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 Au fil de l'eau

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Mori Isamu







Mori Isamu

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MessageSujet: Au fil de l'eau   Au fil de l'eau EmptyMer 29 Fév - 21:41

Un long chemin masqué par d'épaisses broussailles reliait un petit bras de rivière à la longue route sinueuse de Kobutama et Isamu arpentait ce tracé avec une certaine gaieté sur le visage. La hauteur des herbes montrait que ce sentier était très peu fréquenté, c'est un peu pour cela que cet endroit gardait une sérénité immuable depuis la première fois ou son père l'avait amené ici. Le général se souvenait de ce jour comme-ci c'était hier malgré les nombreuses années. A cette époque il était si petit et frêle que de crainte de l'égarer dans la végétation luxuriante son père l'avait hissé sur ses épaules. Il était bon ce temps. Paisible et serein. La guerre n'avait pas encore embrasé son beau pays, les femmes jouissaient de leurs époux et enfants nourrit par  l'abondance des récoltes que leur offraient les terres fertiles de Kobuta.

Décidément ce sentier verdoyant remplissait le coeur du chef de guerre d'une nostalgie amère. Surtout qu'un bon nombre de souvenir agréable était associé à ce pèlerinage confidentiel. En plus d'avoir pu expérimenter son style de combat au sabre au bord de la riviere, c'est aussi à l'ombre d'un néflier dont les branches se pliaient continuellement sous le poids de leurs fruits qu'il découvrit pour la première fois les charmes d'un corps féminin nu. Ah la douce Miku ! Expérimenté Miku ! Cette femme volage avait fait goutter ce jour-là à un adolescent niais le doux vin de la luxure.Un breuvage dont il s'etait énivré maintes et une fois depuis.

Mais il ne faut pas croire que ce petit paradis n'était qu'un lieu de débauche pour le général. Il se trouve que les eaux claires et argentées, recelaient une abondance de poisson. Il n'existe pas d'activité plus apaisante et gratifiante que la pèche. Ce n'est donc pas étonnant que ce petit coin sauvage soit devenu le sanctuaire privilégié du vieux sanglier. Un havre de paix où il pouvait méditer tranquillement et oublier pendant quelques heures ses responsabilités. L'esprit représentait une arme mortelle pour le militaire tout comme ses katanas. A l'instar de ses lames, il se devait donc de tout faire pour le garder aussi affûté que possible.

Au bout de quelques minutes, Isamu arriva enfin à sa destination idyllique. Le temps semblait s'être arreté et une merveilleuse flagrance d'agrume mûre se mélangeait harmonieusement avec une odeur de sève et d'herbes fraîchement coupées. L'eau rafraîchissait agréablement l'air et une fine brise fit danser l'étoffe de ses habits. Comme d'habitude il arborait fièrement les emblèmes des Kobutama à qui le membre fondateur de sa lignée avait juré fidélité. Un serment qu'il comptait bien respecter jusqu'à ce qu'il pousse son dernier soupir et le moment venu il espérait bien que son fils lui aussi accomplisse son noble devoir. Pourvu que ce moment arrive le plus tard possible. Isamu comptait bien voir la chute des Toragis et léguer à ses enfantsun pays qui ne subirait plus le joug des tigres.

Isamu posa ses deux sabres contre un immense rocher qui lui servit de siège. Une place de choix qui lui permettait de contempler le mouvement perpétuel de l'eau et le ballet des libellules qui frôlaient gracieusement sa surface. Le général resta immobile ainsi, laissant son esprit turbulent mimer la quiétude qui hantait ces lieux. Le calme ambiant des lieux le rendait jovial et plus détendu, si bien que le vieux sanglier se risquait à fredonner un vieil air.
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Akiane Akaikitsune







Akiane Akaikitsune

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MessageSujet: Re: Au fil de l'eau   Au fil de l'eau EmptySam 3 Mar - 22:34


Pour ne pas changer…Akiane était perdue. Oh certes, elle savait vaguement où elle était…quelque part sur les terre d’Hinomoto. C’était un début de réponse amplement suffisant à son goût. Pour peu, elle aurait été triste de retrouver son chemin. Il était rare qu’elle s’aventure dans ses régions, et était prête à donner cher pour s’y perdre le plus longtemps possible. Les dieux semblaient avoir voulu gorger les lieux des tous les bienfaits de la terre, créant, aux yeux d’Akiane, un nouvel Eden. Les oiseaux, là-haut dans les cieux, paraissaient heureux et gai. L’herbe chantait sous la légère brise du vent, ondoyant telle la crinière d’un cheval sauvage. Une douce odeur de fleurs sauvage et de terre humide fit sourire la demoiselle, éveillant en elle de lointains souvenirs. Les arbres épars paraissaient vouloir la saluer à son passage, de même que les coquelicots et les boutons d’or en fleur. Un papillon vint voler sous son nez, l’invitant à s’étendre sur l’herbe grasse pour tout oublier. S’en suivit une musaraigne aussi adorable que dans les comptes pour enfant, qui s’approcha d’elle sans peur et fit mine de lui dire bonjour.

