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 Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me

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Kizaki Gensaï







Kizaki Gensaï

■ Clan Kobutama ■
|Chef de guerre|

Sexe : Masculin ; Age : 36
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Statut : Kobuta no Sousui
Bakugami Sabre

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▼ Relations ::
► Points de Gloire ::
Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me 474498Gauche0/3200Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me Vide2  (0/3200)

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MessageSujet: Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me   Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me EmptyMar 3 Mai - 12:40

Un canari dans sa cage. Comment en sort-il ? Simule t-il sa mort ? Non, il évolue, avec verve, avec ingéniosité, avec férocité et ce jusqu'à faire céder le dernier maillon de sa chaîne le retenant. L'enfant et le canari, l'oisillon et le jouvenceau. Quelle belle histoire, son paternel adoptif lui racontait souvent. Ah, que de souvenirs.

Abismal monde, courroucé par les célicoles insolents ! Malmené par les Seigneurs, se donnant le droit de diriger les hommes. Célestins avides de pouvoir, d’où vous croyez-vous supérieurs aux créatures humaines ? En tant que suzerain, Tenzô s'était déjà posé maintes fois cette question, elle le faisait s'esclaffer à chaque fois. La réponse était si simple, si pure, un cris du cœur. Il la connaissait grâce à cette histoire. L'interrogation était la cage voyons.

Tenzô était accroupi et tripotait un vers de terre avec un bout de bois. Une moue légèrement boudeuse plaquée sur son visage changeait légèrement de son manque habituel et déstabilisant d'expression. Il avait depuis peu reçut des interrogations de la part de ses crétins d'espions concernant l'autre clan qui lui devait allégeance. Comment il s'appelait déjà ? Oh oui, épi, c'est ça le clan épi. Comme le blé. Ah, il avait déjà employé "crétin", avant. Boarf. Ça le rendait doublement idiot, alors. Le jeune seigneur passa une main dans ses cheveux par réflexe, l'idée de s'amuser le taquinait un peu. Son garde du corps ne semblait cependant point propice aux enfantillages. Le cirrus illusionniste soupira. Soupir, décadence. Ses doigts caresse son au image au profit du bâton qui s'abat sur la larve se débattant pour sa survie. Le Daimyo affiche un rictus et continue son jeu guilleret et un brin sadique.

D'un geste prompt, le pantomime enchanteur attrape un coutelas d'argent entre deux de ses doigts et vient à marbrer l'animal fouisseur. La peinture se fend entre les yeux vipérins, si détestés abîmes du Seigneur. Dommage qu'il n'y ait point la teinte ensanglantée pour donner de la valeur au massacre de la toile. Observant les soubresauts de vie, cela n'arrache qu'un sourire dénué de regret au maître de la brume. Calmé pour un moment, il couvre ses épaules d'une cape couleur de nuit, et s'évade comme une ombre de ce berceau natal sans un mot, sans un regard en arrière. Le fantôme de sa silhouette se libère de la soie de la veuve noire, impie maîtresse de ses douleurs passées. Vermeille des merveilles, ses pas le mènent au commencement de son voyage, direction le palais encré dans la montagne et bordé sur les îlots perdus de ses chagrins, la douce bise caressant sa cascade de diamant. L'abîme étriquée à l'apparence des chaînes de ses désirs s'évanouissent comme son être dans le manteau ombreux. Madame Ayame, le voici. Vous délivrera t-il de son emprisonnement entre les serres de l'oiseau en cage devenue aigle. La douce sonorité de sa voix enraillée de votre douleur deviendra son carcan de plaisir, absolution de son pêché secret.

Disparition, voyage à l'intérieur de cet oiseau d'acier fendant de son bec le cocon blanc des nuages, il scrute de ses azurs la marche des voyageurs ailés. Contemplation muette et silencieuse avant de percevoir l'étreinte bienheureuse de la quiétude, doucement, Tenzô accepte de se perdre au cœur de ce royaume chimérique et annexe au sien. Une étrange nostalgie muée à un zeste d'impatience lui traverse le poitrail à attendre l'approche de son but si gracieuse. Continuons de jouer avec un lumbricina, la solitude l'agace, créant au dessus de sa tête un nuage noir proche d'éclater. Son laquais lui touche l'épaule. Les sourcils finement dessinés frémirent, puis les frêles paupières rosâtres s’émurent d’un soubresaut de vie laissant ainsi à ces iris le soin de se mettre en oscillation. Fixant dès lors l'impudent, un fin rictus vint à s'étirer avant de siffler quelques verves.

