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 [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪

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Kizaki Gensaï







Kizaki Gensaï

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MessageSujet: [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪   [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪ EmptyJeu 17 Mai - 14:48

Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.

Quelle belle définition, en tant de crise. Ce jour-là le ciel n’était qu’un océan de bleu. Le vent avait chassé les nuages, puis avait disparu avec eux cessant de faire danser les longues tiges de bambou des forêts environnantes, et ayant arrêté de fouetter les hautes herbes agrippées aux pans de la montagne sur laquelle le soleil dardait le moindre caillou de ses rayons brulant, rendant l’air chaud, lourd et irrespirable dans les bâtiments épais qui constituaient la ville qui était justement accroché sur le flanc de la montagne le plus exposé à l’astre solaire.

« Plus de nouvelles des ninjas à Noguchi ?! »

Ce commentaire était tombé, net est précis. Les sourcils froncés, exprimant son mécontentement si ça se révélait être vraiment une farce de mauvais gout - et la mine interrogatrice - car Tenzô était un peu énervé suite à ce qu’il venait d’apprendre.

« Bien, je vais m'y rendre en personne. »

En temps normal, ce genre de situation finissait toujours de la même façon : Le Daimyo soupirait, et s’en allait sans un mot. Mais, suite au conseil des Daimyo de l'Est et de l'acquiescement de chacun quant à la situation, il ne pouvait donner une tâche aussi importante à quelqu'un d'autre. Le brumal seigneur s’avança vers son messager, l’air sévère, pour la toute première fois de sa vie. Depuis ses six années à son service, jamais le jeune messager n’avait vu cette expression sur le visage de son maître, qui lui glaça le sang. Etait-ce dont ça, la face embrumée du souverain de ces terres ? Un faciès à la fois enfantin, et pourtant un tel regard perçant, à la manière d'un poison pénétrant à travers la moindre fissure de l'âme de son interlocuteur. Le pauvre laquais se sentait mal à l'aise, non le terme était bien trop faible. Il sentait son corps s'alourdir, en désordre confus et son esprit essayait tant bien que mal de luter pour sa survie. La Brume de l’Est passa une main dans ses cheveux, agacé : Partir en ce temps actuel, signifiait une chose :perdre son rôle reviendrais à le céder à une autre personne qui, l’espace de quelques instants, aurait la chance de lui « voler » . Cette idée ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Il soupira, puis il répondit, amèrement :

« Je partirai à l'aube. Prépare mon départ. »

L'atmosphère se faisait oppressante, comme si l'aura du Daimyo envahissait la pièce à la manière de la brume du soir, se répandant sur le sol. Le dévoué, fit sa révérence avant de s'exécuter.

.•°°•.•°°•.•°°•.

Bien que son voyage possède pour but d’aller presque au-delà de son autorité, c’est tout de même en ce territoire que les pieds du Seigneur ce sont posés pour s’y reposer en cette matinée, voir possiblement y passer la journée avant de poursuivre son chemin. Par ailleurs, sa monture à bien droit à un peu de repos après avoir parcourus le chemin menant de la capital de Hitsuji à ce petit village en plein cœur de ce monde. Le temps s’étant tranquillement rafraichi avec la nuit et la vie qui s’éveillait à nouveau, le temps était propice afin d’accomplir sa priorité. Certes quitter la capital durant quelques jours n’est sans doute pas très recommander lorsqu’on a pour titre d’être un des puissants de l'Hinomoto, toute fois faisant confiance à son bras droit, celui-ci veille à ce que sa nation demeure en sécurité et que tout messages urgent soit rapidement livrer à l'alliance glaciale à n'en point douter.

Tenzô restait là, dans l'enchantement. Avant qu'il ne s'en rendît compte, les nuages prirent la teinte rouge de l'aube et le cri vespéral des corbeaux frappa ses oreilles. Avançant dans un chemin de la colline de Nogushi, couvert d'arbres si épais qu'on pouvait croire sous la futaie qu'il était encore minuit. Mais une fois, au sommet, il put contempler les premiers rayons lumineux et la ville diluvienne qui s'étendait devant son regard. Les maisons étaient rares, le village n'était en somme qu'un éparpillement de champs et de fermes dans la vallée lorgnant sur le territoire adverse. C'est ici, qu'il fallait redresser les défenses. Le centre névralgique de la ville, lui était déjà bien surveiller par maintes shinobis aux ordres de l'alliance dont il faisait partie.

