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 Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde

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Kuzuki Kakyo







Kuzuki Kakyo

■ Clan Toragi ■
|Le Fils de la Lame|

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Statut : Chef de Guerre
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MessageSujet: Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde   Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde EmptyDim 9 Déc - 11:03

Comme chaque année, le chef de Guerre du clan Toragi devait se rendre dans les clans soumis. Et ce, afin de vérifier leur allégeance au Seigneur de Tora. Kakyo avait déjà visité le village de Kobuta. Cela faisait plus de trente années que ce clan était sous la domination du sien, et rare avaient étés ceux qui tentaient de se rebeller. Pour la majorité d’entre eux, il ne leur restait plus assez de temps pour ne serai-ce que le penser… Quittant la citée de Kobuta, Kakyo se dirigeait désormais vers une citée qui était tombée sous les ordres de la famille Toragi que depuis peu de temps : Usagi.

Le voyage ne se faisait qu’avec quatre samouraïs pour toute protection. Kakyo connaissait les environs et savaient que très peu de bandits de grand chemins ne s’approchaient des axes principaux. Néanmoins, il préférait ne pas devoir arriver à Usagi et Kobuta avec le kimono en sang… Il était chef de Guerre, certes, mais ça n’empêchait pas qu’il devait garder une certaine prestance d’émissaire… Qui plus est, alors que peu de monde connaissait le nouveau visage du représentant de Toragi.

Après s’être rendu au temple Ohama, où il offrit ses prières à Gekigami, Kakyo et ses samouraïs reprirent la route. Quelques jours de cheval plus tard, ils arrivèrent enfin aux portes de la citée d’Usagi. Deux guerriers se tenaient sur le chemin de garde, le premier s’adressa à eux d’une voix rauque. Son ton acerbe et condescendant ne laissait rien transparaître d’autre que du mépris pour ceux d’en bas.


- Qui êtes-vous ?
- Nous sommes des voyageurs fatigués, nous vous demandons l’autorisation de pénétrer dans votre citée afin de pouvoir nous reposer avant de reprendre notre voyage.


Les gardes semblèrent discuter quelques minutes, puis, alors qu’ils disparurent derrière les remparts, l’immense porte s’ouvrit devant eux. Kakyo préférait pénétrer dans l’enceinte d’Usagi incognito, s’il s’était présenté directement en tant qu’émissaire de Toragi, jamais il n’aurait pu savoir ce qu’il en retournait réellement dans la citée. Avec pareil stratagème, le Chef de Guerre pourrait glaner quelques informations sans problèmes.

Les quatre samouraïs possédaient leurs katanas sur eux. Les guerriers d’Usagi les fixèrent d’un œil intrigué. De simples voyageurs ne pouvaient pas posséder de telles armes… Néanmoins, ils ne dirent rien lorsque les gardes d’Usagi les leurs prirent. Puis, après leur avoir expliqué où se trouvait l’auberge la plus proche, ils disparurent à nouveau sur les murailles.


- Ne vous faites pas remarquer. Vous savez tous les quatre ce que vous avez à faire.
- Oui sensei.
- Alors nous nous retrouverons ici dans deux jours.


Kakyo laissa ses samouraïs partirent chacun de leur côté. Ils avaient tous eu des ordres précis. Et ainsi, lorsqu’ils repartiraient d’Usagi dans deux jours, Kakyo en saurait un peu plus que s’il avait fait ses recherches en solitaire.

Déambulant dans les méandres des ruelles de la citée fortifiée. Kakyo s’étonna de voir à quel point les villes du Sud étaient différentes de Tora. Certaines ruelles n’étaient en fait que d’immenses étales d’où les fumets de poissons pêché le matin même montait jusqu’au ciel, de fruits sec et de breloques scintillantes. Un sourire calme se détacha de son visage morose. Celle qu’il chérissait tant et qu’il avait perdu aimait énormément ce genre de petites attentions. Même s’il lui faisait croire que tout cela ne l’intéressait pas, le soir venu, avant que le marchand ne remballe sa marchandise, il lui en achetait une partie, et ce, simplement pour vouloir faire plaisir à celle qu’il aimait plus que tout…


- Quelque chose vous plait ? Un collier pour une femme, et elle sera la plus belle des geishas du monde… Ou alors un tel objet pourrait lui faire plaisir ?
- Je ne fais que regarder, merci.


Un jeune garçon qui semblait n’avoir qu’une dizaine d’années accouru jusqu’au marchand. A bout de souffle, il se plia en deux, et posant ses mains sur ses genoux reprit difficilement son air. Le marchand posa son regard brun sur lui, et l’intima de se relever rapidement.

- Père, la prêtresse Onmyoji du temple d’Usagi vient par ici.
- Celle à qui un Inugami à prêté allégeance ?
- Oui père !
- Je dois mettre mes plus beaux bijoux sur mon étal, elle doit voir ce que j’ai de mieux. Les prêtresses méritent ce qu’il y a de mieux.


