avec ce mélange d'effronterie, elle se contentait de réitérer sa demande de participer à l’entraînement, à cet homme au crâne soigneusement rasé.Qu'est qu'une femme de vingt ans, à la conduite jusque-là respectueuse pouvait bien connaître au Kendo ? La réponse du vieil homme avait ravi la guerrière. Les duels s’enchaînait rapidement. Le prochain math opposait la virtuose Hebi contre un mercenaire. Les deux rivaux s'intimidaient d'abord par le regard. Celui de l'homme s’amplifiait de fureur. Or la colère ne résolvait pas tout. Posséder un esprit serein assurait une maîtrise parfaite du déroulement du combat. Ils engagèrent le duel en se saluant. Muni d'un Katana de bois, le soldat s'était précipité pour attaquer de face, au niveau du ventre de son adversaire qui para en déviant l'arme à sa gauche. Comme une feuille virevoltant dans les airs, Dame Teruki effectua une pirouette afin de passer à l'arrière de son rival qui fut stupéfiait par ce saut hors du commun.

Le public, attentif à la scène, retenait son souffle. Le silence s'emparait du lieu qui jusqu'alors était brouillant. En quelques secondes, elle avait réussi à contourner l'assaut, à effecteur une figure acrobatique et à placer la lame de son sabre à la nuque du soldat. Un sourire apparu au visage ridé du vieil homme. Enfin quelqu'un qui remettait en place ces élèves. Néanmoins, le concurrent choisi fut facile à battre. Le Sage appela un autre élève à se présenter. Mais aucuns ne voulurent se lever. Ce calme pesait lourdement. Toujours dans sa position initial, la guerrière attendait la permission du maître pour se poser. Il lui donna l'occasion de le rejoindre. Assit à sa droite, les plies de sa robe dévoilant ses formes, elle s'impatientait de voir le suivant participant qui désirait l'affronter.

Pour encourager ses fidèles à se manifester, le moine leur assurait que l'ancienne adolescente était une débutante dans l'art du maniement de l'épée. Celle-ci riait silencieusement, derrière la manche de son kimono. Ses yeux écarlates, misent en valeur par le fard à paupière beige, dévisageait le samouraï. D'apparence, il portrait les traits d'un jeune homme âgée de vingt ans environ. Son corps sculpté témoignait des années d'entraînement qu'il avait subi. Dame Teruki avait sélectionné l'opposant idéal. Maintenant il suffisait de le convaincre. De quel manière attirer l’attention de ce dernier ? D'abords tenter la méthode volante. C'est à dire menacer l'individu dans le but de lui faire pression. Si jamais ce système ne fonctionnait pas, procéder d'une autre manière. Utiliser sa féminité de façon à le charmer et ainsi l'amener à accepter la proposition de combatte. Des facultés de manipulation.

« Dîtes-moi, Oh Grande moine, qui est cette personne qui songe si profondément. » questionna-t-elle en se rafraîchissant en utilisant son éventail.

L'homme sage suivit le regard de la demoiselle. Il comprit immédiatement de quel individu il était question. Il s'agissait de Kai. Celui-ci était entrain de penser de son cotée, allongé sur le tatami, ne demandant rien. Le moine l'interpella et le présenta à Dame Teruki qui secouait toujours son éventail.

Toujours allongé sur le tatami l'air songeur. Kai continuait de réfléchir pour savoir ce qu'il devait faire pour devenir plus fort ou au moins retrouver son niveau d'avant. Quoi que ca dépendait des jours mais il est vrai que son corps est un peu plus rouillé ces derniers temps, il fallait dire que comparé au militaire qui suivait un entrainement quotidien, lui qui était un gros flemmard et qui passait souvent son temps à dormir sur l'herbe ne pouvait pas vraiment faire le malin même si son niveau surpassait largement le militaire lambda ceci dit, il tournait de l'oeil parfois pour regarder l'entrainement des autres pensionnaire que son maître acceuillait, toutefois aucun n'était au niveau que ce soit au corps à corps ou à l'épée. De son coté, le vieux maître observait son jeune élève du coin de l'oeil en poussant un soupir, il ne le comprenait pas.

*Oï, me regarder pas ainsi.... Je sais bien que j'étais plus fort avant mais si j'y vais à fond je pourrais tuer un de ceux qui sont ici....*

Il remarqua alors que son maître avait autorisé une jeune femme à s'asseoir à ses cotés, à part Kai, il était rare de voir quelqu'un être autorisé à rejoindre le vieux maître et il savait que son mentor n'était pas du genre à s'éprendre de la gente féminine si facilement, cela ne pouvait donc dire qu'autre chose avait attiré son regard sur elle. Enfin c'est pas comme si cela le concernait le moins du monde et pour éviter de passer pour un stalker il retourna sa tête en direction du plafond en fermant les yeux quelques moments. Le vieux maître lui répondait tranquillement à une question de son coté.

"Lui, c'est mon meilleur élève mais c'est aussi un fainéant de première. Cependant, il n'a pas pu vraiment se battre à fond depuis longtemps et cela pèse un peu sur son corps. J'avoue qu'il pourrait être un adversaire idéal mais je me demande si vous pourriez réveiller la bête qui sommeille en lui. Enfin quand à son nom c'est Kagami Kai."

Le vieil homme se releva et se dirigea vers son disciple, sa manière silencieuse de se déplacer était toujours aussi intrigante quand la regardait et il mit un léger coup de pied en direction de l'épaule gauche de Kai qui l'attrapa directement de la main droite les yeux toujours fermés ce qui délogea enfin un petit sourire chez le vieil homme. Même si il semblait comme ca, Kai était toujours capable grâce à ses sens de pouvoir bloqué des coups de ce genre sans trop de difficulté alors que c'était la spécialité du vieux maître de se déplacer sans faire de bruits.

"Tes sens sont toujours aussi bon si on les compare à ta mentalité jeune homme."
"Et vous, cher maître vous êtes toujours si bruyant. Alors que me vaut la peine que vous vous soyez déplacé, vous voulez me donner un nouveau cours ou m'enseigner une nouvelle technique?"
"Je t'ai déja apprit tout ce que je sais, par contre, j'ai quelqu'un qui voudrais te connaître."

La curiosité l'emporta alors sur la raison et le jeune homme se leva pour suivre son maître qui l'emmena jusqu'à la demoiselle qui était assise à coté de lui un peu plus tôt, il était étonné que son vieux maître plutôt enclin à entrainer des hommes aie trouvé un intérêt à cette jolie demoiselle.

"Apparemment,la demoiselle ici présente souhaiterait t'affronter en duel d'entrainement et j'admet que son niveau surpasse celui des autres élèves que j'entraine. Qu'en dis-tu Kai?"

Le jeune homme jeta un oeil plus attentif à la jeune demoiselle et constata rapidement que elle aussi était une adepte du combat à deux lames et si son maître lui avait trouvé un quelquonque interêt pourquoi ne pas accepter?

"Uniquement si le combat se déroule avec des sabres en bois et que nous sommes autorisés à en utiliser deux tout les deux. J'imagine que Mademoiselle ne sera pas contre vu qu'elle est une utilisatrice du style à deux sabres."
"Je n'y vois pas d'inconvénients et vous Mademoiselle?*

Qui sait ce challenge saurait se montrer intéressant. Il attendit la réponse de la demoiselle tout en prenant deux bôken et les lancant au pied de cette dernière en prenant deux autres pour lui même et se placant en garde. Il allait se placer en observateur et attendre de voir comment elle allait porter son offensive.

En hochant la tête, elle avait approuvé le duel tant désiré. La folie la gagnait alors. Ce fameux Kai projeta les katana de bois au pieds de son adversaire qui en se levant, laissa tomber son kimono. En dessous, une autre tenue complétait la précédente. Il s'agissait d'un vêtement réalisé spécialement en cas de combat. Ainsi Asumi portait une tunique fendue sur les côtés jusqu'au-dessus du bassin, qui s'harmonisait avec un pantalon ample maintenu par une ceinture élastique cousue vers le haut.

Le nouveau rival avait prit une position offensive. La respiration des spectateurs résonnaient. Avant de commencer, les deux guerrier se saluèrent. L'impétueuse femme se déplaçait vers la droite, en restant vigilante. L'assistance était tendue. L'homme âgée scrutait les mouvements des deux jeunes gens. Ils cherchaient précisément à s'intimider. La tension augmentait progressivement en incitant les concurrents de clans opposés à donner le premier coups. La vaillante samouraï, à bout, assaillit le jeune homme en visant la tête. Brutalement une lumière aveuglante jaillit devant elle, l'entraînant à l'intérieur d'un vague souvenir dans lequel elle se voyait entrain d'affronter le meilleur ami de Kotaro Teruki, son père. En un instant, l'escrimeuse perdit son calme et devint agressive. Le coups porté au crâne s'apprêtait à être violant. Néanmoins elle sut
maintenir son geste, juste à temps. La première attaque avait atteint la cible. Du moins, en apparence. Le mystérieux samouraï avait répliqué de façon surprenante. Un sifflement retentissait. Il provenait hors de l'établissement. Un inconnu avait osé se moquer de Dame Teruki. Les traits de son visage lui était familière. Lorsqu'il lui sourit, un autre pensée l'interpella. Cette fois-ci, celle-ci concernait un membre de sa famille.

Le clan Teruki possédait un nouveau maître des lieux qui n'était d'autre que l'oncle de la jeune fille. Normalement étant l'enfant légitime de l'ancien chef de famille, ce titre revenait de droit à Asumi. Toutefois voulant voyager, découvrir le pays entiers, elle avait abandonné cette chance inouï. Cette tribu détenait une multitudes de personnes. Les plus vieux membres de la famille étaient le frère et la sœur de l'antécédent chef. Leur descendance nombreuse assurait la survit de leur tribu. Asumi constituait la plus âgée des femmes de sa génération. Les autres étaient des adolescente, encore en apprentissage pour devenir de bonnes épouses.

L'individu qui lui paraissait intime correspondait à l'un de ses cousins. L'entourage de Asumi, ayant à peu prés le même âge était seulement des hommes. Ils cherchaient tous à lui voler la place de dirigeant. Heureusement que son Oncle avait intervenu. Ce fut étonnamment le fils de ce dernier qui désirait anéantir la pauvre malheureuse. Est-ce que cet étranger était son cousin ?
Cette idée ne la ravivait pas du tout.

Le vieux moine se sentait obliger de parler au perturbateur des lieux. Le duel continuait malgré cette présence si troublante. La deuxième face de l'engagement s'annonçait plus intéressante. L'adversaire tenterai-t-il de répliquer de façon sauvage ? Ou simplement allait-il se confronter à la samouraï de manière réfléchit ? Le véritable enjeux se passait désormais dans la bataille.

« Alors monsieur le fainéant hésite à riposter, par crainte de blesser une innocente novice du maniement du sabre. » Plaisantait-elle en ayant un sourire taquin.