« Que fais-tu Meisaki ? Elle n'est pas encore là, sois patient veux-tu ♥ »

Aussitôt dit, aussitôt le gardien s'exécuta en employant ses plates excuses par la même occasion. L'aura malsaine qui s'évanouissait de son Seigneur ne lui indiquait rien de bon quant à sa propre peinture. Ses paupières se ferment, Tenzô essaie de réguler le flot violent de sa respiration. Doux calme. Et puis, enfin, il pouvait humer la venue de l'attendue. Se relevant de son assise, il se mit à sautiller d'excitation sur place, et lorsque la silhouette regagnant le palais pouvait enfin se dessiner à sa perception ; il s'avança d'un pas vrombissant.

« Ayame-chan ♪ » héla Tenzô d'un sérieux effrayant, froideur monstrueuse.

S'approchant délicatement de la Dame avec une vélocité presque spectrale. Ses doigts audacieux, serpentins bouts de chair tâtèrent sa main. L'agrippant, ses fines lèvres vinrent à déposer un baiser dessus. Puis, il recula de quelques mètres afin de faire une petite courbette. Il n'y avait rien à dire, le protocole, c'était pas son truc. Comme l'enfant de l'histoire, il ne parlait pas, ne criait pas. Il était dans sa cage, calme et froid, regardant devant lui sans jamais s'occuper de ceux qui pouvaient l'observer. Les minces occasions où il semblait vouloir s'exprimer était quand il avait faim.
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Hebie Ayame*







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■ Clan Hebie ■
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MessageSujet: Re: Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me   Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me EmptyMar 17 Mai - 15:41



    ~~Ijōna Kaigi
    Une rencontre hors du commun~~

    Un crescendo puissant avait commencé dès l'aube ce jour-là. Le palais du serpent s'activait en tout sens. Les serviteurs couraient, s'attelait à leurs tâches aussi rapidement que possible, les cuisines s'étaient allumée en panique, les fours à bois chauffer, les poissons commencés à griller et les couteaux cisaillaient tel ou tel ingrédients si rapidement qu'on doutait presque que la dextérité des cuisiniers soit humaines. Encore une fois, tout cela était la faute du puissant Seigneur Hitsujide.

    Tenzo avait déclenché un véritable ouragan en se présentant à la frontière du clan Hebie, sans bien évidemment s'annoncer auparavant. Ce seigneur si condescendant, si imbus de lui-même avait toujours eu cette outrecuidance de ne pas annoncer ses visites. Le messager avait fait au plus vite pour prévenir le palais que le chef du clan dominant approché à pas rapide si je puis dire.

    Ayame était aussi rapide et précise qu'on pouvait l'être ce matin-là. Elle donnait des ordres, s'habillait avec l'aide d'Asumi, avait fait demander Haîzo et distribuait les missions aux différents dignitaires du clan. Ne pas offrir de présents au clan dominant serait une insulte et le clan risquait de sombrer, mais Tenzo et sa fâcheuse manie de ne rien respecter posait beaucoup de problèmes en cette matinée ensoleillée. Les plus riches des citoyens Hebiens se devaient d'apporter au plus tôt quelques présents surprenant pour que Hitsujide soit comblé. Pour une fois, la plupart du clan soutenait Ayame dans sa torpeur et les quelques demandes furent accueillies avec dignité et les seule remarques qui se firent entendre furent aujourd'hui à l'écart du bélier.

