Rencontre d'un autre type.

Depuis quelques mois, Ayumu passait le plus clair de son temps en forêt, le plus loin possible d’Iriwaku où elle avait été placée pour parfaire son éducation. Or, éduquer Ayumu n’était pas une mince affaire et la jeune fille, bien qu’elle soit irrévocablement humaine, ne l’entendait pas de cette oreille. En authentique panthère, elle aimait flâner, découvrir les grands espaces et la nature qui l’entourait, tracer sa route parmi la faune et le flore, sans aucune barrière et sans aucun mur. Elle ne se sentait dans son élément seulement lorsqu’elle pistait une proie ou bien qu’elle fuyait d’un territoire pour le moins odorant afin de sauver sa peau. Malheureusement, tous les humains qu’elle avait croisé assez longtemps, avaient vu en elle une adorable petite fille attendant bien sagement d’être instruite comme une véritable demoiselle. Or, la petite sauvageonne ne voulait pas d’une vie humaine qui lui ôterait tout ce que l’abris des bois lui apportait.

Après tout, elle avait là tout ce dont elle avait besoin: eau fraîche, liberté, aventure et découvertes. Cependant, en ces temps de froid mordant, aucune proie, si ce n’était un lapin par ci ou bien un petit oiseau par là, n’osait sortir se dégourdir les pattes. Amaigrie, devenue trop faible pour continuer à vivre par elle-même dans ces conditions, Ayumu s’était résignée à retrouver le doux foyer religieux après quelques mois de cavales. Et les décisions de son entourage s’étaient faites draconiennes. Enfermée, presque séquestrée dans le temple, la petite sauvageonne avait fuit dès qu’une petite ouverture s’était proposée à ses pattes, ne manquant pas d’agiter la petite population de religieux d’Iriwaku.

A présent, elle attendait sur une branche d’un arbre gelée quelque chose qui pourrait lui remplir le ventre. Elle retournerait sans doute à Iriwaku après quelques heures à flâner, puisque son museau et ses oreilles rougissaient déjà de froid. D’ailleurs, elle ne sentait presque plus ses pattes et les frottait constamment afin d’atténuer la douleur. Soudain, ses oreilles captèrent un léger bruit venu des arbres alentours. Une chute de neige après cette bourrasque qui lui avait rafraîchi les poumons ? Non, il s’agissait d’une autre fille, une autre jeune fille qui…Elle avait du mal à sentir les odeurs avec cet air glacé, mais cette femelle ne lui inspirait pas confiance. A pas de loup, Ayumu s’en approcha, avant de bondir de branches et branches assez prudemment.

Oui, elle pouvait le voir. Elle le sentait. Cette jeune fille avait vécu avec des félins, elle en était certaine. Sauf que les félins vivaient le plus souvent en solitaire, et Ayumu n’était pas prête à céder son territoire à une autre femelle de son genre. La petite sauvageonne se ramassa sur elle-même, fronçant le nez, et bondit. Cependant, seules ses pattes avant trouvèrent la branche où sa cible était accroupie et la prise était fragile.

Bien malgré elle, Ayumu se retrouva bloquée ainsi, ne pouvant ni bouger, ni se réceptionner sans risquer de glisser sur la neige et la glace recouvrant l'écorce, de chuter, de se blesser et d’avoir très mal. Ce fut un peu pitoyablement qu’elle miaula plusieurs fois pour appeler la femelle sur la branche et lui demander son aide.

Kuroni Shinobi, venait de finir une mission qu'elle trouvait trop simple, demandé par son maître.
Un peu lassée elle voulait renouée avec une partie de son passée, ce moment elle se sentie vivre et épanouie, après être passé par les rues.
Le moment où elle se fit adoptée par une bande de félins, une tribu qu'elle imitait, elle se sentait revivre après tout ce qui c'était tragiquement passé.
C'est de cette manière qu'elle voulait être dans la nature, le faire plus qu'un avec. Se retrouver plus animale que humaine, retrouver son agilité acquise avec la tribu. Les sens en éveil, toujours éveillée, renifler, s’accroître dans l'ombre sans laisser de traces.

Elle marcha, puis peu à peu se sentit obligée de se faufiler, grimper aux arbres, courir, renifler, sentir l'air pur.
Ses sens ré-aiguisée et rafraîchie, elle n'était pas seule, elle le pressentait, une aura forte, une personne? un animal ?
Une fraîcheur, dégageait de cette chose..un pressentiment de concurrence, ou de soumission..
Seul chose sûr, quelqu'un la fixait!
L'observait !

