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 Une rencontre fortuite !

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Yamada Masaru







Yamada Masaru

■ Clan Ondorie ■
|Capitaine|

Sexe : Masculin ; Age : 36
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Feuille Perso'
▲ Surnom :: Marche Mort
▼ Relations ::
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Une rencontre fortuite ! 474498Gauche20/2100Une rencontre fortuite ! Vide2  (20/2100)

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MessageSujet: Une rencontre fortuite !   Une rencontre fortuite ! EmptyMar 8 Nov - 15:42

Il était tôt ce matin lorsque le capitaine, Masaru Yamada se réveilla. Le soleil pointait à peine le bout de son nez et pourtant il était réveillé près pour un long voyage en territoire Ryuuji. Le trajet ne serait pas de tout repos puisqu’il aurait à traverser la chaine de montagne Shuho à l’Est. Mais il connaissait plutôt bien ce trajet. L’homme avait souvent voyagé en territoire Ryuuji lorsqu’il était enfant. Sa mère souhaitant lui faire découvrir ses origines et sa culture. A l’exception de leur ville forteresse d’Uma, le territoire était essentiellement composé de vastes plaines légèrement vallonnées. Au printemps cela était magnifique à voir. Mais aujourd’hui Masaru n’y allait pas pour s’amuser et profiter des beautés de ce pays. La veille Tayake Shin lui avait demandé de se rendre à Ryuu et d’y rencontrer le Seigneur Ryuuji Niwa afin de leur proposer l’aide Ondorie à la reconstruction de la ville. Masaru avait opiné du chef et sans un mot s’était rendu dans ses appartements afin de préparer son paquetage. Il avait du mal à comprendre pourquoi on l’avait choisi. Il n’était pas de nature très bavarde et ne ressemblait en rien à un diplomate. D’autre capitaines auraient surement étaient plus aptes à remplir se genre de mission. Peut être était-ce ses origines Ryuuji qui avaient pesé dans la balance. Le Capitaine mis cela de côté et commença son voyage.

La matinée passa plutôt rapidement. Sur un terrain plat, il était facile de se déplacer à bonne allure. En outre les terres Ondorie étaient plutôt sures, et il était rare que les voyageurs se fassent attaquer. Il arriva sur les coups de midi au seuil des montagnes Shuho. La le constat était tout autre. De nombreux mercenaires se cachaient dans ces montagnes et il était très difficile de leur mettre la main dessus. Les montagnes s’étendaient sur des centaines de kilomètres et le relief du terrain rendait toute manœuvre militaire extrêmement délicate. Masaru aurait donc besoin de force pour franchir ces montagnes. Il déplia son paquetage et sortit quelques morceaux de viande séchés ainsi qu’une boulette de riz. Une fois rassasié il se mit en route. Le capitaine Ondorie connaissait assez bien ces montagnes ainsi que les chemins à emprunter pour ne pas être inquiéter. Mais les mercenaires étaient des nomades et avec eux on pouvait s’attendre à être attaquer n’importe où. Une heure passa et il n’avait toujours pas été inquiété. L’homme était plutôt connu dans la région. Ses exploits en tant que capitaine et ses fréquents allers-retours dans ces montagnes lui avaient valu une petite renommée. Car lorsqu’on l’attaquait katana en main, il fallait être près à y mettre sa vie. Et les mercenaires préféraient souvent les proies plus faciles. Néanmoins, il resta sur ses gardes, focalisant son attention sur son ouïe. Après quelques heures il passa en toute sécurité le col et entama la descente. Ce fut au bout de quelques minutes qu’il entendit un légers bruit sur sa droite. Ce dernier se répéta plusieurs fois. Masaru continua d’avancer faisant semblant de n’avoir rien entendu. Il vit du coin de l’heure une ombre le dépasser sur sa gauche. L’homme en était désormais sûr. Il était suivi. Délicatement il posa sa main sur son Tsuka, près à contrer toute attaque. Les minutes passèrent et les hommes ne l’attaquaient toujours pas. Masaru en conclu qu’ils doutaient. Il était certes seul, mais son gabarit et la rigidité de sa défense pouvait laisser quelques doutes à l’agresseur. Se basant sur ce fait, il prit l’initiative et s’arrêta.

