Le début d'une aventure. [ PV Mori Isamu ]

Asumi, errait depuis cinq jours, à dos de son étalon noir qui trotait silencieusement. Les oreilles légèrements relevés, il demeurait aux aguets, perçant le moindre faux mouvements. Une forêt s'étendait devant, la jeune femme. Lors de son voyage, elle du affronter des intempéries qui avaient cessé. Le ciel s'épaississait. Des nuages grisâtres se baladaient lentement. Elle hota le visage, et ses yeux rouges s'emplirent de larmes. La jeune fille regrettait son père qui lui avait fait promette de garder le secret de sa réussite. Les sabots du cheval retentissait, au sein du silence limpide. La forêt, s'étendait à perte de vue. Une multitudes de plantes, résidaient en ce lieu prospère.

Au cour de sa route, l'ex héritière, avait croisé, beaucoup de personne, toutes différentes les unes des autres. Mais une seule d'entre elle, l'avait émue. Un jeune garçon qui avait perdu son père au cour d'un affrontement contre des criminels. Il lui rappellait, sa jeunesse. Une petite fille qui n'avait pas profiter de la douceur de la vie, et qui travaillait dure, afin de rendre fier son père. Pourtant, elle n'eu pas le choix de le délaisser, à son destin. La vie, étant rude, elle ne pouvait le prendre sous sa responsabilitée.

Des goutellettes tombèrent sur le visage pâle, de la jeune femme qui restait calme. Elle ne dormait pas. Mais ses yeux éclots, et sa position allongés, sur le dos du destrier, semblait dire le contraire. La méditation lui permit de séjourner tranquillement.
La pluie battante, résonnait, comme une mélodie envoutante. Derrière la végétation florissante, se trouvait une grande ville fortifiée. Du sud à l' Est, elle avait commencé son périple. Enfin, sa première destination, s'achevait. Les narines de l'étalon expulsèrent de la bué. La fraicheur, fit friçonnait, Asumi qui se réveilla, brusquement.

<< Il fait un temps de chien. Calme-toi, Hiroshi. >> s'exprima-t-elle en caressa le museau de son fidèle animal, afin de l'apaiser du bruit qui provenait de ville.

L'activitée humaine, résonnait. En avançant, de quelques pas, un chemin menant à Kobuta apparu. Elle le suivit, avec ambition, que dés son arrivée, il lui fallait trouver une auberge, ou elle pouvait être acceuillitet logé. L'argent ne risquait pas de lui faire dafaut.
En effet une famillede paysan, lui avait offert, une maigre ration de Ryo, mais, qui pourrait savérer utile. De plus, il lui restait l'argent, que son père lui avait offert à chaque s anniversaires. Un craquement, se situant, à l'arrière, la fit tressaillir. Elle se tourna. Mais, à sa grande stupeur, ce n'était rien qu'un écureuil qui grignotait une noisette, tombée, d'un chêne. Il lui était difficile d'avancer. De la boue recouvrait le sol.
Elle marchait avec acharnement. Cependant, la terre humide, ne se trouvait pas être le seule facteur, de son affaiblissement. Le peu de sommeille, qui lui manquait en était la cause de sa lenteur. La fatigue la submergeait.

Lorsqu'elle arriva à Kobuta, elle croisa, un civile qui accepta de la menait à une auberge. Celle-ci était modeste, mais cela suffisait à la jeune fille. Le cheval, fut emmené à l'écurie par un palefrenier. Hiroshi l'adopta immédiatement. Il hénissait de compassion. Asumi riait aux éclats, face au comportement de son destrier. L'auberge, comportait une salle principale, le salon qui consistait à recevoir les clients, afin de les nourir, des chambres à couché, une salle d'acceuil, une cuisine et des thermes. La salle à manger, détenait beaucoup de nouveaux venus, qui appréçiaient la nourriture. Asumi s'installa à une des tables, discrètement. Une servante, qui la rejoingnit lui demanda, ce qu'elle désirait.
Asumi exigea du bon thé chaud, et un bol de riz. Celle-ci alla en cuisine. Des voyageurs, la scrutaient du regard. Le Kimono de soie, au motif de fleur d'un bleu cyan, que portait la femme de petite noblesse, attirait ces derniers. Celle-ci, ne s'atardait pas à les fixer, d'un regard froudroyant. Ils détournèrent, leur yeux, sans demander leur reste.
Les yeux écarlates de Asumi, effrayait , nombreux prétendants, qui tout de même persister à l'inviter à se joindre à eux. Indifférante, à leur proposition, elle but, le thé qui avait été déposé à sa table. De la fumée, s'élevait de la tasse. Le bol de riz, arriva, peu de temps aprés. L'envie de se jetter dessus la nourriture, lui vint. Mais elle dégusta son met, dignement.