La shinobi confirmée qu'elle est su exactement quoi faire, sans même le temps de réfléchir elle disparu ne laissant qu'une vague dessinée par la brume derrière elle.
Soudain ,elle entendis une bruit familier qu'elle avait enfouit dans une partie de son esprit.
Un bruit d'alerte, comme si on l'appelait, elle se concentra et vue une fille, une jeune fille qui avait l'air en danger malgré son agilité pour être sur une branche comme celle-ci.
Elle compris ainsi que cette fille était le personne qu'elle soupçonnait, l'doreur venait de cette direction.
Kuroni se mettra aux yeux de tous, elle marcha lentement vers elle tout en l'observant, elle était bloquée, à première vue, et sans doute frigorifiée.
La jeune fille qui sembla sauvage, s'arrêta de miauler, et attendit que je prononce les premiers mots.
Toujours en alerte et défensif je lui fit signe que je ne lui voulais aucun mal, si elle aussi ne se montrait pas agressive.
Je lui adressa un : Le Bonjour. glaciale, sous le froid qui forma une onde sortit de ma bouche , comme une onde inadaptée à la situation et aux conditions météorologiques.
La fille ouvrit sa bouche et me retourna le même mot avec une rapidité déconcertante, ce qui me choquait.

Coincée, sans appuis pour ses pattes arrières, complètement déstabilisée, Ayumu cherchait la compassion et surtout l’aide de la jeune fille devant elle. Mais celle-ci, bien loin de lui tendre une main généreuse pour la tirer en sécurité sur la branche, prit promptement la fuite.

Elle aurait du s’en douter. Cependant, la sauvageonne n’avait pas pensé une seconde aux réflexes de cette jeune inconnue qui lui paraissait si familière. Celle-ci, lui passa le bonjour alors qu’elle était dans une position pour le moins inconfortable, et cette politesse approximative ne plut guère à Ayumu qui fronça les sourcilles et le nez sous la colère. Elle n’alla pas plus loin dans l’agressivité et la salua à son tour d’une voix faible et un peu méfiante. Après tout, elle ne pouvait pas vraiment lui rendre sa froideur et sa condescendance, pas dans cette situation-ci, ou elle allait se donner la mort.

Vanité, simplement vanité. La petite sauvageonne grimaça, la jeune personne qu’elle avait devant elle était humaine, une simple humaine ayant vécu quelques mois avec des félins, elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Dans un ultime effort pour se rétablir sur ses jambes, la gamine lança à cette curieuse inconnue dans sa syntaxe habituelle:

« Moi, Ayumu. Ayumu a besoin d’aide, sinon Ayumu va tomber ! Ayumu voudrait aide de ta part ! »

La femme glaciale était bien là, devant une jeune femme, un jeune fille.
Le jeune fille sauvageonne, bien expressive.
Elle lui avait trouvé un côté de ressemblance, dans son passée.
Kuroni, regardait les jambes de la jeune et son visage grimaça après sa frêle parole.

Elle était vraiment isolé des autres humains. La jeune dans les hauteurs ne serais agressive, mais Kuroni trouvait ça drôle d'attendre une demande de sa part, elle l’obligeait à parler.
L'autre fille en haut des arbres ne voulait rien entendre, très butée et surtout solitaire, elle avait l'air de manqué de quelque chose, une compagnie peu-être, des gens de son âges, des jeux, de l’insouciance, hors elle vivant comme un petit animal adulte, au péril de sa vie, personne ne l'attendait, personne pensait à elle, elle était vraiment seul.
Ce qui ému notre grande Femme Glacial, qui sous ces pensées, n'était plus si glaciale.
Une fois ces pensées éloigné, la fille sembla réagir.
Après un dur effort de la jeune solitaire, elle lui demanda de l'aide avec une difficulté certaine ,elle ne parlais pas très très bien, se disait la femme en bas, bien sûr pas de sa faute, elle était dépourvu de tout apprentissage.

Par gentillesse et honnêteté, elle l'aida et d'un souffle monta à ses côtés la pris dans ses bras et une seconde après elles étaient au sol.
Surpris la jeune tremblait et avait la sensation de perdre l'usage de ses jambes, à causes du froid qui les ensevelit sous le vent frigorifiant.

Pourtant la jeune fille recula par crainte et se mit à quatre pattes, Kuroni surpris souris et lui demanda se qu'elle faisait ici ?

Que fait tu ici ? Tu sais dire merci ?

La sauvage qui grelottait encore, ne voulait se plier à cet ordre, qui pour elle s'annonça comme un affront !
Elle grimaça, à ce moment dans la tête de Kuroni, tout se bouleversait, elle repensait à son passé, la fille devant elle lui ressemblait, elle tout craché plus jeune !
Soudain la fille ouvrit la bouche et, Kuroni repris ses esprits.