Avant même que Kakyo ne puisse se rendre compte de ce qu’il se passait, le marchand avait vidé une partie de ses breloques. Rapidement remplacées par des bijoux de meilleure manufacture, ces derniers se virent cachés au fond d’un tonneau de chanvre. Des cris de joie et des suppliques montèrent petit à petit du bout de la ruelle. Certaines demande n’étaient autres qu’une simple bénédiction de la famille, d’autres, portaient sur l’enfant à venir, le père désirant un fils pour reprendre son échoppe.

Le regard éberlué de Kakyo se posa sur la beauté de la femme envers qui toutes les demandes étaient tournées. Jamais encore, il n’avait vu une telle femme depuis que celle qu’il aimait avait disparue. Toutes étaient fades et vide à ses yeux… Mais elle semblait si… Différente de toutes les autres. Ses mains tremblèrent alors qu’elle arrivait à sa hauteur. Il fut copieusement bousculé par un autre marchand, vantant les mérites d’une boisson qui rendait la méditation encore plus puissante.

Son regard croisa celui de l’animal qui l’accompagnait, l’Inugami avait tout du loup habituel. Une seule chose aurait pu dévoiler le fait qu’il n’en était pas un à proprement dit : il ne le regardait pas directement, l’animal fixait son âme et semblait vouloir en dévoiler la moindre parcelle au monde.
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MessageSujet: Re: Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde   Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde EmptySam 15 Déc - 9:12

Ce matin là, à son réveil, Mai tout juste sortie de son sommeil par son chère Inuki eu le plaisir de voir que le soleil était au rendez-vous.
Son premier geste fut d’adresser une caresse à son Shikigami tout en l’informant du potentiel déroulement de leur journée


- Par cette belle matinée, que dirais tu d’aller faire un petit tour au marché ? Ensuite nous pourrions en profiter pour allez voir les parents…

Pour seul réponse, le loup remua la queue en poussant un léger aboiement de contentement.

La jeune Onmyoji s’étira de tout son long avant de se lever, enfila un Kimono et se coiffa rapidement avec deux baguettes, puis elle se dirigea vers la cuisine ou elle se prépara un thé bien chaud. Inuki était sagement assis derrière elle attendant lui aussi son petit déjeuner.
Mai se tourna vers lui et lui donna une friandise dont elle seule avait le secret… Après avoir bu son thé, la jeune femme retourna dans sa chambre pour se préparer.

En tant qu’Onmyoji reconnu, elle ne pouvait sortir sans être affubler de son plus beau kimono, coiffé de ses Kanzachi et maquillé légèrement. Elle prit également soin de brosser Inuki qui lui avait amené sa brosse dans sa gueule. Tout en brossant le loup, Mai se préparait psychologiquement à être adulée par tous les villageois, ce qui la mettait très mal à l’aise.

- Inuki peux tu me dire pourquoi les gens agissent comme cela dès qu’ils m’aperçoivent ? Je ne suis pourtant pas si extraordinaire que ça si ?

Mai savait très bien qu’Inuki ne lui répondrait pas, mais à chaque fois qu’elle se sentait dépasser par les événements, elle aimait en faire part à sa « moitié » qui la regardait toujours d’une façon si tendre et compatissante qu’elle ne pouvait que reprendre confiance en elle.

Ils étaient tous deux prêt à sortir, Mai ouvrit alors la porte ce qui laissa les rayons du soleil pénétrer à l’intérieur de la maison. Cette lumière si vive illumina le pelage du loup et éblouit la jeune femme qui dû mettre sa main au niveau de ses yeux le temps que ses derniers s’habitue à cette nouvelles luminosité.

- Aller c’est partie Inuki direction le marché. J’espère qu’il n’y aura pas trop de monde. J’ai quelques victuailles à acheter…

Le marché ne se trouvait qu’à dix minutes à pieds de la demeure de la jeune femme.
Sillonnant tranquillement les rues les unes après les autres, elle s’arrêta juste avant d’arriver en vue du marché. Entendant le bruit qui pouvait émaner du marché, Mai changea son sourire et sa bonne humeur pour avoir un visage impassible comme le voulait son rang.
Inuki quand à lui, se frotta à sa jambe avec sa tête en signe d’encouragement.
Tout en avançant, Mai prit une grande inspiration, qui lui fit redécouvrir les odeurs typique des marchées locaux. Un subtil mélange entre les épices, la douce cuisson du riz et les fleurs. Elle sortit alors de la rue et devenait donc visible aux yeux de tous