La provocation de l'ancienne adolescente ne se limitait pas à mettre en colère son rival, mais également à percevoir la réaction de l'inconnu qui s'était assit au milieu du public. Ce dernier la dévisageait furtivement. Il ressentait en elle, une rage noire. Une aura malveillante s'emparait de celle-ci. Comment le jeune homme allait-il réagir ?

Apparemment, elle semblait ne pas sous-estimer son adversaire et avait même révéler une nouvelle tenue de combat. Apparemment elle était resté en kimono lorsque son maître l'avait remarqué, ce qui signifiait qu'elle avait comprit que le jeune homme n'était pas non plus un guerrier de troisième zone même si lui même savait très bien qu'il existait plusieurs guerriers plus fort que lui de part le monde. Actuellement, il était toujours en position et les deux se saluèrent. Le jeune homme arborait une position défensive assez ridicule les sabres levés paré à parer toute attaque tandis que la demoiselle semblait préparer son assaut en se déplacant par la droite, les regards s'entrecroisaient prêt à déceller la moindre innatention mais malgré la fainéantise du jeune homme, il était évident que ce dernier ne montrait pas un signe de faiblesse, on croirait plutôt un fauve attendant juste que sa proie soit à portée.

C'est alors qu'elle perdit patience et passa à l'offensive s'approchant rapidement de lui afin de lui asséner un coup d'estoc rapide en direction de la tête mais un coup pareil était prévisible et le choc qui s'ensuivit fut juste un boken contrant l'autre puisqu'un des deux sabres en bois du jeune homme s'était non seulement mit en position de garde mais déviait aussi le coup le sol en faisant partir le mouvement vers le bas mais il n'utilisa nullement l'instant pour contre-attaquer et recula juste légèrement remettant de la distance mais un sifflement se fit entendre comme pour agacer son opposant....

*Les ânes ne comprennent rien à ce qui s'est passé mais son agressivité à changé l'espace d'un instant, ce pourquoi j'ai parer le coup sans attaquer en retour car elle ne réfléchissait plus tellement à la coordination de son geste.....*

Son vieux maître alla interpeller l'inconnu qui avait siffler car il souhaitait que ce face à face reste mémorable mais le jeune samuraï savait bien que cette personne venait de complètement troubler son adversaire et ce qu'il détestait était de se faire dérangé en plein duel. Elle essaya alors de l'énerver un peu en le taquinant mais au final ce n'était qu'un coup dans l'eau.

"Aucuns intérêts d'affronter un adversaire qui ne se concentre pas sur le combat surtout, je vais donc exclure le gêneur de cet endroit. Peut être qu'après ca tu voudras bien être plus sérieuse."

En réalité, il aimait donner des leçons à ceux qui les mérite et siffler pendant un duel était mal convenu surtout quand le jeune homme était aussi fier que le membre du clan Ryuuji. Ce dernier quitta quelques instants le cercle de combat se dirigeant vers l'inconnu qui dévisageait son vrai adversaire, pas difficile à localiser on croirait voir une hyène, ces animaux qui ne sont que des déchets de la société et qui se nourrissent des restes. les autres élèves se retirèrent car ils connaissaient ce regard du jeune Kagami et même le vieux maître savait qu'il ne pouvait pas l'arrêter. Une fois à hauteur de l'homme en question il le dévisagea d'un regard sévère.

"Alors comme ca on se moque facilement alors que tu n'es même pas capable de porter un sabre pour assumer tes convictions, un couillon en gros doublé d'un abruti notoire."
"Espèce de..."
"Et en plus d'être con t'es suceptible."
"Assez!"

Il sortit un couteau de sa manche et tenta alors d'agresser le jeune homme qui dévia le coup une nouvelle fois avec son boken avec un sourire, la sale manie de Kai était de provoquer son adversaire de manière à le faire pêter les plombs, maintenant, si il le massacrait ce ne serait que de l'auto défense désormais. Après avoir dévié le coup, le bras se retrouvait sans protection et il effectua une double frappe sur l'avant bras, une par le haut et une par le bas, le lui brisant sur deux endroit de cette manière lui forcant aussi à lacher le couteau qui se planta dans son pied comme un imbécile.

Même si cela semblait simple, l'action avait été très rapide mais n'était pas terminé, après le bras, le laissant crier sa douleur, il referma l'étau mais sur les côtes cette fois ignorant combien il en avait ainsi brisé mais dont le craquement avait été très sonore.

"Kai, il suffit!"
"Tchhh! Ca devenait marrant mais il est vrai qu'un pantin désarticulé ne peut rien faire de plus! Toutefois, je déteste être dérangé par les crétins."

Un dernier mouvement rapide et efficace qui planta un boken en plein dans les dents de cet invité non souhaité. Ce dernier tomba sous le choc l'écume aux lèvres comme si il croyait sa dernière heure arrivée. Il avait également pissé dans son froc quant à ses dents, elles étaient éparpillées un peu partout.

"Et voila qu'en plus avec les qualités que j'ai déja cité, ce n'est qu'un poltron doublé d'un traître qui utilise une vraie arme dans un endroit aussi sacré qu'un dojo. Qu'il s'estime heureux que je ne l'aie pas achevé même si l'état des boken m'a évité de porter un coup fatal. Désolé pour celui qui devra nettoyer après son passage."

Il reprit deux boken neuf car les deux autres étaient fissurés de partout dévoilant la violence de l'impact sur les côtes par exemple. Les deux combattants se dévisagèrent ensuite et Kai se dirigea d'un seul coup vers la demoiselle assénant un coup par la gauche et un autre par la droite comme lorsqu'il avait attaqué les côtes de l'autre un peu plus tôt, il voulait voir si elle avait mémorisé son attaque au passage et voir comment elle pourrait réagir contre cette offensive à la fois très simple mais aussi très rapide. Une vraie technique de combat travaillée consiste en une combinaison de mouvements simples retravaillé pour en faire une arme. De son coté, le vieux maître souriait car même si ce n'est pas très visible, Kai semblait prendre plaisir à combattre son adversaire et doucement redevenir celui qu'il était.

*Alors, maintenant que ton entrave à sauté, montre moi ton vrai niveau sinon ca va pas durer!*

La présence de l'inconnu avait énormément déplut au samouraï. A cause de son insolence, l'homme ressemblant étrangement au cousin de Dame Teruki avait réagit violemment. Inattendue,
les deux jeunes gens se disputaient. De plus Kai frappait brutalement l'invité, en lui occasionnant des blessures mortelles. Les gestes malveillants se succédaient inlassablement. Il paraissait vouloir défendre l'ancienne adolescente. Toutefois cette dernière n'approuvait pas la méthode qu'il employait. Au contraire, elle haïssait ce genre de sauvagerie. La demoiselle se résolut à ne pas intervenir et à détourner le visage. Du sang coulait autour du corps de la pauvre victime. L’odeur de ce liquide rouge l’écœurait. Le moine avait tenté de calmer son élève. La tension augmentait de plus en plus. Ce qui n'annonçait rien de réjouissant. Ils se mirent de nouveau au combat. Les autres étudiants se taisaient en se concentrant à la scène qui allait suivre.

L'opposant poursuivit alors le combat en assaillant la demoiselle de manière frontale. Ils tenta à deux reprises de l'attaquer sur les cotés. Grâce à son agilité et à la prévoyance des coups. En réalité, non seulement elle avait enregistré les assauts précédente, mais également elle suivait le rythme de son adversaire. La technique de Asumi consistait à réaliser des actions opposé à ceux de son rival. Une fusion entre rapidité et dextérité s'imposait afin d'accomplir ce procédé. En effet quand Kai se dirigeait la lame de son arme à droite, l'ancienne adolescente esquivait vers la gauche. Eviter les attaques étaient très ingénieux. Pourtant il fallait répliquer désormais. L'action qui suivit, avait été rapide, comme dans sa précédente lutte.

La jeune femme assénât un coups furtif à l'estomac du samouraï. Celle-ci l'avait projeté à quelques mètres et provoqué une douleur intérieur. Une fois en colère, la ravissante Hebi ne pouvait plus retenir sa force. Elle était loin d'appartenir au plus puissant mercenaire. Toutefois son niveau était élevé. Certains membres du publics se penchaient afin d'apercevoir Kai. Le vieux sage, quant à lui, restait à genou. Il ne prenait pas la peine de s'assurer que son élève soit en bonne santé. L'attitude de ce dernier démontrait une confiance ou une indifférence envers le jeune homme.

Dame Teruki s'attendait au pire, voire à une riposte deux fois plus puissante. L'adversaire ne bougeait plus. Il semblait dormir. Mais comme nous le disions souvent: l'habit ne fait pas le moine.
La méfiance, une qualité de la guerrière, se manifestait en cas de situation critique ou simplement étrange. C'était exactement cet émotion qui l'envahissait. Étant vigilante, elle s'avançait en brandissant le bôken. Un mauvais pressentiment survint. Les yeux du guerrier était certes fermé, néanmoins, il pouvait jouer la comédie. Il était capable apparemment de tout.

Au fur et à mesure qu'elle se dirigeait vers Kai, Asumi sentit les battements de son cœur accéléraient. La crainte de voir surgir l'animal qui s'éveillait en lui, la stressait. Une angoisse à la fois pesante et curieuse. L’envie irrésistible de découvrir la réaction de l'homme s’immisçait en elle.

« Debout ! » S'écria-t-elle afin de voir si son rival bleffait ou était bel et bien endormit.

Du bout de l'épée en bois, elle toucha le rêveur. Les fidèles du kendo riait aux éclats. Ils ne se moquaient pas de Kai, mais de Asumi qui faisait l'idiote. Elle dévisageait toujours avec autant de pression sa proie. De ses yeux écarlate jaillissait la flamme de la volonté des Teruki.

Elle avait réussit à esquiver le double coup du jeune homme ce qui montrait que le niveau de la demoiselle était très loin d'être mauvais mais elle ne restait pas la à uniquement esquiver, le jeune homme avait laissé une ouverture volontaire afin de voir si elle pouvait la déceler et c'est ce qu'elle fit par contre le coup fut plus rapide qu'il ne le pensait et l'envoya un peu plus loin et le jeune homme se laissa tomber comme si il était K.O. sauf qu'en réalité il réfléchissait les yeux fermés aux derniers mouvements qu'il avait observé et en conclu qu'elle était loin d'être une débutante ce qui mine de rien le rassurait un peu. Pourtant ce n'était pas encore ca non plus car elle manquait de puissance à son goût.

Son vieux maître ne faisait aucuns mouvement et n'était nullement inquiet, il savait très bien que son meilleur élève avait laissé cette ouverture de lui même car même si il n'en avait plus l'air, le vieux moine était jadis considéré comme un des meilleurs épéiste que le clan Ryuuji n'aie eu.