Spoiler:

La jeune inconnue sembla satisfaite de la demande d’Ayumu, mais aussi un peu émue, ce que la petite sauvageonne ne comprit pas. Nostalgie, mélancolie étaient autant de mots et d’émotions qu’elle ne pouvait comprendre, aussi jeune et sauvage qu’elle était. Il fallait dire qu’elle vivait au jour le jour, ne regardant ni en arrière ni en avant, il lui semblait que jamais elle ne grandirait, que jamais elle ne nouerait de liens solides, que jamais elle n’évoluerait vers ce que les autres attendaient d’elle. Que voulez-vous ? Il s’agissait d’une jeune fille élevée par des léopards.

Bref. L’inconnue avait l’air satisfaite, et l’aida à retrouver ses appuis sur la branche en la soulevant puis en la posant à côté d’elle, mais Ayumu, perdant cette position debout idéalisée par tant de gens, se mit à quatre pattes sur la branches et se laissa à grelotter sous l’air frais du vent. C’est alors que l’inconnue lui demanda ce qu’elle faisait là et lui fit la réflexion de ne pas oublier de la remercier.

« Merci » prononça Ayumu dans une grimace adolescente.

Elle n’aimait pas vraiment qu’on la secoue ainsi et sur ce ton. Les religieux le faisaient souvent pour la punir ou bien la rappeler à l’ordre, il fallait dire qu’elle n’était pas la plus sage des petits animaux. Et ces manies qu’ils avaient de la traiter comme une humaine ! Elle détestait l’eau froide, elle détestait ne se nourrir que de riz blanc et de légumes cuits, elle détestait la politesse, elle détestait beaucoup de choses dans la vie des prêtresses. Il lui paraissait évident que cette vie n’était pas pour elle. Voilà, ce que la petite sauvageonne faisait, elle fuguait cette vie qui ne lui ressemblait guère. Cependant, Ayumu choisit de ne pas répondre à l’inconnue, ou plutôt de répondre sous forme de question :

« toi, que faire ici ? Toi trouver la forêt belle, toi vouloir voir la neige, toi devoir chasser ? » demanda-t-elle, curieuse mais un peu méfiante.

Une fois que la femme glaciale mit la jeune fille grelotant au sol, elle changea de posture et se mi à quatre naturellement, avait elle trop froid ? ou elle était habitué à cette position ? Kuroni se posait pas mal de question quand après réflexion de sa part, la fille à terre lui répondit merci tout en grimaçant le mot sortit de sa bouche comme un mot ignoble, et la fille rumina et avait l'air d'avoir l a tête ailleurs.

Dans ce moment la femme de glace se demandait ce que l'autre jeune qui lui ressemblait tant avec bien sur quelques années de différences à quoi pouvait elle penser ?
Quand soudainement la fille à posture féline reçu une illumination divine, et se mit à poser des tas de question, que fait ici, que cherche, tu aime la neige, tu chasses ?... si l'endroit plait à Kuroni...
Tous ça dans un langage incertain, et avec une émotion de peur, tout en étant assez curieuse pour attendre ses réponses.

La femme plus âgé, sourit et lui répondu fraîchement,

Je suis ici car j'aime la nature et la forêt surtout quand elle est enneigée, et non j'ai arrêté de chasser.
Je me promène...

Kuroni, se demanda si elle allait comprendre, peut être qu'elle aurait du se baisser et parler avec son langage ?
Où même si elle comprenait les mots exprimés.
Mais ce n'était pas dans son habitude de prendre autant et de faire autant attention à quelqu'un quand par pitiéer et par non réponse elle dit :

Tu me comprend ?

La Kuroni, attendait voir ce qu'elle allait répondre, il semblerait qu'elle trouve la fille différente des autres personnes et peut être voulait en savoir plus sur elle, la connaître ?...
Kuroni avait peu être trouvée une personne qui lui ressemblait et qui pourquoi pas partagèrent des choses plus profondes qu'elles ne le pensent.

« Toi avoir arrêté de chasser ? Toi chasser avant ? Toi quoi faire maintenant pour manger proies ? »

Les réponses de la jeune inconnues avaient d’un coup excité la jeune Ayumu qui avait tout à coup envie de bondir et de montrer sa joie. C’était assez inquiétant de voir, dans une curieuse expression de gaieté, ses yeux grands ouverts mais ses lèvres inertes de sourire. Elle s’agitait un peu, un tout petit peu. Après tout, la branche était fragile, il ne fallait pas qu’elle casse sous les deux poids des jeunes femmes.