La réaction des habitants d’Usagi ne se fit pas attendre. En effet, à peine eut-elle été à la vue de tous, qu’ils se précipitèrent sur elle à son grand désarroi.
Elle qui se décrivait comme une femme simple et joyeuse, ne supportait pas ce genre d’amas autour d’elle. Malheureusement, il n’y avait pas que la réaction les villageois qui changeaient. Les vendeurs n’étaient pas en reste. A chacune de ses apparitions, elle pouvait les voir modifier l’intégralité de leur étalage n’y installant ainsi que les choses les plus belles et souvent les plus chers. A la différence des villageois qui voulaient la voir pour ses « dons », les vendeurs ne voyaient en elle que sont argents.
Malgré son mécontentement vis-à-vis des habitants qui l’assaillaient de part et d’autre, Mai prenait très à cœur son don d’Onmyoji et écoutait avec attention toutes leurs demandes.
Elles étaient très variées. De la plus sage à la plus extravagantes, Mai avait déjà béni des femmes enceintes pour les aider dans leur grossesse ou faire que leur enfant devienne des personnes bien, comme des demandes plus burlesque tel que devenir un homme à femme alors que l’homme possèdait un visage des plus disgracieux… L’Onmyoji répondait toujours d’une façon calme et sereine, en les bénissant.


- Soyez bénis, continuer à croire aux pouvoirs des Onmyoji et tout se passera bien.

Mai adaptait ses réponses à chaque personnes qui la quittait toujours satisfait et serein.

Continuant à avancer parmi la foule qui était beaucoup moins dense, la jeune femme distingua une personne qui ne se rua pas sur elle. Cella l’étonnait fortement :

- Qui peut bien être cette personne ? Elle ne doit pas être du village et…

Elle fut soudainement coupé dans ses pensées par un vendeur à la sauvette qui lui sauta limite dessus pour lui venter les mérite d’une boisson qui, soit disant, aidait à la méditation.
Ce qui choqua les plus la jeune femme ne fut pas le fait que l’homme tente de lui vendre une chose si désuète, mais plus le fait que pour arriver à ses fin, il se permit de bousculer la personne qu’elle venait de voir.
Mai ne pu s’empêcher de faire une remarque au vendeur, d’un ton des plus offusqué :


- Monsieur, il me semblait que chez les Usagi, nous étions respectueux envers les étrangers. Trouvez-vous normal de bousculer cette personne…

Tournant la tête rapidement vers l’étranger, elle voulu reprendre mais ses yeux restèrent fixe sur ce dernier. Tentant de reprendre ou elle en était, les seuls mots qui sortirent de sa bouche étaient :

-Heu… heu…

Le vendeur profita alors de cette confusion pour fuir les réprimandes l’Onmyoji. Les villageois quand à eux s’était disperser après avoir eu ce qu’il voulait.
Il ne restait donc plus que, Inuki, l’étranger et Mai.

Inuki regarda d’une manière très poussé l’homme, comme si il essayait de lire en lui. Mai se sentait des plus troubler par ce dernier, mais se trouble ne lui annonçait rien de bon.
Etant à la fois à l’aise et désorienté la jeune femme, qui se devait de lui dire quelque chose, lui demanda en se penchant sur Inuki pour se dissimulé derrière lui :


- J’espère que vous n’avez rien.

La tension était telle que Mai demanda discrètement à son Shikigami de s'enfuir où il voulait du moment qu'il l'emmène loin de là.
Inuki s’exécuta. Ne demandant pas son reste, elle lui couru après en l’appelant. Tout en courant, elle se retourna sur l’homme et lui lança :

-Désolé je dois y aller. J’espère que votre séjour à Usagi vous plaira. A bientôt...
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Kuzuki Kakyo







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MessageSujet: Re: Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde   Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde EmptyMer 26 Déc - 22:15

Kakyo était resté en retrait alors que l’homme l’avait repoussé vers l’arrière. Le loup ne le quittait pas du regard et continuait à le fixer sans vouloir le quitter de ses yeux merveilleux. Le Chef de Guerre semblait hypnotisé par l’animal qui continuait à lui dévoiler les plus sombres desseins qui survivaient dans les tréfonds de son âme. De fut une voix à la fois douce et charmante qui le tira des réflexions de son hypnotisme. La femme dont toute l’assemblée avait demandé la bénédiction le regardait sans arriver à dire quoi que ce soit.

Les badauds en avaient profités pour s’écarter, les uns comme les autres ayant reçus ce qu’ils avaient quémandés à la femme. Dans sa poitrine, le cœur de Kakyo se serra si fort que son sang partit en sens inverse. Se croyant être attiré dans les limbes, le Chef de Guerre se retint en posant une main tremblante sur l’étal du marchand qui en avait profité pour disparaître derrière ses breloques.

S’enquérant de son bien-être, la prêtresse Onmyoji s’agenouilla à côté de son animal. Kakyo fit mine de se reprendre et bougea à plusieurs reprises ses doigts afin de faire repartir son sang dans le bon sens. Le choc qui lui avait procuré l’entente de la voix de la femme avait été tel, qu’il ne pouvait plus longtemps se cacher derrière ses illusions. Il avait vu sa femme faire une chute de plusieurs mètres depuis la falaise ; les gardes qui les accompagnaient avaient quand à eux reçus l’ordre de fouiller les environs de fond en comble, même la rivière avait été remontée d’aval en amont… Certains en avaient même perdus la vie alors que Kakyo, nourrit par une colère sans nom avait fait payé la disparition de celle qu’il aimait à plusieurs de ses gardes personnels.

