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 Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître...

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Kizaki Gensaï







Kizaki Gensaï

■ Clan Kobutama ■
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MessageSujet: Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître...   Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître... EmptyMar 20 Mar - 21:03

Ce jour-là, le ciel n’était qu’un océan de bleu. Le vent avait chassé les nuages, puis avait disparu avec eux, cessant de faire danser les longues tiges de bambou de la grande forêt entourant Hitsuji, et avait arrêté en même temps de fouetter les hautes tiges des plants de riz des rizières sur lesquelles, le soleil dardait les surfaces aqueuses qui renvoyaient ses rayons brulants par effet de miroir. Rendant l’air chaud, lourd et irrespirable dans les bâtiments épais qui constituaient le château qui était accroché sur le flanc d'une petite butte dont l'orientation était justement la plus exposée à l’astre solaire.

Une main en visière pour se protéger de la lumière trop vive du soleil, Tenzô leva les yeux vers le ciel clair, dénué de tout nuage, de cette après-midi ensoleillée. Jamais la lumière du jour ne lui parut aussi vive qu’aujourd’hui. Il savait bien qu’elle n’était pas plus vive qu’à l’accoutumé, c’était lui qui avait changé, c’est tout. C’est fou, selon votre manière d’être, de penser ou de voir les choses, votre vision du monde pouvait changer du tout au tout. C’était ce qu'il constatait, un petit sourire aux lèvres, tandis qu’un de ces majestueux oiseaux de proie fendait le ciel avait une élégance souveraine. Un de ces princes du ciel. Le Daimyo des Béliers se demanda un instant ce que cela faisait de pouvoir voler si haut. On devait se sentir plus grand, plus libre. Il parait que le monde vu d’en haut parait moins misérable et semble s’étendre à l’infini. Il continua d’observer le vol de l’oiseau roi jusqu’à ce que celui-ci ai disparu dans l’horizon lointain et infini, se perdant dans ses souvenirs d’un passé si proche et si lointain à la fois.

Un petit air nostalgique vint voiler les traits gracieux du conquérant embrumé qui ferma les yeux un instant, laissant la brise tiède caresser sa peau et jouer avec ses cheveux de jais, dont seules les mèches de l’avant étaient tirées en arrière en un élégant chignon orné de deux épingles à cheveux dorée et décorées, un bijou en or finement ciselé et un ruban de soie rouge. Le reste de sa luxuriante chevelure de jais restait libre à danser avec le vent. Ses habits, un hakama traditionnel, recouverte par une tunique de soie verdoyant qui se dégradait vers un chlorophylle aux extrémités et dont les manches s’élargissaient à partir du coude. Les pans de tissus des larges manches donnaient l’illusion d’être les pétales d’une rose et flottaient dans le petit vent d’après-midi. Sa taille était enserrée d’une large ceinture rouge. Une kiseru traditionnelle mêlant à l'air ambiant les effluves de tabac.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, il porta son regard d’or scintillant mêlé à un orange automnale, sur les jardins du château Hitsuji. La mélancolie s’envola de sa figure angélique et une petite lueur amusée dansa dans ses yeux à l’étourdissante profondeur. Oui, le monde paraissait vraiment différent selon l’angle duquel on le regarde. Avant il lui paraissait si distant et si petit. Si terne et froid aussi. Mais à présent Tenzô en avait une vision différente, plus chaleureuse. Il lui semblait plus proche, plus imposant, empli de senteurs, de couleurs et de sons. Tellement différent que celui dans lequel il s’est entêté à vivre tant d’années durant. Avait-il été sot d’obstinément fermé les yeux sur ce monde qui après seconde observation avait aussi ses bons côté ? Peut être, peut être pas, l’important étant sans doute de pouvoir, non, de décider d’ouvrir les yeux à un moment donné. Si la vie n’est pas tendre et que peut être le ciel lui-même a un enfer, il y a des choses qui méritent indéniablement d’être vécues, jusqu’au bout. Jusqu'à la fin du chemin.