En cette soirée le vieux chef de guerre de Kobuta était en alerte, il y avait de quoi. Quelques heures plus tôt, un groupe d'assassins avait tenté de mettre fin à ses jours de façons fort honteuse, mais le vieux sanglier n'est pas du genre à se laisser tuer par le premier venu, les pauvres meurtriers ont pu s'en rendre compte et maintenant ils peuvent témoigner que la lame d'Isamu ne s'est pas émoussée avec le temps au contraire, elle était aiguisée et robuste, prête à trancher les montagnes et détruire des vies.

Le sang de ses victimes n'avait même pas encore refroidie, que le militaire ordonna à sa garde d'inspecter la ville de fond en comble. Ce genre d'assassins n'agissait pas seul en règle générale, il y avait probablement un ou des complices qui se terraient dans l'ombre de l'imposante citadelle, mais les débusquer n'allait pas être chose aisée, si bien qu'Isamu décida de se joindre à ses troupes et de se participer aux recherches.

La pluie était forte et les gouttes d'eau traversaient le ciel obscur de la cité comme une volée de flèches d'argent froide. Très vite l'épais manteau de paille qui recouvrait ses habits perdit son efficacité face à cette pluie battante, l'humidité commençait à s'installer et le tissu ocre de son Dobuku petit à petit se gorgeait d'eau. C'est à ce moment qu'un de ses soldats attira son attention sur la présence d'un cheval noir dans une étable. Une bête bien nourrie et surtout fatiguée, elle semblait venir de loin, le chef de guerre se pencha pour examiner les sabots de l'étalon et y décela des débris végétaux, il en conclut que cet animal avait traversé les bois récemment. Voilà des éléments qui permettent de nourrir quelques suspicions, mais tout cela devait être vérifié. Le palefrenier n'était pas sur les lieux, aussi il en déduit que le maitre de ce magnifique étalon devait séjourner dans une des auberges attenantes à cette écurie.

Isamu décida de rentrer seul dans l'établissement qu'il pensait receler les malfaiteurs. Le chef de guerre n'avait comme escorte que ses deux sabres qui sentaient toujours le sang frais de ses précédents ennemis morts. Un homme tel que Isamu Mori est connu de tout le clan Kobutama, aussi des qu'il fit son entrée dans l'auberge, il fut accueillit en grande pompe par le tenancier, chose qui déplut au militaire qui aurait préféré une introduction plus discrète, mais puisque le mal était fait, il commanda une bouteille de saké et de quoi se sustenter. Le général se permettait ce genre de relâchement, car il ne sentait aucune envie meurtrière dans cet endroit, tous les occupants du lieu n'était que de simples et paisibles voyageurs, sauf une...

Comment une femme de cette classe aurait pu échapper à l'œil expert du général, elle était là, seule mangeant avec dignité sa pitance, quelle prestance ! Quelle beauté ! Mais il n'y avait pas que cela qui attirait le regard du vieux chef, les loups se reconnaissent entre eux, les guerriers aussi. Isamu décida donc d'initier le dialogue, il se rapprocha donc de la jeune femme avec la bouteille de saké et deux tasses et autoritairement les posa prêt d'elle avant de déclarer :

« On rencontre que très rarement des fleurs d'un bleu aussi vif, dans ce genre d'établissement. »

Le sanglier faisait allusion aux habits de soie de la demoiselle, un accoutrement que portait en principe certain noble.

« Permettez-moi de vous offrir ce saké qui égayera ce repas modeste. »

Le bruit du liquide qui remplissait la petite coupelle ponctua sa phrase, silencieusement le vieux général attendait la réaction de l'inconnue.

Des cris perçant, éreintaient, la bourgeoise. Certains civiles, discutaient, pendant que d'autres, terminaient leur repas. Chacuns, activement ou sereinement, se consacraient à leur activité. Les servants, se pressaient de servir, les derniers clients. L'ambiance, devenait, agitée.
La pièce était joliement décoré de Kegon Engi Emaki ( peinture japonaise ) qui représentait le dieu du clan Kobutama. Un kami sous la forme, d'un immence sanglier. Les traits noirs fins, accentuait la silhouette du divin qui se tenait debout, comme un détenteur, surveillant ses troupes.
La lumière, diffusée, par les bougies, éclairait faiblement la salle. Une odeur de poisson séché, se répendait.
Le corps de la jeune femme, témoignait du peu de nourriture, qu'elle recevait. Mais le Yukata, camouflait, la maigreur. L'estomac, réclamait plus de vivre. Asumi, jetta un coup d'oeil, au sein de sa ceinture. L'argent n'était pas si suffisant pour aquerir un plat suplémentaire.