Debout au milieu d'un océan d'herbe et de vieux arbres, écoutant le glouglou des ruisseaux qui dévalait la colline, Tenzô essayait tant bien que mal de voir l'étendu de cette vallée, le passage le plus apte ; qui une fois trouvé, ne se fit pas prier pour être foulé par les pas de sa seigneurie. Sortant un plan de sa manche, le scruta, regarda autour de lui et revint au plan. Toujours pas trace du campement de ses ninjas, qui pourtant figure bel et bien à l'endroit où il se tient. Quelque chose clochait, le plan était indéniablement de qualité, ses stratèges et ses chefs l'avaient eux-même réalisés sous la supervision directe d'Akio qui était plus que digne de confiance. En avançant un peu plus, une étrange sonorité vint flotter à son oreille, et chose surprenante, l'herbe n'était pas la même. Elle semblait s’être gorgée de la froideur opaque dont la nuit lui avait fit cadeau, et du fait de sa hauteur, elle semblait plus apte à quémander la fraîcheur nocturne et la conserver en sa tige, à l’intérieur de sa forme longue et allongée, verte comme les pommes mûrissante au soleil, émeraude comme la pierre qui foisonne dans les cavernes des temps anciens et qui se dit précieuse pour sa rareté, ainsi que sa forme et son contenu.

Le vent caressait les cheveux du Daimyo avec une délicatesse presque remarquable, il pouvait sentir glisser sur son visage le voile intime de la nuit, qui aiguisa ses sens au point de lui faire fermer les yeux, lui faisant oublier durant un court instant la présence malsaine qui l'entourait.

« Yokaï di ♪ Yokaï do ♫»

La brume qui se répandait à ses pieds, n'était pas sienne. Elle donnait un sentiment d'inquiétude et d'étrangeté. Alors qu'un bushi moins avisé aurait de l'anxiété et serait sur ses gardes. Lui trouvait ça amusant, cette sensation c'était comme le pouvoir de Kasugami, c'était pour cet homme au visage malicieux comme le signal d'un bal, quelque chose semblable à une demande particulière. Celle de se faire botter les fesses. Que croyaient ces Yokaïs, dans le monde de l'illusion crépusculaire un Hitsuji est roi.

« Yare, yare ♥ En voilà de vilaines personnes. Est-ce vous qui avez tués mes braves sujets ? Ou bien peut-être, n'êtes-vous là que pour prendre une revanche sur la dernière fois ? »
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MessageSujet: Re: [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪   [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪ EmptySam 19 Mai - 11:31

De la brume noire et opaque surgissent cinq monstres qui encerclent le seigneur. Ils portent des kimonos grossiers et salis mais ornés de l'emblème des Hitsujide. Cependant, ils se comportent comme des chiens, grognant et menaçant leur ancien maître de leurs crocs blancs sans pour autant s'approcher de lui. Une jeune femme s'avance, et assurant à Tenzô qu'il ne servirait à rien de se battre ici, elle lui demande de la suivre. Le seigneur devrait alors se rendre vite compte que s'il se rebelle, les Inugamis ne le laisseraient pas s' échapper, et bien que de moindres forces quand ils étaient hommes, ils ne se trouvaient maintenant que puissants Yokais mais subordonnés.

Plus loin dans l'obscur brouillard se trouve quelques petites habitations vers lesquelles les pas de la troupe se dirigent. Des femmes et des enfants accourent de maisons en maisons. Chargés au point de s'effondrer, ils ont l'air de fourmis exécutant un terrible labeur. De temps en temps, l'un d'entre eux trébuche et un homme-chien, de garde par là, vient le mordre et le battre méchamment. S'il ne se relève pas, c'est la mort assurée, et déjà l'herbe et la terre battue se sont maintes fois teintées de rouge.

