Prise de contrôle d'Hafu

Hafu est une grande île de ce pays et se trouve être le repaire des pirates Wako. Ces brigands sont une vraie plaie pour l'économie de notre pays et sont connus pour leur férocité et leur audace. Je compte donc bien tuer d'une pierre deux oiseaux, si ce n'est au moins trois avec mon génie. Mes espions se sont longuement et difficilement renseigné sur ces criminels. En lisant leur rapport je n'ai pu qu'esquisser qu'un sourire de satisfaction. L'influence et le nombre d'hommes de cette faction sont impressionnants. C'est pourquoi ils me seront très utiles. Je repense encore à tout cela en chevauchant vers ces misérables. Je contrôle le littoral ouest de ce pays que presque entièrement. En effet le clan Hebie dont les pouvoirs sur les flots n'égalent que leurs compétences navales sont bien gênants. Ajoutez à cela les pirates et une grande part de mes revenus commerciaux sont gelés. En effet commercer avec les étrangers est très lucratif, mais aussi terriblement compliqué avec toutes ces contraintes. Je vais donc les éliminer définitivement. Au moment où je vous parle, j'escorte avec quelque uns de mes meilleurs samouraïs de très nombreux lingots d'or dans une carriole. Ce sera le gage de mon alliance avec ces pirates.

J'aurai des conditions, tout comme eux auront les leurs. Cependant, en prenant ce han avec leur soutien, je pourrais créer une puissante base navale et un renforcement des liens commerciaux tout en harcelant le clan Hebie grâce aux corsaires qu'ils formeront. Mais tout cela ne forment que des intentions et c'est donc inutile. Il faut agir, il faut réussir car ce sera la première étape pour préparer les guerres à venir. Qui contrôle la mer, contrôle la terre. C'est pourquoi il faut toujours commencer par développer ses navires ou tout du moins avoir une flotte. Sans cela on devient des proies vulnérables pour des requins affamés de conquêtes. J'arrive enfin au lieu de rendez-vous avec mes contacts à l'intérieur des Wako. Ils ont arrangé une entrevue et m'amènent à une forteresse dans une crique et qui a été taillée à même la roche. C'est dans la cours qu'aura lieu notre entrevue, au plein milieu de tous les pirates. Il sera certainement très difficile de négocier dans de pareilles circonstances et il faudra peut-être les éliminer. Cependant, en observant les lieux je ne peux qu'envier les magnifiques navires qu'ils possèdent et entretiennent. Au moins si ils sont indignes de mon alliance, j'aurai au moins la consolation de prendre tous ces navires et cette forteresse. Ce serait sans compter sur les trésors qu'ils doivent cacher. Donc au final qu'importe ce qu'ils feront durant cette rencontre. Je serais gagnant, car je suis le plus fort. Mon sabre est prêt à être dégainé et à trancher des têtes. Tandis que des nuages noirs synonymes de mon arrivé en ces lieux s'accumulent au-dessus de cette région.

Malgré tout cette pression ambiante, je reste serein. J'ai bien assez l'habitude d'être le centre d'attention et de dominer pour n'être que simplement et vaguement ennuyé par ce petit déploiement de force. Non pas qu'ils sont juste faibles, ils sont surtout trop sûrs d'eux alors qu'il n'en ont pas le pouvoir. En pensant à tout cela, je ne peux que sourire d'une façon carnassière et familière rendant mon visage féroce. Enfin je suis face à cet homme. Il ne semble que guère impressionnant, après tout malgré son autorité et son âge avancé ce n'est qu'un nabot borgne. Soit, si je dois parler respectueusement à un nain pour entreprendre ce qui doit-être, alors je peux bien me sacrifier un tant soit peu pour la bonne cause. Il n'y a rien d'autre à dire ou à faire que du simple badinage pour commencer.

Nous sommes le seigneur Toragi Araki, daïmio du clan Toragi, maître des provinces du sud-ouest, aussi surnommé le tigre écarlate. Qui vient à notre rencontre?