« Mon nom est Yamada Masaru, Capitaine Ondorie. Je sais que vous vous cachez bandes de larves ! Attaquez et mourrez. Ou bien fuyez. Pour vous il n’y a pas d’autres alternatives. »

Il avait parlé fort, d’une voix puissante et menaçante. Désormais il attendait. Les assaillants devaient désormais être pris au dépourvu. Ils ne s’attendaient pas à devoir prendre une décision maintenant. Masaru attendit comme cela plusieurs minutes mais personne ne vint. Il avait beau observer les buissons aux alentours il ne voyait rien. Il repris donc la route tout en restant aux aguets mais plus personne ne vint l’importuner et il put atteindre les plaines Ryuuji en fin d’après midi. Il vit alors une auberge et alla y faire une halte. Il prit un verre de saké et écouta les discussions alentours. Les gens parlaient de tout et de rien. De s rumeurs de guerre venant du Sud mais également du jeune Prince Ryuuji. Masaru ne l’avait encore jamais rencontré et ne savait même pas à quoi il ressemblait. Petit, il avait vu son père lors d’un défilé à Ryuu. Il avait également vu son fils, le Seigneur actuel. Mais il n’était alors qu’un enfant. Après avoir bien but il se mit en route vers la ville de Ryuu qui n’était plus qu’à quelques kilomètres. Ils les avaient fait en compagnie d’un groupe de voyageurs afin d’obtenir des informations. Mais tout se qu’il avait réussi à savoir était que le Seigneur se déplaçait beaucoup et qu’il était plutôt difficile de savoir où il se trouvait actuellement. Masaru abandonna le petit groupe à quelques kilomètres de la ville et pris la direction d’un petit lac caché dans un bosquet. Il connaissait bien la région et il savait qu’il serait tranquille ici et pourrait se laver en toute discrétion. Il ne comptait pas se présenter devant un Seigneur tout transpirant. Arriver près du lac il examina les lieux. Personne ne semblait être là. Il enleva donc ses affaires et les posa délicatement sur un rocher. Puis il piqua une tête dans le Lac. Après quelques minutes il ressortit et profita du soleil pour se sécher. Une fois fait il remit ses affaires. C’est alors qu’il vit un jeune home un peu plus loin. L’homme était plutôt bien habillé et devait surement être un noble du coin. Il pourrait surement lui dire où se trouve le Seigneur Ryuuji. Masaru s’approcha. Le jeune homme était assis sur un rocher, observant le Lac. Personne ne semblait l’accompagner. Il était jeune, plutôt élancé. Ses cheveux noirs ébène étaient plutôt longs. Il s’agissait du genre de jeune qui devait faire chavirer quelques têtes. En arrivant à sa hauteur Masaru s’inclina légèrement.

« Bonjour jeune homme. Je suis en mission ici, et j’ai un document à soumettre à votre Seigneur. Savez-vous où il se trouve ? Cela m’aiderait. »
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Ryuuji Niwa







Ryuuji Niwa

■ Clan Ryuuji ■
|Seigneur|

Sexe : Masculin ; Age : 30
Messages : 219

Statut : Seigneur de Ryuuji
Yomigami Arme d'Hast

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▲ Surnom :: Okane no Tensai.
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MessageSujet: Re: Une rencontre fortuite !   Une rencontre fortuite ! EmptyDim 13 Nov - 5:35

Si l'enfer est celui que j'imagine,
alors le sang que j'ai fait couler sera le versant d'une rivière sans fin...


Longues sont les blessures à cicatriser, et même ainsi on ne peut avoir aucune certitude qu'elle disparaisse à tout jamais. Certaines restent pour toujours et cisèlent dans la chair une marque indélébile. Ryuu n'était certes pas de sang et d'os mais la voir ainsi meurtrie donnait à Niwa le sentiment d'avoir été lui-même victime de ces ravages. Cette ville était toute sa vie, il y vivait depuis sa plus tendre enfance et n'avait été élevé que dans l'intention d'en devenir le maître. Or il n'avait rien pu faire pour la protéger et avait été le dernier à entrer dans la bataille, arrivant trop tard pour circonscrire le mal avant qu'il ne s'en donne à coeur joie. Le pire avait été évité grâce à son concours mais ce n'était pas un réconfort suffisant pour se dire qu'il était à la mesure de son titre de seigneur. Excessivement jeune au côté de ceux qui partageaient avec lui cette vocation, il en était réduit à se demander si son accession au trône n'était pas prématurée. À n'en pas douter, son couronnement avait été précipité par la mort de son père, et plus que jamais celui-ci lui manquait.