Si on prend la vie comme une aventure et un défi à la fois, alors tout va bien… On peut continuer d’avancer sans perdre sa détermination et ses buts en cours de route. Après tout, à quoi bon prendre la vie au sérieux quand on sait que quoi qu’il arrive on n’en ressort pas indemne...

Sur cette pensée, il s’avança dans les jardins Hitsuji dans lesquels il venait d’arriver, un sourire serein et une lueur vivace au fond de ses envoûtantes prunelles. Du bout des doigts, le souverain faisait jouer de sa kiseru qui tourbillonnait doucement. Déambulant rêveur parmi les fleurs et la luxuriante végétation qui composait les jardins du château. Les rumeurs prétendant que le royaume des Béliers possédait les plus beaux jardins de tous les royaumes de l'Hinomoto, n’étaient pas exagérées. On aurait facilement pu se croire au beau milieu d’un paradis perdu. Ce n’était pas un royaume de jardiniers comme disait souvent son Général mais un qui fondait sa puissance sur le commerce et la guerre.

Continuant de se promener d’un pas léger parmi la végétation et les fleurs des plus diversifiées. Il avait l’allure charismatique d’un suzerain magnifique, à tout les sens du terme, ayant trouvé sa sérénité. Une beauté emplie de secrets. Il est vrai que depuis qu’il avait décidé d’aller de l’avant il se sentait beaucoup plus serein. Ces jardins, non, Hitsuji en lui-même lui faisait se sentir en harmonie. En paix avec lui-même. Une paix qu’il n’avait pas connu depuis longtemps, et pourtant… Pourtant il y avait toujours cette rêverie mélancolique en lui. L’amertume du passé dont on ne se débarrasse jamais vraiment.

Le cours de ses pensées arrêta ses pas, et son regard se fit lointain un instant. Chassant tout ceci dans un coin de son esprit et ses yeux furent attirés par quelque chose qui gisait au sol. Une yuè jì, une rose. La fleur rouge-rosée, gisait là, au sol. Encore éclatante de beauté et pourtant agonisante car privé de la sève qui lui était vitale. A la fin de ce jour, elle ne serait plus. Existence aussi éphémère que celle des humains, mais bien plus pure, plus innocente et plus belle aussi. Le Daimyo se pencha alors pour ramasser la fleur et en caressa les contours veloutés du bout des doigts. N’y a-t-il personne pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? Un sourire attendrit sur le bout des lèvres, une impression de tranquille assurance et de maîtrise de soi, d’un geste élégant et précis, piqua la fleur dans son hakama. Le geste à peine achevé, un bruissement d’étoffe attira son attention. Il daigna se retourner pour se trouver face à une autre personne qui l’avait approchée durant sa lointaine rêverie.

« C'est une aura intéressante que voilà. »
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Yatori Jyushiro







Yatori Jyushiro

■ Clan Hitsujide ■
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MessageSujet: Re: Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître...   Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître... EmptyMer 21 Mar - 15:53

La plume glissait sur le papier, dessinant des lignes des courbes, des pointillés... de temps en temps elle prélevait à l'encrier son tribut pour pouvoir recommencer son ballet sur la feuille. En prenant un peu de recule, on constatait qu'il s'agissait d'un dessin, une sorte d'immense bouclier posé sur un support incliné abritant des hommes creusant le sol. En reculant encore d’avantage, on constatait la présence d'un nombre assez impressionnants d'autres dessins sur la feuille, certains schématiques, d'autres plus détaillés, la grande majorité encore inachevés et raturés, mais tous représentaient des hommes creusant la terre et la volonté du dessinateur de les protéger lors de leur labeur. Un néophyte se serait interrogé sur l'intérêt de protéger des payants labourant la terre, mais le but de la manœuvre n'était pas de faire pousser une quelconque culture. Reculant encore un peu, on apercevait Jyushiro, la plume à la main et le doigt de la main gauche suivant une ligne d'un livre relatant un siège de ville.