Sans crier gare, le loup se retourna et emmena la prêtresse dans sa course. Kakyo entendit quelques mots à son encontre, mais il ne sut dire réellement ce qu’il avait compris. Le visage de la femme, sa voix, le moindre de ses mouvements… Tout lui rappelait celle qu’il avait perdue… Ce n’était pas possible, même si son corps n’avait pas été retrouvé… Personne ne pouvait survivre à une chute pareille… A moins que…


*Elle n’était déjà pas seule à l’époque… A maintes reprises elle avait parlée d’une créature qui hantait ses rêves… Et si…*

Bousculant à son tour un passant, Kakyo se rua dans la ruelle où l’Onmyoji avait disparue. Bien entendu, elle devait être déjà loin. Sans fait attention aux plaintes des personnes qu’il bousculait en courant, il remonta les rues étroites d’Usagi tout en jetant des regards furtifs de part et d’autre, espérant parfois voir ne serait-ce qu’une bribe de sa présence au détour d’une maison. Les échoppes se suivaient et se ressemblaient, les étals de marchands semblaient n’être maintenant que de vieux souvenirs. Seuls quelques marchands ambulants vantaient encore les mérites de leurs objets provenant, d’après leurs dires, de contrées tellement lointaines qu’elles n’étaient guère encore répertoriées sur la carte du pays.

Haletant comme un cheval furieux, Kakyo s’adossa contre un mur, et leva les yeux au ciel. Il pesta sur le fait qu’il avait oublié d’amener un corbeau-messager avec lui durant son voyage. Néanmoins, la présence du volatile aurait très certainement laissé filtrer son grade à Usagi. Peu étaient ceux qui connaissait le visage du nouveau Chef de Guerre de Toragi, mais la rumeur vantant son lien avec ces oiseaux avait, semblait-il, dépassée les contrées de Tora. Sans un œil pouvant voir loin et surtout, depuis le ciel, Kakyo commençait à désespérer.

A bout de forces, il se laissa choir sur le sol. Une femme passa à côté de lui, et semblant prendre pitié pour lui, jeta quelques pièces à ses pieds. Le Chef de Guerre regarda ces quelques piécettes qui ne correspondaient même pas à la solde d’un simple samouraï et se souvint que lorsqu’il n’était pas encore gradé, il ne perdait jamais espoir. Se relevant, il serra les pièces dans sa main droite, et arrêta un homme qui tentait de l’éviter tant bien que mal.


- Le temple des Onmyoji se trouve dans quelle direction ?
- Heu… Le temple dédié à Yumigami ? Au bout de la prochaine ruelle vous prenez à droite, et vous ne pourrez pas le rater.
- Merci.


Kakyo lui glissa les quelques ryos que la femme lui avait laissé dans la poche, et s’en alla en courant. Son cœur était lourd, et ses yeux remplis de larmes. Ce ne pouvait être elle. Mais tant qu’à en avoir le cœur net… Il se devait de la revoir une dernière fois. Le Chef de Guerre trouverait bien une excuse pour pouvoir entrer dans le temple, et ainsi pouvoir revoir cette Prêtresse Onmyoji. Il connaissait la réputation de ces sages qui ne sortaient que très rarement de leur temple, et passait le plus clair de leur temps à méditer. Mais il émanait d’elle un tel magnétisme que Kakyo ne pouvait laisser ses questions en suspend plus longtemps.

Arrivé devant le temple de Yumigami, il s’arrêta et reprit son souffle. Epoussetant sa tenue, il remit ses cheveux en place, et reprit une certaine convenance quand au fait de se présenter devant les moines et prêtresses de ce temple. Le bâtiment était immense, presque aussi grand que celui de Tora. Il arborait à sa différence des couleurs bien plus douces, rappelant par endroit les rayons lunaires. Empruntant une immense allée parsemée de cerisiers en fleur, Kakyo ressentit la tristesse des arbres dont les pétales de fleurs tombaient en volutes légères sur le sol pavé. Les regards de plusieurs moines se posèrent sur lui, ces derniers travaillaient l’herbe qui entourait le temple et veillaient très certainement au fait que personne ne vienne salir leur création. Kakyo passa les deux immenses portes de bois qui fermaient l’entrée et se retrouva face à un moine qui le dépassait largement d’une bonne trentaine de centimètre.


- Que Yumigami vous protège noble étranger. Que puis-je faire pour vous ? Vous venez en pèlerinage ?
- Je m’excuse pour mes manière cavalières, mais… Je recherche une Onmyoji…
- Vous êtes excusé. Chacun de nous vient à chercher quelque chose en ce monde. Moi-même je cherche les raisons qui nous poussent tous à vouloir connaître les réponses à ce qu’on ignore.
- Les réponses à nos questions sont souvent le plus lourd fardeau à porter durant notre vie.