Ayant un ouïe dévélloppé, elle distingua les pas d'un inconnu qui pénétrait, au coeur même de la salle. Un acceuil prestigieux, se déroula sous ses yeux ébahies. Les vêtements, les armes, et l'attitude de ce dernier, correspondaient à un homme de classe trés élevé, et trés respecté de tous. La première impression de la bourgeoise, fut l'étonnement, puis l'admiration. Il ressemblait à un soldat de trés haut niveau, voir à un capitaine. Une émanation nauséabonde, s'élevait dans les airs. Elle semblait provenir de l'homme mystérieux.

Tandis qu'elle s'empressait d'absorbé les dernières gouttes du breuvage, l'inconnu la rejoignit à sa table, et en y déposa deux tasses, avec fermeté.

« On rencontre que très rarement des fleurs d'un bleu aussi vif, dans ce genre d'établissement. »

Les paroles de cette homme plus âgé qu'elle la touchait énormément. Néanmoins, la méfiance demeurait face à ce soldat, de stature imposante. Elle aquiesçai l'invitation en hocha de la tête, et le sourire aux lèvres. Une fois, la boisson versé, elle saisit la tasse, en osant pencher sa manche, de manière à laisser entrevoir, la peau délicate et blanche de son poignet. Elle testait le Général.
Allait-il craquer ?

<< Pour ainsi dire, la fleur délicate qui coule dans mes veines, reflète seulement, qu'une part de ma personnalitée, mon chère seigneur. Et vous que faîtes vous, en ce lieu ? >>

Elle lui souria, tout en abaissant ses yeux écarlattes. La vue des deux Katana, de ce dernier, provoqua en elle, une crainte immence. Etait-il vraiment un protagoniste de l'armée ? Ou un simple bandit ?

La main gauche, de la bourgeoise se hissa jusqu'à l'un des Katana, se trouvant sur le cotée, de son bassin. Le rythme de son coeur augmentait de vitesse. Au moindre gestes déplacés, de cette homme, qui possédait pourtant une vertu diplomate, serai un acte impardonnable, pour la demoiselle ( Asumi ).

En découvrant son poignet, la jeune étrangère se trahissait. En effet en plus d'admirer la peau lisse et aussi pale que la nacre d'un coquillage marin, le sabreur put se rendre compte que les mains de la demoiselle n'étaient pas celles d'une fille d'une bonne famille. Les doigts de cette fille mystérieuse présentaient tous les attributs d'un bretteur expérimenté, le sabre qui était disposé à ses côtés n'était donc pas décoratif. Un sourire égaya un instant le visage bourru du général, tandis qu'il faisait mine de se mettre à son aise.

« Je vois que vous n'avez pas froid aux yeux, j'adore les femmes qui ont de l'aplomb. »

Un rire tonitruant ponctua sa phrase, la seconde d'après le vieux sanglier engloutit d'une traite le contenu de sa tasse, cette rencontre l'avait mis de bonne humeur et il consentit à répondre à la demoiselle sur un ton jovial.

« Voyez-vous jeune fille, ce soir trois hommes ont tenté de me tuer, ce ne sont pas les premiers ni les derniers à essayer, je suis tout simplement à la recherche de leur complice, on soupçonne tous les voyageurs. »

La tasse du général se remplit de nouveau, puis une serveuse vint lui apporter un plat bien garni de brochette d'anguille. Le plat chaud et odorant avait l'air délicieux et le fin fumet qui s'en dégageait excitait déjà les papilles gustatives du vieux sanglier, dont l'appétit pour les bonnes choses était connu de tous. Mais avant de se jeter sur ses victuailles appétissantes, Isamu crut bon de vérifier un petit détail. Il y avait deux choses qui l'intriguaient, bien entendu la beauté de cette femme, mais surtout il désirait connaitre quel était le degré de maitrise au sabre de cette femme et pour cela il n'y avait qu'un moyen.

« Mademoiselle, je ne vous soupçonne pas, mais j'aimerai avoir une preuve concrète de votre innocence, aussi pardonnez le geste que je m'apprête à commettre. »

Aussi rapidement qu'une nuée de corbeaux affamés se jetant sur le reste d'une dépouille en putréfaction, Isamu dégaina son Wakizashi et d'un geste vif et franc visa la gorge gracile de sa jeune interlocutrice. Il n'y avait aucune haine ou hostilité dans ce coup, le chef de guerre testait les reflexes et la réaction de la jeune femme qu'il suspectait être une combattante. On dit souvent qu'un sabre ne ment pas, la manière dont un samouraï dégaine puis assène un coup est révélateur de sa vraie personnalité, un vétéran comme Isamu était la preuve que cet adage était vrai, ce simple coup d'estoc était dénonciateur de sa maitrise au combat et de sa détermination sans limite, mais qu'en était-il pour cette jeune demoiselle ? Et surtout allait-elle simplement parer l'attaque ou comptait-elle riposter ? Autant de questions qui rendaient cette petite entrevue intéressante.