Lors de ce siège, les assaillants ont beaucoup souffert des incursions nocturnes des assiégés dans leurs lignes, ils ont aussi souffert de lourdes perte à chaque fois qu'ils approchaient des murs. Or, l'approche des murs, leur prise ou encore leur démantèlement est une condition sine qua non de la réussite ou non du siège, il faut donc les approcher d'assez près. La question est donc : comment les approcher en subissant le moins de perte possible ? Et le jeune stratège Hitsujide y travaillait depuis qu'il était stratège. L'idée qu'il avait eut, et que d'autres avaient eut avant lui, était de dresser des fortifications pour protéger l'assiégeant, seulement ceci demandait ou une logistique effroyable au détriment de ce qui était vraiment utile, ou dévastait le pays alentour pour récupérer suffisamment de matériaux et le chamboulait cruellement. Or, selon Jyushiro, une fois une ville prise, il était important que la vie puisse reprendre le plus rapidement et le plus normalement possible, il importait donc d'emmener ces fortifications avec soi, mais elles ne devaient pas prendre la place d'autre unités logistiques plus importantes. Le jeune homme avait donc travaillé sur le moyen de réduire taille et poids de ces fortifications.

Pour la taille, on pouvait creuser, il l'avait décidé très tôt, une levée de terre était après tout une bonne protection et creuser pouvait permettre de réduire de moitié la taille d'une fortification de siège et Jyushiro avait imaginé un système qui permettait de progresser vers les murailles ennemies en creusant la terre. Les tranchées, comme les avait appelées Jyushiro, se divisaient en trois : la première, assez loin des murailles et hors de portée des projectiles tirés de ces dernières, permettait de stocker munitions et troupes dans de petits campements disséminés à distances régulières en arrière des tranchées. Puis, a partir de ces tranchées, Jyushiro avait envisagé des tranchées progressant vers les murailles, et s'arrêtant à portée de tir des défenseurs pour entourer de nouveau la place. A partir d'ici une nouvelle série de tranchées progresseraient vers les murs et s'arrêteraient à environ une trentaine de mètres de des fondations de la cité assiégée. De là, on pouvait creuser sous les murailles pour les faire s'écrouler ou encore lancer des assauts depuis ces retranchements, les attaques étaient moins couteuses en homme et les formations alliés arrivaient au contact de l'ennemi largement plus épargnées qu'en cas d'attaques directes... du moins en théorie, et avec une protection adéquate.

Le jeune stratège posa sa plume et se prit la tête entre les mains, se massant les tempes. Il ne savait plus depuis combien de temps il travaillait dessus, mais cela faisait un bon moment. Il risqua un coup d’œil par les deux battants de papier ouvert de son bureau. Le temps et la température étaient suffisamment cléments pour qu'il s'accorde une promenade. L'air frais lui permettrait sans doute de trouver une solution à son problème actuel. Il déplorait que les stratèges anciens n'aient pas accordé plus d'attention à la poliorcétique, mais cela lui permettait à lui, Jyushiro Yatori, de sortir du lot en dévoilant un art qui permettait de s'emparer d'une ville en perdant moins d'hommes qu'une attaque massive et préservant la force de frappe de l'armée.

Il se leva après avoir rangé sa plume et roulé ses esquisses pour les ranger avec soins dans sa manche, et sortit se promener. L'air était tiède, chargé de senteurs de fleurs et du bourdonnement des insectes pollinisateurs. Le stratège oublia l'espace d'un instant ses fortifications portatives et s'abandonna au plaisir simple de déambuler parmi cette explosion de couleurs et de senteurs. Les Hitsujide étaient réputés pour la beauté de leurs jardins, et le jeune homme ne pouvait qu'être en accord avec ses dires.

Alors qu'il déambulait dans les allées du jardin, il remarqua qu'il n'était pas le seul à profiter des bienfaits du temps liés à ceux du jardin, une silhouette perdue dans son hakama se tenait devant un massif de roses, en tenant une en main. S'approchant discrètement, ne sachant pas de qui il s'agissait mais la silhouette lui rappelait quelqu'un. Il su qui lorsque la silhouette se retourna, le qualifiant d’intéressante aura : Jyushiro se trouvait en présence de son Daimyo. Il s'inclina profondément, le poing serre sur le cœur.