Le seigneur pénètre dans un bâtiment que l'on devine le plus beau du village malgré l'obscurité. La servante dont les mains tremblent fait glisser une porte coulissante et Tenzô se retrouve devant une créature terrifiante. Sa silhouette est celle d'une femme mais son visage, sa figure immonde et cornue, suggère une infinie tristesse et un désir grandiose de vengeance. Son rictus étiré jusqu'aux oreilles se mout à votre approche et ses chiens se montrent soumis. Elle dit de sa voix à la fois féminine et caverneuse :

"Qui es-tu, humain ? Tu sembles plus puissant que ceux d'ici."

Spoiler:
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MessageSujet: Re: [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪   [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪ EmptyJeu 24 Mai - 12:04

Debout face à l'immortalité apparente qu'était vraisemblablement ses adversaires, le menton bas, les paupières closent, ses mains liées, une prière au bout des lèvres le Daimyo en question ne semble prêter aucune attention aux paroles d'une femme. Ses habits d'un blanc épuré, presque aussi éclatants que ses cheveux. Il finit sa prière, baisse ses mains et ouvre les yeux pour les poser sur le visage d'une inconnue qui lui demande sans violence ni ordre de ne point mettre à jour son désir. Mais si l'aura calme et claire semble engager une réponse, les lèvres de Tenzô restent closes. Fermant les yeux et s'approche de celle qui n'est encore qu'un obstacle ses yeux, il pose sa main lourde mais conciliante sur l'épaule de la donzelle et lui répond :

« Oya, oya... Qu'avez-vous fait à mes serviteurs ? »

Un mince sourire éclaire le visage enfantin du bélier, les mots du seigneur s'ils sortent de sa bouche sont prit à un autre et il n'est pas aisé de comprendre leur sens véritable. Il lui semble pourtant qu'ils ne conviennent pas en cette occasion. Toujours est-il, que par un facteur alors inconnu, une sorte d'arcane sombre à n'en point douter. Les ninjas d'Hitsuji étaient devenus de fidèles toutous yokaïs. Pathétiques, enfin quoi que, dans un sens il fut jadis le maître de ces marionnettes. Prenant sur lui, traduit par un soupir, le jeune homme se détourna et prenant en main son haori, le lança sur ses épaules, l'attachant rapidement devant lui avant de saisir un bâton. Visiblement, il fallait marcher, il était toujours bon d'avoir quelque chose pour repousser les branches du démon arbre. Il en avait fait l'expérience, lors d'une soirée peu commune.

Tenzô s'enfonçait dès lors, dans ce monde inconnu. Noguchi ? Aucune idée bizarrement. La brume qui enveloppait la ville, était semblable à des pluies. Aussi dures et froides que des perles d'acier, les gouttes tombaient à torrent, s'écrasant sur les tuiles avec un fracas sourd et ininterrompu. Dans les rues, les badauds, marchands, promeneurs, mendiants, courraient se réfugier sous les avants-toits, et se pressaient de rentrer chez eux. Dominant ce spectacle sinistre, accoudé à un balcon au dernier étage d'un imposant bâtiment, une silhouette les observait, que le climat lugubre semblait laisser indifférent. Il était de haute stature, mince, et surtout, pas humain du tout. Une sorte de géôlier, sur son visage pâle, aussi inexpressif qu'un masque spectral, des cernes sombres encerclaient ses yeux d'acier, qui scrutaient chaque mouvement dans les rues en contrebas, comme un aigle perché sur sa montagne observe ses proies insouciantes. Effectivement, la ville semblait être réduite à un état d'esclavage pur et simple.

Plus il s'enfonçait dans cette "forteresse Yokaï", plus Tenzô pouvait discerner l'état des gens encore vivants. Ils étaient enchaînés les uns derrières les autres et c'est ainsi, pendant ce qui sembla être une éternité, qu'ils accomplirent dans un funeste raclement de chaînes un labeur Infernal. Des hurlements à glacer le sang venaient parfois briser le silence. La peur envahissait vraisemblablement la totalité des esclaves. Il y avait de quoi pour quelqu'un de lambda, au moindre faux-pas, les géôliers tranchaient et s'amusaient de craintes et douleurs qu'ils infligeaient. Effectivement, Tenzô discerna un enfant qui traînait visiblement le corps bouffi et rongé d'un de ses proches. Les Yokaïs l'avait laissé attaché au corps en décomposition, et l'odeur avait du devenir insupportable. Si le Daimyo gardait son sang froid, d'autres auraient pu dire qu'il en profitait pour piocher des idées... Toujours est-il, qu'il devait agir et vite, car il savait que bientôt le désespoir qui emplissait le coeur de ces pauvres bougres se joindrait à cette symphonie de douleur. Des lances effilées les démantibulaient et les poussaient en groupes vers leur travail.