De son coté, le jeune samurai entendait parfaitement le son des pas de la demoiselle qui se rapprochait de lui, elle devait certainement se demander si elle l'avait mit K.O. ou si il bluffait car le rythme des pas était irrégulier témoignant une certaine prudence. C'est alors que l'air changea à peu prêt pile au moment ou elle le toucha avec son sabre en bois. Le jeune homme avait désormais les yeux ouvert et se releva d'un saut carpé comme si l'attaque précédente ne lui avait rien fait..... Toutefois son regard avait changé fixant désormais la demoiselle comme un vrai fauve. Chaque homme nait avec un instinct animal et il se trouve que le vieux maître à principalement entrainé cet instinct guerrier, furieux et instinctif chez le jeune homme pendant sa formation...

"On dirait qu'il a fini de voir ce qu'il devait faire, cependant, sa bestialité n'est toujours pas au même niveau qu'auparavant. On peut dire que la bête se réveille pour la première fois depuis longtemps."

De son coté Kai regardait fixement sa proie du jour, une aura particulière s'échappant de lui qui empêchait un peu son adversaire de bouger, l'intimidation que l'énergie de sa concentration déployait pouvait forcer son adversaire à abandonner directement mais elle parraissait soutenir cette pression. Décidément, elle le surprenait quand même.

"Petit conseil, si tu le peux pare ce coup-ci."

En un instant la distance qui les séparait venait d'être abolie, le jeune était bien plus rapide qu'avant et frappa d'un coup pourtant assez lent pour être esquivé aisément ce qu'elle put faire mais la feinte avait réussit et le coude du jeune homme se releva bien plus rapidement pour s'enfoncer en plein dans l'estomac de la jeune manieuse de sabre, l'avant bras fit alors un mouvement circulaire pour saisir la femme par le col de la tenue ayant laché le boken après le tout premier coup qui avait servit de feinte car oui, dès le début, Kai avait prévu de lacher son boken. Il observa la demoiselle dans les yeux avec un sourire de prédateur sur le visage. Un tel visage et une soif de sang pareille était rare chez un homme mais le vieil homme l'avait entrainé pour qu'il soie comme cela en combat.

"On arrête la!"
"Dommage, ca aurait put être intéressant de continuer....." La pression autour d'eux disparu ensuite en un instant et Kai souriait envers la demoiselle lui ayant relaché le col de sa tenue. "Tu es plutôt douée pour avoir réduit l'impact de mon coup de coude au dernier moment mais même avec ca tu ne dois pas être entièrement indemne. " L'attribut principal de Kai, même si il n'était pas très musclé était de concentrer sa force physique uniquement au moment de l'impact.

"Toutefois mon maître nous à stoppé avant que ca ne devienne trop sérieux.... Au fait désolé pour ta connaissance qui est allongé plus loin mais apparemment tu ne l'aimais pas trop et je déteste être dérangé dans un duel intéressant."

Il ne voulait pas non plus la blesser davantage mais si les deux auraient tout mit dans ce duel, le jeune homme savait très bien qu'aucun des deux ne serait ressorti indemne car le niveau des deux était relativement équilibré car niveau vitesse ils se valaient mais au niveau force, mère nature donnait l'avantage au jeune homme, toutefois, la guerrière était mystérieuse et nul sait ce qu'elle peut dissimuler.

"Pour me faire pardonner accepteriez-vous d'aller boire un verre de Sake en ma compagnie?"

Il avait apprécié ce bref échange et se demandait bien ou elle avait apprit son style de combat, il jeta ensuite le dernier boken qu'il tenait dans sa main attendant une réponse de la jeune Teruki.

Le jeune samouraï appartenant au clan Ryuu devenait plus agile. Ses mouvements suent tromper la pauvre malheureuse Asumi qui cherchait à les discerner. Les remarques du maître attirait certains spectateurs. Il commentait l'état de son élève. Les assauts du guerrier se coordonnaient correctement. Nul doute, il doublait d'effort. De plus une atmosphère rigide se dégageait de ce dernier. Avant de pouvoir parer l'ultime attaque, elle sentit une douleur au ventre. Il l'avait eut.
Désormais Asumi était en mauvaise posture. Kai la tenait par le col. Un air malveillant s'affichait à son visage. Heureusement l'homme religieux parvint à stabiliser la situation.

A la fin du maths, les personnes ayant assisté à ce derniers les applaudirent. Une tel réjouissance impressionnait la noble femme. Si ils savaient la vérité, il ne viendrait pas s'incliner à elle. C'était assez embarrassant. Comment décrire cela ? Une foule en délire qui acclamait une étrangère. Des admirateurs naissaient parmi les fidèles du temple du vieux moine. Flatté par cette charmante accueille, la belle brune les écoutaient la complimenter. Pendant ce temps Kai parlait dans son coin, ne remarquant pas que la demoiselle était trop occupé à essayer d'échappé à ses fans. En un claquement de mains, les escrimeurs se rassirent aussitôt. Le vieux sage sut rappeler à l'ordre l'assistance. Il rapportant à la demoiselle les propos de Kai. Un regard empli de curiosité dévisageait le combattant. En apprenant l'invitation de celui-ci, elle hésitait à répondre. L'unique action qu'elle fit, fut de ramasser la pair de Katana, déposé dans un coin de la pièce.

« J'accepte Kagami-dono. Je serai heureuse de déguster une coupelle de sake en votre noble compagnie. Approuva-t-elle en enfilant son vêtement initiale. Je vous suis. »

Ils furent guider par une servante, vêtu d'un simple yukata aux couleurs sombres. La salle qui servait de lieux d'entretien était un petit salon confortable. Au milieu se trouvait une table basse sur lequel divers mets succulents les attendaient. Deux coussins étaient disposaient à deux angles opposé du meuble. Une multitudes d'odeur flottaient. Le combat avait permit à Asumi de recevoir des tas « d'offrandes. » Était-ce une récompense ou un piège ? Quoi qu'il en soit, autant profiter de ces présents.

Ils s'installèrent tranquillement. La servante servit deux coupelles de sake et partit immédiatement en s’inclinant respectueusement. Désormais les deux jeunes gens étaient seule. Par ou commencer ?
Quel sujet choisir ? Une vaste réflexion qui lui rappelait alors qu'elle ne s'était pas présenté. Les yeux rivés au sol, les mains déposé à ses genoux, la délicate Asumi prit la parole d'un ton très doux.

« Kagami-dono, je voudrais vous dire à quel point je suis sincèrement désolée. Je ne vous ai pas révéler mon identité. Je suis Teruki Asumi. Actuellement je voyage afin de découvrir les vastes régions qui composent notre merveilleux pays. »

Suite à cela, elle se mit à déguster le liquide incolore. Elle buvait de manière solennel. Un alcool comme le sake était sacré. Par conséquent se délecter de cet alcool se faisait de façon délicate. Le goût de ce dernier était très fort. Pourtant la femme l'absorbait sans être écœurait. A l'arrière de la porte coulissante, il y avait le vieux maître qui espionnait les deux farouche guerrier. L'ouïe fin de Asumi put le détecter. Le sourire aux lèvre, elle eut une idée. Ainsi celle-ci se plaça à proximité du jeune homme et lui souffla à l'oreille. Évidemment les ombres de ces derniers se reflétait par dessus la cloison coulissante. Le maître des lieux, voyant cela, s'étaient rapidement retirer. Pourquoi ? Il pensait être de trop.

« Mon chère ami, sachez que votre seisei nous observait à l'instant. J'espère ne pas vous avoir surpris par mon geste. » Chuchota-t-elle en entendant une réaction de la part de Kai.

Le duel s'était terminé il y a peu et les autres élèves étaient en train d'assaillir la jeune femme qui apparemment n'avait pas entendu l'invitation du jeune homme pour la peine. Cependant le maitre des lieux n'eut besoin que d'un claquement de main pour que la troupe d'élève se rassoie immédiatement. Kai lui restait debout en train de reprendre ses deux sabres lui aussi tandis que son maître rapportait l'invitation à la demoiselle qui avait entretemps remit sa tenue originelle car apparemment elle acceptait l'invitation. Kai soupçonna qu'elle voulait éviter de voir ses nouveaux fans ceci dit, la jalousie qu'il put ressentir fut évacuer d'un simple haussement des épaules, en effet, personne dans le dojo n'oserait l'attaquer par derrière ou par devant de toutes façons.

C'est alors qu'elle déclara le suivre et le jeune "couple" suivit une servante du temple pour se retrouver dans un petit salon privé qui servait généralement aux discussions importantes cependant, c'est aussi une des pièces les plus spacieuses. Les deux s'installèrent ainsi sur les coussins tandis que la servante servait deux coupelles les laissant ensuite seul dans la pièce. Bon, ca c'était fait mais le plus dur est de trouver un sujet de discussion mais elle n'eut pas de mal à lancer la conversation car il était vrai que la demoiselle ne s'était toujours pas présenté, geste qu'elle entreprit immédiatement pour la peine. Le tout empli de politesse. Ainsi elle voyageait dans tout le pays, donc elle n'était pas du clan Ryuuji même si pour ce point de vue, il s'en doutait un peu.

Les deux portèrent ensuite leur coupelle de Sake aux lèvres, si elle était raffinée au point de déguster le Sake, le jeune homme lui le but d'une traîte et sans détours ce qui montrait qu'il était habitué à boire un verre sans trop de problèmes avec l'alcool. Il entendit alors un bruit. Le seul défaut de son vieux maître: Vouloir toujours espionner les gens et surtout les jolies femmes car il n'en avait pas l'air mais il les aimait bien jeune et donc il se doutait que ce dernier allait les suivre. Il aurait beau se déplacer aussi silencieusement que possible, il n'échapperait nullement au sens de l'ouie développée du Ryuuji. Il allait lui dire de dégager mais la jeune femme s'approcha de lui pour ensuite lui souffler doucement dans l'oreille. Ce geste de la jeune demoiselle le surprit mais il n'était nullement vexé. A la suite de ce geste, son vieux maître se retira et au final, il n'aurait pas de raisons de gueuler. C'est alors qu'elle révéla que son maître les espionnait, cela il le savait cependant, il ne pensait qu'elle aurait aussi remarqué sa présence.

"Je ne suis nullement vexé Teruki-San, que du contraire, j'allais justement le faire partir mais j'avoue que vous me surprenez pour l'avoir entendu vous aussi. En tout cas cela m'a permit de m'offrir une légère accolade d'une jolie demoiselle, je ne connais pas un homme qui aurait donc déprécié votre geste. Aussi, vous pouvez me tutoyer, je déteste ces formalités."

Le jeune homme en avait rajouté une couche en placant sa main juste à coté de la joue de la demoiselle et tournant sa tête en sa direction sans pour autant la retoucher et il put entendre d'autres personnes prendre la poudre d'escampette, ils savaient tous que déranger Kai était dangereux alors le déranger pendant un rendez-vous était sans doutes jouer sa vie car c'était la première fois qu'il invitait une femme en sa compagnie depuis longtemps et surtout la première fois dans ce temple.

"Désolé pour cela, mais on dirait que les insectes se multiplient et apparemment, c'est mon maître qui les a incité à l'espionnage et je m'en excuse, j'aurais su cela je t'aurais emmené ailleurs."