Akiane ne commença à se poser de réelles questions lorsqu’elle vit la dite musaraigne sympathiser avec une buse qui venait de faire son apparition. Quand le rongeur grimpa sur le dot du rapace, de la propre invitation de ce dernier, la jeune femme fut convaincue que quelque chose n’allait vraiment pas. Le couple insolite s’envola, et elle jura que la musaraigne lui fit un clin d’œil avant de disparaître.

*Bon, temps mort, pause.*

La belle enfant s’assit au pied d’un vénérable hêtre, et leva les yeux en l’air, laissant son esprit voyager entre les branches de l’arbre. Lorsqu’elle aperçu un écureuil frapper à la porte du nid d’une mésange et offrir une noisette…elle ferma les yeux dans un très très gros soupir.

La question n’était pas de savoir si elle était folle. Ça, elle le savait déjà. Mais plutôt, ce que nom de dieu de crotte de flute de zut, les moines avaient mit dans leur pipe. Car oui, elle en étant convaincue, tout était de leur faute. Cela faisait plusieurs jours qu’elle avait élu domicile dans un modeste temple, près de la côte austral. Ce matin, lors de l’annonce de son départ, les moines tinrent à lui proposer de fumer ensemble une dernière pipe, tout le monde assit en cercle au milieu de leur petit jardin. Une sorte de tradition, de pipe de l’ « amitié » ou quelque chose du genre. La demoiselle n’étant pas pressé, et ne désirant nullement les froisser et/ou briser la bonne entente, accepta respectueusement. Mal lui en prit.

Toutefois, loin de s’attrister de sa situation –après tout, où était le mal à être convaincu qu’une biche vous léchait les pieds-, un rire franc et honnête s’échappa de ses lèvres. Car malgré le coté cocasse, voir loufoque de la situation, elle se sentait merveilleusement bien. Tout lui semblait beau et rayonnant, même le soleil lui souriait. La demoiselle ouvrit les yeux et rendit son sourire à l’astre, avant de se redresser et de continuer sa balade.

Ses pas la menèrent en contrebas, les pieds dans l’eau claire d’une rivière animée. Sans réfléchir d’avantage, la demoiselle ôta ses bottes, les laça entre elles pour les fixer à son épaule, et rehaussa le bas de sa robe à l’aide de sa ceinture. Ses chevilles apparurent, et plus précisément les tatouages qui courrait sur toutes la longueur de sa jambe gauche. Akiane s’en moquait, rare étaient ceux à reconnaître en eux un signe d’appartenance à une guilde, encore plus rares étaient ceux à comprendre qu’il s’agissait d’un clan d’assassin. Et de toute façon…il n’y avait ici pas âme qui vive. Au mieux, deux ou trois truites, qui se souciaient bien plus de leur estomac que de la condition sociale de l’intruse.

La balade se poursuivit en suivant le cours de la rivière. Les dizaines de des perles, clochettes et bijoux dans ses cheveux se mirent à chanter en accord avec le bruit de l’eau impétueuse. L’ensemble était toutefois si léger qu’Akiane put malgré tout entendre bien à temps la voix grave d’un homme. Quelque part plus loin en aval, quelqu’un chantait un air qu’elle ne connaissait pas. En d’autres temps, en d’autres situations, elle se serait probablement méfié, aurait même peut-être prit garde à ne pas croiser l’inconnu. Mais ici…un sourire carnassier se peignit sur son visage, sachant exactement ce qu’elle allait faire avant même qu’une décision plus sage ne lui traverse l’esprit.