Le moine sourit à Kakyo et l’invita à entrer dans le temple. La réponse du Chef de Guerre semblait convenir à l’homme qui le fit entrer dans une pièce quoiqu’exigüe, n’était en rien dénuée d’un certain charme.

- Vous voici arrivé. Peu sont les Onmyoji qui quittent le temple, parlez-moi un peu de celui dont vous être venu quémander la présence.
- Il s’agit d’une prêtresse exactement. De plus, un étrange loup l’accompagnait.
- Je vois…
(Le moine fit mine de chercher dans sa mémoire.) Mais aucune Onmyoji vivant avec un loup ne réside en ces lieux.
- Veuillez me pardonner, mais je n’ai guère de temps à perdre avec ce genre de simagrées. Cette femme possède les réponses à mes questions ! Sans elle, je ne pourrais continuer à suivre mon chemin sans arrêter de me retourner.
- Tel est le bruit de l’arbre qui tombe dans une forêt dénuée de vie, le silence est la réponse à vos questions.
- Je vais me retirer, excusez-moi pour le dérangement.
- Que Yumigami vous protège durant votre voyage, et que les cieux vous soit clément.


Saluant poliment le moine, Kakyo quitta le temple l’esprit embrumé par toutes ces questions sans réponse. Fixant le ciel, il ne fit pas attention à la personne qu’il bouscula. Son visage se crispa alors qu’il reconnu la femme qui avait fuit devant l’étal du marchand.

- Prêtresse, auriez-vous l’extrême bonté de bénir l’humble voyageur que je suis ? Mon honneur en serait ainsi des plus importants.

Kakyo s’était agenouillé, et fixait le sol avec impatience. Si elle venait à poser sa main sur lui afin de le bénir, il saurait enfin si elle était ou non, celle qu’il croyait disparue depuis si longtemps…
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MessageSujet: Re: Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde   Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde EmptySam 12 Jan - 19:50

Après s’être enfuit telle une vulgaire voleuse, Mai s’arrêta au coin d’une rue ou Inuki l’attendait.
Se retournant pour vérifier que l’homme ne l’avait pas suivit, elle pu voir qu’elle était allé beaucoup plus loin qu’elle le pensait. Se retrouvant presque à l’extérieur de la ville.
Elle posa alors un genou à terre juste à côté d’Inuki pour le remercier par de franche caresse.


- Merci Inuki de m’avoir sortie de là.

Mais le loup n’était pas vraiment de la partie. Regardant Mai de ses yeux emplis de curiosité, il se recula et pencha la tête sur le côté comme pour lui demander ce qui s’était passé.
L’Onmyoji se releva alors et chercha un endroit ou s’asseoir pour se remettre de ses émotions.
Elle vit à quelques pas un tronc d’arbre qu’elle trouva tout à fait convenable pour elle et s’y installe avec Inuki.
A peine assise, le loup posa sa tête sur la cuise de la jeune femme attendant une réponse de sa part.


- Je… Je m’en veux d’avoir réagi de cette manière ce n’est pas digne d’une Onmyoji mais, Inuki je… Je ne sais vraiment pas comment expliquer ma réaction… Cet homme à déclencher chez moi… Une sorte de coup de foudre qui m’a traverser de part en part mais…

Mai se senti comme vider de tout ce qu’il y avait dans sa tête. Elle n’arrivait pas à mettre de mots sur ses sentiments qui lui arrachaient le cœur et resta plusieurs minutes muette face au regard inquiet d’Inuki.
Pour aider sa maîtresse, le loup aboya, ce qui fit sortir Mai de sa torpeur.
Après avoir eu un sur saut elle reprit d’une voix des plus confuse.


- Tu as dû ressentir la même chose Inuki non ? Comme… comme si on m’enlevait une partie de moi. Je ne comprends vraiment pas ce qui s’est passer. M’enfuir n’était certainement pas la meilleure solution maintenant que j’y repense mais c’est la seule chose qui m’est venue à l’esprit.


Mai se tue soudainement comme si elle cherchait la solution à tous ses événements étranges.
Inuki regardait la regardait toujours de son air curieux. Lui-même ne comprenait pas ce qui se passait. Il enleva sa tête des genoux de sa maitresse pour se secouer un coup la tête et se coucher à ses pieds.

C’est en sentant la chaleur de son loup que Mai se leva d’un coup en s’exclamant


- Je dois retrouver cet homme. Je n’ai pas le choix ! Allez vient Inuki on y va !

Inuki se releva en regardant Mai du coin de l’œil, comme pour lui faire comprendre que lui, voulait se reposer. Mais il s’aperçu très vite qu’elle était déjà au coin de la ruelle d’où ils venaient. Il courut alors la rejoindre. Mai se parlait à elle-même… Bizarre de la part d’une Onmyoji.

- Bon on va déjà retourner au marcher voir si il serait encore là-bas.