- Mes respects Hitsujide-sama, désolé de troubler ainsi votre promenade.

En réalité la présence de son Daimyo était une aubaine. Jyushiro devrait en effet, fatalement s'entretenir avec son seigneur de ses travaux et projets, pour qu'il les approuve, les refuse ou qu'il donne tout simplement son avis dessus. Le jeune stratège espérait sincèrement que ses travaux trouveraient une oreille attentive en la personne de son seigneur.

- Permettez moi de me présenter, je suis Yatori Jyushiro, stratège à votre service, Hitsijide-sama
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MessageSujet: Re: Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître...   Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître... EmptyMer 21 Mar - 21:55

Celui qui se trouvait présentement à ses côtés, n’était nul autre que son nouveau stratège nommée à juste titre sans doute. Si pour l'arrivant, le Daimyo des lieux faisait figure d’un personnage charismatique entrevu de d’ici et là avec quelques très rares échanges – notamment des politesses -, les deux hommes n’avaientt jamais eut l’occasion ou plutôt, ne s’étaient jamais donné l’occasion d’en découvrir plus sur eux-même. A part son nom, son surnom très joliment trouvé et le fait qu’il fut récemment nommée par les Capitaines et les autres haut-pontes du clan, Tenzô n’en savait guère plus sur cet homme.

Après sa révérence, une gracieuse inclinaison de la tête et un sourire qui semblait bienveillant répondirent pour le Seigneur envers son subalterne. Tenzô pouvait deviner dans les yeux, une pointe de curiosité qui lui semblait destinée. C’était d’ailleurs bien là, une des seules choses que l’on pouvait véritablement deviner sur ce faciès à demi penché sur le sol, attendant conformément aux uses et coutumes que le Daimyo daigne le relever. Comme lui songea Tenzô distraitement, avait reçu la meilleure éducation possible pour son rôle.

Le brumal suzerain ne se demanda alors, que très brièvement ce qui pourrait pousser l'un des hommes les plus influents du royaume à venir l’aborder de lui-même, avant de se souvenir qu’il ne pouvait y avoir que trois raisons à cette impromptue « visite ». L’une était tout simplement le hasard : le stratège pouvait se balader dans les jardins et être venu vers lui sans but précis, ni même peut être dans le but d’engager une conversation. Après, Jyushiro avait pu être curieux vis-à-vis d’une nouvelle figure avec laquelle il n’avait pas encore eut de réel contact… Et finalement, il y avait cette dernière raison, celle qui faisait que dans royaume déjà on venait l’approcher par curiosité ou pour tenter sa chance : les rumeurs. Tenzô n’avait ici pourtant rien fait de spécial mais il devait avouer que même ne prêtant pas attention au monde qui l’entourait, les regards pas toujours discrets et les murmures incessants venant titiller ses oreilles à l’ouïe fine, ne pouvait le tromper. Les ragots à son sujet, à son seul passage ou à sa seule apparition allait bon train et allaient montants, toujours alimentés par de nouvelles sottises, du moins il préférait lui même à qualifier ceci comme tel.

Cela piqua tout de même la curiosité du seigneur à cet instant. Si les rumeurs à son sujet étaient parvenues jusqu'au stratège, lesquelles étaient-ce et en quoi avaient-elles plus influencé l'homme sur sa manière de le voir. Ce n’était pas la de l’inquiétude. Nullement. C’était de la curiosité doublé d’une pointe d’amusement. N’avez-vous jamais remarqué que lorsqu’une personne entend les rumeurs que vous laissez comme un sillage après votre passage, avant même de vous avoir rencontré en personne, cette personne ne pourra s’empêcher de garder à l’esprit ce qu’elle a entendu précédemment de vous lorsque finalement vous vous rencontrez. Alors maintenant l'imperceptible souverain se demandait, si des rumeurs étaient parvenues aux oreilles anoblies et ce qu’il en avait été conservé dans un petit recoin d’esprit.