Le poids des mots n'avait longtemps eu aucune influence sur lui, mais ceux de son géniteur avaient toujours fait partie des rares à savoir viser juste. Sans doute aurait-il su lui dire quoi faire – et il ne serait même pas question de ces doutes s'il était toujours en vie, puisqu'il remplirait toujours ses fonctions avec brio. Le seigneur avait horreur de se remettre en question mais devait toutefois s'y résoudre quand cela s'avérait nécessaire, et cela ne faisait qu'accroître son malaise. Désorienté, il sautait sur la première occasion de se changer les idées en s'éloignant des vestiges de ce qui avait autrefois été son territoire. Le voir en ruines ne faisait que retourner le couteau dans la plaie et plus loin il en serait, mieux il se porterait. Délit de fuite, pourrait-on dire, mais hormis prêter main-forte aux hommes qui s'étaient dévoués pour la restaurer, il n'y avait rien qu'il puisse faire. Qu'est-ce qu'un souverain qui n'a aucun royaume sur lequel régner ? Il avait été indigne de la confiance placée en lui et n'était plus digne du pouvoir qu'il avait pourtant mérité en versant sa sueur et son sang.

Ignorant sa propre qualité, il en venait à douter de pouvoir l'assumer plus longtemps, et s'était mis malgré lui en quête d'un successeur qui pourrait reprendre le flambeau mieux qu'il ne l'avait fait. Sans vraiment y songer, bien sûr – ne fut-ce que par orgueil. Céder si facilement une place où il avait eu tant de mal à se hisser ne lui serait pas si facile. Mais il lui faudrait gagner en confiance s'il voulait avoir les épaules de le supporter sur le long terme. Juvénile, il lui manquait l'expérience. Que ce soit celle de gouverner, de l'art de la guerre ou tout simplement celle de la vie. Perdu dans ses pensées, il avait quitté le palais une canne à pêche à la main pour se diriger vers le lac le plus proche. C'était le type même de l'activité qui lui était insupportable, requérant trop de patience pour un Ryuuji pure souche. Peut-être qu'aller contre sa nature l'aiderait à revoir son jugement et à se forger une opinion plus objective sur sa condition actuelle. En l'état, il était persuadé de ne pas mériter que son peuple le suive aveuglément, de n'être pas à la hauteur des enseignements qu'il avait reçus. Qu'en tant qu'hériter, il était un échec. Et il était de son devoir de tout faire pour y pallier dans les plus brefs délais.

Quant à savoir s'il s'en sentait capable, la réponse était négative, mais il allait le falloir aussi longtemps qu'il n'aurait personne à qui confier cette lourde tâche et tout ce qu'elle implique. Sans cesser de lutter contre lui-même, de chercher à démêler le vrai du faux, qui sait combien de temps il passa à proximité de cette étendue d'eau... Il fallut qu'une voix s'élève pour le ramener à la réalité, un frisson le parcourant en constatant la chute de la température ambiante depuis qu'il avait pris place. Détaillant les environs, il n'eut pas grande peine à en déterminer la provenance, avisant sans plus tarder le corps massif de l'étranger – car c'en était un. Sa tenue suffisait à le prouver pour qui vivait dans les parages. Pourtant, il lui parut voir dans son attitude un détail familier, une nuance qu'il crut reconnaître, mais sans doute n'était-ce qu'un songe. Au loin, le crépuscule ne serait plus très long à faire son apparition... En dépit des cercles concentriques provoqués par la nage dynamique de cet inconnu, il n'avait remarqué sa présence que quand il s'y était directement adressé, soulignant son absentéisme.
Hélas mon brave, cela fait désormais bien longtemps que le dernier seigneur légitime à avoir endossé ce titre nous a quitté. Une triste perte, et nous n'avons eu droit qu'à son bon à rien de fils en lieu et place pour le remplacer. Nous ne savions pas encore combien nous allions regretter cette décision !
Avec une carrure pareille, l'homme devait être fort comme un bœuf, et plus il le voyait de près, plus Niwa en était convaincu. Pourtant, son ton était aussi courtois que ses paroles alors qu'il se serait attendu à un discours plus bourru. Les apparences sont parfois trompeuses, même s'il doutait fort que ses compétences physiques soient à remettre en cause pour autant. Le détaillant plus avant, il en vint à se dire que même avec la réputation qu'avaient les siens pour ce qui est du combat au corps à corps, il était possible que ce colosse rivalise avec eux sans trop de mal. Taillé dans la roche, il était nanti d'une musculature au volume respectable, et son visage buriné fit deviner au maître des lieux qu'ils devaient avoir une dizaine d'années de différence si ce n'est plus. Que pouvait bien lui vouloir un homme de cette stature ? Non pas qu'il soit déjà très familiers des messagers mais ils étaient en général connus pour être vif et rapides, et s'il ne pouvait clamer que cet individu ne l'était pas son physique n'aidait pas à la discrétion. Après avoir marqué une courte pause, il poursuivit toutefois, ne le quittant du regard que pour surveiller sa ligne du haut du rocher où il s'était installé plusieurs heures auparavant.
Quant à l'actuel tenant du titre, vous l'avez devant vous. N'ayez crainte, en dépit de toute mon incompétence, je me pense quand même en mesure de transmettre un message à celui qui prendra ma suite dès que je l'aurai désigné. Puis-je savoir ce que me vaut l'honneur de cette visite ? Je pense savoir qui vous envoie, mais cela ne m'éclaire pas sur les raisons de votre venue. De plus...
Se faisant plus perçantes, ses pupilles ambrées portèrent sur les rochers les plus proches. Depuis qu'il avait repris ses esprits, il sentait de mauvaises ondes en émaner et cela n'avait fait que se confirmer au fil des secondes. Son instinct était à l'image du dragon à l'effigie duquel avait été créé son blason, et détecter des intentions néfastes était un jeu d'enfant même s'il n'était pas aux yeux de sa forme. Certain qu'on ne puisse le discerner de là-bas, il sépara ses doigts de la canne pour leur faire effleurer la hampe de sa naginata, qui l'avait suivi même dans ce contexte inhabituel. S'il ne se pensait plus capable d'être seigneur, il n'en restait pas moins guerrier et ne renoncerait pas de sitôt au port de cette arme riche en symbolisme. Son regard se durcit alors qu'il serrait les dents, ses pupilles s'animant d'une lueur flamboyante alors qu'il fixait sans discontinuer ce point précis du décor par-dessus la solide épaule de son vis à vis. Enfin, il reprit la parole, calculant minutieusement le volume de sa voix pour être sûr que pas un mot n'irait assez loin pour être entendu de ces intrus.
...Je crains que vous n'ayez été suivi, sans vouloir vous offenser.
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Yamada Masaru