La jeune femme marchait à très vive allure et arriva très vite au niveau du marché. Elle fut étonnée de voir que tout était déjà remballé et qu’il n’y avait que quelques personnes qui étaient entrain de flâner.
Mai regarda Inuki tristement.


- Il n’y a plus personne… Il ne me reste plus qu’à me balader dans les rues en espérant le retrouver.

Prise d’un sérieux doute, elle se remit à penser à voix haute.

- Que vais-je bien pouvoir lui dire si je le revois ? « Re bonjour, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi… Je suis la jeune femme qui s’est enfuit ce matin au marché. » Non mais franchement Inuki qu’est ce que je peux faire ?

Ayant déjà son idée bien en place, elle reprit sans même consulter son compagnon :

- Bon aller je vais retourner au temple méditer un peu cela ne peux que me faire du bien.

Mai totalement abattu par ses sentiments si différents se rendit au temple d’un pas nonchalant.
Croisant des personnes de-ci de-là dans les rues, elle fut étonnée de voir que personne ne lui demandait quoi que se soit. Etait-ce si visible sur son visage que quelque chose n’allait pas ?
Arrivant au temple, elle commença à monter les marches lentement toujours dans ses idées, quand elle entendit Inuki aboyer d’une façon étrange. Elle le regarda sans vraiment comprendre pourquoi il faisait cela quand soudain elle se fit légèrement bousculer.
Mai eut tout juste le temps de distinguer le visage d’un homme mais ne pu le reconnaître car à peine l’eut-il aperçu qu’il s’agenouilla pour lui demander une bénédiction.
Mais elle sentait qu’il s’agissait de l’étranger du marché et ce qui émanait de lui était très complexe.
L’Onmyoji hésita alors quelques secondes avant de poser sa main sur la chevelure de l’homme, cependant, à son grand étonnement, ce fut la première fois qu’elle ne savait pas quoi dire. Mai resta donc silencieuse quelques secondes jusqu’à ce qu’Inuki lui donne un petit coup de tête sur le mollet pour la secouer un peu.


- Heu… Etranger, je vous béni pour vous aider dans… dans vos démarches futur. Maintenant vous pouvez vous relever.

L’homme se releva donc après cette bénédiction des plus concises.
Se retrouvant à sa hauteur, Mai ressenti à nouveau cette sensation des plus désagréable et eut comme un malaise qui l’obligea à s’asseoir sur les marches du temple.
Inuki très inquiet se mit entre l’homme et sa maitresse pour la protéger d’un éventuel danger.
Concrètement, il ne sentait rien de mal, vis-à-vis de l’homme, mais rien de bien non plus. Et voyant sa « moitié » dans un état plus que second il préféra s’interposer entre les deux humains en attendant de voir la réaction de l’homme.
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MessageSujet: Re: Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde   Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde EmptyVen 8 Fév - 21:27

Le temps s’écoulait lentement alors que Kakyo attendait ne serait-ce qu’un moindre mouvement de la part de la Prêtresse. Le Chef de Guerre n’était pas du genre à être très patient, mais le moment était nettement différent de tous ceux qu’il avait connu jusqu’alors. Là, il s’agissait de peut-être retrouver une once d’espoir. Celui de pouvoir ne serait-ce qu’une minute apercevoir la possibilité de retrouver la femme qu’il aimait, et qu’il avait toujours aimée.

Ses paroles étaient saccadées, quoique remplies d’une certaine gêne. Les Onmyoji offraient pourtant leur bénédiction de bon cœur, et ce, quelque soit la personne qui la demande. Kakyo se demandait si la prêtresse ressentait la même chose qui lui. Cette gêne et cette sensation de vide qui émanait de ceux qui s’étaient fait tremper par une pluie glaciale…

Kakyo se releva alors, et plongeant son regard dans celui de la Prêtresse, il fut autant surpris qu’elle de ce qui passa de l’un à l’autre. Le Chef de Guerre recula de plusieurs pas, autant choqué qu’étonné par ce qu’il venait de voir et de ressentir. En face de lui, la Prêtresse n’en mena pas plus large. Elle s’assit sur les marches du temple, probablement fatiguée.

Le loup qui l’accompagnait s’interposa entre la Prêtresse et Kakyo. L’animal protégeait sa maîtresse comme l’aurait tout bon animal. Néanmoins, il ne montrait pas les crocs. Il restait calme et posait seulement un regard inquiet sur sa maîtresse.

S’approchant sans faire de gestes brusque, Kakyo s’agenouilla à hauteur de l’animal. Les yeux dorés de l’homme brillèrent de cette lumière, que seuls les membres de sa famille possédaient. Le loup sembla rassuré de voir que l’homme possédait lui aussi un autre être vivant dans son corps. Bien différent de lui, certes, mais aussi sombre et serein que lui.

Hésitant quelques secondes, Kakyo posa une main tremblante sur le bras de la Prêtresse. Jamais encore il n’avait touché une autre femme que celle qu’il aimait. Ses subordonnées restaient le plus clair de leur temps en retrait, et quand aux Stratèges… Elles n’étaient guère du genre à se mélanger avec le bras droit de leur Seigneur.