L'inconnu, qui se détendait, s'émerveillait d'apercevoir, la peau si délicate et d'une blancheur immaculée de l'ancienne adolescente. Elle en déduit que ce dernier devait apprécier les femmes, de trés bonne chair et d'une jeunesse trés fraiche . Alors que l'homme, souriait d'un air amusé, Asumi scrutait de haut en bas la carrure de celui-ci. Il portait un cache-oeil, à son visage. Une empreinte qui témoignait de son ardeur, et de sa force. Un combattant de ce genre, constituerait un excellent professeur. Malgrés, l'apprentissage reçu, du maître de maison, Asumi était loin de dépasser, un protagoniste de l'armée. Contrairement, à son père, elle ignorait le métier de soldat. Etant née, femme, elle ne connaissait qu'une partie de l'enseignement qu'un militaire, apprenais entièrement durant son adolescence. Heureusement que quelques sens, qui s'étaient accru , aux files des jours, lui permirent de vivre, en étant un minimum confiante. Ainsi, L'ouïe, l'odorat et la vue, lui servirent non seulement d'autodéfense, mais également d'outils qui servaient à débusquer, lors de la chasse, des proies, à chercher un coin d'eau, afin de se désaltérer et se nettoyer, ainsi que de lui permettre d'espionner aux alentours.
La grande taille de Mori Isamu, fournissait probablement, un atout majeure, durant un duel. Les deux sabres, à sa taille, confirmait l'hypothèse de la Samurai. Le chef de guerre comportait une technique trés expérimentés. En effet, pour recouvrir à deux types d'armes, il fallait être compétant, et habile de ses mains.

L'analyse de la combattante s'interrompit, soudainement, quand Isamu, prit la parole.

« Je vois que vous n'avez pas froid aux yeux, j'adore les femmes qui ont de l'aplomb. »

Les propos de celui-ci déplurent à l'ancienne adolescente. Elle manifesta, sa colère, à travers un regard, empli de froideur. Les hommes, selon elle, était tous les même. Un humain qui pensait à jouer, avec le corps du sexe faible, et qui n'exprimait aucun remord, à l'égard de la femme, en la faisant souffrir. Cette allusion, provoquait en elle, un dégout considérable, pour le sexe opposé.
A la suite Isamu, s'esclaffait, afin d'accentuer sa phrase, puis, il avala le reste du liquide qui restait dans son verre. Une honteuse envie, de se mesurer à lui, la submerger. Un sentiment qui la hanter durant un moment.

« Voyez-vous jeune fille, ce soir trois hommes ont tenté de me tuer, ce ne sont pas les premiers ni les derniers à essayer, je suis tout simplement à la recherche de leur complice, on soupçonne tous les voyageurs. »

Les explications du Chef de guerre, revélaient, la raison pour laquel, il se trouvait à l'auberge. Il cherchait l'un des assaillants. Ce pourrait-il qu'il la supecte ? La jeune femme, se posait la question. Tandis que Isamu versait de nouveau sa tasse, et que la servante déposait le plat copieux qui embaumait le lieu, les maux de tête lui revenaient. Certains voyageurs, avaient quitté l'établissement, soit pour rejoindre leur chambre, soit pour s'amuser à l'extérieur, dans une maison de geisha. Le calme revenait, peu à peu.
Elle écoutait tant bien que mal, l'homme d'âge mure, mais la migraine lui causait une douleur interminable. Le dialoque de Isamu, ne put être perçu. L'attaque vif du soldat, arriva jusqu'à la partie antérieur du cou. Asumi, ne réussit pas à éviter l'assaut. Par la peur, elle ferma les yeux, en serrant les poings, attendant que la lame de metal, s'infiltre à l'intérieur de sa chair. Elle se rappella le secret de son géniteur. Les mots qu'il avait prononcé, étaient la clée de la réussite de sa famille. Même si elle ne parvenait pas à vaincre son adversaire, elle se devait au moins, de prouver à son père, qui reposait désormais en paix, qu'elle était l'enfant qu'il aurait tant aimer posséder. Ses yeux s'ouvrient subitement et croisèrent ceux de l'homme. A l'intérieur de ses derniers, il s'imprimait une étincelle qui palpitait comme une flamme qui crépite au coeur d'une forêt ténébreuse.