Ah, encore une de ces journées de malchance dont faisait preuve le Roi des Béliers. Une simple mission pour voir ce qui se passait et comment faire de Noguchi une ville pouvant résister à un siège, en prévision. Et voilà qu'à une mission déjà ô combien ennuyante, venait s'ajouter à arracher les mauvaises herbes et en sauver les belles plantes. Au moins, voilà que ça devenait un peu plus amusant, à y réfléchir ça lui ferait faire un peu d'exercice. Depuis combien de temps déjà, Kuroda lui hurle dessus de s'entraîner ? Amusant, pour une fois que ça allait arriver, il n'était pas là. Nul doute qu'à son retour, il lui reprocherait encore pendant au moins une lune entière.

Une autre chose éveilla son attention, ou plutôt une sonorité. Une servante à en juger par ses tremblements qui aurait fait pâlir les éclairs zébrant le ciel, ouvrait le passage jusqu'à faire coulisser une porte. Derrière une femme arrivait, flottant à travers la brume, le visage à demi voilé de gaze. Cette apparition voilée qui se découpait sur des rayons crépusculaires, aucun effort imaginaire ne pouvant en faire une créature de l'hinomoto ; malgré ce détail, elle semblait séduisante. Quelle ironie de savoir et également voir son vrai faciès de démon. A son approche la garnison qui entourait Tenzô jappaient comme de petits chiens en reconnaissant leur maîtresse. Etait-ce donc cette créature, la responsable de tout ce capharnaüm ? A n'en point douter, bien, ces chiens avaient au moins le mérite de l'avoir épargner à chercher le chef. S'il la tuait, il la forcerait à révéler ses intentions. Alors qu'elle se mouvait vers lui et l'interloqua d'une voix sensuelle et rauque à la fois. Tenzô ne put dissimuler son rire étouffé.

« Fufufu ~ Quel sens de l'hospitalité. La politesse veut que l'on se présente avant, quand on emmène quelqu'un devant soi. » répondit-il avec un ton mielleux, avant de reprendre.

« Je vous en prie. Je vous laisse commencer. »

La situation ne l’incommodait pas encore assez pour qu’il décide d’en changer, aussi, il préférait attendre calmement la suite des évènements. En attendant, il ne se lassait pas de parcourir des yeux le visage et la silhouette accommodante et sereine de sa locutrice. Malgré le fait que son intellect lui suggérait que cette personne était sans doute pareille aux autres, son esprit, lui, le persuadait que quelque chose en cette Yokaï était à même d’avoir le droit d’éveiller autant son anatocisme.
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MessageSujet: Re: [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪   [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪ EmptyMer 13 Juin - 21:58

"Mais, puisque tu y sembles attaché, appelle moi tout simplement Hannya."

Sur ces mots, Hannya approcha de Tenzô en flottant et tendit le cou, comme pour mieux le voir et pour mieux l'estimer. Après un bref silence pendant lequel elle le jaugeait de son regard vide et sans expression, elle poursuivit:

"Et si tu ne veux pas décliner ton identité alors ne la décline pas. Après tout, tu n'es qu'un humain, et même affublé d'un nom ou d'un titre, un humain reste un humain."

La créature lâcha un petit rire presque joyeux, un rire d'enfant. Et cette soudaine et brève démonstration d'émotion contrasta fortement avec la tristesse éternelle que l'on lisait sur ses traits. Elle recula paisiblement et écarta les bras. Son rictus semblait alors s'élargir, jusqu'à toucher ses tempes peut-être.

"Bien, humain. J'avoue que je m'ennuie depuis quelques temps, entourée de tes semblables. Ils ne m'ont opposée aucune résistance, ils ont été pitoyables. Mais j'ai la délicieuse intuition que te changer en petit toutou pourrait se révéler amusant. Bats-toi, humain ! Et si tu gagnes, je m'engage à libérer les tiens du sort que je leur ai jeté."