J'aime bien converser de cette façon aussi arrogante que courtoise, mais je mérite amplement cette façon de parler. Après tout je suis l'homme le plus puissant de ce pays, il n'est rien de plus normal pour moi que de m'exprimer comme l'être supérieur que je suis. Soit, je me suis bien assez répandu en auto-suffisance pour le moment. Il vaut mieux que je tente de rester concentré sur ce qui va advenir. Je vais donc énoncer ce que je souhaite obtenir comme alliance une fois ces brèves présentations faites:

Nous sommes ici afin de vous rallier à notre cause grands maîtres des mers. Nous savons que vous avez du mal à subvenir à vos besoins. Non pas que le fruit de votre labeur soit insuffisant, mais la nourriture et bons nombre de ressources sont si difficiles à se procurer sur cette île pour d'honnêtes combattants comme vous. C'est pourquoi nous venons à vous. Nous vous proposons de vous joindre à nous et de nous permettre de contrôler cette île. En échange nous vous laissons une grande partie de votre indépendance, qu'à condition de ne piller que nos ennemis dont vous laisserons la moitié des richesses. Cependant, nous vous proposons de vous payer, de vous nourrir et de vous amnistier tous. Vous ne seriez plus les pirates Wakos, mais les corsaires Wakos. Vous cesserez d'être aussi mal considérés par des gens ignorant votre vraie valeur, car vous nous aiderez à prendre le contrôle de ce qui nous est dû; Hinomoto.

Toragi Araki ést un homme suffisant et narcissique. Et les pirates n'aiment pas les gens suffisants et narcissiques.

Une fois le discours du Daïmio terminé, un des pirates se met en avant et prend la parole. Il est affublé d'un cache-œil et d'un magnifique katana sans fourreau (le reste de sa description t'appartient).

D'une voix grave lourde d'expérience il dit alors:

" Toragi Araki vous dites? Bah ! Qui êtes vous pour venir tenir de tels propos ici? Ne vous a t on pas appris à être respectueux de vos aînés? Vous avez à peine l'âge de sortir des jupons de votre mère. "

N'ayant pas terminé son monologue il s'avance et se met légèrement en hauteur, face à Toragi et aux autres pirates en même temps il continue alors:

" Nous sommes des pirates et nous resterons des pirates. Votre marché est irrecevable de par la simple condition de notre appartenance à votre commandement. Nous nous suffisons très bien à nous même et notre apparente difficulté à vivre n'est due qu'au fait que vous vivez dans un luxe puant qui ne nous intéresse pas. "

Il termina en regardant Toragi droit dans les yeux:

" Soyez plus éloquents, ou quittez ces lieux, je ne peux garantir votre sécurité plus longtemps, aussi puissant soyez vous, vous ne vaincrez jamais plus d'une centaine de pirates. "

(Hrp: Te voici devant un choix, la diplomatie ou la force, cependant je te rappelle que tu n'es pas Superman, essaie d'être le plus précis possible dans ta réponse pour que je puisse continuer après.)

Ils osent? Non, il ose. Comment peut-il seulement souffrir un discourt pareil en face de moi? Le sang me monte à la tête, mes yeux rougeoient tant le colère de l'humiliation m'étreint. Ils ne sont que quelques centaines et déjà ils croient que je suis à leur merci, tandis que ce sont eux qui sont à la mienne. Mon arrogance n'est pas mal placé, elle est présente que parce que j'ai le pouvoir. Lorsque l'on a le pouvoir on a le droit à tout, même à la franchise avec laquelle j'ai énoncé des conditions extrêmement avantageuses et confortables pour eux. En effet, ils gardent la majorité de leur indépendance, mais servent à ma cause. Comment pourrait-on avoir de meilleurs traitements de ma part? De plus ils m'invitent à la confrontation, ils m'invitent à un repas de sang, ils m'invitent à la guerre... Mon sang bouillonne, ma faible raison cherche à raisonner mon bras, alors que mon honneur me pousse à accéder à la requête de ce minable pirate. Je la sens... Je sens ma lame vibrer... Je sens ma lame qui a faim... Je sens cet appel sans équivalences... Je sens le désir obscurcirent mes derniers scrupules. Ils sont bien plus nombreux, ils sont sur leurs territoires et je n'ai qu'une dizaine d'homme... Si je combattais ici, je ne gagnerai qu'à grand peine... Pourtant j'en ai envie...