Il se séparèrent ensuite de ce bref contact sans vrais contacts par ailleurs ayant juste pratiqué un jeu d'ombres afin d'éloigner les curieux. Les deux semblaient plutôt doués pour jouer la comédie tandis que le jeune homme resservit ensuite deux coupelles de sake. Ils avaient trois caraffes bien remplie et la servante entra alors avec des entrées froides pour le "couple", le jeune homme se releva pour prendre les plats et la servante referma la porte, il présenta ensuite un des plats à la miss Teruki.

"Par contre, l'avantage de ne pas avoir bougé ailleurs, c'est qu'ici au moins on mange gratuit."

Il fit un petit clin d'oeil à la demoiselle avant de donner une paire de baguette à cette dernière, entamant doucement son plat de son coté, il aimait pas trop le poisson ceci dit, prenant soin de l'éviter se concentrant sur la viande froide et sur quelques légumes.

"Au fait depuis combien de temps voyages-tu donc, je parie que tu as visité quelques pays pour développer ta technique de combat non?"

En effet, il était curieux de savoir d'ou elle avait apprit cette technique de combat car si lui, analysait les coups pour les dévier et se créer une ouverture de manière très simple quitte à utiliser des feintes, elle avait clairement sentit son attaque venir,pour l'esquiver et lancer une contre-attaque, ce qui signifiait qu'elle avait mémorisé dans un premier temps le mouvement qu'elle n'avait vu qu'une seule fois auparavant lorsque Kai avait corrigé l'intrus qui les avait importunés. C'était peut être une technique innée comme celle que son maître lui avait fait développer pendant deux années mais il était curieux et si c'était possible d'avoir une réponse, il n'était pas contre le fait de lui demander ce genre de chose.

Le climat tendu qui avait été présente entre les deux samouraï se transformait peu à peu. En effet, l'un comme l'autre se provoquaient en utilisant la séduction. Ce jeu plaisait beaucoup à Dame Teruki. Nombreux prétendants ne purent la séduire. Au contraire, à l'adolescence, Asumi se moquaient d'eux. Elle les manipulaient totalement. La tante de cette dernière lui apprit une multitudes de technique servant à charmer, comme elle les prénommaient, les mâles. Le fondateur du clan n'appréciait pas les enseignements de sa sœur. Ainsi l'art de la séduction suivait une éthique particulière chez les femmes de la tribu Teruki. Effectivement d'abords, chacune d'entre elles testaient leur performance. Grâce à la beauté de sa mère, Asumi avait l'avantage. La longue chevelure d'un noire ébène, tombant sur un visage pâle dont les yeux écarlates comportant une fine étincelle séduisait nombreux hommes. Lorsqu'il y avait des réunions, les membres masculins de la famille admiraient la ravissante Hebi. Avant de la haïr, quelques uns souhaitaient l'avoir comme promise. L'éducation qui l'avait forgé lui avait ouvert de nombreuses portes.
A cette époque, une femme dont la splendeur impressionnait autrui, pouvait facilement se marier. Malheureusement étant de nature entêté, celle-ci préférait s'entraînait à combatte.

Des intrus les épiait. Kai, le sachant, prévint aussitôt l'ancienne adolescente qui avait déjà tendu l'oreille. Apparemment le moine était resté un homme. Après tout, n'est-ce pas l'instinct qui prenait le dessus ? Toutefois envoyer d'autres personnes à sa place était un acte de perversité, selon elle.

Le kimono de la belle, dévoilait ses formes. Certainement une démarche effectué dans le but d’envoûter le guerrier. Mais celui-ci s'était empressé de servir la nourriture. La servante était revenu. Pour ne pas se faire remarquer, elle s'était maintenu. Un soupir et voilà une déception de plus. Finalement jamais elle ne pourrai s'amuser. Entre la venue du maître, les interventions successives de la servante et celles des autres individus, elle finit par se lasser. Son interlocuteur lui donna alors une pair de baguette et l'un des plats disponible. Au lieu de manger, la jeune femme le fixait attentivement. Il la surprenait.

Kai, curieux de connaître les enseignements de sa rival, n'hésita pas à la questionner. De plus le fait que cette dernière puisse voyager l'avait attiré. Loin d'être idiot, il arrivait à découvrir la face caché de la demoiselle.

« Il y a peu de temps, je dois dire. Depuis l'adolescence, j'ai suivi des cours particuliers d'un excellent seisei..... expliqua-t-elle, émue par le souvenir de revoir son père, se tenant devant elle et lui répétant les leçons. Il était quelqu'un de fantastique. Je l'admirais beaucoup. Depuis que je voyage, j'avoue avoir expérimenter ma technique.»

A travers son regards, il était facile de déceler de la tristesse. Durant longtemps, celle-ci se souviendrai à ce meurtre. Un homme de sa propre famille, mort par un coup porté par cette dernière. Teruki Kotaro aurai été fière de détenir un fils. Seulement elle était une femme. Désolant.
A l'aide de son éventail, elle camoufla son visage. Des larmes ruisselaient de ses yeux. Elle ne sut les contenir.

« Dîtes-moi, Kagami-dono, comment avez-vous appris à vous battre ainsi ? Vous êtes doué. J'ai une profonde jalousie envers vous. Je vous envie » Avoua cette dernière, le sourire aux lèvres.

En effet, l’attitude, les enchaînements des mouvements avec vivacité et l'intelligence de Kai, lui donnait l'impression d'être inférieur. Il y avait aussi une admiration. Elle n'était pas capable de résister au guerrier.

Le jeune homme savait très bien que parfois remuer le passé n'était pas la meilleur chose à faire. Il avait remarqué que la jeune femme savait utiliser ses charmes et ne niait nullement avoir jeté un oeil, ne pas le faire aurait été déplacé envers les charme de la jeune Teruki mais bien évidemment, il savait se maintenir. Il avait toutefois remarqué qu'elle n'avait pas tout de suite touché à son assiette et qu'elle le regardait aussi. Essayait-elle de le charmer ou de deviner sa personnalité? Qui sait.

Ainsi elle avait un très bon professeur, mine de rien, ce n'était pas très étonnant vu le niveau de pratique de la demoiselle, elle n'hésita cependant pas à dévoiler qu'entre-temps, elle avait pratiqué la technique mais ce n'était de nouveau pas très étonnant, ce qui l'était était plutôt qu'il arrivait à déceler un changement d'aura dans la pièce, son instinct lui disait de ne pas creuser plus loin sous peine de réveiller de vieilles blessures aussi, n'ajouta t'il rien d'autres. Il ne pouvait pas non plus faire pleurer de femmes ce serait contraire à son enseignement et ses valeurs morales elles-même. Elle camoufla son visage derrière son évantail mais son ouie lui permettait d'entendre une goutte ou l'autre tomber sur le tatami mais il fit comme si de rien n'était.

Elle changea alors la direction de la question demandant cette fois à Kai comment lui avait apprit à se débrouiller, elle disait l'envier mais pourtant elle était très douée aussi. Sans doutes que les lacunes de Kai se situaient au fait qu'il ne voyageait pas très souvent et ne connaissait que les techniques qu'il avait apprit de son père et celles que son maître lui avait apprit deux années auparavant. Depuis il avait aussi continué à travaillé sa technique lorsqu'il s'était mesuré à d'autres sabreurs.

"Disons que c'est mon père qui m'a initié dans un premier temps. J'ai quitté ma famille il y à quelques années et j'ai atteri ici ou j'ai rencontré le vieux maître. Il a voulu m'enseigner quelque chose de similaire à l'instinct animal. Il disait que c'était quelque chose de vital à acquérir si on veut se mesurer aux meilleurs sans se faire écraser."

Cet instinct animal pouvait se faire représenter par cette aura qu'il avait soudainement déployé en se relevant après le premier coup que la demoiselle lui avait porté à l'estomac, tout avait alors changé, aussi bien la direction du combat que l'ambiance de ce dernier, comme si d'un seul coup l'adversaire se retrouvait dans la jungle dans la peau d'un herbivore qui est observé par un fauve qui n'attend que le bon moment pour lui sauter à la gorge. Cet instinct animal avait également la faculté d'avoir augmenté la portée de ses sens mais aussi son propre instinct humain qui pouvait lui permettre de savoir quel coup porter et à quel moments.On prétend souvent qu'on nait tous avec le potentiel de devenir un humain comme les autres ou de devenir le loup dans la bergerie. Dans le cas du jeune homme, il avait apprit à jongler entre les deux avec l'enseignement de son maître.

"Enfin bref, ce n'est rien de particulier."

Il s'approcha ensuite de la demoiselle tout en la regardant un peu plus attentivement, son kimono dévoilait son torse même si ce n'était pas voulu et il passa sa main un peu sur la joue de la demoiselle, il pouvait encore apercevoir quelques traces de larmes sur la tatami.

"D'ailleurs je m'excuse de t'avoir rappelé de mauvais souvenirs un peu plus tôt, je ne pensais pas que ma question aurait rappelé des évènement que tu aurais voulu oublier."

Sur la table se dressait un petit pot de fleur et il sortit ensuite une fleur de ce dernier, cette fleur avait les même couleurs que les cheveux de la demoiselle et donc elle lui allait bien. En général il ne voulait pas voir les femmes pleurer, non pas qu'il était sensible à ce détail, cela lui rappelait à lui aussi de mauvaises choses. Il retourna à sa position d'origine et se laissa aller en arrière en regardant le plafond de la pièce. Il avait l'air assez songeur et le regard dans le vague. Tout avait une part de tristesse en soi et Kai n'échappait pas à cette règle.

En donnant la cause qui lui avait permit d'acquérir un tel potentiel, il avait également révélé une fine partie de son passé. Comme Dame Teruki, il avait été entraîné par son père et avait quitté la demeure familial. Des caractéristiques similaires qui les rapprochaient. Une histoire approximativement identique. La différence se distinguait par rapport à leur origine et diverses autres éléments. Puis ils se ressemblent psychologique. Ces deux individus aiment se battre, se servir d'une double facette pour cacher leur véritablement nature et se consacraient à un rythme de vie captivante. Comment ne pas s'attacher à quelqu'un qui partage des sentiments très proches.
Ils partageait une souffrance pesante, voire monotone. Mais un jour, un poète avait dit que les années écoulés devaient servir à avancer. Grâce à cette vision de la vie, Asumi comprenait alors la valeur de celle-ci. Préserver des souvenirs précieux et aller de l'avant.