    Asumi avait choisi dans la hâte une magnifique robe de coton léger directement fabriqué par le plus beau commerce de textile de la cité. L'orange et le bleuté parsemé ce magnifique coton d'été, donnant encore plus d'éclat à la beauté de la Dame Hebie. Une fois que la tenue fut choisi et enfilé, Asumi coiffa avec dextérité et rapidité la belle et jeune femme. Une fois la coiffe et la toilette de la jeune femme soigneusement réglée, Ayame fit glisser lentement sa petite lame sous sa robe, on ne sait jamais à quoi s'attendre lorsque apparait Hitsujide Tenzo.

    Elle détestait ce seigneur, non pas par ses méfaits, mais plus par sa personnalité, son charisme hors du commun et son attitude des plus légères et inconvenante à un personnage de sa classe. Il la mettait mal à l'aise et insupporter beaucoup la plupart des habitants du palais, tant son habileté à semait le chaos était légendaire. Il était puissant, intelligent et surdoué, mais il n'en restait pas moins le plus libertin et imprévisible seigneur de l'Hinomoto.

    Le puissant bélier venait de franchir les portes du palais et Ayame entendit le palanquin se poser devant les marches de l'entrée. Elle jeta un rapide coup d'oeil pour constater que ses consignes avaient été respecté, malgré le peu de temps offert à la préparation, elle jugea rapidement qu'elle ne s'en tirait pas si mal.

    Maitre Haîzo choisit ce moment pour entrer dans la salle du trône, vêtu comme un simple serviteur, il était méconnaissable et s'il ne c'était pas présenté à le Dame, jamais elle n'aurait pu le démasquer. Elle l'avait choisi pour qu'il reste dans son ombre, à écouter, enregistrer et conseiller la jeune femme sur la future marche à suivre. Elle avait prévu la venu de Tenzo et se rendait compte qu'au fur et à mesure que les pas du seigneur la rapprocher de la salle, elle devenait de plus en plus sereine, elle progressait.

    Elle fit installer tout le monde à sa place et envoya Asumi accueillir le seigneur qui attendait derrière le panneau de bois. Ayame s'agenouilla à temps pour voir Tenzo entrer d'un pas nonchalant et bien trop familier pour la plupart des gens. Elle sentit Haizo se crisper derrière elle et inspira profondément.

    « Ayame-chan ♪ »

    Elle se leva et il déposa un baiser sur sa main. Un frisson de dégout la parcourut. Elle expira tranquillement et lui rendit sa courbette. Elle lui fit signe de s'asseoir devant la table qu'elle avait fait disposer pour l'occasion et s'agenouilla elle-même sur un coussin de soie.

    Seigneur Hitsujide, puis-je vous proposer du thé ?

    Elle avait déjà servi la tasse et lui tendit en inclinant la tête. Le jeune femme, nerveuse, mais calme, but une gorgée de ce breuvage et expira à nouveau lentement. Elle laissa le temps à Tenzo de laisser aller son regard à la pièce et aux différentes décorations affichée pour l'occasion avant d'engager la conversation.

    Seigneur, c'est un honneur de vous avoir parmi nous, que nous vaut cette visite pour le moins surprenante et inattendu ?
    Malgré son rang, elle lui faisait sentir qu'elle n'était nullement impressionnée, qu'elle défendait son titre et qu'une telle attitude n'était pas digne des béliers. Elle était fière et ne se sentait plus seul. Haizo et Asumi étaient présents. Son regard croisa celui du seigneur et sans osciller, elle attendit sa réponse.


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MessageSujet: Re: Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me   Bird makes the child suffer in the cage... Save me from myself or save yourself from me EmptyJeu 7 Juil - 15:54

Disparition, voyage à l'intérieur de cet oiseau d'acier fendant de son bec le cocon blanc des nuages, Tenzô scrute de ses azurs la marche funèbre des voyageurs ailés. Contemplation muette et silencieuse avant de percevoir l'étreinte bienheureuse de ce Serpent, Hebie, doucement, il accepte de se perdre au cœur de ce royaume chimérique. Il séteint de cette autre réalité brumeuse pour traverser conquérant le royaume des Hebie. Longues minutes à faire un tête à tête avec la Dame des lieux, puis vient le temps d'ouvrir ses paupières, de se séparer de la carlingue d'acier pour fouler de ses pas ce sol. Un sol différent, mais également à lui et lui-seul. Enfin, d'un certain point de vue dirons-nous.