Yamada Masaru

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MessageSujet: Re: Une rencontre fortuite !   Une rencontre fortuite ! EmptyJeu 24 Nov - 18:01

La réponse du jeune homme l’interpela quelques instants. A peine lui avait-il posé une question qu’il commençait déjà à dénigrer le nouveau Seigneur Ryuuji. Faisait-il partie de la caste qui n’aimait pas le Seigneur actuel ? Masaru savait que dans certain clan parler de cette façon pouvait couter très cher. Néanmoins ce n’était pas cette réponse qui avait attisé sa curiosité mais plutôt la manière dont il avait répondu. Il n’y avait eu là aucune colère, aucun dépit et même une absence de sarcasme. Non, en fait cela ressemblait plus à une simple constatation. Ce genre de réponse était rare, surtout venant d’un jeune homme, ces derniers ayant plutôt l’habitude de se laisser envahir par leurs émotions. Masaru sentit alors le regard de son interlocuteur se porter sur lui. Il le détaillait. Le Capitaine voyait souvent ce genre de regard. Il savait que sa carrure avait tendance à provoquer une certaine surprise. Ce regard fut cependant bref et le jeune homme continua.

"Quant à l'actuel tenant du titre, vous l'avez devant vous. N'ayez crainte, en dépit de toute mon incompétence, je me pense quand même en mesure de transmettre un message à celui qui prendra ma suite dès que je l'aurai désigné. Puis-je savoir ce que me vaut l'honneur de cette visite ? Je pense savoir qui vous envoie, mais cela ne m'éclaire pas sur les raisons de votre venue. De plus..."

Cette réponse stupéfia Masaru même s’il n’en montra rien. Un Seigneur se critiquant lui-même. Voilà un fait bien rare. Certain aurait trouvé cela défaitiste mais le Capitaine Ondorie préférait ce genre de réaction à l’arrogance toute puissante de certain Seigneur. Le défaitiste pouvait faire preuve de grande réflexion et d’un courage auquel il ne croyait même pas. Ce genre de Seigneur pouvait changer. On pouvait leur faire prendre confiance en eux et alors ils devenaient de grands meneurs d’hommes. A l’inverse l’arrogant lui, foudroyer par sa vanité, ne revenait jamais en arrière. Entrainant souvent dans a mort des milliers de personnes. Le poids qui pesait sur les épaules du Seigneur Ryuuji était perceptible. Comment après la mort d’un Grand Seigneur, lui, un jeune homme inexpérimenté pouvait diriger le pays ? Qui plus est un pays qui avait du mal à se relever de la grande guerre qui l’avait frappé. Masaru allait lui répondre quand il sentit le regard du Seigneur se faire plus perçant. Il venait sans doute de sentir la présence des quelques mercenaires qui le suivait depuis de bon nombres de kilomètres déjà. Masaru savait qu’il était suivi pourtant ses poursuivants avaient été prudents, et le fait que le Seigneur les perçoivent si facilement l’impressionna. Il prit alors doucement la parole.