Avant même qu'elle ait fini sa phrase, sa bande de serviteurs canins encercla le daimyo et le menaça de rangées de crocs puissants. Il ne faut pas oublier qu'il s'agissait des ninjas Hitsujide et que ceux-là n'étaient que possédés. Un simple mot, un simple ordre: "attaquez" et soudain, les huit clébards bondirent sur leur maître légitime
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MessageSujet: Re: [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪   [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪ EmptyJeu 12 Juil - 20:56

Ploc Ploc Ploc. Le liquide andrinople se tissait sur le sol à la manière d'une toile d'araignée. Le combat avait été aussi court que l'échange verbal entre les Démons. Mais, un seul était vainqueur, le maître de la Brume... Le meurtre est un art séculaire, exercé depuis la nuit des temps mais considéré comme abominable. Certains tuent pour le plaisir, d'autre par nécessité, et certains par devoir. C'est ce qui mena le Bélier en son sein, sur une terre sauvage et isolée où la cible devait s'être réfugiée. Dans la houle et le vent du désespoir que la nuit apportait, le drame avait eu lieu. La tête de l'adversaire était protégée par des bêtes, à la manière d'une jungle épaisse faisant barrage devant lui, mais ce n'était qu'un léger détail. Il s'aventura dans la pénombre, accompagné d'une poigne élitiste... Sa propre personne. Le temps passer dans l'obscurité lui donnant quelques joyeuses lubies, et c'est dans une habitation humide et sombre qu'il débusqua quelque chose. Ce que l'on entendit ou vit du combat ? Rien. Juste, les râles incessants des captifs de la ville se mêlant à l'ôde de la foudre. La vélocité d'un maître du iaido, fit qu'on ne discernait plus que quelques cadavres jonchant le sol. Visqueux, tendre et en décomposition, laissant chaque lambeaux de chair descendre avec plaisir sur le sol, ses mains s'enfonçant dans le corps si flasque pour en sortir la moindre particule de source de vie, on aurait dit une bête mangeant avec rage, comme un affamé. Il arrachait la chair de son arme sans aucune pitié ou dégoûts de ce qu'il faisait à ce cadavre. Ses yeux grands ouverts, concentrés sur ce qu'il faisait, ne se rendit pas compte qu'il était l'acteur de la comédie la plus macabre qui soit. Savourant les tripes suintantes de sang. Savourant sa suprématie et son autorité en ces terres. Ces Yokaïs morts seraient un message pour les prochains.

Ploc. Ploc. Ploc. Coulant telle une rivière en crue, le son des gouttes qui claquaient à cadence régulière avait formé une musique dont le rythme faisait danser le Daimyo. Sa tête est pleine de Noir, pleine de vide. Et ça déborde de partout. Par les yeux, par les oreilles : le trop plein se vide de rien, et s'écoule en gros amas visqueux, de noir et de rouge, qui bouillonnent et qui s'évadent. On croirait voir des milliers de murmures agglomérés qui s'envolent vers l'infiniment lointain. Et on prie pour qu'ils ne reviennent jamais, parce que lorsqu'ils sont loin, et qu'on arrive à les oublier, quelques minutes, quelques instants, on se sent tellement... tellement... vivant. Tellement humain, juste quelques secondes. Le temps de fermer les yeux et de se laisser aller, debout, partir loin dans ses souvenirs et pouvoir tout se rappeler, comme un fil continu d'évènements, tous parfaitement conservés. Et on profite. Parce que ces bestioles sont fourbes. Elles prennent l'air quelques minutes, le temps de s'ébrouer un peu, comme les chiens pleins de neige, mais elles reviennent. Et elles reviennent encore plus débordantes d'appétit. Elles se lancent sur nous et tout ce que Tenzô parvenait à sentir, quelques instants, juste avant, disparait et lui laisse dans la bouche un goût terreux et fade. Quand elles reviennent, les sens s'enterrent dans le néant. Dans l'absolu de l'inexistence. Les souvenirs s'embrouillent et chaque mouvement, chaque action, ne s'imprime pas. Le combat avait été inégal... Non pas qu'il s'agissait d'un neuf contre un, mais vouloir éradiquer un mal plus vil par un mal aussi banal... Quelle idée.