Il y a une possibilité, oui quelque chose d'intéressant à faire. Pendant les quelques secondes où je réfléchis, ma main caresse avec tendresse et je souris d'une façon insolente et carnassière. Ce vieil homme de la mer ne sait pas jauger les hommes au premier regard. Qu'importe l'âgequ'importe la beauté, qu'importe le sexe, qu'importe le passé, l'essentiel est la force. La force est tout, la force est pouvoir, intelligence ou obéissance. C'est la force qui gouverne ce monde. Je vais lui montrer. Mes yeux brûlent, mon regard enflammé le transperce de milles éclairs, tandis que dans mon attitude transparaît ma soif de combat. J'exhale la bestialité, j'exhale la férocité prêt à tuer. Ces sensations familières s'accompagnent de cette odeur si particulière avant l'affrontement; elles s'accompagnent de l'odeur de ma peur. Ces pirates ont peur. C'est bien normal, ils ont face à eux Toragi Araki l'homme le plus craint de tout Hinomoto. Cependant, l'heure n'est pas au massacre pur et simple sans compromis. Non, je dois réussir à trouver un terrain d'entente dans le sang de ceux qui osent s'opposer à moi. Je prends donc la parole pour répondre à ce vieillard.

Nos conditions vous ont été donné en toute bonne foi et toute bonne volonté. Sachez que beaucoup tuerez pour cela. Nous vous offrons protection et indépendance en échange de services. Cependant, vous vous obstinez. Vous êtes respectable ancien, mais il est temps pour vous de remplacer votre katana par une canne. Je sens votre lame s'émousser en rouillant dans son fourreau. Si vous n'étiez pas d'accord avec nous vous auriez dû nous tuer immédiatement comme un vrai pirate. cela signifie que notre luxe puant vous intéresse, n'est-ce pas? A moins que même votre âme ne s'émousse?

Pour un homme la fierté est tout, c'est pourquoi je commence toujours avec impertinence à manquer de respect à ceux qui savent faire preuve de retenu et de raison. Ceux-là ne peuvent être pleinement abattus loyalement qu'à condition de les amener de leur propre chef au combat. Il faut donc s'en prendre à la fierté, à l'honneur. Ainsi, ils vont la haine au ventre combattre. C'est ainsi que des duels loyaux peuvent se mettre en place sans qu'il n'y ait aucun autre respect que l'envie de tuer. Même si intérieurement je savoure chacun des mots que j'ai prononcé, il n'en reste pas moins que mon regard, mon attention et toute mon âme sont concentré sur ce vieil homme. J'ai cessé de sourire, j'ai cessé de simplement être supérieur, mon esprit est devenu beaucoup froid et intransigeant. J'attends de voir sa réaction. Mon orgueil ne doit plus être et seul mon ambition doit désormais régner sur mes actions. Il est donc temps d'enclencher les hostilités.

Vieil homme, même la pensé d'une fourmi peut toucher le ciel. Vous nous avez prévenu que ce serait par le diplomatie ou les armes que nous devrons vous plier. C'est pourquoi nous ferrons appel aux deux. Nous allons régler tout cela comme aux temps anciens. Nous allons vous vaincre. Nous vous défions en un duel loyal afin de savoir qui décidera de la destiné de tes hommes. Car quand bien même vous nous affronteriez tous, la plupart d'entre vous mourrez, car les généraux triomphent, les soldats tombent. Telle est la loi de la guerre. Pensez-y pirates. Pensez à vos familles, pensez à vos femmes, pensez à vos fils, pensez à votre vie. Voulez-vous qu'elle soit grandiose ou simplement humble? Qu'avez-vous donc à perdre? Ce que nous vous offrons c'est une promesse de jours meilleurs, une promesse d'espoir. Si vous la refusez qu'à moitié, c'est que nous vous avons déjà convaincu de cela. Il ne nous reste plus qu'à vous convaincre de notre pouvoir. C'est pourquoi vieil homme, nous vous affronterons dans le lieux et dans les conditions de votre choix et si jamais tu n'arrives plus à lever ton sabre, alors nous n'en porterons pas pour vous combattre loyalement.