Même si Ayumu bombait le dos comme pour marquer son contentement, elle n’en demeurait pas moins méfiante vis-à-vis de la jeune inconnue qui avait l’air de connaître le monde des félins mais qui parlait avec elle comme si elle était humaine. Bon, il fallait dire que la femelle qu’elle avait devant elle était bien humaine, mais si elle avait vécu avec les félins, elle savait bouger et miauler, non ?

Aussitôt cette idée saugrenue émise, Ayumu se mit à cligner des yeux plusieurs fois en direction de l’inconnue. Ces fameux clignements symbolisaient l’affection dans la société des félins, on saluait ainsi un membre de la famille ou bien dans une moindre mesure un ami. En quelques sortes…

« Ayumu comprendre le langage des humains, mais Ayumu n’aime pas les humains. Et toi, comprendre Ayumu ? »

Bien sûr, la jeune sauvageonne était encore intriguée par la jeune femme à qui elle parlait, c'est pour cela qu'elle la testait ainsi. Elle voulait avant toute chose savoir si elle avait trouvé là la perle rare qui partagerait des jours et des jours avec elles.

C'est ainsi qu'elle lui répondu, les deux jeunes femmes en pleines harmonies mais sans le savoir vraiment.
Le petite fille lui reparle de façon non civilisé, elle était surprise et semblait heureuse que, Kuroni elle aussi avait passé un temps dans le monde animal, et elle continu de regarder la jeune, elle sautilla encore et encore..
Sous la neige et les branches de l'arbre l'instant semblait intemporelles, figé.
D'ailleurs c'est ce qui surpris a femme glaciale, son coeur se réchauffait auprès de la petite.
La petite qui, sautilla le dos bombé imitant certains animaux, les félins ?
elle avait donc vécu avec des félins. Voilà pourquoi elle s'exprimait de façon étrange.

Après cet instant de contemplation, la jeune fille se mis à cligner des yeux, avec un ai doux, cligner et encore cligner rapidement que voulait-elle retranscrire ? sa joie ?

Hum, d'u coup Kuroni eu un flash, une façon de montrer son affection !
Hum, bien sûr un geste des félins, elle était mignonne, la petite, pour la première fois, Isami baissa sa garde complètement et soulagé se mit à son aise et elle aussi se bomba légèrement .

Pendant son moment de stase la jeune sauvageonne avait parlé, et elle n'aimait vraiment pas les humains, comment cela peut-il être aussi fort à son âge ? Quelles en sont les raisons? Kuroni pris peine et voulu l'aider, elle voulait passer du temps avec elle et surtout ne pas la laisser seule.
Elle s'approcha d'elle et ferma les yeux pour se frotter à sa tête, la jeune féline se laissera faire ?
Kuroni lui chuchota pendant ce moment à l'oreille ces paroles,

Oui je te comprend et toi ? Je veux pas te laisser seule ici.
D'accord ?

Même si elle ne savait rien d'elle Kuroni n'avait plus de quoi s’inquiéter c'était juste une pauvre petite fille perdue si jeune dans sa vie .

Assez surprise, Ayumu pencha la tête sur le côté, ne sachant vraiment si la femme qu’elle avait devant elle l’avait véritablement comprise. Si elle l’aurait comprise, elle lui aurait tout simplement rendu ses clignements. Au lieu de ça, elle s’était approché d’elle et tenter de frotter sa tête contre la joue d’Ayumu. Mais celle-ci se déroba avec souplesse. Elle n’était pas prête à donner toute son affection à une étrangère qu’elle venait à peine de rencontrer. D’ailleurs cette dernière l’avait tout à coup mise dans l’embarras. Et la petite sauvageonne bondit de son perchoir pour filer à toute allure, le cœur battant.

Elle était dans ces bois chez elle, elle n’était aucunement perdue et savait parfaitement où trouver un petit nid douillet où se reposer la nuit. Frigorifiée sous ses grosses joues brûlantes d’enfants, il était venu l’heure pour elle de rentrer au temple Iriwaku. Elle n’était plus en colère. En fait, l’inconnue l’avait suffisamment diverti pour qu’elle oublie le pourquoi de sa sortie dans la forêt. La jeune fille bondissait donc de branche en branche afin de découvrir le fragile bâtiment de bois et de grimper à son échelle pour se mettre à l’abris. Bien qu’elle essuya les regards courroucés des religieux, Ayumu ne s’était jamais sentie aussi bien au chaud et à l’intérieur.

[Fin]