Le samouraï Kai avait de la peine pour cette dernière. Visiblement il avait découvert les larmes, mais surtout la douleur intérieur de la demoiselle. Les mots qui auraient dut justifier son comportement ne sortaient pas. Dans ce genre de condition, le bel homme s'accordait le droit de toucher par la joue la gracieuse petit noble. Au contact de la main de celui-ci, elle avait fermé les yeux et pensé à son futur. Cette délicate attention s'accompagnait d'une atmosphère tendre, clémente. Il présenta ses excuses. Le fait d'avoir citer le passé avait provoqué une ambiance oppressante quelques minutes plutôt. Malgré le changement de climat, Kai demeurait pensif.
Un silence prospérait entre eux. La méditation de l’après -midi ne tardait pas à arriver. Néanmoins elle pensait à autre chose : remonter le moral de son interlocuteur. Soudainement celui-ci entreprit le premier pas. Avec une délicate gentillesse, il déposa une fleur à l'oreille de la demoiselle qui lui souriait en gage de remerciement. Malheureusement ce brève échange n'apporta pas la joie.

La cloison coulissante opposé s'ouvrait au jardin du temple. Durant la somnolence, en apparence, du jeune membre de Ryuu, la femme entrouvrit la salle. Il fallait aérer la pièce. La chaleur prenait de l'ampleur. Enlevant sa tenue secondaire, préparant un lit au coin, elle s'apprêtait à dormi ou plutôt à faire une sieste. Juste avant Dame Teruki s'assit à cotée de Kai. Elle le dévisageait toujours avec autant d'insistance. Comprenant la situation, cette dernière, voulant rassurer son ancien adversaire, lui saisit la tête pour la déposer à ses genoux. C'était une manière à elle de le remercier de sa profonde générosité.

« Dîtes-moi Kagami-dôno, aimeriez-vous visiter d'autres régions ? Si vous le désirez, je peux vous donnez des leçons de Kendo supplémentaire et vous contez mes divers aventures. » s'exprima-t-elle d'un air enchanté, le sourire aux lèvre.

Une douce brise pénétra, en entraînant quelques pétales de fleur desséché. Cette air les rafraîchissait. A l'extérieur, un des religieux dessinait sur le sable des vagues particulière. Celles-ci aurait le pouvoir d'emmener de bonnes ondes. Les feuillages de certains arbres faisaient de l'ombre. A l'abri de la canicule, un chien dormait tranquillement. Un mode de vie radical. Les deux guerriers se reposaient. Ils le méritaient après tout. Les visites avaient cessé.

Doucement le ciel changeait. Un firmament sombre, éclairé par les étoiles vint progressivement. La lune, quant à elle, lorsqu'elle apparut paraissait splendide. Son reflet se situait à la surface du lac. Des carpes - koï nageait dans l’immense bassin. Asumi résidait dans la même position, à genoux. La tête du jeune homme était dessus. Décidément, ils ne pouvaient pas se séparer. A ce moment-là, la beautés de la flore et de la faune les envoûtaient.

« Je n'ai jamais rien du de plus beau à Hebie.....révéla cette dernière, charmé par dame nature. En réalité, il était rare que je sorte de la maison. Désormais c'est possible. »
Enfin, elle réussit à se relaxer en contemplant la paysage, en compagnie d'une personne fortement charmante.

Il restait ainsi allongé et le temps passait comme cela, une porte coulissante s'ouvrit alors le faisant regarder un peu autour de lui, apparemment, elle voulait aérer un peu la pièce. Elle prépara alors un genre de lit, sans doutes était-elle fatiguée et le jeune homme comprenait un peu car après tout, ils s'étaient entrainés un peu plus tôt. Il referma les yeux mais c'est alors qu'elle vint s'asseoir à coté de lui et il essaya de faire comme ci il ne l'avait pas remarqué ne voulant pas la déranger, cependant ses yeux s'ouvrirent instantanément lorsqu'elle posa la tête du jeune homme sur ses genoux. En temps normal il aurait refuser qu'une femme le touche comme elle le faisait mais bizarrement, il trouvait cela agréable aussi, il ne dit rien et resta dans sa position.

Elle lui demanda alors si il voulait voyager lui aussi? Sans doutes qu'il aimerait cela et que cela lui apprendrait sans doutes plein de choses. Elle lui proposa ensuite de lui donner des leçons de Kendo supplémentaires et de conter ce qu'elle avait vu au cours de ces voyages qu'elle avait entreprit.

"J'ai moi même déja voyagé à certains endroits, mais j'avoue que c'était plus par obligation que par envie de l'avoir fait, ca doit être bien d'avoir la liberté de voyager partout...."

La journée passa ainsi assez rapidement car ils avaient bien parlés de leurs divers petits trajets entre pays et la nuit venait de dresser son voile nocturne. La nature qui suivait son cours naturel des choses semblait faciner la demoiselle Teruki qui avait toujours la tête du jeune homme sur les genoux, au final, ils n'avaient pas bouger de cette position aussi entre autre avec les moments passés à parler entre eux. Elle révéla alors qu'elle était du Clan Hebie mais Kai savait déja qu'elle n'était pas de Ryuuji et pour être honnête s'en foutait un peu des origines. Il n'était pas militaire qui plus est donc il n'allait pas la balancer et encore moins après ce moment agréable qu'ils avaient passé.

"Ici, les Ryuuji utilisent leurs capacités pour restaurer la nature une fois un chantier terminé, résultat, cela donne l'impression que toutes les constructions étant présente ont été aménagées par la nature elle même et que nous avons fait au final que nous servir."

Car oui, depuis longtemps, les Ryuuji ont pour coutume d'être en harmonie avec la nature, si bien que une fois qu'on construit quelque chose, il est devenu normal de restaurer la nature ou il fallait une fois la construction terminée. Il décida alors de se relever des genoux de la demoiselle, non pas qu'il n'appréciait pas la position mais il trouvait normal de rendre la pareille tout simplement mais il ne pouvait pas demander à la demoiselle de mettre sa tête sur ses jambes, avec les lumière tamisées, les ombres des deux jeunes se verraient et on pourrait croire des choses, ce qu'il préférait éviter.

"Ce n'est pas que je n'apprécie pas la tendresse que tu m'offres mais je trouves que ce ne serait pas très logique de ne pas agir de la même manière et cette discussion qu'on a eu m'a fait plaisir."

Se placant à la droite de la demoiselle, il passa son bras autour d'elle pour l'amener doucement contre lui la tête de la demoiselle contre son torse. Il n'avait pas prévu cela et avait agît comme la plupart du temps à l'instinct, il jugea aussi que cette position était la meilleure, au pire on les croira faire une embrassade mais rien de plus, il remarqua alors que mine de rien, la jeune femme n'était pas des plus musclées physiquement, elle était même très légère au point qu'il ne la sentait pas trop contre son torse ou alors se retenait-elle surprise par le geste du jeune homme qui jusqu'ici mis à part lorsqu'il avait passé sa main sur la joue de la jeune Hebie ne s'était guère montré entreprenant envers elle. Cependant, on ne pouvait lui en vouloir ce manque puisque cela faisait 4 ans qu'il n'avait été aussi proche d'un membre du sexe opposé. C'était même étonnant pour lui de faire ce geste de l'amener contre elle de manière assez spontané.

Il décida de rester comme il était, le regard se baladant un peu vers le plafond car il avait ceci dit toujours quelques difficultés à la regarder dans les yeux vu que mine de rien, baisser la tête pour la regarder était aussi jeter un oeil bien qu'involontaire sur les formes de la jeune guerrière, ce qui serait un manque de respect à son sens moral. Toutefois, il n'était nullement dérangé qu'elle reste contre lui dans cette position autant de temps qu'elle le souhaitait si bien que cela avait prit plus l'allure d'un rendez-vous nocturne qu'une discussion sérieuse. Du moins c'était plus ou moins l'ambiance que cela devait donner de l'extérieur.

Durant la soirée, ils échangèrent non seulement de brèves regards, des discussions à propos de leur passés et de leur quotidiens, mais également des informations concernant leurs villages. Ainsi ils partageait à la fois des sentiments communs et des renseignements personnel. En tant ordinaire, jamais la demoiselle n'aurai donner à quelqu'un sa véritable identité. C'est à dire le lieux de ses origines. Il était facile de verser à l'intérieur d'une boisson quelconque un poison ou un liquide permettant à la victime de dévoiler n'importe quelles données. Le saké avait eut un goût amer par ailleurs. La crainte d'avoir été empoissonné ou manipulé la déstabilisait. Immobile, elle n'osait plus rien faire.

Évidemment l'interlocuteur parlait calmement au sujet des villageois qui restauraient leur région. Nullement désintéressait des propos du jeune homme, Asumi l'écoutait attentivement, oubliant le trouble d'auparavant. Elle gardait la vigilance tout de même. Comme un serpent à l’affût d'une proie, la guerrière analysait le comportement de son voisin. Aucuns signes précurseurs d'un pièges ne se montraient. Au contraire, l'ambiance demeurait douce. La lune brillait intensément quand l'heure du serpent arriva. ( entre cinq et six heure du soir.) Certes il se faisait tard, la fatigue vint progressivement envahir les deux opposants et pourtant il ne cessaient de rester éveiller. Délicatement la belle brune sentit une main la saisir et la rapprocher du corps de son voisin. Ses joues se mirent rapidement à virer du blanc pâle au rouge écarlate. Avant de l'avoir prit dans ses bras, Kai l'avait prévenu. Cependant n'écoutant pas, comme à son habitude, les autres, cette dernière s'était laissé faire sans se rendre compte.
Notamment lors du duel. Il avait été tellement rapide qu'elle n'avait pas pu identifié chacun de ses mouvements. Pourtant en usant de sa technique spécial, Asumi aurait pu l'emporter. Malheureusement le vieux moine les interrompit. Nul doute ce combat s'était présenté très intéressant. La prochaine fois, celle-ci ne retiendrai pas ses coups.

Les pulsations de son cœur ne cessaient de battre à un rythme irrégulier. Une preuve du stresse intense qu'elle subissait. Le geste de Kai avait causé un malaise chez Dame Teruki. Comment refuser cette tendresse immédiate, voire stupéfiante. Le soucis était leur camps. Il appartenait au clan Ryu et elle au clan Hebie. Cette différence les distinguait vraiment. Donc ils étaient ennemi.

« Veuillez m'excuser, Kagami-dono, mais je dois me retirer. La nuit étant tombé, je me dois de regagner ma chambre. » murmura-t-elle d'une petit voie vibrante.

Dame Teruki se sépara calmement du bel homme. Un désaccord persistait entre les deux tribu. A tout moment les rivaux pouvaient se débarrasser d'elle. Kai lui avait dit qu'il ne la balancerait pas. Toutefois ne le connaissant pas suffisamment, cette dernière n'avait pas autre choix que de retourner à sa chambre. Ainsi elle entreprit le chemin du retour. La porte coulissante s’entrouvrit. Les pas s'éloignèrent peu à peu. Cette attitude était peut-être insignifiante pour le brave élève, mais il s'agissait tout autre chose pour la demoiselle qui marchait silencieusement.