Dans les rumeurs de ses royaumes, il avait eu droit à tout ou presque : d’un dieu des plus divin, tombée des cieux à un atroce démon sorti tout droit des enfers. Les rumeurs influençant le plus souvent la manière de se comporter, de vous parler et de vous voir des gens, il y avait des moments (le plus souvent d’ailleurs) où s’était tout ce qu’il y avait de plus agaçant mais, il y avait aussi des moments ou s’était tout ce qu’il y a de plus amusant. Non, en fait Tenzô savait aussi bien manier les mots et leur signification que son arme, et cela l'amusait toujours. Si les gens avaient autant d’énergie à dépenser en sottises, ils pourraient en faire un usage plus pratique et intelligent.

Ce qui tira le farceur éthéré de ses réflexions fut son nom prononcé avec tant de cérémonie et de courtoisie. Son nom n’avait été prononcé ni comme une interrogation, ni même vraiment comme une constatation. Il s’agissait en fait de la réponse à son interrogation quelques minutes au préalable, que pris dans son analyse, il n’avait presque pas remarqué. Mais une chose était sure à présent : le stratège avait effectivement entendu parler de lui par le biais des divers ragots qui courait a son sujet car Teznô n'avait pas souvenir d'entendre son patronyme tout droit sortit par un timbre de voix modelé aux usages qu'incombe le respect des statuts distinctif. Par ailleurs, le Seigneur pouvait donc allègrement deviner, qu'il n'était point seul à se balader pour faire le point et que cette rencontre était du pur hasard.

Le Daimyo détourna ensuite son regard pour le porter sur le plan de yuè jì qui se trouvait derrière. Il prit donc la parole pour répondre à la venue de son frère de clan tout en se tournant complètement vers les fleurs:

« Les yuè jì sont des plantes très résistantes. Leur parfum est riche et leur pétale donne au thé une fragrance délicate et rafraichissante. On peut aussi les utiliser pour parfumer le miel. Les fleurs, les feuilles et les racines ont également des propriétés médicinales. Elles soulagent les douleurs et régulent la circulation du sang. Les feuilles, les racines et ses fruits, en décoction, sont usés pour soigner les entorses et les plaies. Les boutons de ses fleurs sont usés pour les douleurs d’estomac et les gonflements… Des fleurs aussi belles qu’utiles. A ce que j'ai entendu de vous Yatori-san, vous êtes du même accabit que ces dames.»

Il se retourna à nouveau vers le stratège, ses cheveux virevoltant autour de lui dans l’action, un sourire à la fois jovial et amusé aux lèvres. Il enchaina presque immédiatement, en posant la question qui lui brulait les lèvres avec une douce curiosité.

« Enchanté Jyuu-chan. Ne sois pas si formel, appelle moi tout simplement Tenzô. Je n'aime pas trop toutes ces séances de bonne manières. Pourquoi avoir recours à des manières, ça vous fait des ronds de jambe pour mieux vous chier dessus gazouilla-t-il.Allons, allons relèves toi veux-tu. Quel Seigneur ferais-je, si je venais à mettre de la boue sur ton uniforme et si ses précieux papiers que je vois venaient à tomber et à s'envoler sous le caprice du vent. »

Il inclina la tête en signe de respect montrant qu’il savait bien là, qui se trouvait devant-lui et pour être en contradiction avec ce qu'il venait de dire. C'était sa façon à lui, de détendre l'ambiance et surtout de montrer que le clan Hitsujide était soudé, pour lui tout le monde était au même niveau... ou presque. Il releva la tête pour laisser son regard à la fois si clair et si sombre rencontrer celui de l’autre promeneur, un sourire bienveillant au bout des lèvres, et zieutant un bout de paperasse qui dépassait de la manche de son interlocuteur.
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