La berge était surélevée d’un bon mètre par rapport à la surface de l’eau, suite aux caprices habituels de la rivière, qui devait probablement sortir de son lit lors des grosses pluies. Akiane se dissimula dans l’angle mort, s’abaissant le plus bas possible, tout en évitant au mieux de mouiller sa robe. Plus loin, la rivière formait un coude. Au bruit, il était devinable que l’homme se situait quelques mètres après ce retroussement du cours d’eau. À pas de loup, la demoiselle avança doucement vers son objectif, glissant presque sur l’eau. Parvenue à moins de deux mètres de son objectif, retenant sa respiration et gardant la tête immobile pour que ses bijoux ne chantent plus, elle sortit de la sacoche, accrochée à son dos, sa gamelle de voyage. Nouveau sourire carnassier. Encore quelques pas. Plonger l’arme dans la rivière. Contracter tout ses muscles, songer au félin, caché dans les broussailles, s’apprêtant à bondir sur sa malheureuse victime. Ne pas rire. Surtout ne pas rire.

Brusquement, Akiane bondit dans les airs, lança un sourire ravit au alentour, et propulsa avec force l’eau continue dans sa gamelle sur l’étranger. Elle lui trouva tout de suite une tête d’assassin et de g-Grand Seigneur tout puissant à ne pas vexer…mais trop tard le mal était fait. Elle atterrit avec grand fracas dans la rivière, toujours au bord, de sorte que le niveau de l’eau ne dépassait toujours pas les vingt bons centimètres. La visage rayonnant, elle pointa son index sur l’étranger.

« CHAT ! »
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MessageSujet: Re: Au fil de l'eau   Au fil de l'eau EmptyLun 5 Mar - 22:59

Ce moment qu'Isamu passait à ne rien faire à part contempler la course lente des nuages dans le ciel était si agréable qu'il aurait dû se douter que quelque chose viendrait le perturber. Il s'agit sûrement d'une de ces bêtises que les moines appelaient Karma, ou alors d'un esprit malin qui s'amusait à parsemer sur son chemin des embûches, mais force était de constater qu'on ne lui foutait jamais la paix. La semaine dernière, il s'agissait d'un manant sans le sou qui voulait compter fleurette à sa fille, manant que la simple vue de la lame du katana du général fit détaler comme un lapin. Aujourd'hui il s'agissait d'une gerbe d'eau sortie de nulle part qui trempa ses habits. Et demain ? Une pluie de boules de feu ? La grêle?

L'amour propre du grand chef militaire en avait pris un coup. Imaginez un peu si la nouvelle se rependait au sein de l'armée du clan Kobutama. Le vieux Isamu, le vétéran de la grande guerre, se serait fait bêtement asperger par une gamine qui jouait à chat, sans qu'il s'en aperçoive. Un instant ? Il y avait quand même quelque chose de troublant dans cette mésaventure. Isamu bayait aux corneilles et était certes un peu inattentif, mais pas au point de se faire surprendre comme un vulgaire bleu. Cette folle, car pour le moment c'était le seul adjectif qu'on pouvait attribuer à une femme qui se moquait ouvertement du vieux sanglier, s'était approchée de lui aussi furtivement qu'un fauve à l'affût. Intéressant !

Cependant, l'air joueur de la jeune femme réussi à calmer sa fureur. Ce coin était isolé et peu fréquenté, peu de risque qu'on l'aperçoive dans une situation gênante, alors pourquoi pas ? Pourquoi pas oublier son rang, son grade et la rancune qui l'obsède depuis toutes ces années ? Pourquoi pas faire un bond en arrière et redevenir le maigrichon Isamu qui avait découvert ce paradis sur les épaules de son père, il y a de cela plus de quarante années ?

« Chat ? Tu veux jouer à cela petite ? Tu ne vas pas être déçu ! »

D'un bond agile, malgré son age avancé, le général quitta son siège de pierre et atterri lui aussi dans la rivière. Le borgne avait une expression malicieuse qui étirait les rides de son visage de quinquagénaire, alors qu'il immergeait totalement ses deux mains dans l'eau cristalline.

 Jin'iteki Hi


Le feu artificiel, un pouvoir concédé par le Bakugami qui permet de truffer un terrain instantanément avec des mines qui se déclenchent sous la simple volonté de leur utilisateur. Si cette technique représente une arme défensive excellente, elle peut aussi servir d'instrument pour farce aquatique. En faisant sauter ses objets explosifs dans l'eau, Isamu avait invoqué un petit tsunami qui avait pour mission de venger ses habits imbibés d'eau en aspergeant la pauvre fille. Que voulez-vous demi-mesure et riposte raisonnable sont des termes qui ne font pas partie du vocabulaire du vieux borgne.