« Gomenasai, Kagami-dono. Cependant nos deux mondes sont distincts. Par conséquent il m'est impossible de vous avoir comme ami. »

Son ascension de parcourir le pays tout entier continuerai inlassablement seule. L'émotion de n'avoir aucun lien d'affection avec autrui la rendait triste. Le rêve a un prix. Grâce à Hiroshi, l'étalon noir de Teruki Kotaro, elle éprouvait la force d'avancer.
Dans ce long couloir noir, la petite noble, n'arrivait plus à trouver sa salle personnel. Sa vision se troublait. La fatigue prenait le dessus. Elle s'écroula alors, s'endormant subitement dans le passage.

Kai savait très bien ce qu'il faisait en prenant la demoiselle dans ses bras, de toutes façons, en acceptant, toutes les facéties militaires ne l'intéressaient nullement. C'est alors qu'elle se mit à parler avec une petite voix qui semblait hésiter.... La nuit venait de tomber et apparemment, elle voulait regagner sa chambre, le jeune homme n'y vit aucuns inconvénients et la laissa se séparer de lui sans vraiment opposer de résistance. Kai comprenait toutefois les hésitations de la demoiselle vis à vis de lui, en effet, il était le seul au courant du clan d'origine de la jeune Teruki et savait que les relations entre Hebi et Ryuuji n'étaient pas roses. C'étaient des raisons suffisantes pour se méfier du jeune Kagami et c'est aussi pour cela qu'il ne forcait rien avec elle.

La porte coulissante s'ouvrit et avec elle s'annoncait le départ de la demoiselle qui se retira après un salut de politesse et de remerciement. Soudainement, il aperçut qu'elle avait oublié son premier kimono sur le sol... Pourrait-il la rattraper? Il prit alors le vêtement sous son bras et sortit de la pièce en essayant de se guider avec son ouie pour localiser les pas de la jeune Teruki, ayant retenu le rythme des pas de cette dernière lorsqu'elle avait quitté la pièce, c'est alors qu'il avancait qu'il entendit un bruit comme quelqu'un qui venait de tomber par terre....

*Une attaque à cette heure-ci? Du calme observons la situation avant de déclencher une alerte inutile.*

Se déplacant en restant contre le mur et en jetant un oeil derrière lui de temps en temps pour éviter de se faire surprendre en cas d'assaut réel, il tourna la tête légèrement dans le couloir principal qui menait aux chambres et aperçut alors une personne allongée et une autre qui l'observait avec un sourire comme si il voulait en profiter et quand il jeta un oeil de plus prêt, la personne étendue était Asumi, il ne lui en fallu guère plus pour s'interposer tandis que l'autre qui essayait de retirer les vêtements en douces n'avait pas eu le temps de commencer son méfait avec l'intervention de Kai....

*Chance qu'au final, j'ai vu son Kimono par terre... Bon je ne sais pas ou se situe sa chambre mais elle à préparer un futon ou on discutait...*

Ni une, ni deux, il souleva délicatement la demoiselle de manière à ne pas la réveiller brusquement et entama le chemin du retour vers la pièce ou ils étaient un peu plus tôt. Une fois arrivé, il essaya d'ouvrir le Futon avec ses pieds tant bien que mal et une fois assez ouvert à son gout, il déposa la demoiselle dedans et refit la couverture convenablement et alla s'asseoir contre la porte coulissante menant sur le couloir. De cette manière vu qu'il s'agissait de la seule porte d'accès, personne ne pourrait entrer ou sortir sans qu'il s'en aperçoive de cette manière.

Il restait donc la à observer la belle aux bois dormant qui semblait profiter d'un repos bien mérité tandis que lui siégait contre la porte avec comme seul compagnons de conversation, une caraffe de Sake et une coupelle pour boire dont il se servait une fois de temps en temps. Finalement le temps, passait et replacant un katana contre son torse, il placa sa tête sur son poing et commencait à fermer les yeux à son tour. Il ne dormait jamais profondément donc pas de risques que quelqu'un s'introduise sans qu'il s'en rende compte.

"Bon, j'espère que ta nuit sera assez douce quand même Miss Teruki..."

Il préférait ne pas penser à son réveil à lui qui serait sans doutes désagréable avec des courbature mais si c'était pour une fois, il s'en moquait un peu, au moins sous sa garde, personne n'oserait s'en prendre avec fourberie à la miss qui dormait quelques mètres plus loin car oui, il reconnaissait que la demoiselle était vraiment mignonne et il n'est du coup pas étonnant qu'on essaie de profiter d'elle ou plutôt du corps de cette dernière. Finalement le sommeil finit par l'emporter lui aussi et il se laissa embarquer à son tour vers le monde des rêves et des cauchemars.

Au levé du soleil, le ciel s'éclaircissait. Quelques nuages d'un blanc pâle circulaient doucement. La présence de volatile se raréfiait. Prés du bâtiment saint, il y avait une cascade d'où de la vapeur s'évadait. Cette source d'eau procurait du plaisir aux visiteurs et aux villageois. Le paysage verdoyant resplendissait. Certains rayons du soleil s'implantait dans le décor. Le site ressemblait à une salle de bain, mais en version naturel. Depuis le matin, la ravissante petite noble se baignait.
Au cours de l'exploration elle avait croisé de nombreux espèces animalières. La diversité de la végétation et des animaux offrait une découverte incroyable.

Au cœur de la forêt, un sifflement retentissait au loin. Parmi les feuillages, un oiseaux chantait la douce mélodie de la nature. Selon Kai, la population restaurait la province Ryuu. Si la guerre n'existait pas, alors cette régions obtiendrais beaucoup de « touriste ». Encore un rêve impossible. L'environnement vivait parmi la communauté. Une harmonie qui se montrait merveilleuse, voire idéaliste. Comment ne pas tomber amoureuse de tout cela ?
A partir de son arrivé, les villageois avaient d'abord été hostile, puis à un rythme régulier ils avaient changé de comportement. En effet, la plupart devenaient compréhensible, donc plus raisonnable.
Le seigneur du clan Ryuu savait correctement gérer la jolie contrée.

Mais ce qui fut le plus marquant était sans aucun doute, sa rencontre avec Kai. Il était un bon guerrier dont l'art du maniement d'armes égalaient celle d'un puissant samouraï. D'ailleurs celui-ci dormait profondément dans la chambre à couché de la demoiselle. Afin qu'il ne puisse pas s’inquiétait de son absence, un message fut délaissé sur un petit bureau. La feuille avait une forme original. Effectivement il s'agissait d'un origami d'une grue. Sur le bec de l'oiseau se trouvait le nom
de Kagami Kai. C'était une indication voulant dire à qui s’adressait la lettre. D'une écriture soigné, le message faisait part non seulement de l'endroit où elle était, mais également d'un immense regret de l'avoir une nouvelle fois abandonner.
La salle avait été nettoyé et rangé. Un geste habituel chez l'ancienne adolescente. Dés sa jeunesse, les femmes du foyer l'avait obligé à respecter une demeure ( qu'elle soit sienne ou celle de quelqu'un d'autre.). Les vêtements furent rangé et plié à l'intérieur des bagages. Elle avait changé de tenue. La tenue sélectionné était l'une des plus jolie. Un Yukata de soie de couleur vert anis dont les dessins correspondaient à des fleurs d'un cerisier. L'avantage d'être une personne de sexe féminin était d'avoir la possibilité de varier son linge.

Ainsi à l'intérieur de la forêt, Asumi sortit de la « baignoire » naturel. Quelques gouttes glissaient le long de son corps chaud. Sa toilette était par dessus un rocher. Elle attrapa le premier kimono et le mit. Le second fut enfilé, suivi d'une ceinture, certes complexe à installer mais très élégante. D'un geste de la main, Dame Teruki enleva ses cheveux qui s’infiltrait à l'intérieur de son col. Une chevelure qui descendait jusqu'aux fesse. Prendre soin de son corps était primordial, pour elle. Cela semblait être du narcissisme, mais au contraire cette dernière connaissait l’avantage que lui procurait sa beauté. Un bruit se fit entendre lorsque la samouraï se maquillait. Ce son avait été le craquement d'une branche. Doublé d'une intelligence, l'ancienne adolescente s'était installé vers cette endroit, car ce dernier était recouvert de minéraux. Par conséquent si un intrus s'introduisait, il était alors facilement identifiable.

« Je ne vous croyez pas si curieux, mon chère ami. »

Après avoir terminer détaler le maquillage à son visage, elle se tourna vers cette espion, le sourire aux lèvres. Désormais elle était apte à accueillir n'importe qui de manière charmante comme menaçante.

Le soleil était déja levé depuis un moment et Kai venait de se réveiller avec quelques courbatures du au fait qu'il avait dormi assit toute la nuit, au final son sommeil avait duré plus longtemps que prévu et avait été également plus profond sans doutes avec l'aide du Sake qu'il avait bu alors qu'il surveillait le sommeil de la demoiselle. Apparemment cette dernière avait laissé le jeune homme dormir et ce dernier ne s'était pas réveillé même lorsqu'elle était sortie. Il mit sa main par terre et se releva avec une aisance assez simple, il était un peu migraineux mais sans doutes à cause une nouvelle fois de cette nuit qu'il avait passé. Il remarqua alors un Origami sur le bureau un oiseau en papier sur lequel était inscrit son nom.

"Un message pour moi sans doutes...."

Il prit l'oiseau et l'ouvrit lentement mais surement pour lire la note qu'elle lui avait laissé, elle s'était rendue à la cascade un peu plus loin pour se baigner c'était logique pour une femme d'y prendre du temps. C'est donc en ayant remit ses vêtements d'origine de couleur brune à la place du kimono de combat de la veille qu'il sortit de la chambre ou il se trouvait et s'enfonca dans la forêt.

La cascade était à peu prêt à un kilomètre du temple et d'ailleurs au fur et à mesure qu'il avancait il entendait le vent tout autour de lui et les animaux et il prenait soin de ne pas déranger les habitants de la forêt. Il décida alors d'effectuer un petit échauffement et se mit à accélérer l'allure en passant entre les arbres à bonne vitesse les esquivant au dernier moment en foncant dessus et c'est alors qu'il faisait son petit exercice qu'il marcha sur une branche, au final il se disait que ce serait un bon signal à la demoiselle pour qu'elle se rhabille avant qu'il n'arrive et du coup, il se remit à marcher simplement. Il finit par arriver dix minutes plus tard à la cascade ou la jeune femme se tenait.

« Je ne vous croyez pas si curieux, mon chère ami. »
"Je ne suis nullement curieux et j'ai même prit tout mon temps pour arriver ma chère. Si j'avais réellement voulu vous espionner, je ne me serais nullement présenté devant vous par ailleurs."

Le jeune homme fit ensuite un sourire envers la miss et se dirigea vers elle pour la saluer dans un premier mais ensuite profiter lui aussi de la cascade ou plutôt du ruisseau pour se désaltérer un peu et ensuite s'arroser un peu le visage. Il se retourna de nouveau sur la demoiselle dont il remarqua que les longs cheveux n'étaient pas encore sec. Lui aussi avait quelques mèches rebelles qui s'étaient rabaissées pour la peine.