---------------------------------------------------------

Il y a de cela une poignée de grains d'arènes dans le sablier du temps.

Alors que ses talons claquaient sur le pavé, une ombre se découpa dans l’entrebâillement de la porte d’où provenait la douce mélopée. Tenzô se figeait, ses sens en éveil et dont il ne pouvais taire l’excitation. Quel était donc cette créature, lentement il s’approchait, comme un passant lambda distinguant les traits d’une sculpture de jade. Joliesse à laisser bouche bée le premier venu, le Seigneur s’attarde sur son visage. De sa personne émanait une aura particulière, alléchante et délicieusement gourmande... gourmande de vices. Son appétit parle son corps répond, le Pantomine Enchanteur ne puit laisser le doute subsister il fallait qu'il s’en approche, qu’il entende sa voix, il fallait qu'il la découvre. Réduisant la distance d’une démarche féline, aussi discrète que la bise d’Eole, en sa main gauche se trouvait une sacoche contenant, d’après la forme visible, l’instrument de son talent. L'abordant avec tout le mystère que sa voix pouvait suggérer. Le dernier affrontement qu'il avait livré était lointain et bien loin de la chair rance des piètres soldats dont il pouvait se satisfaire en ces rares moments. Un mouchoir posé sur ses profondes convictions, il ne pouvait rester dans le régime plus longtemps. A la faible lueur, lequel des deux était le plus consumé par la noirceur ? Leurs échanges verbales n'étaint que cynisme et provocations. C'est la maîtresse des lieux qui lança l'assaut en premier, ricanant et susurrant un « Attaquez ! ».

Les iris du Belier brillaient plus que le disque de la lune levante. Les seuls bruits qu'il percevait alentours, et qui venaient faire écho en son esprit, étaient ceux de sa propre respiration s'entremêlant avec le souffle immortel de sa vanité. Le premier chien de garde, lui attrapa l'épaule, l'empêchant dès lors tout mouvement meurtrier. Utilisant la poigne de son adversaire, Tenzô le jeta par-dessus sa propre épaule ; faisant d'une pierre deux coups en repoussant ainsi deux autres chiens montrant les crocs. L'un d'eux grogna et s'élança vers son ancien maître. Tenzô ouvrit légèrement sa garde en diagonale et fit un pas en arrière, admirant ainsi la créature se jeter avec hargne sur une autre. Tant de prévisibilités. C'était d'un ennuis sidérant. La priorité était cette chose, celle qui avait rendu ses serviteurs dans cet état bestial. Réduisant la distance qui les séparait pour se saisir de sa gorge, un chien de garde fit office de bouclier et s'interposa. Jurant dans un sifflement, le Daimyo était dans une impasse. Ne désirant pas tuer, ce qui pourrait redevenir ses propres esclaves, dans l'hypothétique mesure où ceux-ci redeviendraient plus humanoïde, une fois le décès de cette saleté de Yokaï.

L'entité monstrueuse leva son bras orné de griffes, mais Tenzô ne lui donnerait pas satisfaction d'un combat honorable. Se saisissant de sa gorge avant que la bête ne puisse bouger le moindre muscles, il l'enlaça. Deux points de l’échine furent pressés, ainsi que le plexus brachial comme l’eut espéré l‘acrimonieux seigneur. Il s'agissait d'Hōnseresute, l'art des Hitsujide. A cette distance, et à son niveau de maîtrise en tant que souverain, la Corne Célèste était similaire à un pouvoir divin. La créature sentit les ténèbres l'entourer, et incapable de respirer, il grogna, portant une main à sa gorge. Son corps tout entier n'était plus que douleur, comme s'il s'était transmuté en métal en fusion, des larmes de sang s'écoulaient de ses yeux et son supplice le fit tomber à genoux. Pris de convulsions et dans l'incapacité de bouger. Le problème est qu'il fallait un certains temps avant que la capacité est autant d'emprise. Durant ce laps de temps, Tenzô était aussi vulnérable qu'un nouveau né. Ce détail n'avait pas échappé à la Renarde, qui se léchait déjà les babines en pensant à un bis repetita de l'action. Soupirant, le Prince de la Brume le savait et dû prendre les devants. Usant de son art du iaido, il virevolta entre les feux shinobi d'Hitsuji. Son premier mouvement en diagonale, le second feintant sa chute sur le côté pour prendre appuis et pivoter. Un brusque changement de direction, d'accélération soudaine et simultanée, à une telle distance à proximité de ses ennemis. Puis dans un seul mouvement vif à chaque fois, il fit volte-face et le sabre qu'il tenait dans ses mains trancha proprement chaque cou d'animosité en vers sa personne. Chaque coups de sabre reçut en écho le bruit des têtes séparées des torses qui tombaient sur le sol.