Isamu, n'avait pas eu l'intention de la tuer. Au contraire, il désirait simplement la tester. Elle empoigna son katana, et le sortit de son foureau. Ne voulant pas parraitre, comme une ennemi, elle déposa le sabre sur la table, silencieusement.
En réalitée, Teruki Kotaro, lui aurait reprocher d'avoir réaliser cette acte si bête. Mais l'instinct de Asumi, la poussa à avoir confiance en cette homme, qu'elle ne connaissait pas.

<< Je dois dire que vous m'avez impressionner, mon chère. Le motif parait concret, puisque, selon moi, vous me soupçonnez d'appartenir aux suspects. Cependant, je crains vous décevoir. >>

Le caractère calme, et doux de la jeune femme ne changeait pas. Autrement, il serai trés facile de déceler sa véritable nature. Elle se prosterna en gage de soumission.

<< Accepter, mon chère, de m'apprendre vos techniques. Je sais, qu'une femme a pour rôle de reste à leur foyer, pour s'occupper du quotidien et de porter les enfants de son mari, mais je m'y refuse. Je souhaite devenir une Samurai, digne de ce nom. Acceptez-vous d'enseigner, une pauvre femme comme moi.>>

La samurai ne désirait pas, affronter ce clan qui semblait si sensationnel , mais si il le fallait, elle combattrait jusqu'à la mort pour le sien ( de clan ). A genou, les yeux rivés, au sol, elle attendait la réponse de son interlocuteur.

Troublante situation, alors que la lame avide de sang se dirigeait vers la jugulaire de la jeune fille, prête à faire pleuvoir une averse de sang chaud sur le sol de l'auberge. La jeune fille restait impassible, serait-ce la peur qui la paralysait ? Non, Isamu avait décelé de la fierté pendant leur premier échange verbale, cette fille était tout sauf lâche, il y avait de la noblesse dans chacun de ses gestes. Alors si ce n'était pas la main glacée de la peur qui retenait ses membres, c'était que la jeune escrimeuse avait perçu au premier regard l'étendue de la technique d'Isamu et elle avait jugé qu'elle ne ferait pas le poids, l'attitude de la samouraï confirma cette hypothèse.

Alors que la lame froide du sabre léchait le cou de son interlocutrice, cette dernière dégaina son sabre et le posa en offrande sur la table, le reste de la scène troubla un peu plus le chef de guerre. Etonné Isamu observa la jeune fille adopter un pose de soumission, ce n'est pas que le spectacle lui déplaisait, quel homme ne serait pas satisfait de voir une si charmante demoiselle querir de l'aide ainsi. Ainsi le tissu des habits de la demoiselle s'appuyait sur sa peau, mettant en valeur ses courbes si féminine et sensuelles, Isamu aurait pu rester longtemps à la contempler, mais hélas la scène attira des spectateurs indésirables, attirés par l'esclandre, certain curieux motivés par la perspective de voir le sang couler s'étaient assemblés tel un essaim d'abeilles autour d'une ruche pleine de miel, chose qui fit froncer les sourcils du général.

« Place ! Où je vous mets tous aux fers ! »

Le ton de la voix était assez dissuasif, pour éparpiller aussitôt le reste des badauds, il est vrai qu'Isamu n'était pas connu pour sa patience. Maintenant il fallait s'occuper de cette postulante au rang de disciple. Tout en rengainant son sobre, le vieux sanglier prit le temps de la réflexion en buvant un autre tasse de Sake, le récipient d'ailleurs était déjà presque vide, d'un signe autoritaire de la main il fit signe à la serveuse de lui en apporter un plein avant de répondre à la jeune guerrière.

« Jeune fille, levez-vous s'il vous plait, je préfère vous adressez la parole en vous regardant dans les yeux. »

Le sabre de la jeune femme était toujours disposé sur la table, Isamu l'appréhenda et commença à l'examiner. L'attention de l'expert était plutôt dirigée sur la lame et sur le manche, ce sont les deux endroits qui révèlent une pratique assidue du sabre.

« C'est une belle arme que vous avez la, élégante, fine et meurtrière, mais elle reste indomptable pour le moment, je vois que votre désir de vous perfectionner est réel. »

Une autre gorgée d'alcool vint rincer la bouche déjà sèche du vieil homme, puis il ajouta.