Le seigneur du Tigre était suffisant, arrogant et bien plus que ça, il était insultant et foulait au pied l'honneur de ceux qu'il croisait.

Et manquer d'honneur à un homme qui selon les croyances n'en a pas, c'était quelque peu jouer à la roulette russe. Alors qu'Araki insultait la vie "humble" de ses actuels hôtes, il proposa un duel. Ce à quoi le chef des pirates répondit:

" Un duel dites vous jeune homme? Etes vous assez fous ou trop confiant pour remettre tous vos efforts sur un simple coup de sabre? Bah peu importe, il semblerait que je ne puis refuser telle offre. Mais avant toute chose j'aurais une question. "

Le vieil homme dans un craquement sourd d'os se redressa et adopta une posture de combat d'apparence plus que correcte, portant la main à son sabre, il la défourra lentement pour laisser le bruit de l'acier frottant contre le fourreau résonner dans toute la pièce.

" Si j'utilise un sabre et non une canne, n'y vois tu aucun inconvénient? "

Maintenant en position, le sabre déposé délicatement sur son bras gauche lui même en parallèle avec le sol.

" Si tu ne dégaines pas, tu ne tueras pas, gamin ! "

En un éclair le vieil homme fondait sur son adversaire, pointe de son katana en avant. Le combat était lancé.

Il me croit donc aussi faible que lui? Quelle stupidité et quel orgueil démesurés qui seront autant source de se souffrance. Notre duel aurait donc lieu au milieu de ses hommes. Il y a l'avantage du nombre si cela dégénère, ce sera gênant. La meilleure solution sera de le tuer ou de l'immobiliser. Quoiqu'il en soit, je dégaine lentement mon sabre. J'envoie alors mon fourreau à l'un de mes hommes sans même le regarder. Ce vieil homme est la seule chose sur laquelle mon esprit se fixe. Il n'y aura pas de pitié entre nous. Il y aura juste un combat loyal entre deux guerriers honorables. Je me mets en garde Kumokaze no Hakai et je me prépare dignement à l'accueillir à mon banquet de sang où il sera le plat principal. La scène prend presque une tournure irréel aux yeux des combattants expérimentés. Une aura nous habite tout deux et symbolise la flamme de notre âme. Alors que la pointe du katana ennemi plonge sur moi avec une fluidité surnaturelle pour l'âge du manieur, je crois discerner une vague tentant de me transpercer.

Bien évidement, en un éclair je contre ce premier assaut. Ma lame qui pointait vers le bas remonte afin de dévier le coup sur le coté et de le déséquilibrer. Après quoi, je tente d'exploiter cette ouverture. Je me saisis de mon katana avec ma seconde main. Mon sabre est désormais à l'unisson avec l'horizon lointain de l'océan. Ainsi, je ramène ma jambe arrière afin d'amplifier le pas en avant que j'exécute afin de donner plus de force à mon coup tranchant horizontalement mon adversaire. A-t-il eu la force de contrer ce premier mouvement? Quoiqu'il en soit je brûler intérieurement. Le tonnerre gronde dans mon cœur et mon regard jette des éclairs. Je vais vaincre sans faillir, ni même faiblir. Au nom de mon honneur, au nom de mon ambition, au nom de l'unité!

[Désolé du retard et comme nous passons en combat je vais faire des posts brefs afin de rester clair.]

[Difficile de répondre à un post rp plus court qu'un post PNJ... je vais donc faire court aussi, je te rappelle que c'est ton rp, pas le mien.]

L'assaut d'Araki avait porté ses fruits, dans un bruit de linge et de chair déchirés, une gerbe de sang vint s'étaler sur le sol. Le teint du chef des pirates devint blanchâtre et sans un mot aucun, il mit genou à terre, épée plantée dans le sol afin de se maintenir droit.

Il avait perdu, néanmoins, son honneur ne lui permettait d'abandonner maintenant. En fier soldat il se releva et tenta le coup d'estoc final.