"...Je crains que vous n'ayez été suivi, sans vouloir vous offenser."

Il n’y avait aucune offense la dedans. Si Masaru avait su qu’il avait devant lui le Seigneur Ryuuji il aurait lui-même tué ces hommes bien avant. Mais si ces derniers avaient décidé de le suivre que pouvait-il y faire ? Ils se seraient bien décidés à l’attaquer un jour ou l’autre. Que pouvait-il faire contre la bêtise humaine ? Ces hommes avaient du se sentir insulter lorsqu’il les avait apostrophé dans les montagnes, et avaient décidé de revenir à la charge. Masaru tourna alors légèrement le dos au Seigneur et aperçu les hommes qui commençaient à sortir des sous bois. Ils étaient quatre. Chacun muni d’un katana. Il soupira et regarda une nouvelle fois le Seigneur Ryuuji.

« Harf je crois que vous avez raison. Je vais m’en occuper mais avant laisser moi vous donner cette lettre du Seigneur Ondorie. Tout est expliqué la dedans. »

Masaru avait ouvert son Kimono et sortit un rouleau de parchemin fermé à la cire avec le sceau Ondorie dessus. Il l’avait donné au jeune homme et était ensuite partit à la rencontre des faces de gueux qui en voulait à sa vie. Ces étaient tous vraiment laids, et rien qu’à leur odeur Masaru su qu’il avait du errer pas mal de temps dans les montagnes. Il sortit son Katana de son Saya de la main droite et fit face à ses opposants. Ces deniers firent un arc de cercle autour de lui afin de pouvoir l’attaquer de plusieurs côtés. Masaru détendit tout ses muscles pour les rendre plus souple. Le premier attaqua de haut en bas d’un coup puissant. Masaru pivota, évitant le sabre et transperça la poitrine de l’homme. Immédiatement le second se rua vers lui visant l’aine du Capitaine. L’officier para et d’un revers meurtrier trancha la gorge de son adversaire. Le troisième en profita pour l’attaquer dans son dos. Masaru se jeta sur sa droite, roula, et se remit debout. A cet instant son opposant abattit sa lame d’un arc meurtrier, mais le Katana de Masaru se leva et coupa les doigts de l’agresseur qui hurla. Il enfonça alors sa lame dans la chair de l’homme, lui coupant l’épine dorsale. Il pivota alors près à recevoir une attaque du dernier homme mais celui-ci n’avait pas attaqué. Il était resté là, presque paralyser. Tout était allé si vite. Masaru rengaina son Katana et regarda l’homme.

« Ne fais pas l’idiot mon garçon. »

Le regard de l’homme se posa sur les cadavres de ce qui semblait être ses amis. A cet instant Masaru sut que l’homme allait faire une bêtise. Dans un élan de rage l’homme fonça vers l’officier et tenta un coup d’estoc. D’un revers du dos de la main Masaru dévia la lame et abattit un violent coup de poing sur la tête de son adversaire. Un bruit à soulever le cœur retentit et le nez de l’homme se cassa. Son Katana tomba et avant qu’il ait le temps de se redresser un second coup de poing vint frapper son foie. L’homme s’affala par terre de douleur.

« La vie est un bien précieux. Tu devrais faire en sorte de la préserver. Maintenant part. »

Laissant l’homme à terre Masaru revint sur ses pas et s’approcha du Seigneur Ryuuji. L’homme venait à peine de terminer la lettre. Il le regarda dans les yeux de son regard gris-bleu.

« Je suis Yamada Masaru, Capitaine Ondorie. Le clan a décidé de vous aider à reconstruire votre pays. Vous n’êtes pas seul à porter la lourde charge de remettre sur pied votre clan. Ma présence ici en tant que messager est un signe fort que les temps changent.»

Le clan Ondorie prenait à cœur le rétablissement du clan Ryuuji. En envoyant un Capitaine et non un simple messager montrait cette volonté de rétablir un clan prospère.



********************
Ps : Je te laisse dire cequ'il y a dans la lettre. je ne suis aps vraiment censé savoir de quoi il en retourne exepter qu'il s'agit d'une proposition d'aide à la reconstruction.

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