Makoi Shinsui. Ainsi était l'appellation de sa propre puissance, de son art de la guerre. Nurakami, le déplacement associé aux mouvements précis du sabre était la technique employée. Relevant la tête, Tenzô vit la fameuse Hanya flottait dans l'ombre et planter son bras dans son abdomen. Ricanant de la faiblesse de l'humain qui avait oser la toiser et la défier. Une lumière noire jaillit de la Yokaï et son esclaffement commençait à devenir plus agonisant. La joie devenait un soubresaut de vie, haletante.

« Oya oya. On dirait que tu es venue toi-même t'empaler sur ma main gauche. »

D'une voix mielleuse et malicieuse, Tenzô faisait référence à son prolongement, son sabre. Comme il le pensait, s'être présenté captif pour paraître faible était un bon moyen d'atteindre Hannya avec un pouvoir de la Brume. Ses lippes s'étirèrent jusqu'à former un rictus démoniaque et carnassier.

« Fufufu ~ Vous ne vous êtes même pas rendue compte, lorsque je vous ai salué que je vous empoisonnais. C'est amusant de voir une vipère suffoquer à cause d'un venin, ne ? »

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Toisant de son oeillade la créature des limbes, il fit un signe de ses prunelles de regarder ses bras. De ceux-ci quelques gouttes de sang se mirent à s’écouler des plaies, mais pas énormément. Le supplice s’effectue petit à petit. Hannya ne comprenait pas... Quand ?

« Yuugen' Gensou. A mon niveau de maîtrise et ton complexe de supériorité dans ma posture d'infériorité quand l'on m'a emmené devant toi, j'ai ralentis le temps. D'habitude, on peut s'en apercevoir à cause de la brume. Mais dans ton antre aussi assombrie que ton intelligence, personne n'a rien remarqué. » Expliqua t-il d'un ton jovial, sifflotant avant de reprendre : « Yuugen' Kasumi est le pouvoir qui altère ton sens de la vision et du toucher. »

Détaillant sans attendre, qu'il lui perça les deux nerfs radiaux, ou tout du moins ce qui se traduisait par ce nom en terme humain. Ce qui impliqua que les deux bras étaient touchés directement par cette avalanche de coups. Infiltrant par ce biais le terrible poison de la Brume, ce liquide qui fait d’importants dommages au niveau de l’articulation. Inhibant le mouvement, faisant naître une douleur pour tourmenter l’ennemi. Seules deux piqûres furent assénées, touchant précisément la cible. La substance toxique se propageant au nerf brachial pour remonter jusqu'au nerf optique. La Yokaï serrait les dents de rage, mais c'est ainsi qu'un Hitsuji combat, le combat honorable n'a pas sa place dans le monde de l'illusion du bélier.

« Ce fut un bon divertissement. Hannya-chan ♥ »

Ses lèvres feignirent de s’entrouvrir afin d’en déverser l’homélie de sa voix. Les palabres versatiles suintaient de cynisme puis se consignèrent en un chuchotis nimbé de supériorité. Dégageant son katana avant d'y concentrer sa force et son âme et de décapiter la bête. La substance du démon disparut, se dispersant comme de la fumée dans le vent et Tenzô poussa un rugissement amusé , tandis que la peau du Yokaï craquelait et que des flammes orange s'échappaient de ses veines. Mettant ainsi un terme à son existence.
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MessageSujet: Re: [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪   [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪ EmptyJeu 19 Juil - 23:34

Hannya, comme si elle était encore humaine, succombe aux attaques de Tenzô et ses chiens ne sont plus. Les ninjas, retrouvant leurs corps et leurs esprits, se jettent à ses pieds dans un élan de honte.
Le seigneur a libéré Noguchi. Voilà que les villageois l’acclament, et certains même pleurent de joie et de soulagement. Pas plus tard que ce matin, les chiens Yokai les soumettaient et les battaient encore.