- Ça va aller ? Voulez-vous que j’appel un de vos confrères ?

Tandis que Kakyo attendait une réponse de la part de Mai, un des samouraïs qui avait accompagné le chef de guerre s’approcha en courant, et d’un mouvement rempli de respect s’agenouilla devant lui.

- Maître Ka… Sakurazukamori-sama… Nous venons de trouver ce que nous étions venus chercher…

Le regard de Kakyo se posa sur l’homme qui n’eu pas le courage de le soutenir. Peut-être n’avait-il pas vu que son maître n’était pas seul, néanmoins, ils étaient venus à Usagi incognito. Et donc, leurs noms ne devaient être connus de personne.

- Très bien, mais relève-toi mon ami. Je ne suis plus ton maître depuis longtemps, et tu le sais très bien. (Se tournant vers Mai, il lui offrit un large sourire, et se pencha légèrement en avant.) Veuillez excuser mon ami. Voici plusieurs années qu’il suit mon apprentissage, et me considère donc comme son sensei attitré…

Le ton de Kakyo se mua en une voix bien plus détachée, presque galante. Le Chef de Guerre prit une cordelette qui pendait sur un des côtés de sa ceinture, et s’attacha les cheveux en arrière. D’un ton presque inaudible pour la prêtresse, Kakyo s’adressa au samouraï.

- La prochaine fois que tu as ne serait-ce que dans l’idée d’arriver comme ça lorsque je ne suis pas seul, tu vas comprendre pourquoi le Seigneur Araki m’a nommé à cette place. (Puis, d’une voix bien plus audible.) Je suis fier de toi mon ami ! J’espère vraiment que ces étoffes provenant de Seian seront aussi douces et résistantes que ce qu’on raconte !

Kakyo espérait vraiment que le subterfuge fasse son effet… Devoir tuer une prêtresse n’était pas dans ses habitudes… Encore moins, lorsqu’elles ressemblaient à ELLE…
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MessageSujet: Re: Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde   Le loup qui hurlait à la mort au centre du monde EmptyMar 9 Avr - 6:05

Assise sur l’une des marches, Mai Regardait autour d’elle. la jeune Onmyogi remarqua des personnes qui passaient sans prêter attention à eux ainsi que des enfants qui jouaient et riaient aux éclats devant les marches du temple. Mais à son grand étonnement, elle ne les entendait pas. Aucun son ne parvenaient à ses oreilles. Tout paraissait se passer au ralenti…
Tournant son regard sur sa droite, comme si elle y cherchait une quelconque chose audible, elle n’y vit qu’un moine entrain de travailler le sable dans le jardin zen du temple. Le seul son qu’elle distingua était celui du râteau qui frottait sur le sable perdu dans le silence morbide.
Ne sachant pas ce qu’il se passait elle plaça sa tête entre ses mains et se parla à elle-même comme pour se rassurer, c’était pour elle la seule solution pour sortir de ce silence:


* Ferme les yeux et rouvre les en direction du ciel. Fais le vide en toi*

Sur ses mots Mai referma doucement les yeux, en soufflant encore plus doucement pour faire sortir de son corps toutes ses angoisses inexpliqué puis elle rouvrir les yeux avec parcimonie. Tout ce qu’elle vit en les rouvrant ce fut le ciel d’un bleu immaculé. Elle distingua au loin les enfants rire. Mais cette fois elle les entendait normalement. Elle avait donc réussit à sortir de son état second. La jeune femme avait l’impression d’être rester sous le choc durant plusieurs minutes. Redécouvrant ce qu’il y avait autour d’elle, elle se rendit compte que seul quelques secondes s’étaient écoulées.
L’homme était toujours présent à son grand étonnement, il s’était éloigné de quelques pas. Etait-ce Inuki qui l’avait repousser ? Tournant son regard vers l’Inugami, elle pu voir qu’il n’y avait aucun signe de tension dans ses yeux.


* Ce n’est donc pas Inuki qui l’a repousser… Il a donc du ressentir la même chose que moi. Mais pourquoi ? Qui est cet homme ? Saurait- il des choses sur moi ? sur mon passé ? *

Mille et une questions lui passait par la tête. Après plusieurs minutes à scruter les réactions Inuki, l’homme se décida à s’agenouiller devant le loup comme pour lui dire qu’il ne voulait faire aucun mal à sa maîtresse.

Mai assistait à la scène interloquer. Voir Inuki si désabusé devant l’homme. Elle ne pouvait voir son regard mais elle ressentait son désarroi face à se dernier. Puis, le loup s’assit comme satisfait de ce que les yeux de l’étranger lui avait fait ressentir.
Il posa les yeux sur Mai d’une façon douce et sereine.
La jeune femme eu un léger soupir de soulagement jusqu’à ce qu’elle sente la main tremblante de son interlocuteur lui toucher le bras lui demandant si tout allait bien. Mais au lieu de lui proposer sa propre aide, il lui proposa d’aller chercher un de ses confrères.

