Hyakunin Isshu est un ancien jeu de cartes de poèmes au japon féodal. Les sentiments humains sont mis en carte et des histoires romantiques y sont ajoutées. Le manga est une libre interprétation de ces poèmes.

Comme dit précédement, l'intrigue se déroule à travers des contes poétiques où les sentiments humains comme l'amitié ou l'amour sont dépeints avec douceur et mélancolie. Ce résumé a tout l'air d'être ennuyeux, mais détrompez-vous ! Malgré le calme de l'intrigue, on se prend avec plaisir à suivre les différents (très différents !) protagonistes et leurs évolutions à travers leurs diverses correspondances poétiques. Des liens d'amour (souvent impossibles) ou d'amitié se créent, se rompent au rythme des mariages politiques ou des mutations des fonctionnaires, et c'est un formidable témoignage de la perception des sentiments au japon féodal. Tout un contexte et toute une chrnonologie appuient la véracité des faits, même s'il s'agit d'une interprétation libre.

Cependant, niveau graphique, c'est assez...spécial. Pour ma part, je n'aime pas l'épaisseur du trait qui entoure les personnages et les quelques effets graphiques complétement gratuits pour la pluie ou pour les vagues. Cependant, je suis plutôt satisfaite du chara-design qui respectent les codes du Japon féodal, mais qui donnent tout de même beaucoup de personnalités aux personnages masculins ET féminins. On voit tout de suite si un personnage est cruel, un autre intelligent, un autre placide, etc...

Aussi, cette adaptation donnent un nouveau visage au Japon foédal, ce qui n'a pas été fait dans bien des anime, mais qui est fondamental pour se départager des dernières oeuvres de la Japanimation.

Au final, je dirai que CHIUK est un animé tout indiqué si vous cherchez quelque chose d'original et de poétique sur le Japon féodal. Les personnages ont tous leurs caractères et sont bien attachants tandis que les décors ont des airs agréables d'estampes.