Maintenant que Noguchi parait paisible, il faut sonder les environs, histoire de vérifier que la menace Yokai est bien éteinte. Ce qui n’est pas le cas car plusieurs petits monstres de moindres importances circulent dans les environs. Pour s‘en défaire, des renforts arrivent, menés par le stratège Muramasa Hiroyuki. Ainsi, Tenzô et Hiroyuki pourront discuter à loisir de ce qui les préoccupe, et faire en sorte que la frontière entre Est et Ouest soit consolidée et sécurisée.
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Kizaki Gensaï







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MessageSujet: Re: [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪   [Event n° II] Yo kai di, Yo kai do ♪ EmptyJeu 11 Oct - 20:21

Dans son propre sang elle baigna, Infant bénis par le Mal, et son corps plongea dans cette plèvre rougeoyante et morne. Ce beau visage ainsi meurtri, cette acte de vendetta échoué, le Daimyo ne permettait pas la rébellion en ses terres saintes. Alors que son courroux s'était abattu sur ces misérables qui ne connaissaient pas leurs places, il ne pouvait partir ainsi alors que sa loi s’éloignait de sa vue renaissante. Le bourdonnement n’était plus là, dans cette sinistre ville où le sang s’égouttait mollement.

Sous une ambiance la plus terne possible, des pas résonnaient dans cette vaste étendue de prélude à la guerre, il y avait beaucoup de mauvaises choses, ici, dont on pouvait faire l’inventaire. Le Démiruge déambulait dans ce dédale interminable de rues, sans chercher à se rendre dans un lieu précis. Non il s’en fichait. De toute façon, où qu’il aille, le topo serait le même. Des gens le remerciant, hurlant et courant cherchant leur famille. Ou encore quelques yokais réticents à connaître leur place. Auditeur de l’exaltation nitescente de cette brume. Il vint à discerner les troupes de son royaume, fraîchement débarquée. Son fidèle conseiller en haut de la hiérarchie.

Le Roi de la brume demeura raide, pas un plis ne froissant sa gigantale Majesté, avant que son sybarite confrère confronte ses mirettes aux siennes. Gracieusement ses douilles carrares soulevées par les vents ondulaient telles des vagues impertinentes, secouées par des Ondines en l’attente du rassemblement un brin monacal. Derrière sa façade escarpée le portrayant comme insondable, Tenzô bien impatient appréhendait déjà la tirade. Actuellement le Supérieur ne s’accorderait pas le moindre égarement, encore moins à ses sujets qu’il sanctionnerait au plus petit écart. A l’image des scories ou écrouelles viciant le corps d’un pestiféré. En d’autres termes l’absence totale de compassion, l’obligerait à appliquer les pires supplices pour améliorer les rendements maigres, de son Saint Royaume. Son visage se figea dans une expression de joie extatique et ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser échapper des paroles au ton fervent :

« Le début d'une fin est toujours plus excitant qu'une simple fin... Il est temps pour nous d'entrer en action mon ami. La frontière entre les deux puissances dont nous avons la charge étant maintenant sous notre parfait contrôle. »

Regardant défiler les nuages comme d'innombrables chimères perdues et passées, des rêves éteints de jadis qui ne reviendraient jamais plus, tout comme certaines absences qui se prolongeaient en des durées indéterminées, le Patriarche repris

« Donne un ordre de rassemblement à mes troupes, que tous ceux qui ne sont pas en missions soient présent pour entendre l'appel de leur Maître. Il est temps pour la Brume de s'étendre. »

Les cirrus commençaient à maugréer, comme s'ils exprimaient leur aval avec véracité, sur ces paroles. Et la bruine commença à déferler avec insistance. Les couleurs qui s'étendaient si bien sous l'hélianthe étaient entravées par une nouvelle teinte hargneuse, alternant entre le gris et moins méticuleusement le noir.
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