« Mouhaha ! C'est toi la chatte maintenant, une chatte toute mouillée en plus ! Mouahahah ! »

Évitons les remarques salace s'il vous plaît ! Le chef de guerre faisait bien entendu référence au félin ! Fier de son oeuvre, le général se trouvait toujours dans l'eau, entouré d'une hécatombe de poisson, conséquence funeste de son pétard géant.
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MessageSujet: Re: Au fil de l'eau   Au fil de l'eau EmptyVen 30 Mar - 20:56



*PETITE ? COMMENT ÇA « PETITE » ?!*

S’il n’en avait tenu qu’à elle, Akiane lui aurait sauté dessus pour ce simple mot, fierté oblige. Malheureusement, son interlocuteur tenait plus du taureau que de la souris, et elle dut se contenter de se promettre de lui faire bouffer ses chaussettes…un jour…dans une autre vie…une autre dimension…

L’étranger bondit, et atterrit avec grand fracas dans la rivière. La demoiselle sourit, voyant ses habits mouillés. C’était bien fait. L’expression malicieuse qui se peignit sur son visage l’amusa moins. Ce grand dadais, mesurant au moins deux ou trois têtes de plus qu’elle, pesant le double de son poids, avec un corps de guerrier rompu à bien des combats, il n’avait probablement pas la même notion du mot « jeu ». Tout à fait le genre de guerriers qui vous broient un os sans même le vouloir ni s’en rendre compte. Des brutes. Dangereuses qui plus est.

Preuve en fut fait lorsqu’il s’employa à répondre à son attaque. Akiane ouvrit béatement la bouche, avant de laisser s’échapper une insulte, que je ne me permettrais pas d’énoncer ici. Une vague honteusement énorme, comparé à sa petite giclée d’eau, bondit à sa rencontre et la culbuta comme un simple fétu de paille. Elle tenta bien de se débattre en criant (et surtout de maudire cet étranger), mais l’eau entra dans sa gorge, et l’étrangla à moitié avant qu’elle ne soit emportée sur plusieurs mètres. Quelque instants plus tard, Akiane se retrouva à quatre pattes, de l’eau jusqu’au épaule, crachant et toussant comme un damnée dans l’espoir de retrouver sa respiration. Ce bain avait au moins eut l’avantage de lui éclaircie un peu les idées. Juste un peu.

Alors qu’elle tentait de calmer ses envies de meurtres, l’étranger la qualifia de « chatte mouillée ». Trop c’était trop ! Non content d’être une brute et un tricheur, voilà qu’il la titillait pour la deuxième fois. Et il riait, se moquant ouvertement d’elle. Elle allait, non seulement lui faire bouffer ses chaussettes, mais ses chaussures et son slip avec ! Entendons-nous bien : l’amour propre de la jeune fille venait de passer à la machine à laver, c’était indéniable. Toutefois, dans le fond, elle s’en amusait et était ravie que la guerrier ai préféré lui aussi jouer plutôt que de l’étrangler.

Akiane se redressa en toussant encore un peu, et posa un regard noir sur son agresseur. Ses cheveux, trempés, lui cachaient la moitié du visage. D’un geste rageur elle les rejeta en arrière tout en s’assurant de n’avoir perdu aucun bijoux. Sa robe était plaquée contre son corps, épousant à merveille ses formes voluptueuses. Le tout aurait put être assez séduisant…s’il n’y avait pas ce regard meurtrier. Elle allait le tuer, le trucider, le lapider, l’émasculer… ou pas.

« Et ça rigole…Il faudra un jour qu’un homme m’explique ce qu’il y a de drôle à toujours vouloir affirmer sa supériorité en répondant au centuple la moindre taquinerie. Vous n’êtes que des brutes. Pas étonnant pour un barbare adepte de pétards et autres feux d’artifice… »


Quoique les mots puissent sembler durs, Akiane affichait clairement un sourire jusque derrière les oreilles et son ton était autant provocateur que bon enfant. Après tout, les mots étaient sa seule arme, qu’on lui pardonne de les utiliser quand on l’attaquait à coup de vagues monstrueusement énorme. Au moins douze mètres de haut. Et si vous avez du mal à imaginer qu’une vague créé dans une rivière puisse attendre douze mètres…c’est que vous avez une imagination bien limitée. Elle faisait au moins ça, la demoiselle en était convaincue. Du moins tentait-elle de s’en convaincre…

« …et puis il n’y a rien de plus dangereux qu’une chatte mouillé ! »

Sans crier gare, la jeune femme emplit à nouveau sa gamelle et tenta de jeter l’eau au visage de l’étranger pour les distraire le temps d’essayer de lui grimper sur les épaules. Qu’importe que l’opération fût un succès ou non. À partir de là, la guerre était déclaré. S’asticotant dans tous les sens, elle mit tout en œuvre pour faire chavirer ce taureau dans l’eau : éclaboussure, brimades, chatouillis,…elle s’accrochait vainement à ses vêtements, supposant qu’elle finirait par parvenir à faire contre poids et à renverser l’étranger. Pour ajouter du charme à la situation, elle s’employa à feulé comme une chatte outrée d’avoir ainsi été malmenée.