« Je suis Isamu Mori, chef de guerre du clan Kobutama, je ne suis pas un maitre d'arme, si je vous prends comme élève, je ne vous enseignerai pas à vous battre, mais à tuer. Est-ce vraiment ce que voulez jeune fille ? Vous qui venez de loin et dont j'ignore même le nom, vous dites que vous refusez d'être une épouse, dans ce cas je prendrai votre vertu en guise de paiement. »

Bien entendu, le chef de guerre n'était pas vraiment sérieux, il voulait rebuter la jeune fille, car comme elle l'avait bien devinée, le rôle d'une femme selon le chef de guerre était de s'occuper du foyer, une vision un peu traditionaliste certes, mais qui offrait une opportunité a tout bon guerrier d'avoir une descendance. Il sentait bien qu'il pouvait céder d'un instant à l'autre au souhait de la jeune femme, le feu de la guerre embrasait l'esprit de cette personne et la tentation de la former devenait de plus en plus en grande, aussi il préféra adopter une attitude de salaud en espérant qu'elle s'éloigne de lui.

Asumi, qui demeurait dans sa position initial, écoutait la respiration régulière, des individus qui avaient soif de sang. Le chef de guerre, avec une voie clair et distincte, pu calmait la horde qui se dissipait. Le coeur de la guerrière palpitait au fur et à mesure, que la situation semblait se dégrader. Il fallait avouer que l'ambiance devenait tendu. Le vieux sanglier, s'intalla de nouveau, à sa place et dégusta l'alcool, contenu dans le verre. D'un geste de la main, il commanda une autre gorgée de Sake. Il savait se faire respecter. La chandelle, se situant entre les deux interlocuteur, flambait. Elle restait, à genou, les yeux scrutant le sol. Le protagoniste de l'armée plaisait énormément à la samurai. En effet, il comportait un caractère propre à lui. Un atout qui savère charmer la belle femme.

« Jeune fille, levez-vous s'il vous plait, je préfère vous adressez la parole en vous regardant dans les yeux. »

Pendant qu'elle exécutait l'ordre reçu, Isamu, examinait l'arme, d'un air intéressé. Il sut lire à travers le sabre. Chaque éléments, qu'il citait, se révélaient correct. Mais, un détail manquait à l'appel. Le Katana avait été déjà utilisé pour hoter diverses vies. Et des traces, en témoignaient. Elle appartenait à un soldat vaillant, qui était fidèle au clan Hebie. Il lui a été offert, lors de la mort de ce dernier. Un décé, causé par une variètée de blessures profonde. Mais l'une d'entre elle, lui sema le coup fatale.
Le chef de guerre se désaltérait, en absorbant la boisson forte. Puis il se présenta enfin. Il se prénommait Mori Isamu, et il était l'un des chefs du clan Kobutama.
L'identitée éclairait nombreux détails. Il lui assura, qu'il ne pouvait pas lui enseigner l'art du combat, mais seulement la voie du tueur.
Le mot " tuer " résonnait en elle, comme un écho qui se réfléchissait contre la paroie d'une grotte. Elle comprit que ce dernier l'estimait seulement comme une femme dont le destin, se doit d'épouser un homme et de porter une progéniture.

Malgrés cela, elle le considérait, comme un homme à envier. Il était, selon elle, un homme parfait. Cependant, la crainte de se faire dominer, par le sexe opposé, l'inciter à se méfier.
Un sentiment de remords, la parcourait. Ses yeux qui scientillaient commençèrent à perdre des larmes. Il apparu comme en face d'elle les ténèbres . Pourtant, la salle demeurait ordinaire. Elle sentit la haine, mais également le désespoir l'envahir. Avait-elle commi tant de crime, pour simplement en arriver à là ?
Elle hota le visage, et les yeux écarlatte de la guerrière croisèrent le regard du vieux sanglier. Elle nepréférait pas insister.

<< Je me nomme Teruki Asumi, je suis samurai, et j'appartiens à la tribu Hebie. Je suis loyal envers ce dernier. Mon devoir, est de suivre la voie qu'avait entreprise mon père, auparavant. Teruki Kotaro, était un militaire exemplaire. J'étais fiere de posséder un tel père. A présent, je veux le suivre. C'est à dire, devenir bien plus qu'une femme, soumise à son époux. Je souhaite être une guerrière. >>

A ces mots, elle se tut, en avalant une coupelle de sake. La soierie du Yukata, se plia, lorsque cette dernière se pencha pour prendre une bouché du délicieux met. Le corps svelte, et les formes pulpeuses, qui étaient en valeur exerçaient un pouvoir considérablre à l'égard des spectateurs. Asumi, chérissait ses courbes, afin de s'assurer, que sa beautée était toujours présente.

<< Dîtes-moi, Mori-san, si je vous aide à attrapper, cette assassin, accepterez-vous à m'apprendre, l'art de tuer ? >>

Cette phrase, empli d'espoir, accentua sa détermination. L'odeur de la viande cessa la faim, de la pauvre escrimeuse. A chaque bouchée avalé, elle épprouvait une joie. Enfin, elle mangeait avec appétit.