"J'espère que tu as bien dormi à part ca, je t'ai trouvé étendue par terre et je t'ai ramené dans la pièce pour pas que tu attrapes froid."

Il n'avait pas mentionné l'incident du voyeur, il n'en avait pas besoin et n'en voyait pas l'intérêt, il s'installa alors à coté de la jeune demoiselle sur le minerai et s'allongea dessus pour profiter lui aussi des rayons de soleil. Il aimait bien flemmarder comme cela et la nature en général rendait bien aux Ryuuji ce que les membres du clan des dragons essayaient de restaurer une fois qu'ils avaient fini une construction et comme-ci cette dernière avait attendu que Kai soit allongé pour envoyer ses rayons, il invita ensuite la demoiselle à faire de même et de profiter des rayons du soleil en se couchant elle aussi sur le rocher.

Aucun bruit ne vint troubler la méditation de la femme serpent. A l'arrière de la forêt, situé en hauteur un animal, non identifiable, parcourait les plaines. Visiblement la venue des deux humains ne le troublait pas. Habituellement un être-vivant de la nature aurait soit attaqué les visiteurs ou soit aurait fui, sans demander son reste. Celui-ci observait les inconnus, l'un allongé sur les cailloux et l'autre à genou, les yeux fermés et dont l'esprit s'élevait vers un autre monde.
Les ruissellements de la cascade apaisaient les esprits. Un jour, un homme avait dit : L'homme ayant communié avec la faune et la flore parviendra à accéder à un parfait équilibre entre la société et la nature. Ces mots se répétaient dans les pensés de la jeune femme.

Le moine connaissait probablement ce merveilleux emplacement, comme Kai. Visiblement ils ne manquaient pas d'étonner les inconnus, surtout l'étrangère qui s'était installé au temple. Dame Teruki s'entraînait encore à comprendre cette drôle de leçon que son père lui avait enseigné. A quoi servait la méditation ?
Certains moines expliquait que cette état de somnolence était destiné à trouver le vide intérieur et à communiquer avec les dieux. Cependant pourquoi la demoiselle ne réussissait pas à parler à Nuregami ? Ainsi Asumi était une mercenaire et non, une prêtresse dont la fonction était de correspondre avec les divers puissances divines. Néanmoins, elle aurait voulu s'adresser au dieu de son clan afin de faire part de son précieux vœux.

En ouvrant les yeux, son regard s'était dirigé vers son voisin qui dormait en apparence. Un quotidien désormais. A quoi pensait-il ? Allait-il réellement tenir sa parole ? Et se souvenait-il de la véritable identité de Dame Teruki ? Tel des questions qui restaient sans réponse.
Plus jamais Asumi ne boirait d'alcool. La vérité à propos de ses origines avaient été dévoilé sans doute sous l'emprise du saké. Or celle-ci supportait assez bien ce liquide au goût exquise. Vraiment déconcertante cette situation. En effet, elle échangeait une complicité amicale avec un membre du clan adversaire. Sortir d'un tel pétrin ne s’annonçait pas réjouissant. La fuite était l'une de ses idées. Hélas, la petite noble était trop fier pour réaliser cet objectif.

Le ciel se dégageait doucement, dévoilant une splendide étoile jaune qui s’émerveillait face à cet étendu nature sauvage. L'envi de se jeter à l'eau, une fois de plus, lui venait. Malheureusement, ayant la présence d'un homme, l'ancienne adolescente hésitait. Après tout, elle savait se retenir de ses vices. Ici, à l'abri de la chaleur, nos deux jeunes gens se détendait. Enfin Kai seulement. Dame Teruki se morfondait de son sort. Pauvre petite femme capricieuse, si elle désirait se tremper, alors pourquoi pas plonger à l'eau. Bien sur, tremper des vêtements rudement cher paraissait stupide. De temps en temps, si elle le souhaitait, elle avait l'opportunité de s'amuser et de se changer les idées. Mais son fort caractère d'adulte avait souvent le dessus.

« Juste pour aujourd'hui. » Pensait-elle.

D'un air perplexe, elle dévisageait Kai et se leva afin de se diriger à proximité du ruisseau. Une pensé hâtive lui traversait l'esprit. Une douche froide le réveillerai sûrement. En effet, voyant cet homme se reposait l' insister à commettre l'irréparable. La gamine d'autrefois, celle détenant la joie de profiter de la vie, se manifestait petit à petit. Un sourire s'affichait alors. Discrètement cette dernière s'avançait sur la pointe des pieds, le kimono légèrement relevé pour plus de souplesse. Entre les mains, elle possédait un tissu contenant de l'eau. Évidement cette source naturel débordait.
Avant de perdre une quantité importante, elle arrosa son ami. Si Kai se réveillait de mauvaise humeur, ce n'était pas grave, au moins la demoiselle aurai tenter de s'amuser. Lorsqu'elle aperçut son aîné, mouillé de la tête au pieds, Asumi éclata de rire.

Le jeune homme se contentait de piquer la bronzette et apercevait la demoiselle en train de méditer apparemment, lui ne méditait jamais, il dormait toujours au fil du temps a force de se concentrer sur rien du tout. Aussi il se tournait vers le soleil et ferma les yeux attendant qu'elle aie fini car lui aimait flemmarder sans avoir de compte à rendre à personne, c'était même un de ces passe temps favori par ailleurs. Il savait très bien qu'elle était du clan hebie mais ne voyait pas l'intérêt de rapporter ce fait, en effet, elle n'était accompagné de personne et ne pouvait pas s'attaquer au clan Ryuuji toute seule, de plus il y avait les 4 autres clans auquel les Dragons étaient soit alliés, soit sous allégeance, ce qui serait donc idiot et il le savait, elle était assez maligne.

Il avait fini par se rendormir à cause de cela, il ne courrait aucuns risques avec elle et pouvait dormir sans soucis, si elle avait voulu l'éliminer, il ne serait pas allongé sur ce rocher mais mort contre la porte coulissante de sa chambre. C'est alors qu'il se réveilla en sursaut complètement trempé, alors celle-la, il ne s'y attendait pas mais la surprise se coupa avec un sourire, pour une fois, elle riait et le rire lui allait plutôt bien, cependant, il n'allait pas laisser passer cela aussi facilement.

"Finalement le rire te va plutôt bien tu sais."

Il descendit du rocher et se dirigea vers la demoiselle en constatant qu'il était trempé de la tête au pied donc finir les deux pieds dans l'eau n'était plus un problème, c'est alors qu'il releva la tête un sourire narquois sur le visage et il attrapa la demoiselle avant qu'elle n'aie eu le temps de s'échapper.

"Par contre, je ne suis pas du genre à ne pas rendre ce que l'on me donne si gentiment."

Il avanca ensuite dans l'eau qui se voulait plus profonde tout en faisant gaffe de ne pas la lacher et qu'elle s'enfuie. "Prend ta respiration très chère." C'est alors qu'il plongea ensuite les faisant tout les deux tomber à l'eau de manière rapide, il l'aida à en sortir quelques secondes plus tard toutefois, sans être trop rancunier pour avoir été arrosé un peu plus tôt. Toutes ses mèches naturelles étaient retombées et cela lui donnait une drôle de tête car certaines d'entre elles masquaient ses yeux....

Bizarrement, il se sentait bien même si cette action relevait de la gaminerie, il appréciait d'avoir ce petit moment de dérision ou l'on se déconnecte de la réalité pour s'amuser. Un petit rictus parcourut les lèvres du jeune homme pour la première fois depuis longtemps, un sourire vrai et naturel, sans être forcé ou narquois, un simple sourire qui témoignait qu'il passait mine de rien un bon moment. Il tourna ensuite la tête vers la demoiselle pour voir la réaction, cela pourrait être comique à voir.

L'homme du clan Ryuuji se réveilla en étant stupéfait. Ainsi le geste de la jolie voyageuse ne lui déplaisait pas. Afin de se venger, ce dernier l'avait immédiatement saisit et se projeta avec elle à l'eau en donnant comme indication d'inspirer un grand coup d'air. Quand ils remontaient à la surface, tous les deux se trouvaient tremper. Les mèches rebelles du samouraï étaient tombés. Cela lui donnait un certain charme. Quant à Asumi était dans un drôle d'état : le visage camouflé par sa longue chevelure, une manche tombante, dévoilant son épaule et ses vêtements entièrement mouillé. En se regardant, ils éclatèrent de rire. L'ambiance du début avait entièrement disparu, laissant une bonne relation entre les deux guerrier. Néanmoins quand l'heure de partir viendra, elle sera une ennemi. Cette rencontre avait été enrichissante en émotion.

Tandis qu'ils s'éclaboussèrent, le vieux moine les épiait à distance, en hauteur. La scène ne le ravit pas du tout. Si Kai et Asumi se rapprochait, cela prenait un risque. Ils savaient la vérité : La petite noble comme le jeune homme appartenaient à deux clan concurrents. Une amitié entre eux causeraient leur propre perte. Tant de sacrifice qui brise un profondément attachement. Nul doute,
la guerrière avait comme obligation de partir dans les plus brèves délais. Si un jour, ils se croisaient, la mort les accueilleraient. Cette crainte de perdre un apprentie donnait une affreuse migraine au vieillard.

Pendant ce temps, l'animal qui était sur les montagnes, descendit à vive allure. Asumi s'interrompit de jeter de l'eau sur son voisin. La créature qui dévalait la pente n'était d'autre qu'Hiroshi. Jaloux de voir sa maîtresse avec un autre individu, il s'était précipité vers elle. Pour le rassurer, elle lui caressa tendrement l'encolure, le sourire aux lèvres. Un fabuleux étalon noir qui lui restait fidèle. Trouver une monture pareille se révélait difficile. Heureusement son père lui avait offert non seulement le plus beau de ces cheveux mais également l'un de ses katana. Comment ne pas être joyeuse en ce jour d'adieux. En réalité, Dame teruki se préparait à délaisser cette magnifique région. Le danger augmentait au fils des jours qui défilaient. Son instinct lui soufflait alors de regagner Hebie. Revoir la famille, voilà ce qu'elle souhaitait. Inviter Kai s'avérait compliquer. Puis ce dernier a d'autres choses à faire. Leur destin se divisait sur cette berge.

Le regard écarlate de la demoiselle croisa celui de l'homme dragon. A cet instant, les mots ne parvenaient pas à sortir. Selon le maître des lieux, il fallait qu'elle les quitte. La tristesse s'emparait d'elle. Cependant Asumi ne le montrait pas. Sans sans pourquoi, la hebie prit dans les bras son ami.

« Arigato gozaimess, Kagami-donô. Demo.... je dois retrouver les miens. Je me souviendrais de toi. Ne m'oublie pas. » Chuchota la femme serpent.

Finalement elle se hâta de se séparer de Kai. La mélancolie disparaîtrait avec le temps. Après tout ce ne sont pas un véritable « au revoir ». Un de ces jours, il se verraient. Toutefois dans quel circonstance ? Seule l'avenir le dira.
Le sage moine vint rejoindre les deux jeunes gens. Qu'allait-il dire ?