Encore une chose que l’Onmyoji ne comprenait pas. Il avait pourtant la carrure pour l’aider.


* A-t-il aussi peur de moi que moi de lui ? *

Il semblait en effet tout aussi troubler qu’elle l’était. Son regard était empli de surprise mais il se voulait aussi rassurant.
Mai ne saisit pas le sens de ce qu’elle venait de faire, mais, elle déposa doucement sa main sur celle de l’homme en le regardant comme rassurer :

- Ne vous en faite pas étranger tout va bien. J’ai juste eu une sorte de malaise mais c’est passé maintenant.

Au contact de sa main, Mai ressenti une douce chaleur lui envahir le bras. Stupéfaite, elle la retira presque aussitôt en se relevant lentement.
L’homme qui était bien plus grand qu’elle se retrouva instantanément plus petit du à sa position, deux marche plus bas.


C’est après s’être relever qu’elle vit un homme plutôt massif se diriger vers eux à une allure modérer mais ferme. En passant vers les enfants, il leurs sourit comme satisfait de les voir jouer.

Mai pensa que se dernier devait certainement avoir des enfants et ne pu s’empêcher d’esquisser également un sourire.
Arrivant à leur niveau, il s’agenouilla et salua l’homme. Tendant l’oreille, pour essayer de savoir à qui elle avait à faire, Mai entendit tout d’abord un « maître » puis une sorte de bafouillement avant qu’il ne reprenne embarrasser.


Son principal interlocuteur semblait plutôt énerver face à cette erreur et d’un ton gêner, il lui indiqua qu’il n’était plus son maître depuis longtemps. Puis regardant Mai lui expliqua qu’il s’agissait en fait de son apprenti.

L’Onmyoji sentait bien qu’il y avait quelque chose qui clochait entre les deux hommes, et elle en fut convaincu lorsque le dit Sakurazukamori s’attacha les cheveux en chuchotant une chose que Mai ne pu comprendre puis il remercia le samouraï d’une façon des plus sympathique.


Percevant très bien la peur dans le regard du Samouraï, Mai préféra se détourner d’eux pour s’occuper d’Inuki. Elle lui adressa de franches caresses ce qui eu pour conséquence que le loup lui sauta au visage pour lui faire une belle léchouille sur le visage. L’Onmyoji détestait cela mais elle savait qu’Inuki l’avait fait pour détendre l’atmosphère plus que tendue. Elle s’essuya tant bien que mal avec une étole.

La jeune femme ne pouvait s’empêcher de regarder du coin de l’œil le maître. Cherchant le moindre détails qui pourrait lui dire qui il était et surtout pourquoi il lui faisait autant d’effets controverser.
Soudain, elle distingua au niveau de son coup un collier semblant être un chapelet.

Et c’est à la vision de ce chapelet que, pour la première fois depuis plusieurs mois, Mai eu des flashs de son passé. Mais ses flashs n’étaient pas cohérents. Des visages, des contrés, des richesses mais tout cela ne lui disait rien. Tout ce qu’elle a pu retirer de cette vision était le chapelet que portait l’homme.
Choquer par sa vision, elle le regarda livide mais cette fois elle ne s’effondra pas. Leurs regard se croisèrent brièvement mais Mai baissa les yeux pour ne pas qu’il se rende compte de l’effrois qu’elle pouvait ressentir.

* Il sait des choses sur mon passé voilà pourquoi il me trouble autant, je dois en savoir plus pour pouvoir enfin me débarrasser de se passer qui m’empêche de devenir grande prêtresse d’Usagi. *

Elle entendit vaguement perdu dans ses pensées le nom de Seian qui est un marchant d’étoffe de la cité d’Usagi. Mais ce n’est pas le meilleur. Elle connaissait personnellement le plus grand des marchands. Il s’occupait lui même de ses kimonos de cérémonie ainsi que de ceux des plus grand d’Hinomoto.

Même si cela la paniquait de connaître la vérité sur son passé, elle savait qu’elle n’avait pas le choix et se dirigea vers les deux hommes qui semblaient avoir fini de discuter. Elle se lança incertaine :


- Sakurazukamori… Si je puis me permettre, je connais le meilleur marchand d’étole de la cité. Je me propose de vous y conduire dès à présent. Mais j’aurais une requête qui risque de vous sembler étrange mais qui pour moi est indispensable. Je souhaiterais que nous y allions seuls.

A ses mots, Inuki se redressa surprit et se mit à pleurer.

- Et avec Inuki bien sur.

Mai avait la voix tremblante mais elle chercha à la dissimuler en riant de la réaction d’Inuki.

Espérant que l’homme réponde favorablement à sa requête, elle commença à descendre les marches du temple lentement se retournant sur lui arriver en bas des escalier en lui adressant une sorte de révérence pour l’inviter à la suivre.
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