Ainsi la belle venait d'un autre clan, les relations du clan Kobutama avec le clan Hebie n'étaient pas tendues, rien n'empêchait donc au chef du clan d'enseigner les milles et une façon de tuer un homme à cette femme. Seulement avait-il le droit de souiller la pureté de cette ame innocente qui venait d'aborder sa vie d'adulte. Quelle gâchis cela serait, mais quel plaisir cela serait de former une éleve si prometteuse et si charmante, c'était comme forger une lame meurtrière, modeler le métal inoffensif de manière à le rendre mortel. Mais il n'y avait pas que cela qui incitait le vieux chef de guerre, la beauté de la jeunette était au gout du Vieil homme et comme tout homme normalement constitué, il voulait dominer charnellement cette jeune personne, malgré son statut marital et l'amour qui dédiait à sa famille.

Peu importe, malgré l'ultimatum qu'il avait fait à la jeune samouraï, celle-ci persistait à vouloir devenir son élève et cette fois elle fit une contre-proposition au vieux sanglier. Une offre qui fit éclater de rire Isamu.

« Ha ! Ha ! Jeune présomptueuse pensez-vous que capturer un simple assassin suffira à payer vos leçons ! Cela je sais le faire, tôt ou tard je l'enverrai en enfer. »

La main du général happa une brochette d'anguille et la porta à sa bouche. Le militaire commençait déjà à se faire bercer par les douces caresses de l'ivresse, en effet il avait déjà fini d'ingurgiter la seconde bouteille de saké et demanda à ce qu'on lui apporte une troisième.

« Mais vous semblez tellement déterminée ! »

Pensif le chef de guerre attrapa le katana de la belle Asumi et le scruta avec une certaine mélancolie.

« Je n'ai pas eu l'honneur de connaitre votre père, mais à vous entendre parler il semblerait que c'était un homme bon. J'en ai vu plein d'hommes bons se faire faucher comme des épis de blés par la mort sur le champ de bataille, j'en ai tué plein aussi, êtes-vous certaine de vouloir mourir si jeune ? Etre un tueur c'est accepter le fait de pouvoir mourir demain. »

Une autre gorgée d'alcool vint entrecouper sa phrase avant qu'il ajoute.

« Mangez, restaurez-vous, dormez et si jamais vous êtes décidé à devenir une tueuse, venez me rejoindre chez moi, je testerai vos aptitudes avant de prendre une décision. »

Voilà telle était la première épreuve que le général proposait à sa postulante, avoir le courage de venir le retrouver chez lui, ou ne pas céder à la tentation de rentrer chez elle. Pour finir, le général se leva et lâcha nonchalamment une poignée de Ryos sur la table en guise de paiement. Isamu se leva dignement malgré les effets de l'alcool et sortit de l'auberge.

[HRP ce n'est pas la fin du RP on peut continuer si tu veux, dans la rue ou chez moi, bref ou tu veux, n'hésites pas à me MP ! »]

Finalement, le général, qui buvait en abondance, depuis le début de sa visite inanttendu, lui parlait en étant dans un état d'enthousiasme. La situation instable qui dominait, la salle, s'était peu à peu diminuait grâce à cet inconnue. Elle l'avait d'abord juger, puis observer, et pour définitivement l'admirer, jusqu'à lui demander de deveni son professeur.

Les enseignements, du Guerrier , conviendraient mieux, à un homme. Mais la détermination de la jeune fille, à la peau pale, persistait à contredire cette idée. Il fallait avouer, que à partir de son plus jeune âge, Asumi désirait se comporter comme un homme. Cependant Niant pas, son cotée féminin, elle su mettre à profit sa beautée, ainsi que ses qualitées de femme.

La proposition de la Samurai ne convainquit pas le vieux sanglier, de plus, il lui assura, que ce dernier le tuerait de ses propes mains. Il avait certainement raison. Un assassin débutant ne rivaliserait pas face à un adversaire, tel que Mori Isamu. La force, l'expérience, et l'impitoyable caractère de l'homme, au corps bien sculté, ne ferait qu'une bouchée du pauvre criminel.

Alors que le militaire s'abreuvait de la bouteille d'alcool, et qui à la suite en exiger une autre, l'ancienne adolescente l'observait, avec un certains dégout. Le sake est une boisson qui a bon gout, mais dont l' usage se doit de rester neutre.

<< En effet, lorsque je m'engage à un projet, mon objectif premier est de le terminer jusqu'au bout >> Répondit-elle sèchement.