Une étrange nostalgie muée à un zeste d'impatience lui traverse le poitrail à voir l'approche de son but si enfantin. Alors qu'il suit la Maîtresse des lieux dans les anneaux du serpent plus communément nommé palais. Pénétrant dans l'immense salle où visiblement, sa venue se commémorera, il en scruta chaque détails minutieusement. Sa Brumal Seigneurie était là, seul car oui son laquais était plutôt inutile, sa seule utilité étant d'être distrayant aux pupilles, dans ce désert d'or blanc, de ses miroirs asséchés de ses diamants, du monde serpentin. Mais, ses sens oscillaient, dansaient et cherchaient pour examiner les vivants présents. Il était fort appréciable de mettre à nue ce petit monde, non pas au sens strict de la terminaison bien entendu, mais de savoir qui était qui ; autre que ce qu'ils voulaient faire croire. Toutes les visions sublimes ne sont pas ce qu’elles prétendent être. Certaines offrent un rêve, un désir, un espoir alors que l’on est au bord du gouffre. D’autres ne sont que le reflet de ce qu’on aurait pu obtenir mais qui finit par s’effacer comme le simple balayement d’une main sur une surface poussiéreuse, chaque particule s’envolant pour disparaître.

Quand, on lui fit signe de s'asseoir pour être plus à l'aise, il s'affala dans l'étendue de coussin en poussant un petit gazouillement. On aurait dit un gamin pas plus haut qu'un trognon de pommes s'amusant à patoger dans un bassin. Semi-conscience, ses iris s'attardent sur la beauté de sa rivière de duvet blanc du nuage de soie, l'apaisement le gagne à cette délivrance, un sourire orne les coins de sa bouche. Une odeur virevoltait dans le lieu. Parfum.. La douce sentence florale caressait ses narines, le balancement des ramures entamait une douce mélodie sous l'onde des paroles de la Dame, calme et sincère.. Pourtant, la voix ne calmerait pas la brume désireuse, elle n'échapperait pas à son oeil avisé. Son ouïe fait attention au concerto du coeur affolé, ses billes de verre acérées remarquent les perles salines sur ses tempes. Et diable, à force de percer ces petits détails de ses abîmes, il se fait au final déstabilisé, ou bien il en donne l'impression.

Réflexion.

Courte attente.

Présence.

Vite remplacé de la soif insatiable, acide, de ce ventre quémandeur de gyokuro. Il n'a nul envie de retarder l'exquise échéance de mise à mort du liquide. Sa langue passe sur la pointe de ses canines, sa bouche reste le lit d'une rivière asséchée ; et se muent en son.

« Oh, volontiers ♥ Vous savez toujours aussi bien m'accueillir. »

Portant la tasse à ses lippes, et en biberonnant le contenu. Tenzô fixait inlassablement les serviteurs de la Dame, sachant pertinemment que cela provoquait un dégoût ou une colère en eux. Lui ça l'amusait, réputé pour ses manières et ses gestes peu orthodoxe, ses yeux étaient une menace illusoire d'une semi-condamnation, preuve de sa force éteinte pour le moment, un simple coup d'œil suffisait tellement à prendre des informations, que le langage n'en était même plus nécessaire pour cet homme. Sans doute consciente de ce fait, la Maîtresse du canton engagea néanmoins la conversation.

Sourire amusé sur ses lippes, Tenzô la toise, amusé. Sa voix s'écoule en un timbre glacial.

« Eh bien je voulais boire un bon thé, comme il n'y a qu'ici qu'on peut en savourer un comme il se doit. Qui plus est, j'ai entendu beaucoup de choses, notamment sur des troubles au sein de l'Hinomoto, je venais donc prendre de vos nouvelles. »

Discours peu convaincant, mais d'un côté tout le monde savait que le Maître d'Hitsuji ne répondait que rarement aux questions avec une phrase ô combien constructive et entière dans sa signification.

•.- HRP : Désolé pour l'attente et pour la médiocrité du post.
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