Certes, la tentative était veine, idiote, inutile, faible,…disons même très clairement débile. Mais lorsque vous voyez des poissons roses émerger de l’eau pour jouer aux échecs avec des bergeronnettes…Vous ne cherchez même plus à savoir si vos actes sont justifiés ou non. Akiane se sentait définitivement bien, et savoir qu’elle risquait la mort en provocant ainsi un seigneur était le cadet de ses soucis. Après tout, la mort n’était qu’une des nombreuses étapes de la vie non ? La dernière peut-être, mais elle n’en restait pas moins naturelle.

[hrp : encore mille fois désolé T_T]

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MessageSujet: Re: Au fil de l'eau   Au fil de l'eau EmptyMar 3 Avr - 2:46

Les bras croisés, le regard dominateur, fier de sa riposte dévastatrice et humide, le général pensait avec raison que cette jeune péronnelle admettrait sa défaite. Il faut dire qu'il n'avait pas fait dans la demi-mesure. Mais quel que soit le champ de bataille où il se trouvait, l'objectif d'Isamu était toujours de l'emporter, quoi que sur ce coup la il s'était peut-être laissé emporté. De toutes les manières ce n'était pas un peu d'eau qui allait lui faire grand mal et bientôt, les courbes délicieuses de la jeune femme ne passèrent pas inaperçues quand son regard coquin scruta avec plus d'attention sa cible trempée. Pas mal du tout finalement ! Voilà une vision qui l'émoustilla, seulement si le visuel était agréable, on ne pouvait pas en dire autant du sonore.

Pourquoi a-t-il fallu qu'elle le traite de « barbare adepte de pétards et autres feux d'artifice » ? Sur le coup, le visage du vieux chef de guerre vira au rouge vif sous l'effet de la colère. Il admettait bien qu'il était un adepte de pétards et de feux d'artifice, comme tous les guerriers de son noble clan, mais comment pouvait-elle comparer les habitants de Kobuta à des barbares ? Un peuple paisible et fier qui ne demandait rien d'autre qu'on le laisse vivre en paix dans ses contrées verdoyantes.

« Toi la ! Tu commences sincèrement à me les briser ! Tu vas retirer ce que tu viens de dire, ou je te couperais ta langue de vipère ! »

On avait l'impression d'assister à une bagarre de gamin ! Isamu ne faisait pas vraiment honneur à son rang. En toute logique il aurait du simplement tourner les talons et laissé cette femme à son triste sort. C'était sans compter sur son obstination qui avec l'âge ne s'était pas amélioré. Un attribut que semblait partager sa naïade rousse. En effet il fut surpris de se voir assailli de manière si féline.

« Mais ! Tu es folle, tu vas arrêter cela démone ! »

Il y avait en effet matière à se poser des questions sur la santé mentale de la jeune femme, ce qui n'ôtait rien à l'extrême vivacité qui empreignait ses gestes. Aussi insaisissable qu'un courant d'air, la féline harcelait le général qui avait du mal à conserver son équilibre debout au milieu du lit de la rivière.

Finalement il réussit à attraper un bout de l'étoffe de vêtement de son agresseur, mais hélas se fut au prix d'une lourde chute dans l'eau, accompagné d'une grosse éclaboussure. C'était au tour d'Isamu de boire la tasse, le voilà étendu au milieu des poissons morts suite à sa première explosion. Vu sous cet angle, cette poiscaille avait l'air appétissant et lui permettra surement de récupérer toute l'énergie qu'il avait dépensée pour se défaire de la petite démone.

« Voilà tu es contente ! Tu as vraiment réussi à m'énerver cette fois ! Je te rappelle que c'est toi qui as lancé les hostilités en premier. »

C'était vrai, mais le général avait peut-être jeté de l'huile sur le feu inconsciemment. Il se rendit compte qu'il avait dans la main un morceau de tissu, tissu qui se trouvait sur le corps de l'écervelée et qu'il avait dû arracher en s'écroulant dans l'eau. Euh... Espérons qu'il ne couvrait pas une zone trop sensible. Quoi que non ! Un peu de frivolité ne déplairait pas au vieux satyre !
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