Quand Isamu, dévisagea Asumi, d'un air mélancolique et qui lui expliqua la manière dont il avait hoté de nombreuses vies, celle-ci eu le souffle coupée. Avait-il eu de la pitié pour cette dernière ? Elle se refusait à le croire. Pourquoi avait-t-elle expliquer sa situation actuelle et son objectif à un individu de haut grade.
Un coup violant, provoqua une douleur à l'estomac. Un choc, qui signifiait, la crainte de la guerrière, d'avoir probablement paru comme inoffensif. Mais cette alternative, de paraitre comme une femme fragile, lui donnait l'impression de posséder un don spéçial. Celui de duper quiconque.
Pourtant, une confiance naif envers ce général résidait en elle et lui soufflait de se laisser convaincre, que celui-ci permettrait de réaliser son rêve. Les mots qu'il avait prononcé, comportaient beaucoup de vérités.

En hochant la tête, et en ayant les poings fermés, sur ses genous, elle s'exprima d'une voie distinct et claire.

<< Je suis prête à mourir. Merci de tout ce que vous avez fait pour moi. >>

Le militaire lui conseilla de se reposer, puis s'en alla, en la laissant seule de nouveau, devant la petite table de bois, dont la couleur a perdu de son éclat. La jeune femme se leva, délicatement , et avec des pas léger se dirigea à sa chambre.

Le Kimono tomba, lentement de son corps tiède. Elle enfila son vêtement de nuit, en songeant à cette drôle de rencontre qu'elle avait faite. Elle hésitait à rejoindre, le mystérieux Isamu.

* J'ai hate de vous revoir, cher Mori-san. *

Elle tomba dans un sommeille profond.

Les sages disent que la nuit porte conseil, elle permet à l'homme de méditer sur ses actes passés et futurs. Le vieux général l'espérait et le craignait en même temps. Sa rencontre de la veille lui avait laissé un souvenir agréable, ce n'était pas tous les soirs qu'on avait l'occasion de partager un tasse de saké avec une femme aussi mystérieuse et intéressante que la jeune Asumi.

« Sacrée donzelle !» s'exclama Isamu en s'étirant dans son dojo.

La demeure du vieux chef de guerre était anormale calme en cette belle matinée, la maison semblait dormir. La rosée fraiche déposée par l'aube venait à peine de sécher sur les feuilles des chrysanthèmes qui garnissaient fièrement la bordure d'un étang ou des carpes Koi pullulaient inconsciemment, loin du tumulte du monde actuel. Pourtant, le vieux sanglier était déjà debout, une vieille habitude qu'il avait conservée depuis qu'il s'était enrôlé dans l'armée du seigneur Kobutama. Ainsi depuis plus de trente ans, Isamu se précipitait dans son dojo pour accueillir la venue du soleil et perfectionner son art de combat ou plutôt son art de tuer.

« Quelle idée de vouloir devenir samouraï, le rôle d'une femme est d'enfanter les samouraïs, non d'en devenir un ! Bon sang. »

Le général était hypocrite en disant cela ou plutôt il essayait de se convaincre, car l'idée de prendre sous son aile cette jeune femme était plus que tentant. Il est vrai que la beauté de la jeune samouraï suscitait la convoitise du vieux lubrique, mais il n'y avait pas que cela. Appelez cela l'instinct du guerrier ou l'intuition, une chose était certaine Isamu croyait dure comme fer que cette personne avait d'énorme prédisposition pour le maniement du sabre, un vrai diamant a l'état brute, la question qui demeurait sans réponse pour l'homme d'expérience : Fallait-il le polir, exaucer ses vœux et lui faire emprunter le sentier balisé par le sang et la mort qu'était la voie du sabre.

« Foutaise ! »

Telle était sa réponse, car finalement il y avait plus de chance que cette étrangère continue son périlleux voyage, jamais elle ne frapperait le bois des lourdes portes qui protégeaient son domaine. C'est avec cette certitude que le général stoppa ses exercices matinaux, pour prendre une pause bien méritée. Le torse nu, il s'assit sur une des marches qui reliaient son dojo à la cour et commença à fredonner un vieil hymne guerrier. Il lui semblait entendre du grabuge, surement les clochards et mendiants habituels qui quémandaient quelques Ryos aux gardes en factions devant l'entrée, ça ne pouvait être que cela ! Alors pourquoi ne pouvait-il pas s'empêcher de penser que la jeune Asumi était sur le pas de la porte ?

Si c'était bien de sa rencontre de la veille alors elle aura les ressources nécessaires pour tromper la vigilance de sa garde, il le fallait puisque Isamu venait de décréter qu'il s'agissait de sa première épreuve, la plus facile dirons-nous.