Les deux jeunes étaient complètement trempés maintenant, et en s'observant mutuellement, ils étaient parti dans un fou rire contagieux tout en continuant de s'éclabousser ensuite l'un et l'autre, c'était une bonne ambiance et aucuns des deux ne semblait vouloir s'arrêter si l'autre ne le faisait pas. Toutefois cette crainte subsistait, en effet, aujourd'hui, ils riaient ensemble mais demain, ils devraient peut être se battre à mort, pourraient-ils vraiment lever la lame la vraie, l'un contre l'autre.

Kai avait remarqué son maître en hauteur mais ce dernier restait la ou il se trouvait et laissait les jeunes entre eux, de toutes façons, même si il était la pour la jeune Teruki, Kai ne le laisserait pas lui faire du mal. C'est alors que l'animal qu'il avait aperçut un peu plus tôt dévala la pente et rejoignit le couple mais la jeune demoiselle calma sa monture qui semblait un peu jaloux sur le jeune homme. Un tel animal qui était si fidèle était rare et précieux en ces années de batailles et de guerres entre clan. Justement, les deux membres du couple étaient de clan différents et malheureusement pas allié toutefois, ils n'allaient pas s'entretuer pour ce détail puisque aucun des deux n'était militaire.

C'est alors que le regard de l'homme et de la femme se croisèrent, il n'en fallu pas beaucoup plus au jeune homme pour comprendre ce qui allait se passer, il n'était pas né de la dernière et connaissait ce regard qui disait que c'était bientôt l'heure. Elle prit ensuite le jeune homme dans ses bras et ce dernier fit pareil en la serrant délicatement contre lui.... Bizarrement et pour la première fois depuis longtemps, il n'avait pas envie de voir quelqu'un le laisser de nouveau, toutefois, il ne pouvait pas lui demander de rester dans ce territoire qui malheureusement était dangereux pour elle.

« Arigato gozaimess, Kagami-donô. Demo.... je dois retrouver les miens. Je me souviendrais de toi. Ne m'oublie pas. »
"Je comprend tout à fait Teruki-San.... Je ferais tout pour ne pas t'oublier, alors fais de même."

Ils restèrent ainsi un peu et se séparèrent ensuite et c'est à ce moment la que le vieux maître vint rejoindre le couple en contrebas et le jeune homme se placa comme pour faire barrage.

"Kai, Il faut que tu l'oublies vous ne vivez pas dans le même monde."
"Et Alors, je n'ai jamais eu de compte à rendre à personne et c'est pas maintenant que je vais commencer."
"Je craignais que tu t'attaches à elle, je suis arrivé trop tard."

Le vieil homme essayait de briser la relation tant bien que mal mais comme toute réponse, le jeune homme se tourna vers la demoiselle et la regarda un peu dans les yeux de cette dernière.

"Je me suis peut être fait envouter par vos charmes très chère... Mais je ne le regrette pas. Et si c'était à refaire, je le referais sans hésiter."

Le vieux maître tenta d'intervenir pour l'en empêcher mais Kai effectua une projection rapide qui le propulsa quelques mètres plus loin tandis que de nouveau, il se tourna vers elle approchant ses lèvres de celles de la demoiselle y déposant un petit baiser de quelques secondes au grand dam du vieillard qui n'avait pas pu stopper cette scène qui avait peut être surprise la jeune femme, mais peu importe, ce geste signifierait que lui ne l'oublierait pas et attendrait le temps qu'il faudrait pour la revoir. Finalement, ils se séparèrent et le jeune homme sortit un des deux couteaux rangés dans son fourreau pour l'offrir à la demoiselle Teruki.

"Pour l'instant, je ne peux t'offrir que ceci mais j'espère que tu accepteras ce présent et que cela te rappelleras notre rencontre."

Le vieux maître avait abdiqué tandis que le le jeune Ryuuji observait la jeune Hebie pour voir si elle prendrais ou pas ce couteau qu'il lui tendait. Il en avait d'autre chez lui pour le remplacer, mais en général il détestait offrir ses objets personnels.

Les événements se succédant n'arrangeait en rien l'idée toute de faîte de Dame Teruki. Le « mercenaire » de Ryuuji abusait de la situation. Il dévoilait de larges sentiments. Cependant hélas, ceux de Asumi ne correspondaient en rien avec celles de ce dernier. Ce n'était en aucun réciproque. Peut-être que l'angoisse était le problème qui provoquait ce refus.L'élève se retourna contre son professeur. Un aléa inattendu. L'ancienne adolescente s'apprêtait à le maintenir quand soudainement elle sentit les lèvres du jeune homme se déposait sur les siennes. Il lui avait expliqué implicitement ce que celui-ci éprouvait. Une émotion intense qui le guidait à réagir de la sorte. Le plus beau fut sans aucun doute la promesse qu'ils étaient tenu. C'est à dire de penser à l'un et à l'autre.

Malheureusement jamais Asumi n'oserait aimer un membre de la tribu adversaire. C'était lors de cette mésaventure qu'elle comprit la gravité de la situation. Pour ne pas perturber le guerrier, elle recula d'un pas en arrière. Des yeux emplies de larmes fixaient Kai. Ce rejet, elle ne le faisait pas volontairement. Toutefois le fait de refuser ce baiser forçait la pauvre victime à s'apercevoir la réalité. La douleur serai grande. Autant se séparer de manière directe et se confronter à la dure évidence.

Kai lui avait tendu un objet précieux à ses yeux. Il s'agissait d'une arme très aiguisé, fine et légère. Sans doute, un matériel appartenant à sa famille. Accepter avouerai le désir de se souvenir de ce dernier. Au cas contraire, c'était le rejet. Le vieux moine assistait à un spectacle inimaginable. La hebie prit doucement le présent. De sa main fragile, elle caressa l'objet. Son image se reflétait sur le métal. Un incroyable couteaux était , en quelques sorte, la preuve de leur serment.

Dame teruki sortit de l'une des sacoches, accroché à la selle de Hiroshi, un tessen. Certes cet instrument de combat ressemblait à un éventail ordinaire, mais ne pas faire attention aux apparences. Armes défensive, elle permet à son utilisateur de bloquer ou de dévier simplement un assaut. Puis elle est en acier, par conséquente très résistante. Ce don témoignait d'un échange non seulement équitable mais également symbolique.

« Si la prochaine fois, nous nous rencontrons, sachez que je ne serai pas indulgente. » déclara-t-elle en donnant le cadeau.

Âgée à peine de vingt ans, Asumi a pour autant l'apparence d'une femme et surtout le mentale d'une adulte. Donc il était tout à fait normale que celle-ci prenne des décisions extrême. Et en ce triste jours, elle choisit de quitter une personne très précieuse. Un rapport intime les réunissait. Lequel seulement ? L'avenir le savait.
D'un touché très tendre, cette dernière démontrait son affection en caressant l'une des joues du jeune homme. Avant de partir, il fallait faire ses adieux.

« Écoute, nous venons à peine de nous rencontrer. Mais je sais que tu es une brave personne. Alors profites de ta vie. » dit-elle en lui donnant un brève baiser sur le front.

Dame teruki entreprit le voyage retour. Ainsi elle était sur le dos de sa monture et regarda pour la dernière fois ce chère Samurai qui l'avait rendu plus humaine.

Et oui, il savait qu'il venait de faire une connerie mais dans ce genre de situation, il fallait savoir assumer et le jeune homme le faisait sans se soucier des conséquences, de toutes façons il n'avait pas à rendre de comptes et personne ne pouvait y redire quoi que ce soit. La demoiselle prit alors le présent de Kai doucement, elle avait un peu hésiter car accepter serait avouer le sentiment qu'elle avait de vouloir le revoir hors, les deux le savaient. Ils ne pourraient sans doute pas se revoir de sitôt et même si c'était le cas, il n'était pas sur que les bonnes circonstances seraient réunies.

Elle se dirigea ensuite vers son cheval et placa le présent dans une des sacoches qu'il y avait sur ce dernier sortant de cette même sacoche un tessen, cet éventail si particulier qu'elle avait arboré avec elle parfois pendant qu'ils parlaient, elle le lui tendit alors et le jeune accepta le présent avec un petit sourire en coin, quoi qu'elle disait, il savait qu'elle ne risquait pas de l'oublier de sitôt, elle déclara alors qu'elle ne serait pas aussi indulgente la prochaine fois qu'ils se verraient mais le jeune homme avait très bien comprit qu'elle faisait tout pour que le jeune homme ne se fasse pas renier par son maître.

"J'y compte bien, on doit toujours savoir qui serait le vainqueur de cette histoire après tout."

Il disait cela un sourire aux lèvres qui répondait à cette ligne de défi, au pire lui aussi pouvait endosser un rôle aisément. C'est alors qu'elle passa sa main sur la joue du jeune homme et la caressa, il avait apprit qu'avec elle qui était mine de rien assez timide, ce genre de geste était un geste d'affection. Elle lui donna alors un léger baiser sur le front en lui disant de profiter de la vie. Alors qu'elle éloignait son visage, le jeune homme mit son doigt sur les lèvres de la demoiselle.

"Cela compte aussi pour toi tu sais."

Il leva alors son bras lui mit alors la main sur la tête et l'enleva quelques secondes plus tard. Il se retourna ensuite vers son maître qui avait observé la scène avec un air grognon. Il jeta un oeil sur la demoiselle qui se retirait sur sa monture et remarqua qu'elle avait eu la même idée, il leva alors doucement la main vers le haut dans un dernier salut. Une fois celle-ci au loin, le jeune samurai sortit de l'eau suivit par son maître.

"Tu viens de faire une connerie et ne compte pas sur moi pour t'encourager."
"Depuis quand un homme doit il regretter ses choix?"
"En effet, tu es bien le fils de ton père...."
"Hmmmm?"
"Non Rien..."

Le vieux maître était une connaissance du père de Kai également et il l'avait dit au jeune homme la première fois qu'ils s'étaient rencontré, il considérait d'ailleurs Kai comme son petit-fils même si il lui avait enseigné cette technique étrange que le jeune homme maitrisait bien désormais, au final, c'était tel père tel fils, car son père s'était bien marié avec une femme qui était d'Ondorie. On raconte qu'une de ses cousines éloignées serait par ailleurs la servante personnelle de la soeur du Seigneur d'Ondorie cependant lui ne la jamais rencontrée.

Toujours est-il que le maître et son disciple s'en retournèrent vers le temple.

"Peut-être un jour pourrais je t'enseigner cette technique la aussi."
"Cool, enfin une arcane secrète."
"Peut-être bien, mais tu es encore un peu trop immature à mon gout pour la maitriser."
"Oh Come on!....."

C'est ainsi que la guerre des générations reprit mais même si il agissait comme cela, il était certain qu'il n'oublierais sans doutes pas cette rencontre avec la jeune Hebie de sitôt en tout cas et il aurait ce Tessen pour ne pas l'oublier.